La cible est, comme d’habitude, le FN et la lepénisation des esprits, cette maladie mentale paradoxale qui, au lieu de les atténuer, accroît les circonstances du crime. Pourtant, il en a fait, des efforts. Rien n’y fait : si ce n’est lui, c’est donc sa fille. Les censeurs-psychiatres ont découvert l’origine du mal. Le virus du racisme dont les effets se font à nouveau sentir est issu du débat sur l’identité nationale. À partir du moment où l’on a toléré que les Français s’interrogent sur leur identité, sur ce qu’ils sont, leur langue, leur culture et leur histoire, avec le risque épouvantable d’en tirer quelque fierté plutôt que de s’extasier sur la richesse culturelle de ceux qui s’invitent chez eux et de tomber en pâmoison devant les inestimables apports de l’immigration, le mal était accompli, la faute inexpiable : le racisme était justifié.
Ce pauvre Lorànt Deutsch, fils de juif hongrois et petit-fils de déporté, ose parler de Poitiers : il tombe du même coup dans l’interdit. Il a franchi la ligne rouge que franchissaient, à l’école, tous les gamins de France avant qu’on ne songe à les rééduquer afin qu’ils sachent qu’ils ne sont, à la naissance, ni des filles ni des garçons mais des salauds de racistes potentiels. Racistes, ils ne l’étaient nullement. L’image du « tirailleur sénégalais » était positive et l’idée que les Noirs des Antilles étaient français avant que les Savoyards le soient ne les choquait pas.
Le sentiment d’être les héritiers d’une grande histoire et les membres d’une nation encore assez forte et riche les rendait mêmes plutôt accueillants aux étrangers, à la pensée qu’on venait en France, comme beaucoup de leurs ancêtres l’avaient fait, en aimant ce pays, en voulant devenir français. Lorsqu’ils ont découvert que c’était moins vrai, leur opinion a changé, non en raison d’un racisme enfoui, mais par un sentiment de légitime défense, un vouloir-vivre qui n’a rien de surprenant. L’antiracisme militant, agressif, humiliant et inhibant est la cause première des quelques réactions qui se produisent. À force de nier les évidences et d’interdire de les exprimer, on crée les conditions de l’explosion.
Madame Taubira a raison : les Français ne sont pas racistes. Ils sont à bout. Suffisamment pour que certains disent ou fassent des bêtises, suffisamment pour qu’une large majorité souhaite un changement radical.
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moi aussi j'suis petit fils de dés portés et de dés à coudre................
RépondreSupprimeret oui on confond la cause et la conséquence :
RépondreSupprimerc'est parce qu'en France on ne peut plus rien dire ...que certains se lâchent , par provocation , les mots pour faire mal ..
une fois qu'on a dit à quelqu'un qu'il est raciste , qu'on l'a éventuellement puni pour cela.. ils est moins raciste ? guéri ? changé d"avis ?
je ne crois pas ,au mieux il devient silencieux et n'en pense pas moins ... on a changé quoi ?.
Fj
Alors, attention, sortez vos mouchoirs, parce que ce n'est que les amuses-gueule!
RépondreSupprimerAvec l'approche des élections municipales puis européennes ça va aller en crescendo.
Le peuple Français va devenir le plus salaud des peuples de la Terre!
Sauf s'il vote à gauche, bien sûr.
RL
sauf s'il vote a gauche bien sûr ,dites vous RL
SupprimerEt s'il vote UPR par exemple ? il deviendra le peuple le plus salaud de la terre ? il peut eventuellement boycotter les élections ? pourquoi deviendrait il salaud ? j'arrive pas a suivre votre raisonnement
Va-t-on avoir enfin un hiver .... lumineux ... ;P
RépondreSupprimerAsca
"Les français en on marre"...Qu'ils s'en prennent plutôt à ceux qui organisent tout cela...Mais les "roms" sont un adversaire plus aisé pour les lâches...
RépondreSupprimerJc
tout a fait Anonyme
SupprimerManuel Valls ,BHL , et tous nos gouvernants dans l'ensemble vont apprécier ,et c'est pourtant ce qu' ils sont a 100% ,des lâches et
criminels ,sans foi ni loi , des loups pour , le peuple "d'en bas " LES SANS VOIX , SANS
DROITS
SI T'AVAIT PAS VOTER POUR CEUX QUI ORGANISE TOUT CELA ON EN SERAIT PAS LA !!!! BANANE
RépondreSupprimerL'ours.