Le courant « Loop » du Golfe du Mexique déjà mort !
La chaleur et la sécheresse extrêmes en Russie, les inondations en Asie, les froids mortels en Amérique du Sud, tous reliés à la catastrophe de BP.
Par The Earl of Stirling – Le 2 septembre 2010
Notre planète connaît une version réelle du film « Le Jour d’Après » en ce moment. Des records de chaleur (jusqu’à 39-40C ou 100-104F à Moscou) et la sécheresse en Russie, la chaleur extrême et les inondations dans une grande partie de l’Asie (Chine, Pakistan, etc…), et les froids mortels en Amérique du Sud sont tous le reflet de changements rapides dans l’évolution de la météo mondiale qui sont causés par des changements dramatiques dans le Gulf Stream et le courant de l’Atlantique Nord (également appelé la dérive nord-atlantique) et le courant de Norvège, etc. provoqués par les grandes quantités de pétrole déversées dans le Golfe du Mexique par la catastrophe de British Petroleum.
Un physicien italien, le Dr Gianluigi Zangari, de la prestigieuse Division de Recherche de l’Institut National de la Physique Nucléaire aux laboratoires nationaux de Frascati (LNF) de l’Institut National de la Physique Nucléaire (INFN) en Italie, est arrivé avec quelques résultats scientifiques surprenants. Le Dr Zangari s’est spécialisé dans les recherches et les analyses sur le climat mondial. Il a constaté que l’énorme quantité de pétrole dans le Golfe du Mexique, de la catastrophe de BP, a provoqué une rupture du courant « Loop » dans le Golfe. Et, de plus, que cela a abouti à un affaiblissement dramatique dans la vélocité du Gulf Stream et du courant de l’Atlantique Nord, et une réduction des températures des eaux de l’Atlantique Nord de 10C.
Il s’agit d’une expérience de physique de niveau universitaire qui utilise un bac d’eau froide et d’y injecter un jet d’eau chaude coloré. Vous pouvez voir les limites des couches du jet d’eau chaude. Si vous ajoutez du pétrole pour le bac, cela décompose les limites des couches du jet d’eau chaude et détruit efficacement la vélocité du courant. C’est ce qui se passe dans le Golfe du Mexique et dans l’Océan Atlantique. L’ensemble de la « rivière d’eau chaude » qui s’étend des Caraïbes jusque sur les bords de l’Europe de l’Ouest se meurt à cause du Corexit que l’Administration Obama a permis à BP d’utiliser pour cacher l’ampleur de la catastrophe pétrolière du Deepwater Horizon de BP. Les quelque deux millions de gallons du Corexit, ainsi que plusieurs millions de gallons d’autres dispersants, ont fait que la majeure partie des deux cents millions de gallons de pétrole brut, qui ont jailli depuis des mois de la tête du puits BP et des autres sites avoisinants, de surtout couler au fond de l’océan. Cela a contribué à dissimuler une grande partie du pétrole, avec l’espoir que BP pourrait sérieusement réduire les amendes fédérales du désastre pétroler. Cependant, il n’existe actuellement aucune façon efficace de « nettoyer » le fond du Golfe du Mexique, dont environ la moitié est couverte de pétrole brut. En outre, le pétrole s’est écoulé le long de la Côte Est de l’Amérique et jusque dans l’Atlantique Nord, et il n’y a aucun moyen de nettoyer efficacement ce pétrole des « fonds marins ».
Cette énorme quantité de pétrole brut recouvrant une zone aussi immense a sérieusement affecté les systèmes actuels du courant Loop, du Gulf Stream et de l’Atlantique Nord, en brisant les limites des couches du jet d’eau chaude.
Il y a plusieurs noms pour la thermorégulation de la « rivière d’eau chaude » qui empêche l’hémisphère nord d’entrer dans une nouvelle ère glaciaire. La première section porte le nom de « courant Loop » qui commence dans les Caraïbes, s’écoule autour de la péninsule du Yucatan avant d’entrer dans le Golfe du Mexique, puis fait des boucles autour du Golfe et se dirige du côté est pour passer entre Cuba et la Floride. À ce stade, le courant est appelé le « Courant de la Floride » et il s’écoule des Keys tout le long de la côte est de l’Amérique (Floride, Géorgie, Caroline du Sud et une partie de la Caroline du Nord) jusqu’à Outer Banks. À partir d’Outer Banks, le courant se dirige dans l’Atlantique Nord où il est connu comme le « Gulf Stream ». Finalement, le Gulf Stream devient le Courant Nord Atlantique, qui devient finalement par la suite le courant de Norvège et le courant des Canaries. La raison pour laquelle ce système a plusieurs noms est historique. Tout ce système n’a pas été découvert en même temps et le système de courants n’a pas été entièrement connu ou compris pendant des années. Benjamin Franklin, un de mes pères fondateurs préférés de l’Amérique est la personne qui a nommé une partie de ce système, le « Gulf Stream » dans les années 1760. Il convient de noter que cette « rivière d’eau chaude » ne commence pas avec le courant Loop, il fait partie d’un système beaucoup plus vaste qui inclut le courant équatorial de l’Atlantique Sud qui s’écoule vers le nord le long de la côte du Brésil (le courant du Brésil du nord), et devient le courant des Caraïbes, puis il est renommé le courant du Yucatan puisqu’il coule vers le nord dans le détroit de Yucatan. Tout ce système est un des principaux processus de thermorégulation mondiale qui régularise les températures de la planète.
Sur la base de ce qui s’est déjà produit (au courant Loop et aux courants du Gulf Stream et de l’Atlantique Nord, etc. et de la situation météorologique mondiale), et sur ce qui continue à se produire, nous pouvons prédire une augmentation dans les changements climatiques mondiaux très sérieuse et proche dans le temps. Nous pourrions être en train d’entrer dans une toute nouvelle ère glaciaire complète.
Il n’y a aucun moyen connu de nettoyer les énormes quantités de pétrole brut en liberté, dépouillées de ses éléments plus légers par les dispersants, reposant maintenant sur le fond du Golfe du Mexique et dans certaines parties importantes de l’Océan Atlantique (où passe le Gulf Stream). L’utilisation du Corexit et des autres dispersants par BP, avec la pleine coopération de l’Administration Obama, a créé le danger le plus important dans toute l’histoire de cette planète. C’est ce qui arrive quand une grande nation glisse pour devenir un type de nation du Tiers-Monde, où l’argent seul est la force motrice essentielle dans toutes les actions du gouvernement.
Pendant que toute la connaissance de la portée de la méga-catastrophe à venir pour la planète commence à être connue, l’Administration Obama va se retrouver dans une crise politique beaucoup plus importante que le Watergate (qui a coûté la présidence à Nixon) ou les affaires de sexe qui ont failli coûter la présidence à Clinton. Les effets sur les élections de mi-mandat de cette année au Congrès sont susceptibles d’être dramatiques.
Le courant de la Floride et le Gulf Stream en image thermique.
D’après le Dr Zangari :
La chaleur et la sécheresse extrêmes en Russie, les inondations en Asie, les froids mortels en Amérique du Sud, tous reliés à la catastrophe de BP.
Par The Earl of Stirling – Le 2 septembre 2010
Notre planète connaît une version réelle du film « Le Jour d’Après » en ce moment. Des records de chaleur (jusqu’à 39-40C ou 100-104F à Moscou) et la sécheresse en Russie, la chaleur extrême et les inondations dans une grande partie de l’Asie (Chine, Pakistan, etc…), et les froids mortels en Amérique du Sud sont tous le reflet de changements rapides dans l’évolution de la météo mondiale qui sont causés par des changements dramatiques dans le Gulf Stream et le courant de l’Atlantique Nord (également appelé la dérive nord-atlantique) et le courant de Norvège, etc. provoqués par les grandes quantités de pétrole déversées dans le Golfe du Mexique par la catastrophe de British Petroleum.
Un physicien italien, le Dr Gianluigi Zangari, de la prestigieuse Division de Recherche de l’Institut National de la Physique Nucléaire aux laboratoires nationaux de Frascati (LNF) de l’Institut National de la Physique Nucléaire (INFN) en Italie, est arrivé avec quelques résultats scientifiques surprenants. Le Dr Zangari s’est spécialisé dans les recherches et les analyses sur le climat mondial. Il a constaté que l’énorme quantité de pétrole dans le Golfe du Mexique, de la catastrophe de BP, a provoqué une rupture du courant « Loop » dans le Golfe. Et, de plus, que cela a abouti à un affaiblissement dramatique dans la vélocité du Gulf Stream et du courant de l’Atlantique Nord, et une réduction des températures des eaux de l’Atlantique Nord de 10C.
Il s’agit d’une expérience de physique de niveau universitaire qui utilise un bac d’eau froide et d’y injecter un jet d’eau chaude coloré. Vous pouvez voir les limites des couches du jet d’eau chaude. Si vous ajoutez du pétrole pour le bac, cela décompose les limites des couches du jet d’eau chaude et détruit efficacement la vélocité du courant. C’est ce qui se passe dans le Golfe du Mexique et dans l’Océan Atlantique. L’ensemble de la « rivière d’eau chaude » qui s’étend des Caraïbes jusque sur les bords de l’Europe de l’Ouest se meurt à cause du Corexit que l’Administration Obama a permis à BP d’utiliser pour cacher l’ampleur de la catastrophe pétrolière du Deepwater Horizon de BP. Les quelque deux millions de gallons du Corexit, ainsi que plusieurs millions de gallons d’autres dispersants, ont fait que la majeure partie des deux cents millions de gallons de pétrole brut, qui ont jailli depuis des mois de la tête du puits BP et des autres sites avoisinants, de surtout couler au fond de l’océan. Cela a contribué à dissimuler une grande partie du pétrole, avec l’espoir que BP pourrait sérieusement réduire les amendes fédérales du désastre pétroler. Cependant, il n’existe actuellement aucune façon efficace de « nettoyer » le fond du Golfe du Mexique, dont environ la moitié est couverte de pétrole brut. En outre, le pétrole s’est écoulé le long de la Côte Est de l’Amérique et jusque dans l’Atlantique Nord, et il n’y a aucun moyen de nettoyer efficacement ce pétrole des « fonds marins ».
Cette énorme quantité de pétrole brut recouvrant une zone aussi immense a sérieusement affecté les systèmes actuels du courant Loop, du Gulf Stream et de l’Atlantique Nord, en brisant les limites des couches du jet d’eau chaude.
Il y a plusieurs noms pour la thermorégulation de la « rivière d’eau chaude » qui empêche l’hémisphère nord d’entrer dans une nouvelle ère glaciaire. La première section porte le nom de « courant Loop » qui commence dans les Caraïbes, s’écoule autour de la péninsule du Yucatan avant d’entrer dans le Golfe du Mexique, puis fait des boucles autour du Golfe et se dirige du côté est pour passer entre Cuba et la Floride. À ce stade, le courant est appelé le « Courant de la Floride » et il s’écoule des Keys tout le long de la côte est de l’Amérique (Floride, Géorgie, Caroline du Sud et une partie de la Caroline du Nord) jusqu’à Outer Banks. À partir d’Outer Banks, le courant se dirige dans l’Atlantique Nord où il est connu comme le « Gulf Stream ». Finalement, le Gulf Stream devient le Courant Nord Atlantique, qui devient finalement par la suite le courant de Norvège et le courant des Canaries. La raison pour laquelle ce système a plusieurs noms est historique. Tout ce système n’a pas été découvert en même temps et le système de courants n’a pas été entièrement connu ou compris pendant des années. Benjamin Franklin, un de mes pères fondateurs préférés de l’Amérique est la personne qui a nommé une partie de ce système, le « Gulf Stream » dans les années 1760. Il convient de noter que cette « rivière d’eau chaude » ne commence pas avec le courant Loop, il fait partie d’un système beaucoup plus vaste qui inclut le courant équatorial de l’Atlantique Sud qui s’écoule vers le nord le long de la côte du Brésil (le courant du Brésil du nord), et devient le courant des Caraïbes, puis il est renommé le courant du Yucatan puisqu’il coule vers le nord dans le détroit de Yucatan. Tout ce système est un des principaux processus de thermorégulation mondiale qui régularise les températures de la planète.
Sur la base de ce qui s’est déjà produit (au courant Loop et aux courants du Gulf Stream et de l’Atlantique Nord, etc. et de la situation météorologique mondiale), et sur ce qui continue à se produire, nous pouvons prédire une augmentation dans les changements climatiques mondiaux très sérieuse et proche dans le temps. Nous pourrions être en train d’entrer dans une toute nouvelle ère glaciaire complète.
Il n’y a aucun moyen connu de nettoyer les énormes quantités de pétrole brut en liberté, dépouillées de ses éléments plus légers par les dispersants, reposant maintenant sur le fond du Golfe du Mexique et dans certaines parties importantes de l’Océan Atlantique (où passe le Gulf Stream). L’utilisation du Corexit et des autres dispersants par BP, avec la pleine coopération de l’Administration Obama, a créé le danger le plus important dans toute l’histoire de cette planète. C’est ce qui arrive quand une grande nation glisse pour devenir un type de nation du Tiers-Monde, où l’argent seul est la force motrice essentielle dans toutes les actions du gouvernement.
Pendant que toute la connaissance de la portée de la méga-catastrophe à venir pour la planète commence à être connue, l’Administration Obama va se retrouver dans une crise politique beaucoup plus importante que le Watergate (qui a coûté la présidence à Nixon) ou les affaires de sexe qui ont failli coûter la présidence à Clinton. Les effets sur les élections de mi-mandat de cette année au Congrès sont susceptibles d’être dramatiques.
La circulation thermohaline est parfois appelée le tapis roulant océanique, le grand convoyeur des océans, ou la bande transporteuse mondiale.
Le courant de la Floride et le Gulf Stream en image thermique.
Ces images montrent comment le courant Loop fonctionne normalement.
L’ouragan Katrina entrant dans le courant Loop du Golfe et le Vortex Eddy.
Comparaison des températures – 2 août 2009/2 août 2010
Comparaison des températures – 20 juillet 2009/29 juillet 2010
Remerciements: Laboratoires Nationaux Frascati, NOAA et l’Université Rutgers. Analyse par le Dr Gianluigi Zangari (Labs Frascati), 29 juillet 2010.
D’après le Dr Zangari :
L’importance du Gulf Stream dans le processus de thermorégulation du climat mondial est bien évaluée. Les cartes de données des derniers satellites en temps réel (Jason, Topex/Poséidon, Geosat Follow-On, ERS-2, Envisat) de mai-juin 2010 générée par CCRA (Colorado Centre Astrodynamics Research), contrôlées dans les laboratoires Frascati par le biais de calculus congruent SHT et comparées avec les données des dernières années, montrent pour la première fois une preuve directe de l’effondrement rapide du courant Loop, un courant océanique chaud, partie cruciale du Gulf Stream. Comme montré par les cartes des surfaces océaniques et les cartes des hauteurs des surfaces océaniques, le courant Loop s’est effondré pour la première fois autour du 18 mai et a généré un tourbillon dans le sens des aiguilles d’une montre, qui est toujours actif. Présentement, la situation s’est détériorée à un point tel que le tourbillon s’est complètement détaché du courant principal, détruisant ainsi complètement le courant Loop.
Puisque les analyses comparatives avec les données satellitaires passées jusqu’en mai 2010 n’ont pas montré les anomalies en cause, une corrélation entre l’effondrement du courant Loop avec l’action physique et biochimique du déversement pétrolier de BP sur le Gulf Stream pourrait alors être possible.
Il est raisonnable de prévoir la menace de l’effondrement d’un courant crucial chaud puisque le courant Loop peut générer une réaction en chaîne de phénomènes critiques imprévisibles et des instabilités en raison des fortes non-linéarités qui peuvent avoir de graves conséquences sur la dynamique de l’activité de thermorégulation du Golfe Stream sur le réchauffement de la planète.
Le Gulf Stream laisse sa signature jusqu’à sept miles de hauteur. L’impact du Gulf Stream sur le climat est bien connu, rendant l’Islande et l’Écosse confortables en hiver par rapport à la congélation du Labrador situé à la même latitude. Que les cyclones ont tendance à s’étendre plus sur le Gulf Stream est également connu depuis un certain temps. Une nouvelle étude révèle que le Gulf Stream ancre une bande de précipitations avec un mouvement ascendant et des formations nuageuses pouvant atteindre 7 miles de hauteur et pénètre dans la haute troposphère. La découverte, annoncée par une équipe américano-japonaise de scientifiques, montre que le Gulf Stream a une voie par laquelle il affecte directement la température et les profils climatiques sur l’ensemble de l’hémisphère nord, et peut-être même le monde entier.
Xie a été curieux pendant un certain temps sur la réponse de l’atmosphère envers les courants chauds qui circulent dans l’eau froide océanique, comme le Gulf Stream ou son homologue du Pacifique, le Kuroshio. Xie dit : « Ce fut une tâche difficile d’isoler l’influence climatique du Gulf Stream des variations dynamiques de la température en utilisant les observations conventionnelles, qui sont spatialement et temporellement sporadiques. Nos découvertes n’ont été possibles qu’en raison de la disponibilité des données à haute résolution des satellites, une analyse opérationnelle météorologique et un modèle de circulation atmosphérique. »
Le premier indice que ces courants océaniques chauds ont un effet important sur l’atmosphère est venu des données satellitaires en haute résolution de la NASA. Ces images montrent une étroite bande de pluie planant souvent sur le flanc chaud des courants. Le vent accélère et converge sur le flanc chaud, puis s’écarte et ralentit sur le flanc froid.
Les découvertes de l’analyse opérationnelle de la température ont souligné le flanc chaud du Gulf Stream comme la cause des vents forts ascendants. « Nous voulions plus de preuves », a dit un membre de l’équipe Akira Kuwano-Yoshida de l’Agence Japonaise pour Marine-Earth Science and Technology (JAMSTEC), « et se tourna vers les modèles atmosphériques en haute résolution pour Earth Simulator (AGCM) à JAMSTEC. Nous avons roulé le premier modèle avec les températures réelles du Gulf Stream. Le modèle réussi à capturer la bande de pluie et la signature dans la haute troposphère. Puis, nous avons enlevé le gradient de la surface de la mer du front du Gulf Stream en adoucissant la température dans le modèle. Les étroites bandes de pluie ont disparu. »
Enfin, l’équipe a utilisé des données satellitaires des radiations à ondes longues pour mesurer la température du sommet des nuages. L’étroite bande de nuages, reliée à la foudre, s’étend à 7 miles de hauteur au-dessus des méandres du Gulf Stream et à des températures sous zéro. C’est une preuve supplémentaire que l’influence du Gulf Stream sur le climat s’étend bien au-dessus de la basse atmosphère. La force du Gulf Stream a changé de façon marquée dans le passé puisque la Terre est passée entre des périodes chaudes et des périodes glaciaires. Étroitement reliés à ces changements, les climats changent dans le monde entier, non seulement dans l’Atlantique, mais aussi dans le Pacifique et même dans l’hémisphère sud. Les scientifiques ont été intrigués par la façon dont les changements dans la circulation thermohaline atlantique (le tapis roulant) conduisent à des anomalies climatiques dans d’autres régions de l’hémisphère nord. La nouvelle étude découvre une voie directe : un réchauffement profond de l’atmosphère par le Gulf Stream. Ce réchauffement génère des ondes planétaires qui peuvent induire à des changements assez rapides dans la circulation atmosphérique de la Terre et modifier le climat en Europe et au-delà par le moyen du courant-jet occidental de la troposphère supérieure.
Un mécanisme amplifiant les changements climatiques
Dans le passé, les grandes et rapides variations climatiques qui ont eu lieu notamment lors de la dernière période glaciaire (période de Heinrich) ont perturbé les circulations océaniques. Les archives climatiques (sédiments marins et lacustres, glaces polaires, stalagmites) montrent la relation étroite existant entre les variations climatiques et la circulation océanique. Les changements dans la circulation océanique de l’Atlantique Nord ont une influence au niveau planétaire en affectant, notamment, le cycle de l’eau. Ces changements sont accompagnés par un déplacement de l’équateur climatique séparant les systèmes des alizés des deux hémisphères : vers le sud lors des événements froids et vers le nord durant les chauds.
L’Amérique centrale, une étroite bande continentale qui sépare les océans Atlantique et Pacifique, joue un rôle clé dans ce système. Du côté Atlantique, les eaux de surface s’évaporent, ce qui augmente la salinité. La vapeur d’eau est transférée par les alizés vers le Pacifique où elle est déposée sous forme de pluie, diminuant la salinité. Cet énorme transfert d’eau (plusieurs centaines de milliers de mètres cubes par seconde) maintient un contraste de salinité entre les deux océans. Les eaux de surface de l’Atlantique tropicale sont ensuite transportées, via le Gulf Stream, vers les hautes latitudes, où elles réchauffent l’atmosphère avant de plonger dans les abysses des zones de convection situées dans les mers de Norvège, du Groenland et du Labrador. Les eaux profondes formées par ce processus, se jettent ensuite dans les océans du monde, purgeant ainsi l’Atlantique Nord d’une partie de son excès de sel.
http://stevequayle.com/
Traduit par Oscar Blais
Vu ici
J'avais déjà vu ce film très sombre et très noir qu'était 'The Road' et sincèrement il est à souhaiter que ce ne soit qu'un film et que cela ne devienne jamais la réalité. C'est à en frémir d'horreur même si il y a une touche positive sur la fin.
RépondreSupprimerExcellent film "La route" et si proche d'une possible réalité.Souvent je pense que rien n'est inventé, que les auteurs puisent leur inspiration dans les tiroirs du possible que nous alimentons avec nos pensées..............
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