La question de la fatigue physique dont souffrent les pilotes de ligne notamment sur les vols long-courriers a fait les gros titres de la presse britannique cette semaine.
Le quotidien «The Sun» a révélé que les deux pilotes d'un Airbus A330 effectuant un vol à destination du Royaume-Uni le mois dernier s'étaient endormis, laissant l'appareil poursuivre sa route en pilotage automatique.
L'enquête du syndicat des pilotes de ligne britanniques (BALPA) a été publiée avant le vote par le Parlement européen lundi sur des règles communautaires qui pourraient se substituer à celles en vigueur en Grande-Bretagne.
Plus d'heures de travail en vue
Selon les nouvelles dispositions, les pilotes seraient autorisés à travailler au maximum 110 heures sur une période de deux semaines. La législation britannique actuelle fixe un plafond de 95 heures.
Une amplitude horaire de 11 heures pourrait être autorisée pour les vols de nuit contre 10 heures actuellement.
Dans le sondage de BALPA, 84% des pilotes interrogés avouent ne pas avoir été en mesure d'assurer leur travail en pleine possession de leurs moyens au cours des six derniers mois en raison de la fatigue.
Près de la moitié d'entre eux jugent que la principale menace pensant sur la sécurité aérienne est l'épuisement physique des pilotes.
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Rien de bien répréhensible...
RépondreSupprimerIl y a bien des députés qui dorment à l'assemblée