27 septembre 2013

Tir sur un employé, pas de polémiques des médias, des associations et des hommes politiques, c'est le braqué qui est mort !



Quatre hommes soupçonnés d'être impliqués dans le braquage d'un atelier d'or en décembre 2012 à Paris, qui avait coûté la vie à un employé du magasin, ont été arrêtés lundi et mis en examen ce mercredi.


Parmi les quatre hommes, interpellés lundi matin par la brigade de répression du banditisme (BRB), figure le suspect du tir mortel. Agé de 22 ans, il a été mis en examen pour meurtre précédé d'un autre crime, en l'occurrence la tentative de vol avec arme et association de malfaiteurs. Selon une source proche de l'enquête, «il a déjà fait plusieurs séjours en prison».

Son complice présumé sur place, lui aussi âgé de 22 ans, a été mis en examen pour complicité de meurtre précédé d'un autre crime, complicité de tentative de vol avec arme et association de malfaiteurs. Les deux autres suspects, âgés de 26 et 27 ans, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs.

Tous devaient comparaître dans la soirée devant un juge des libertés et de la détention (JLD) pour décider ou non de leur placement en détention provisoire.

Le 5 décembre 2012, un employé de 52 ans d'un magasin de métaux précieux de la rue des Haudriettes, dans le Marais, avait été tué par balles par deux malfaiteurs lors d'une tentative avortée de braquage. Deux hommes avaient tendu un guet-apens à cet employé qui leur avait résisté. L'employé aurait été tué alors qu'il essayait d'attraper un de ses agresseurs. Les braqueurs avaient pris la fuite sans pouvoir emporter de butin.

25 000 voitures passées au crible

Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Paris le 20 décembre 2012. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui avait qualifié à l'époque ce meurtre d'«insupportable», a salué mercredi «l'exceptionnel travail» de la BRB dans cette enquête qui a duré plus de 10 mois, lors d'une visite dans ses locaux ce mercredi. «Cette affaire avait marqué l'opinion», a rappelé le ministre, «cela démontre la qualité de nos policiers (...), cela veut dire qu'aucun acte, aucun crime, ne peut rester impuni (...) que nous sommes particulièrement déterminés tous à en finir avec les braquages».

Selon une source proche du dossier, les enquêteurs sont parvenus à remonter le piste des suspects notamment grâce à la voiture utilisée lors du braquage. «Un témoin nous a parlé d'une voiture, nous l'avons furtivement vue sur les images d'une caméra de vidéosurveillance, et noté un détail particulier. De là, nous avons engagé un travail énorme», a expliqué une source policière. Les enquêteurs ont notamment dû vérifier l'historique «de près de 25 000 voitures du même modèle, un boulot titanesque, mais qui a payé», a expliqué l'un d'eux.

Source

Paul : imaginez si c'était la victime qui avait tué un de ses agresseurs ! Sûr que l'Union de Étudiants Juifs de France aurait porté plainte !

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