La révolution et le Travail :
Le document suivant est tiré du livre de Mgr Freppel : La Révolution française, à propos du centenaire de 1789, A.Roger et F.Chernoviz éditeurs, 7 rue des Grands-Augustins, Paris 1889. 23e édition.
Le chapitre original a pour titre : La Révolution française et le travail.
L’idée fondamentale de la Révolution française en matière économique est contenue dans cette maxime économique de Turgot, tant applaudie à la fin du siècle dernier : « La source du mal est dans la faculté même accordée aux artisans d’un même métier de s’assembler et de se réunir en corps » [1]. On croit rêver en lisant aujourd’hui de pareilles inepties tombées de la plume d’un homme d’esprit. Ce que Turgot, fidèle interprète des opinions de son temps, appelait la source du mal n’est autre chose qu’un principe rigoureux de droit naturel. Car il est dans la nature des choses que les artisans d’un même métier et les ouvriers d’une même profession aient la faculté de s’assembler pour débattre et sauvegarder leurs intérêts ; ou bien il faut renoncer à toutes les notions de la solidarité et de la sociabilité humaines. C’est ce qu’on avait parfaitement compris jusqu’à la veille de 1789. Après avoir proclamé les principes qui devaient amener graduellement l’esclavage au colonat et au servage, puis enfin à l’affranchissement complet du travailleur, l’Église avait fini par faire triompher dans la classe ouvrière, comme ailleurs, la loi si éminemment féconde de l’association.
Les corporations, solidarité et honneur des hommes de métier
Sous l’influence des idées de rapprochement et de charité fraternelle qu’elle répandait dans le monde, il s’était opéré pour chaque métier, pour chaque profession, un groupement des forces et des volontés individuelles autour d’un seul et même centre d’action. L’on avait senti que pour être fort, il fallait s’unir, et que, dans cette union morale des travailleurs d’un même ordre, il y avait une garantie et une protection pour tous : Vincit Concordia Fratrum, selon l’antique devise des arts et métiers de Paris. Sans absorber l’individu dans le corps social et tout en lui laissant la liberté de se mouvoir et d’agir à son gré, le travail devenait plus ou moins une chose commune à laquelle chacun apportait son énergie propre, en même temps qu’il y trouvait sa fortune et son honneur. Des hommes aussi étroitement unis par les liens professionnels ne pouvaient qu’être solidaires les uns des autres, soit que leur intérêt fût en jeu ou leur réputation. Dans un tel état de choses, il y avait place pour les faibles à côté des forts ; et la richesse ou l’intelligence, au lieu d’être une cause de ruine pour personne, tournait au profit de tout le monde. Bref, le même métier était dans une même ville, pour ceux qui l’exerçaient, un signe de ralliement et le principe d’une association où tous se rencontraient, se respectaient et s’aimaient. Tel a été, six siècles durant l’aspect de cette grande et belle institution qui s’est appelée, dans l’histoire de l’économie politique et sociale, la corporation ouvrière.
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La glorieuse révolution vue par un Britannique :
Monsieur Lewis Russel est un ancien éditorialiste du Daily Mail et du Daily Telegraph. Il a publié dans le Wall Street Journal Europe, à l’occasion de la fête nationale, ses réflexions sur la révolution. En voici quelques bons extraits.
Il peut sembler étrange de dire que la France s’est engagée sur la voie du déclin alors même qu’elle se trouvait à la veille de ses plus grands succès militaires. Certes, Napoléon Bonaparte remporta de nombreuses victoires, mais il finit par perdre la guerre et le prix payé par le pays fut exorbitant. Dans la période qui comprend la révolution, la guerre civile et l’Empire, deux millions de français furent tués, en majorité des hommes jeunes. Presque autant qu’au cours des guerres mondiales, mais, à l’époque, la population était bien moins nombreuse.
L’adoption de la loi sur l’égalité successorale, consolidée dans le Code Napoléon, eut un effet encore plus désastreux : les paysans eurent moins d’enfants, pour éviter d’avoir à partager leurs terres. La France, qui avait été la nation la plus peuplée d’Europe, hormis la Russie, perdit la course démographique qui accompagna la révolution industrielle. A la fin du siècle, elle se retrouva loin derrière l’Allemagne, de taille équivalente. Les pertes de la France se mesurent également en termes de territoire. L’Empire français, florissant à une époque, perdit la Louisiane, qui était la dernière possession du pays en Amérique du Nord et représente aujourd’hui un gros morceau du Midwest américain.
Napoléon la vendit au président Thomas Jefferson (en 1803). Pendant ce temps, la Grande Bretagne, l’ennemie jurée de la France, se relevait de la perte de ses colonies américaines en 1776 et posait les fondations d’un empire voué à devenir le plus grand de l’histoire du monde. Les dégâts économiques que connut la France pendant la révolution et la période qui suivit furent irréparables. On pourrait croire que l’acquisition de terres par les paysans était une bonne chose, mais, comme ils n’avaient ni les outils ni le capital pour se développer, l’agriculture française n’évolua pas. Pendant ce temps, les propriétaires terriens britanniques menaient à bien une révolution agricole qui apporta les capitaux nécessaires à la croissance dans le reste de l’économie.
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Français, voyez ce que vous fêtez en ce 14 juillet :
BILAN
« Les Français se sont montrés les plus habiles (révolutionnaires) artisans de ruine qui aient jamais existé au monde. Ils ont entièrement renversé leur commerce et leurs manufactures. Ils ont fait nos affaires, à nous leurs rivaux, mieux que vingt batailles n’auraient pu le faire » E. Burke
Ce que l'on vous cache...
Facture Humaine
- 2 millions de morts entre la Révolution et L'empire
- La démographie française s'écroule
- La catastrophe équivaut aux 2 guerres mondiales alors que la France n'a que 27 millions d'habitants...
- La France n'est plus envahie sur son territoire depuis Louis XIV et Louis XV rajoute la Lorraine et la Corse en ne perdant que quelques centaines d'hommes...
- Les conflits de la « guerre en dentelle » comportaient des règles d'humanité. Ces guerres étaient le fait d'armées de métier, de professionnels. La Révolution créa la conscription et la guerre totale où femmes et enfants seront directement impliqués... «Promotion démocratique de l'holocauste »
- invasions dès 1792, 1814, 1815...Guerres civiles, massacres, guillotine pour les suspects, port obligatoire de la cocarde, carnages et populicide en Vendée, fours et tanneries de peaux humaines...
L’Assemblée Nationale révolutionnaire avait pourtant pris l'engagement solennel de n'attaquer la liberté d'aucun peuple et de n'entreprendre aucune conquête. Au lieu de cela, la Révolution fit entrer la France dans 23 ans de guerres (bref intermède avec la Paix d'Amiens et la 1ere Restauration) La France restée royaliste ne veut pas de la « levée en masse », le pays flamand renâcle (les paysans du Nord pendant la Révolution de Georges Lefèvre)
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La profanation des tombes, une tradition révolutionnaire ?
Le document suivant est tiré du livre de Mgr Freppel : La Révolution française, à propos du centenaire de 1789, A.Roger et F.Chernoviz éditeurs, 7 rue des Grands-Augustins, Paris 1889. 23e édition.
Le chapitre original a pour titre : La Révolution française et le travail.
Les corporations, expression du droit naturel
L’idée fondamentale de la Révolution française en matière économique est contenue dans cette maxime économique de Turgot, tant applaudie à la fin du siècle dernier : « La source du mal est dans la faculté même accordée aux artisans d’un même métier de s’assembler et de se réunir en corps » [1]. On croit rêver en lisant aujourd’hui de pareilles inepties tombées de la plume d’un homme d’esprit. Ce que Turgot, fidèle interprète des opinions de son temps, appelait la source du mal n’est autre chose qu’un principe rigoureux de droit naturel. Car il est dans la nature des choses que les artisans d’un même métier et les ouvriers d’une même profession aient la faculté de s’assembler pour débattre et sauvegarder leurs intérêts ; ou bien il faut renoncer à toutes les notions de la solidarité et de la sociabilité humaines. C’est ce qu’on avait parfaitement compris jusqu’à la veille de 1789. Après avoir proclamé les principes qui devaient amener graduellement l’esclavage au colonat et au servage, puis enfin à l’affranchissement complet du travailleur, l’Église avait fini par faire triompher dans la classe ouvrière, comme ailleurs, la loi si éminemment féconde de l’association.
Les corporations, solidarité et honneur des hommes de métier
Sous l’influence des idées de rapprochement et de charité fraternelle qu’elle répandait dans le monde, il s’était opéré pour chaque métier, pour chaque profession, un groupement des forces et des volontés individuelles autour d’un seul et même centre d’action. L’on avait senti que pour être fort, il fallait s’unir, et que, dans cette union morale des travailleurs d’un même ordre, il y avait une garantie et une protection pour tous : Vincit Concordia Fratrum, selon l’antique devise des arts et métiers de Paris. Sans absorber l’individu dans le corps social et tout en lui laissant la liberté de se mouvoir et d’agir à son gré, le travail devenait plus ou moins une chose commune à laquelle chacun apportait son énergie propre, en même temps qu’il y trouvait sa fortune et son honneur. Des hommes aussi étroitement unis par les liens professionnels ne pouvaient qu’être solidaires les uns des autres, soit que leur intérêt fût en jeu ou leur réputation. Dans un tel état de choses, il y avait place pour les faibles à côté des forts ; et la richesse ou l’intelligence, au lieu d’être une cause de ruine pour personne, tournait au profit de tout le monde. Bref, le même métier était dans une même ville, pour ceux qui l’exerçaient, un signe de ralliement et le principe d’une association où tous se rencontraient, se respectaient et s’aimaient. Tel a été, six siècles durant l’aspect de cette grande et belle institution qui s’est appelée, dans l’histoire de l’économie politique et sociale, la corporation ouvrière.
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La glorieuse révolution vue par un Britannique :
Monsieur Lewis Russel est un ancien éditorialiste du Daily Mail et du Daily Telegraph. Il a publié dans le Wall Street Journal Europe, à l’occasion de la fête nationale, ses réflexions sur la révolution. En voici quelques bons extraits.
Les français ont célébré dimanche (2002) le 213ème anniversaire de ce fameux jour de 1789 où le peuple de Paris s’est emparé de la Bastille. La prise de la prison royale symbolise le début de la révolution française. Elle est aujourd’hui considérée comme « une bonne chose ». La tyrannie féodale fut renversée et ce fut le début de la démocratie moderne. Pourtant, ce n’est pas ce que disent les faits. La révolution et les guerres napoléoniennes qui suivirent ont affaibli la France à un point tel que le pays n’a jamais retrouvé la prédominance qui fut la sienne en Europe sous la royauté. (...)
Il peut sembler étrange de dire que la France s’est engagée sur la voie du déclin alors même qu’elle se trouvait à la veille de ses plus grands succès militaires. Certes, Napoléon Bonaparte remporta de nombreuses victoires, mais il finit par perdre la guerre et le prix payé par le pays fut exorbitant. Dans la période qui comprend la révolution, la guerre civile et l’Empire, deux millions de français furent tués, en majorité des hommes jeunes. Presque autant qu’au cours des guerres mondiales, mais, à l’époque, la population était bien moins nombreuse.
L’adoption de la loi sur l’égalité successorale, consolidée dans le Code Napoléon, eut un effet encore plus désastreux : les paysans eurent moins d’enfants, pour éviter d’avoir à partager leurs terres. La France, qui avait été la nation la plus peuplée d’Europe, hormis la Russie, perdit la course démographique qui accompagna la révolution industrielle. A la fin du siècle, elle se retrouva loin derrière l’Allemagne, de taille équivalente. Les pertes de la France se mesurent également en termes de territoire. L’Empire français, florissant à une époque, perdit la Louisiane, qui était la dernière possession du pays en Amérique du Nord et représente aujourd’hui un gros morceau du Midwest américain.
Napoléon la vendit au président Thomas Jefferson (en 1803). Pendant ce temps, la Grande Bretagne, l’ennemie jurée de la France, se relevait de la perte de ses colonies américaines en 1776 et posait les fondations d’un empire voué à devenir le plus grand de l’histoire du monde. Les dégâts économiques que connut la France pendant la révolution et la période qui suivit furent irréparables. On pourrait croire que l’acquisition de terres par les paysans était une bonne chose, mais, comme ils n’avaient ni les outils ni le capital pour se développer, l’agriculture française n’évolua pas. Pendant ce temps, les propriétaires terriens britanniques menaient à bien une révolution agricole qui apporta les capitaux nécessaires à la croissance dans le reste de l’économie.
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Français, voyez ce que vous fêtez en ce 14 juillet :
BILAN
« Les Français se sont montrés les plus habiles (révolutionnaires) artisans de ruine qui aient jamais existé au monde. Ils ont entièrement renversé leur commerce et leurs manufactures. Ils ont fait nos affaires, à nous leurs rivaux, mieux que vingt batailles n’auraient pu le faire » E. Burke
Ce que l'on vous cache...
Facture Humaine
- 2 millions de morts entre la Révolution et L'empire
- La démographie française s'écroule
- La catastrophe équivaut aux 2 guerres mondiales alors que la France n'a que 27 millions d'habitants...
- La France n'est plus envahie sur son territoire depuis Louis XIV et Louis XV rajoute la Lorraine et la Corse en ne perdant que quelques centaines d'hommes...
- Les conflits de la « guerre en dentelle » comportaient des règles d'humanité. Ces guerres étaient le fait d'armées de métier, de professionnels. La Révolution créa la conscription et la guerre totale où femmes et enfants seront directement impliqués... «Promotion démocratique de l'holocauste »
- invasions dès 1792, 1814, 1815...Guerres civiles, massacres, guillotine pour les suspects, port obligatoire de la cocarde, carnages et populicide en Vendée, fours et tanneries de peaux humaines...
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La profanation des tombes, une tradition révolutionnaire ?
« Lorsque l'on fit sauter à coups de marteau le cercueil de Henri IV, le corps du roi apparut enveloppé d'un suaire blanc encore intact. On dégagea la tête ; le visage de Henri était admirablement conservé, la barbe presque blanche, les traits à peine altérés. On le dressa contre un pilier, et chacun eut la liberté de le contempler. Les scènes les plus diverses se produisirent. Un soldat se précipita sur le cadavre et, tirant son sabre, coupa une longue mèche de la barbe royale, qu'il plaça sur ses lèvres en guise de moustache. Une mégère à la figure hautaine, voulant braver le vainqueur d'Ivry, avança le poing vers le visage du Roi, et le souffleta si fort que le corps tomba à terre. »
Dom Druon
Depuis ces derniers jours, les médias nous parlent de l'"heureuse" découverte de la tête du Roi Henri IV. Est-ce véritablement sa tête, ou est-ce la tête d'un inconnu ? L'historien Philippe Delorme émet des doutes. (A lire ICI) Néanmoins, personne n'ose parler de ce qui s'est réellement passé ce jour là, et comment la barbarie révolutionnaire a atteint son comble ! Les vivants ne leurs suffisaient pas, il leurs fallait désormais s'attaquer aux morts :
Profanations, un témoin raconte :
Il est intéressant de se reporter à la relation d'un témoin oculaire, Henri Martin Manteau qui assista à l'exhumation des Bourbons le lundi 14 octobre 1793.
L'accès du charnier lui avait été facilité par Dom Druon, ancien prieur de l'abbaye de Saint-Jean de Laon, réfugié alors à Saint-Denis où il remplissait les fondions de chartrier du monastère.
Il avait jadis été l'élève de Dom Druon au collège de Laon ; il en était resté l'ami. C'est grâce à la complaisance du vénérable religieux qu'il put pénétrer dans le caveau des Bourbons.
C'est ainsi qu'il lui fut permis d’assister à l'exhumation des corps de Marie de Médicis, d'Anne d'Autriche et de sa nièce Marie-Thérèse, de Henri IV, de Louis XIII et de Louis XIV.
« Je soussigné Henri-Martin Manteau aîné, domicilié à Laon, département de l'Aisne, bibliothécaire de la mairie de ladite ville, déclare dans ma conscience la véracité des faits qui suivent :
Voici le détail des circonstances et particularités relatives à cette exhumation dont j'ai été le témoin oculaire. J'exposerai comment je suis parvenu à faire l'extraction des restes que j'ai conservés.
J'exerçais en 1793 les fonctions de contrôleur du dépôt des transports militaires, établi dans l'ancienne abbaye de Saint-Denis. Je résidais dans la même enceinte. Un ancien religieux de la congrégation de Saint-Maur y avait trouvé asile. Je reconnus en lui mon ancien maître. Nous étions liés par la conformité des opinions et des sentiments.
Je témoignai à Dom Druon le désir de visiter le caveau des sépultures royales ; il me conduisit dans l'Eglise par une petite porte de communication située dans l'intérieur de l'abbaye. Nous vîmes tous les magnifiques tombeaux, ces monuments des arts, dispersés et mutilés.
Nous descendîmes dans le caveau des Bourbons, dont les voûtes sépulcrales, éclairées de torches, retentissaient des cris d'une troupe de démolisseurs.
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Le 14 juillet, fête de la barbarie révolutionnaire
Profanations, un témoin raconte :
Il est intéressant de se reporter à la relation d'un témoin oculaire, Henri Martin Manteau qui assista à l'exhumation des Bourbons le lundi 14 octobre 1793.
L'accès du charnier lui avait été facilité par Dom Druon, ancien prieur de l'abbaye de Saint-Jean de Laon, réfugié alors à Saint-Denis où il remplissait les fondions de chartrier du monastère.
Il avait jadis été l'élève de Dom Druon au collège de Laon ; il en était resté l'ami. C'est grâce à la complaisance du vénérable religieux qu'il put pénétrer dans le caveau des Bourbons.
C'est ainsi qu'il lui fut permis d’assister à l'exhumation des corps de Marie de Médicis, d'Anne d'Autriche et de sa nièce Marie-Thérèse, de Henri IV, de Louis XIII et de Louis XIV.
« Je soussigné Henri-Martin Manteau aîné, domicilié à Laon, département de l'Aisne, bibliothécaire de la mairie de ladite ville, déclare dans ma conscience la véracité des faits qui suivent :
Voici le détail des circonstances et particularités relatives à cette exhumation dont j'ai été le témoin oculaire. J'exposerai comment je suis parvenu à faire l'extraction des restes que j'ai conservés.
J'exerçais en 1793 les fonctions de contrôleur du dépôt des transports militaires, établi dans l'ancienne abbaye de Saint-Denis. Je résidais dans la même enceinte. Un ancien religieux de la congrégation de Saint-Maur y avait trouvé asile. Je reconnus en lui mon ancien maître. Nous étions liés par la conformité des opinions et des sentiments.
Je témoignai à Dom Druon le désir de visiter le caveau des sépultures royales ; il me conduisit dans l'Eglise par une petite porte de communication située dans l'intérieur de l'abbaye. Nous vîmes tous les magnifiques tombeaux, ces monuments des arts, dispersés et mutilés.
Nous descendîmes dans le caveau des Bourbons, dont les voûtes sépulcrales, éclairées de torches, retentissaient des cris d'une troupe de démolisseurs.
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Le 14 juillet, fête de la barbarie révolutionnaire
Le 14 juillet
une imposture partisane
devenue une pseudo-fête nationale
une imposture partisane
devenue une pseudo-fête nationale
Il n'y a pas eu prise de la Bastille
mais entrée autorisée par la porte ouverte, vers cinq heures du soir. Précédemment, une délégation des émeutiers avait pris son déjeuné à l'intérieur de la forteresse, sur invitation et en compagnie de son gouverneur Bernard de Launay.
La Bastille était un vieux bâtiment militaire
dont la destruction était prévue. C'était une ancienne forteresse, édifiée quatre siècles auparavant pour la protection de Paris et devenue prison d'Etat en voie de désaffectation. Du 1er janvier 1789 au 14 juillet, il n'y était entré qu'un seul prisonnier. "Le Grand Larousse du XXème siècle", en six volumes précise : "D'autre part, à cause du confort dont les prisonniers étaient entourés et à cause des traitements élevés des officiers de l'état-major, la Bastille coûtait cher au gouvernement..."
Le 14 juillet il y avait sept incarcérés en tout
mais aucun prisonnier politique. Quatre détenus de droit commun furent libérés par les émeutiers fanatisés au milieu des réjouissances, et réincarcérés par la suite. Deux fous, dont un Anglais qui fut porté en triomphe puis renfermé à l'asile de Charenton; l'autre fou étant transféré cinq jours plus tard dans le même asile d'aliénés. Le septième interné était un jeune noble du Languedoc, dévoyé et débauché, enfermé provisoirement à la demande de sa famille, qui s'empressa de disparaître.
La garnison était composée de 82 invalides de guerre, avec un renfort récent de 32 soldats.
Le soir du 14 juillet, ces militaires sont menés sous escorte à l'Hôtel de Ville proche. En chemin, les menaces et les injures pleuvent sur eux. Le gouverneur de la Bastille est assassiné en cours de route. On confie le soin de décapiter son cadavre à un boucher, qui s'escrime d'abord avec un sabre qu'on lui a tendu, mais doit finir à l'aide de son couteau de poche. La tête fixée au bout d'une pique est promenée à travers la ville pendant deux jours. Trois officiers et trois Invalides sont également mis à mort par les émeutiers. Les auteurs de ces forfaits se déclarèrent "vainqueurs de la Bastille".
Près d'un siècle après, la IIIème république décide d'en faire la fête nationale de la France que les Américains appellent le "Bastille Day" (le jour de la Bastille). A partir du 14 juillet 1880 cet épisode particulièrement sanguinaire de la révolution - cette émeute dont l'anniversaire fut déjà stupidement célébré en 1790 sous le nom de Fête de la Fédération - devient la fête nationale avec la paradoxale obligation de service pour les militaires de parader à cette occasion.
Il convient de fixer une autre date plus convenable comme fête nationale française.
A la place d'un anniversaire de guerre civile, dont le symbolisme est plus que douteux, le choix de la date du 15 août, fête de l'Assomption de la mère du Christ, patronne principale de la France, paraît le plus opportun. Au XIXème siècle, sous le premier et le second Empire, le 15 août était le jour de le fête nationale. Aujourd'hui, les français conscient de la réalité historique, culturelle et religieuse de la France, se doivent de reconnaître le 15 août comme leur véritable fête nationale.
Presque tout est dit, dans ce court passage :
RépondreSupprimer"...la révolution française. Elle est aujourd’hui considérée comme « une bonne chose ». La tyrannie féodale fut renversée et ce fut le début de la démocratie moderne. Pourtant, ce n’est pas ce que disent les faits. La révolution et les guerres napoléoniennes qui suivirent ont affaibli la France à un point tel que le pays n’a jamais retrouvé la prédominance qui fut la sienne en Europe sous la royauté."
Si la "révolution" est toujours tant louée et célébrée par nos gouvernements de "démon-cratie", c'est qu'en effet, la secte F-M est bel et bien infiltrée au cœur de l'Elysée, et peuple nos ministères.
Sarkozy avait déclaré par exemple, le 23/6/2003, pour le 275° anniversaire de la F-M en France (1728) :
"La Franc-maçonnerie est ici chez elle au Ministère de l'Intérieur" Sarkozy a vendu l'or de la France - 600t - quand il était au Ministère du Budget, et faillit créer la guerre civile avec les émeutes des banlieues en 2005, alors Ministre de l'intérieur.
Vincent Peillon, notre ministre de l'éducation nationale, est un F-M notoire.
Nous ne pouvons que constater que l'oligarchie, agissant par le biais des "fraternités" noyaute l'appareil d'état de ce pays, et trahit le peuple pour privilégier ses intérêts partisans. La zone France est destinée à la casse, comme d'autres pays (Grèce, Espagne, Portugal, Italie etc).
Célébrer 1789 et la révolution, reviendrait chez les Russes, à célébrer 1917 et la victoire des Bolcheviks.
L'ami Pierrot
Sans vouloir faire l'apologie de l'ancien régime monarchique, il faut bien reconnaître que toute cette agitation mortelle : suicides, famines, assassinats, justice expéditive et profanations de tombeaux n'avaient qu'un seul but, le commerce libéral.
RépondreSupprimerSous la royauté, le grain était sacré. A ce titre, il devait être vendu à juste prix, dans un territoire délimité, en France, la police visait le document de circulation (date et heure) et en surveillait l'acheminement.
Sous l'influence, entre autres, de Voltaire et d'Herbert médecin-théoricien d'une nouvelle économie, les "marchands" sont encensés, peu à peu la spéculation prive le peuple de pain au nom de rejet de la tradition, des soi-disant préjugés et surtout de la liberté. Liberté le ventre vide ?
Le peuple attaque les chariots de grain, il cri sa souffrance, tout se dégrade, la révolution arrive.
Le commerce est définitivement libéré des règles initiales.
Edouard
Très caricaturale que de résumer la Révolution française à la terreur, c’est là une vision pas très inspirée de l’Histoire...
RépondreSupprimerLa Révolution a commencé avec les philosophes du Siècle des lumières, et la soif de justice (Montesquieu) d’un peuple qui prenait conscience de l’origine et de la réalité de sa servitude. Cette révolution s’est poursuivie avec la période qui est si souvent passée pour anecdotique des cahiers de doléances.
La prise de la Bastille n’était qu’un symbole de cette injustice criante qui avait atteint son apogée avec les lettres de cachet.
Cette injustice était caractérisée par les privilèges (exactement comme aujourd’hui) d’une aristocratie qui depuis longtemps avait perdu toute noblesse, pour n’être qu’une nomenklatura servile, cupide et arrogante.
La prise de la Bastille, qui n’a pas été prise uniquement pour libérer les 7 malheureux pékins embastillés, a surtout été un élément catalyseur d’une grande importance qui a permis l’élaboration et l’adoption des 17 articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, que si peu de français connaissent tant dans la lettre que dans l’esprit et son historique, ce que j’explique dans mon livre en téléchargement gratuit : La Dictature à la Française :
https://sites.google.com/site/grandoeuvre/telechargements-gratuits/la-dictature-a-la-francaise
La Révolution française, comme une déclinaison du fiat lux de la Création, a accomplie ses 7 jours de Genèse qui se sont terminée le 26 aout 1789, par l’adoption à la quasi-unanimité de cette sublime Déclaration( ainsi que par l’autorité royale) et qui rayonne toujours par son éclat, au point de servir, plus de 2 siècles après, de modèle universel auquel aspirent de nombreuses populations qui en réclame avidement les bienfaits...
Après ce 26 aout 1789, commence la terreur due à l’incurie des gouvernants, des politiques et politiciens de l’époque, et sans oublier la pression des monarchies extérieures qui se sont rapidement liguées pour tenter de tuer dans l’oeuf ce contre-pouvoir à la mondialisation aristocratique déjà bien avancée...
C’est à cette Révolution mémorable que nous devons d’avoir remplacé la souveraineté d’un individu dont l’arrogance est toute dans cette formule imbécile de Louis XIV : L’État c’est moi ! par la souveraineté du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Il est vrai, comme je l’explique dans mon livre, preuves à l’appui, que depuis cette Révolution parfaitement pacifique à l’origine, les forces de l’ancien régime se sont évertuées à entraver l’avènement de cette souveraineté populaire. Mais ce qui s’était bâti en plusieurs siècles à partir d’une féodalité faisant suite à l’effondrement de l’Empire Romain, et d’un arbitraire religieux dogmatique et sanguinaire, ne peut pas se remplacer au pied levé et dans un temps d’Histoire compatible avec l’éphémère durée d’une vie humaine.
La Révolution française est toujours en cours, elle ne s’achèvera que lorsque la corruption des privilèges sera éradiquée ( et il y a encore beaucoup à faire dans la technostructure), que la séparation des pouvoirs sera effective, et que la justice appliquera avec rectitude le respect des Droits de l’Homme ; justice sans laquelle il n’y a pas de liberté possible.
C’est dire si nous sommes encore loin de son achèvement... ;)