François Hollande est attendu dimanche en Israël au moment où la France, qui espère peser sur un processus de paix dans l'impasse, apparaît aux côtés des Israéliens à quelques jours d'un nouveau round de négociations crucial sur le programme nucléaire de Téhéran. Au cours de cette visite de trois jours - l'une des plus longues et des plus denses à l'étranger depuis le début de son quinquennat -, le chef de l'État français, au plus bas dans les sondages, tentera aussi de relancer des relations économiques et commerciales que Paris juge indignes "de la qualité de la relation politique". À sa descente d'avion, à la mi-journée dimanche sur l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, François Hollande sera accueilli par son homologue israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Il retrouvera l'un et l'autre dans la journée pour des entretiens. Le président français multipliera aussi dimanche les actes symboliques, se recueillant sur les tombes du fondateur du mouvement sioniste Theodor Herzl et de l'ex-Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin avant de visiter Yad Vashem, le mémorial de la Shoah.
"Bibi" Netanyahou a fait savoir qu'il attendait "impatiemment" François Hollande, qualifié d'"ami proche d'Israël". Son chef de la diplomatie, Laurent Fabius, à la manoeuvre pour hausser le niveau d'exigences dans les négociations multilatérales avec Téhéran sur son programme nucléaire, est également attendu les bras ouverts. Dans une interview au quotidien français Le Figaro, Benyamin Netanyahou a appelé Paris à ne pas "fléchir" face à l'Iran dont le programme nucléaire sera au centre de nouvelles négociations à Genève à partir du 20 novembre.
Lundi à Ramallah
Sur le dossier israélo-palestinien, François Hollande, qui passera une demi-journée dans les Territoires palestiniens, entend "encourager" les deux parties à réaliser les "compromis" et "efforts nécessaires", selon l'Élysée où l'on reconnaît que "l'engagement personnel" du secrétaire d'État américain John Kerry est déterminant dans les négociations de paix rouvertes il y a trois mois, mais aujourd'hui au point mort.
C'est cet "esprit d'encouragement et d'espoir" qu'il fera valoir dimanche lors de ses rencontres avec les dirigeants israéliens, lundi à Ramallah avec le président palestinien Mahmoud Abbas, ou lundi également devant le Parlement israélien.
Persuadé de "l'influence" de la France dans la région, le président français, accompagné d'une demi-douzaine de ministres, plaidera pour "une solution à deux États" avec des garanties de sécurité pour Israël et de viabilité pour la future Palestine. Il devrait à nouveau dénoncer la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est qui menace de faire capoter les pourparlers de paix.
Mais un représentant du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, Salah al-Bardawil, a dénoncé la visite de François Hollande, jugeant qu'elle allait "appuyer Israël et probablement ignorer les droits des Palestiniens".
Tapis rouge
À Israël, le président français a l'intention d'adresser "un message d'amitié, fort et sans retenue". Les flux commerciaux entre les deux pays s'élevaient en 2011 à 2,3 milliards d'euros, la France n'étant que le 11e fournisseur d'Israël. "Israël est un pays riche, à la pointe de l'innovation, mais nos échanges sont médiocres", déplore un haut responsable français sous couvert d'anonymat.
Une quarantaine de dirigeants d'entreprises comme Alstom, Arianespace ou Vinci seront du voyage, au cours duquel François Hollande, Benyamin Netanyahou et le président Shimon Peres inaugureront, mardi à Tel-Aviv, la 2e "Journée de l'innovation" Israël-France.
À cette occasion, plusieurs accords de coopération devraient être signés dans les domaines ferroviaire ou des hautes technologies. Alors que Benyamin Netanyahou a promis de dérouler le "tapis rouge" au président français, Paris assure aussi que tout a été fait pour que l'ensemble de la visite se déroule "sereinement", loin du coup de colère de Jacques Chirac s'agaçant en 1996 de la pression des services de sécurité israéliens. Cet incident s'était produit dans l'enceinte de l'église Sainte-Anne, l'un des quatre domaines de Terre sainte placés sous la protection de la France, où se rendra également François Hollande.
Lundi à Ramallah, il déposera une gerbe au mausolée du chef historique palestinien Yasser Arafat et le lendemain, au dernier jour de sa visite, il se recueillera sur les tombes de quatre victimes de l'attentat perpétré par Mohamed Merah le 19 mars 2012 dans une école juive de Toulouse (sud-ouest de la France).
Source
l'attaque sur l'Iran se précise à grands pas................
RépondreSupprimerJonas Orion
le "Messie" Hollande s'en va lécher la dalle et le fion de Netanyahou en vue d'une attaque sur l'Iran qui précipitera le monde en enfer...............
RépondreSupprimer... se receuillant sur la tombe du fondateur du mouvement sioniste ... IL N'A PAS HONTE !!!
RépondreSupprimerje vais finir par croire ceux qui disent que la France est devenue une province d'Israël ! il aura tout fait ce chef d'état ( et je modère mes propos ) de ce qu'il ne fallait pas faire !
Non il n'a pas honte, il fait le job.
SupprimerIl suffit de voir la composition de son gouvernement pour avoir une idée de ses objectifs.
Notre pdt est foncièrement sioniste.
Edouard
Il n'est pas le seul,ni le premier,ni le dernier!!
SupprimerL'est pas satisfait de la quenelle des bouriquains et il va en chercher ailleurs !!!!
RépondreSupprimerL'ours