17 novembre 2013

Le Préfet de Haute-Savoie aspergé de gaz lacrymogène

Trois jeunes hommes ont été écroués après une opération de contrôle de la brigade anti-criminalité (Bac) durant laquelle le préfet de Haute-Savoie, qui y participait, a été aspergé de gaz lacrymogène, a-t-on appris samedi de sources proches du dossier. Ils seront jugés en comparution immédiate lundi après-midi au tribunal de grande instance de Thonon-les-Bains, a-t-on précisé.

Selon le Dauphiné Libéré qui a révélé l'affaire, le préfet Georges-François Leclerc accompagnait un équipage de la Bac de nuit jeudi soir dans un quartier de Thonon-les-Bains réputé sensible, lorsqu'un contrôle a dégénéré. Les policiers ont voulu contrôler un homme de 19 ans connu comme revendeur de stupéfiants et porteur de cannabis, mais selon le quotidien, celui-ci a refusé de monter dans la voiture de la BAC et a alerté le quartier en criant.

Une trentaine de jeunes ont alors pris à partie le préfet et les deux policiers, dont un a été roué de coups à terre, l'un des agresseurs ayant utilisé une bombe lacrymogène dont le gaz a atteint le préfet. Selon une autre source proche de l'enquête, le préfet "n'a pas été visé en tant que préfet, mais parce qu'il accompagnait des policiers et qu'il a pu être pris pour l'un d'entre eux".

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé samedi dans un communiqué que l'agression était "un évènement très grave que le gouvernement semble vouloir minimiser par son silence alors qu'il devrait l'alerter au plus haut point". "C'est l'État et la République qui sont défiés, c'est le bilan désastreux de Herr Wallz qui est mis en cause, grand ministre dans la parole et le mensonge mais tout petit ministre dans l'action", a-t-elle accusé.

Réalité du terrain

"Les préfets se livrent très régulièrement à ce genre d'exercice d'accompagner des policiers, des gendarmes et d'autres représentants des services de l'État dans leurs missions pour s'imprégner encore mieux de la réalité du terrain. C'est un exercice habituel", a-t-on ajouté de même source. Contacté par l'AFP samedi, le préfet Georges-François Leclerc s'est refusé à tout commentaire, "s'agissant d'une affaire judiciaire", faisant état de son "estime et son admiration pour les policiers du commissariat du Léman".

Les trois jeunes gens ont été placés en garde à vue après les faits, dont l'auteur du gazage interpellé vendredi matin, puis présentés à un juge de la liberté et de la détention. Ils ont été écroués vendredi soir à la maison d'arrêt de Bonneville (Haute-Savoie) et seront jugés lundi.

Source

Paul : Pour beaucoup de jeunes, et même moins jeunes, tout ce qui représente l'autorité doit être effacé.
Intéressant le fait que ce Monsieur ait pu goûter à ce qu’utilisent habituellement les CRS contre les manifestants, sur son ordre !


5 commentaires:

  1. tout simplement un peuple en guerre contre l’oligarchie. ces bourgeois sans âmes qui n’hésitent pas a briser la vie sociale de chacun, intéressent de savoir que depuis F;Hollande au pouvoir les handicapés les invalides etc.. sont tous en galère. ce gouvernement Ps ressemble plus a un groupe pratiquant le hold up, les médias vous endorment la tête pendant le braquage. TF1 une chaine spécifique haute bourgeoisie, ceux qui présentent le 20 heures ont plus de 5 fois un salaire de Président de la republique, Bien que François hollande et ses sbires devraient être soldés au RSA vu la qualité de leur travail. vous rendez vous comte qu'en France vous payez des bourgeois pour qu'ils vous fassent les poches, au point de galerer pour manger ou chauffer l'hiver.

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    1. oui on s'en rend comte, quand meme................

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  2. http://www.youtube.com/watch?v=6jaJnqfKmow

    L'ours

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  3. La photo n'a aucun rapport avec l'article.

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