11 mars 2013

L'Ange du Bizarre, le Romantisme Noir

La Mort et le fossoyeur, Carlos Schwabe (1866-1926) © RMN (Musée d’Orsay) / Jean-Gilles Berizzi - RMN (Musée d’Orsay) / Jean-Gilles Berizzi

Après une première étape à Francfort, l'exposition "L'Ange du Bizarre, le Romantisme noir, de Goya à Max Ernst" fait escale au musée d'Orsay à Paris. Plus de 200 oeuvres sont réunies pour la première fois en un même lieu en France. Elles explorent, chacune à leur manière, la face cachée du romantisme.

Dans l'ambiance tamisée de la galerie, des spectres, des sorcières et autres créatures morbides côtoient sans vergogne la sensualité et la beauté ... Le romantisme noir, c'est ce contraste permanent, hérité du siècle des Lumières .. période où paradoxalement, l'ouverture des esprits suscite chez certains intellectuels incertitude et inquiétude ... Sentiments très vite révélés dans la littérature gothique puis dans l'art, à l'image du Cauchemar , oeuvre du peintre Johann Heinrich Füssli, que nous décrit le commissaire de l'exposition, Côme Fabre .. 25"
BOB
Du Vampire d'Edvard Munch au Mephisto de Delacroix en passant par la mort du fossoyeur de Carlos Schwabe qui sert d'affiche à l'exposition, des artistes aux trajectoires parfois diamétralement opposées sont réunis avec en commun, cette volonté de stimuler la part d'ombre des visiteurs comme Séverine, qui a déjà son favori ..
BOB
Comme elle le fut pour le romantisme, la figure féminine demeure LA source d'inspiration des artistes du romantisme noir .. parfois victime, souvent coupable des sentiments les plus inavouables, elle est incontournable .. comme dans l'Allégorie du Pêché de Franz Von Stuck .. Côme Fabre ..
BOB
Riche de 200 peintures, sculptures et même d'une douzaine de films de l'entre-deux guerres, l'exposition illustre à merveille l'influence du romantisme noir sur les différents supports et époques artistiques .. Un voyage captivant à la frontière entre réel et imaginaire .. L'ange du Bizarre, le romantisme noir de Goya à Max Ernst, à découvrir au Msuée d'Orsay jusqu'au 9 juin ..

Dans l'ambiance tamisée d'une galerie, des spectres, des sorcières et autres créatures morbides côtoient sans vergogne la sensualité et la beauté.

Le romantisme noir, c'est ce contraste permanent, hérité du siècle des Lumières, période où paradoxalement, l'ouverture des esprits suscite chez certains intellectuels incertitude et inquiétude. Sentiments très vite révélés dans la littérature gothique puis dans l'art, à l'image du Cauchemar , oeuvre du peintre Johann Heinrich Füssli.

Johann Heinrich Füssli (1741-1825) Le Cauchemar (The Nightmare), 1781 © Bridgeman Art Library

Du Vampire d'Edvard Munch au Mephistophélès d'EugèneDelacroix en passant par La mort et le fossoyeur de Carlos Schwabe qui sert d'affiche à l'exposition, des artistes aux trajectoires parfois diamétralement opposées sont réunis avec en commun, cette volonté de stimuler la part d'ombre des visiteurs.

Comme elle le fut pour le romantisme, la figure féminine demeure LA source d'inspiration des artistes du romantisme noir.

Parfois victime, souvent coupable des sentiments les plus inavouables, elle est incontournable dans cette exposition.

Lucien Levy-Dhurmer (1865-1953) Méduse, dit aussi La Vague furieuse, 1897 © RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Riche de 200 peintures, sculptures et même d'une douzaine de films de l'entre-deux guerres, l'exposition illustre à merveille l'influence du romantisme noir sur les différents supports et époques artistiques.

Un voyage captivant à la frontière entre réel et imaginaire .. L'ange du Bizarre, le romantisme noir de Goya à Max Ernst, à découvrir au Msuée d'Orsay jusqu'au 9 juin.

Source

2 commentaires:

  1. Le "Romantisme noir" pourrait être l'appellation "glamour" d'une apologie inavouée des forces occultes de l'ombre. Nous avons tous notre "part d'ombre", mais elle ne devrait que rehausser, et mettre en valeur, notre "part de lumière".
    A notre période "terminale", où l'obscurité et la corruption semblent avoir envahi la Terre entière, et les âmes des humains, cette "expo" est bien la révélation de ce culte de l'inversion. Comme cela est si joliment "tourné" dans l'article :

    "Dans l'ambiance tamisée de la galerie, des spectres, des sorcières et autres créatures morbides côtoient sans vergogne la sensualité et la beauté ... Le romantisme noir, c'est ce contraste permanent, hérité du siècle des Lumières .. "

    Le "siècle dit des Lumières", est trompeur lui aussi.

    Sa lumière fut Luciférienne, prônant la rébellion et la "libération" de l'homme, pour aboutir à la révolution sanglante (terreur et génocide) puis aux boucheries de l'Empire.

    Ces "Lumières" portées par la secte F-M aboutit à ruiner définitivement la France, massacrant la fine fleur de sa jeunesse sous la guillotine puis sur les champs de bataille...et Waterloo fut pour le clan Rothschild, le moyen de gagner définitivement la suprématie sur le monde financier.

    L'ami Pierrot

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  2. Le romantisme est une cassure entre la raison et le sentiment. Il exacerbe l'amour jusqu'à la mort, dans des tourments incessants, fuite du temps, empêchements et faiblesse des corps.

    Je n'ai jamais compris pourquoi il est dit d'une chansonnette, d'une robe à fleurettes... c'est romantique.

    La raison à tout crin employée comme prétexte pour justifier un commerce spéculatif sous bannière "révolutionnaire", trouva en son temps un exutoire artistique, reflet du sentiment de perdition des plus sensibles.

    Edouard

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