Ramtha, une source channelée par JZ Knight, aurait été un chef de guerre ayant délivré son peuple d’origine lémurienne, de l’oppression atlante à l’époque des « cents dernières années » de l’Atlantide. Son système philosophique est puissant et mérite notre attention. JZ Knight a délivré un matériel channelé de qualité variable, la première période semble être celle durant laquelle elle recevait des informations d’une source non corrompue (Paul : ???). Voici le résumé de ces informations. Quelques notes au fil du texte indiquent les recoupements possibles avec d’autres sources.
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Introduction
Ramtha indique que toute compréhension élève la conscience. Une vie vécue selon ces compréhensions élève aussi la conscience des autres.
Dans l’introduction, Ramtha explique qu’il a vécu sur Terre (Terra) il y a très longtemps et a réalisé l’ascension, c’est-à-dire un état d’être supérieur lui permettant de dominer le pouvoir de l’esprit, d’accéder au monde invisible et de ne pas mourir. Son but dans ce channeling est de « rappeler notre héritage », et « d’offrir une perspective plus élevée » pour comprendre notre essence immortelle.
L’introduction mentionne plusieurs choses par rapport à l’humanité actuelle. Il est question d’abord d’un « événement extraordinaire qui est déjà en mouvement » qui réunira les hommes et les changera. Il est aussi question d’entités apportant une connaissance avancée et faisant passer l’humanité dans « l’Âge de Dieu ». « Cette époque-ci est la plus grande de votre histoire. » « Vous verrez émerger ici un magnifique royaume et des civilisations verront le jour dont vous ne vous doutiez même pas. »
Je suis Ramtha
Dans ce second chapitre, Ramtha dit en quoi son parcours chaotique et toutes ses expériences conflictuelles lui ont permis de trouver le « Dieu Inconnu ». « J’ai acquis la sagesse de tout ce que j’ai fait et n’aurai jamais à le refaire. Je suis vertueux, entité, car toutes choses, je les ai faites afin de devenir ce que je suis. » Puis, il ajoute : « J’ai appris comment faire l’ascension, non grâce à l’enseignement d’aucun homme, mais grâce à une compréhension innée du Dieu vivant en toutes choses. Je fus aussi un homme qui haït et méprisa, qui tua, conquit et domina jusqu’à l’heure de mon illumination. » (p.26)
Ramtha raconte son histoire personnelle, sa vie durant la chute de l’Atlantide. Il dit n’avoir vécu qu’une vie sur Terre, parmi un peuple infortuné, des Lémuriens vivant à « Onai, la ville portuaire la plus importante [du sud de] l’Atlantide » « J’arrivai en Atlantide durant ce qu’on appelle « les cent dernières années », avant la dislocation du continent et l’inondation de ses terres par les eaux ».
Ramtha décrit que l’Atlantide était une civilisation très avancée, portée sur l’intellect et les sciences. Ils étaient plus avancés que nous car « ils avaient commencé à comprendre et à utiliser les principes de la lumière ». Selon Ramtha, les Atlantes avaient conçus des vaisseaux « se déplaçant sur la lumière » dont la technologie provenait de la récupération d’OVNIs d’autres systèmes stellaires.
« La science intellectuelle devint la religion des Atlantes » (p.27) Les Lémuriens étaient plutôt portée sur la spiritualité, leur système social était basé sur la télépathie. Ils n’avaient pas une technologie avancée mais avaient une intelligence pré-cognitive des valeurs invisibles. Les Atlantes méprisaient le « Dieu Invisible » des Lémuriens, car ce n’était pas « progressiste ».
Ramtha indique être né après la grandeur de l’Atlantide, due à ses « centres scientifiques du nord » qui avaient été détruits. Il semble qu’avec leurs « expériences de voyage sur la lumière » (vaisseaux?) ils aient « percé la couche nuageuse qui entourait complètement votre planète » Alors, « les masses d’eau qui tombèrent et le gel qui s’ensuivit submergèrent la plus grande partie de la Lémurie et les parties septentrionales de l’Atlantide sous de grands océans. Les habitants de la Lémurie et du nord de l’Atlantide s’enfuirent donc vers les régions méridionales de l’Atlantide. » (p.27)
Note : cette idée d’une couche nuageuse dans les temps anciens est reprise par différentes sources. Exemple : Anton Parks explique que les Anunnaki ont utilisé l’arme climatique contre l’Atlantide lors de sa première chute (-80,000 ans), mais il fait remonter à beaucoup plus longtemps (-300,000 ans) la présence de la couche nuageuse : « Aussi, les Ušumgal et Ninmah votent pour l’élimination de la couche de nuages empêchant au soleil d’apparaître. Les Ama’argi ont dû utiliser des prismes géants et des antennes. Le ciel est alors bleu et il fait plus chaud. » On peut en déduire l’élimination progressive de cette couche nuageuse, à différentes époques).
Ramtha explique donc que lorsqu’il est né, il restait seulement la partie sud de l’Atlantide (les îles Canaries actuelles?) où vivait un peuple décadent, revenu à des modes de vie primitifs, et extrêmement pauvre. « Les tyrans tenaient le peuple sous la férule de lois irrécusables, non selon les principes d’une république. Dans ce gouvernement de lois irréfutables, les Lémuriens étaient considérés comme le fumier de la terre, comme moins que les chiens dans les rues. » (p.27-28) Ramtha décrit ensuite dans quelles conditions de vie épouvantables vivaient les Lémuriens d’Onai. Ces gens étaient devenus des esclaves juste bons à cultiver les champs. Ramtha décrit ensuite son enfance horrible, comment il est né d’une mère qui culpabilisait de donner naissance à des enfants en un tel endroit, et comment elle a eu un autre enfant suite à un viol qui finalement, conduisit à la fois à sa mort et à la mort de l’enfant. Ramtha ne put rien faire pour les aider.
C’est à ce moment là, alors qu’il n’était qu’enfant, qu’une haine intense s’accrût dans son être. Il se retourna contre le Dieu Inconnu de son peuple et voulut l’affronter au haut d’une montagne, là où il était censé exister. Il marcha de longues journées puis arrivé en haut, exprima sa colère. On ne lui répondit d’abord rien, puis il rencontra une « femme resplendissante, une massive épée à la main. Elle me parla, disant : « Oh Ram, oh Ram, toi dont l’Esprit est brisé, tes prières ont été entendues. Prends cette épée et conquiers-toi toi-même. » Puis, Ramtha vit qu’à l’endroit où étaient tombées ses larmes, « une fleur au parfum si suave et à la couleur si délicate » avait poussé.
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Ramtha revient donc victorieux de son ascension sur la montagne, et porte avec lui l’immense épée donnée par l’apparition. De lui émane aussi un « rayonnement » (comme pour Moïse qui portait un voile protecteur à son retour de la montagne). « Je vis une vieille femme se relever et protéger ses yeux de la main pour me regarder approcher » (p.31) Ramtha donc, à se retour, fait forte impression, et ils détruisent Onai avec toutes les personnes qui le suivent. Après le massacre et l’incendie, le peuple insiste pour suivre son libérateur « Ram », et c’est ainsi qu’il devient un chef de guerre. Ramtha compose une armée de 10,000 hommes.
Sans peur, Ramtha devint un grand conquérant. « J’ai créé la guerre. » Il devint un « héros », luttant contre la tyrannie des Atlantes. C’était la première fois que cela arrivait. « Ma passion devint d’anéantir la tyrannie et de rendre plus respectables la couleur de ma peau » (cela suppose que Ramtha avait une peau orientale ou sombre et que les Atlantes en avaient une blanche. On retrouve cette caractéristique dans la légende de Rāma : « Il est de couleur sombre »).
L’armée de Ramtha augmente considérablement avec le temps, détruisant tout sur son passage. Mais finalement, il se fait transpercer par une épée. Il s’apprête à mourir quand une voix l’ordonne de se lever. La guérison, confiée aux femmes qui l’accompagnait, prit longtemps. Il souffrit beaucoup. « Je dus endurer des cataplasmes de graisse de vautour puants qu’elles m’appliquaient sur la poitrine. J’étais forcé de leur obéir et de me déshabiller devant elles. Je ne pouvais même pas uriner ou déféquer en privé. […] Ma fierté et ma haine durant largement céder devant les exigences de ma survie. » (p.33)
Ramtha décrit ensuite avoir assisté à la mort d’une vieille femme au soleil couchant. Cette expérience le bouleverse et il contemple pendant longtemps les éléments naturels, les maudissant parfois. Il se rend compte qu’il était un guerrier accompli, qu’il avait abattu et massacré, mais que le soleil et la lune continuaient toujours leur cours. Cela l’emmène dans une profonde méditation. « La seule chose qui m’importait vraiment était de comprendre ce qui semblait si terrifiant, si mystérieux et si lointain. Qu’était l’homme, Qu’était-il ? Pourquoi n’était-il pas supérieur au soleil ? Pourquoi la vieille femme n’avait-elle pas pu continuer à vivre ? Pourquoi l’homme, bien qu'écrasant en nombre, force créatrice, force unifiante sur ce plan, était-il la création la plus vulnérable de toutes ? Si l’homme avait toute l’importance que mon peuple lui accordait, pourquoi n’était-il pas assez important pour qu’au moment de son trépas, le soleil s’immobilisât, la lune se revêtit de violet ou les oiseaux sauvages n’interrompissent leur vol en signe de deuil ? L’homme, semblait-il, avait bien peu d’importance car toutes ces choses continuaient d’aller même lorsqu’il était en péril.
Je voulais savoir. Rien d’autre m’importait. » (p.34-35)
Ramtha n’avait aucune confiance en aucun homme pour lui enseigner ce mystère. Il énumère alors toutes les horreurs qu’il avait vues chez les hommes. « Il n’existait aucun homme dont la pensée ne fut pas altérée, qui n’eut transformé ce qui en réalité était pur et innocent, l’altérant à cause de son entendement limité. » Ramtha apprend donc au contact des éléments de la vie, de la nature. « La nature du Dieu Inconnu, ce qu’il était vraiment, je ne le découvris qu’après avoir observé la vie dans sa continuité, qu’après y avoir réfléchi. », « Je compris que c’était dans la puissance et l’indestructibilité de la force vitale que résidait le Dieu Inconnu. » (p.36)
Ramtha cherche dès lors à devenir aussi constant que les éléments naturels. « Si le soleil continuait sa cours alors que l’homme mourait, c’était uniquement parce que le soleil, lui, n’envisageait même pas la mort. Il ne connaissait qu’une seule chose, être.
Le jour où, par la contemplation, je compris qui était le Dieu Inconnu, ce qu’il était, je me dis que je ne voulais point dépérir et mourir comme l’avait fait la vieille femme. Il doit y avoir un moyen, pensai-je, de durer toujours comme le soleil. » (p.37)
Toujours en contemplation, Ramtha découvre que pour s’associer à l’élément de vie, il devait devenir le vent. Le vent est moqueur et joueur et se fiche des coutumes des hommes. Le vent est totalement livre. On ne peut pas lui lancer des ordres et il est doux s’il le souhaite. Ramtha considéra le vent comme son idéal, un idéal de mouvement, de liberté et de puissance. Le vent peut se trouver en tout lieu. Ramtha, année après année, devenait plus le vent. « Un jour, à ma grande surprise, je me retrouvait très haut dans les cieux et je ne savais pas qui j’étais lorsque je me retournais pour regarder sous moi. En un instant, je réalisai que j’étais bien loin de mon corps, simple point, là, en bas, sur le plateau. » (p.38) Ramtha après cette première « projection astrale » apprit de plus en plus à se « biloquer ». « Je ne voulais plus rien, je ne désirais plus rien – rien – je n’avais plus qu’une seule pensée : devenir cette liberté. » (p.39)
Deux ans après, il redevint le vent. Puis durant de longues années, il voyagea partout par la pensée, visitant d’innombrables lieux. Sa détermination pour devenir son idéal « devenait la force vitale même de mes cellules de mon enveloppe corporelle. » « Mon âme changea graduellement la programmation de ma structure cellulaire entière en augmentant le rythme vibratoire en leur sein, tant mon désir était fort. Plus la sérénité par rapport à la vie augmentait en moi, plus cette émotion se propageait dans ma constitution physique toute entière au point où je devins de plus en plus lumineux. Les gens disaient en me voyait : »Voyez, il y a un halo autour du corps de notre maître. » Ceci était vrai car les vibrations de mon corps s’étaient accélérées : elles étaient passées de la pensée de la matière à la vitesse de la lumière. C’est cela qui produisait le halo qui émanait de mon être. » (p.40)
Avec le temps, le corps de Ramtha avait accumulé une telle énergie que ses vibrations lui permettaient de se « téléporter » physique, par exemple, d’aller sur la Lune et de revenir. « J’y parvins de multiples fois, soixante-trois fois avant mon ascension finale. Cela devint pour moi aussi naturel que l’est pour vous la respiration. » (p.40)
C’est de manière très poétique que Ramtha décrit la puissance et la liberté qui se trouve dans le vent. C’est un mouvement « sauvage et libre – non soumis à la pesanteur, non soumis à la mesure, non soumis au temps. » « Etant devenu le vent, je compris combien l’homme était insignifiant et impuissant dans son ignorance de lui-même, et combien puissant il devenait par la connaissance. » (p.41) Ramtha commença à enseigner, puis sur les flancs de la montagne nommée « Indus », il « communia avec son peuple tout entier » (des Lémuriens, des Ioniens, et des réfugiés de l’Atlatie/Atlantide). Les descendants de ce peuple constituèrent les peuples de l’Inde, du Tibet, du Népal et de Mongolie méridionale. Finalement, Ramtha disparut dans les airs, il « ascensionna ».
Ramtha insiste sur le fait que Dieu n’est pas dans les concepts qu’en font les hommes. « Ce n’est pas le vent que je devins mais l’idéal que le vent représentait pour moi. J’en suis désormais le seigneur car je devins le principe invisible qui est libre, omniprésent et qui est un avec toute vie. » (p.43)
Au temps où vous étiez mon peuple
« Qu’est-ce que l’ascension ? Emporter tout ce que je suis dans l’éternité, comme le vent. Si j’avais écouté les hommes, entité, j’aurais péri lors de cette vie. Tous périssent ici parce qu’ils savent qu’ils vont périr, et tous vivent ici selon les opinions de tous les autres. Quelle folie ! J’appris à m’aimer moi-même en m’exposant à quelque chose de noble et majestueux. Quoi que l’homme contemple en son être, il le deviendra car il est le Dieu caché sous le masque de l’humanité. »
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Dans ce chapitre, Ramtha commence par décrire la longue migration de son peuple, depuis l’Atlantide sud jusqu’à l’Indus. Ramtha évoque que cette migration apporta beaucoup à son peuple, qui devint très sage et intelligent. La paix s’était rétablie et l’harmonie régnait. Chacun vaquait à ses occupations, l’élevage du bétail, la culture des champs… mais Ramtha allait rejoindre le Dieu Inconnu. Il indique aujourd’hui qu’il revient, pour enseigner aux hommes qui ont cette même aspiration et dont les priorités de la vie humaine ont changées. Il présente comment se déroulera son enseignements, non sous forme de discours philosophiques mais sous forme de dialogue. « Je n’enseigne pas de religion car les religions sont cause de grandes divisions et de grandes souffrances sur ce plan. Mon enseignement est simplement de la connaissance. »
Ramtha explique ensuite que durant sa vie, dans la Maison de Ram, il y avait beaucoup d’enfants, car des femmes lui avaient fait don de ce qu’elles avaient de plus précieux. Et les enfants lui apprirent l’innocence et la pureté. Il explique que JZ Knight était alors une de ses filles. Ramtha lui avait promis, le jour de son ascension, de revenir.
Ramtha développe une conception de Dieu qui n’est pas celle d’une Dieu de courroux et de jugement. Nous sommes nous-mêmes souverain. « Vous avez tous été des entités sous tutelle, la tutelle de la peur – il en a toujours été ainsi. La connaissance vous permet d’abolir la peur de sorte que plus personne ne peut vous asservir et que vous devenez libres de vivre entièrement comme vous l’entendez. Avec la connaissance vient la liberté, pour toujours, toujours. » (p.51)
Dieu est
Ce chapitre explique en quoi Dieu n’est pas un personnage sévère, mais est un Dieu d’amour. C’est-à-dire que toute chose sur terre, l’air, la peau, les yeux, le toucher, et toute pensée et tout acte, est lui. « Dieu est une force qui consume toutes choses et est toutes choses ». « Ce qui est – tout ce qui est est ce que vous dénommez Dieu le Père, la totalité de la vie, et l’aimant de tout ce qui est. » (p.54) « Dieu est la vie entière, la pulsation de chaque instant. Il est l’infinitude et l’éternité de tout ce qui est. » (p.54) « Dieu, qui est la totalité de tout ce qui est, est le faux et le vrai pareillement, la vilénie et la divinité pareillement. » (p.55)
C’est donc nous seuls qui nous sommes jugés nous-mêmes, « de par vos attitudes propres et l’acceptation des attitudes des autres ». Notre vie est une illusion que nous avons décidé pour vivre un type d’expérience. « Dieu vous aime, quoi que vous fassiez, car tout ce que vous faites ou pensez embellit la vie qu’il est de par la sagesse que vous acquérez ce faisant. » (p.56) « Il est la scène sur laquelle vous créez vos illusions, votre imagination, vos rêves » (p.56)
Nous en revenons à la théorie de l’information. Ramtha affirme que la nature de Dieu est « pensée ». « Le Père – la scène sur laquelle vous créez votre vie, la substance et la force vitale de toutes choses est, selon une compréhension élargie, pensée, car la pensée est l’ultime créateur de tout ce qui est, qui a été et qui jamais sera. La pensée est la substance même avec laquelle sont créées toutes choses. Tout ce qui est a initialement sa source dans la pensée, la suprême intelligence appelée esprit de Dieu. » (p.56-57)
Puis Ramtha explique en quoi la pensée construit les formes, ce qui ressemble à la théorie des champs morphogéniques : « Vous êtes-vous jamais demandé ce qui assurait la cohésion des choses, chacune dans son dessin et sa forme uniques ? C’est la pensée, la colle cosmique appelée amour. C’est cela qui assure la cohésion de la matière. C’est l’amour au degré suprême, car c’est ce qu’est le Père. Toute chose – même votre corps doit sa cohésion à la pensée car toute chose était envisagée par la pensée qui est Dieu et c’est l’amour du Père pour lui-même qui maintient en place toute chose.
Votre cohésion, c’est Dieu qui l’assure. Ce qui assure la cohésion de toutes les structures moléculaires et cellulaires de votre corps est l’amour de l’admirable et magnifique pensée que Dieu est en vérité. Sans la pensée, votre corps n’existerait pas, la matière n’existerait pas, rien n’existerait car c’est la pensée qui crée et nourrit toute vie » (p.57)
Dans la suite du chapitre, Ramtha discute avec une femme qui craint de mourir car elle a peur de l’enfer. Ramtha lui répond que l’enfer n’existe pas, et que la Bible a été écrite par des hommes. « L’homme a créé des images de Dieu afin de s’en servir pour contrôler ses frères. Les religions ont été créées afin que par elles les peuples et les nations puissent être contrôlées lorsque les armées seraient impuissantes à le faire. Et la peur est l’arme qui les maintient dans les rangs. L’homme que l’on dépouille de sa nature divine – que l’on dépouille de Dieu, est facile à gouverner et à contrôler. » (p.61)
Cette femme était également rongée par le remord à cause de fautes qu’elle avait commise. Ramtha lui répond qu’elle n’a rien fait de mal, car « la vie n’a été altérée en rien par rien que vous ayez fait. Toutes les choses que vous avez faites, aussi abominables et pitoyables qu’elles aient été, ont embelli la vie à cause de la sagesse que vous avez acquise en les faisant. » (p.61)
Puis Ramtha explique que « Yeshua ben Joseph » (Jésus) était le fils de Dieu comme tout le monde est le fils de Dieu, et que c’est cela qu’il enseignait. « Yeshua est votre frère, non pas votre sauveur. » (p.63) « La seule différence entre Yeshua et vous, ma bien-aimée dame, est que Yeshua a compris le principe de Dieu en l’homme et qu’il a vécu ensuite ce principe entièrement. » (p.64)
Voyez Dieu
Nous sommes une essence existant depuis des milliards d’années « le jour où Dieu, votre bien-aimé Père, la totalité de la pensée, se contempla lui-même, devenant ainsi l’éclat de la lumière que chacun de vous devint. C’est alors que chacun d’entre vous devint unique et souverain et à jamais part de l’esprit de Dieu. » (p.68)
Derrières les masques, il y a Dieu. Nous aimons chez les autres leur essence, et cette essence est Dieu. Nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, nous sommes dans un corps que nous ne voyons pas de l’extérieur, mais si nous nous connaissions, nous verrions que nous sommes Dieu. « Vous êtes un principe de lumière, de pure énergie, complet et ardent, existant dans un corps afin d’obtenir la récompense d’une vie de création, appelée émotion. » (p.71)
Ramtha distingue « âme » et « esprit ». L’esprit est « l’infime point de lumière qui entoure toutes les structures moléculaires du corps, qui abrite et soutient la masse de votre enveloppe », et l’âme est « logée dans cette masse, près de votre cœur, dans une cavité située au-dessous d’une protection osseuse où l’on ne trouve qu’énergie électrique ». (p71) L’âme conserve le souvenir des pensées par les émotions qu’elle enregistre – lesquelles forment l’être.
Nos pensées induisent nos émotions, nos ressentis, nos manifestations, et notre condition de vie. Nous sommes donc créateurs de nous-mêmes car nous manifestons ce que nous pensons. Le futur se crée par la pensée. Rien n’arrive par hasard. Hélas dans le conditionnement de notre société, que nous avons accepté, nous avons oublié ces principes. « Jadis vous saviez créer une fleur. Mais que créez-vous pour vous-même dans le temps présent. Vos plus grandes créations sont la tristesse, l’inquiétude, l’apitoiement, la misère, la haine, les dissensions, l’auto-reniement, le vieillissement, la maladie et la mort. (…) Vous vous retranchez de la vie en jugeant toutes choses, toutes personnes, et même votre propre personne (…) Vous êtes des petits enfants nés pour grandir, perdre la vitalité de vos corps et vous vieillissez à force de croire en la vieillesse, et finalement périssez. » (p.75)
« Vous êtes devenus des entités vivant à la manière de troupeaux qui se cloîtrent dans des villes gigantesques et vivent dans la peur derrière des portes verrouillées. (…) Vous avez édifié d’énormes immeubles et une conscience de terreur. Vous avez créé une société qui réglemente la manière dont vous devriez penser, en quoi vous devriez croire, la manière dont vous devriez agir et à quoi vous devriez ressembler. » (p.75)
Pourtant, nous nous limitons par des choses qui sont invisibles. « Qu’on me montre une croyance ! Posez-la dans ma main. Qu’on me montre une émotion ! Je veux la toucher. Qu’on me montre une pensée ! Où est-elle ? Qu’on me montre une attitude ! A quoi ressemble-t-elle ? Montrez-moi une image du vent ! Et puis montrez-moi le temps, lui qui vous a ravi les précieux moments de votre vie. » (p.76)
« La vie que vous connaissez est un rêve – un gigantesque rêve, une façade pourrait-on dire. C’est la pensée jouant avec la matière, et ce jeu crée de profondes réalités qui ligotent vos émotions à ce plan jusqu’au jour où vous, le rêveur, vous réveillerez. » (p.78)
Vie après vie
Ramtha compara le cycle des vies au cycle des saisons et plus précisément à une fleur. La fleur est le produit de la vie, et la graine est sa sagesse. Au printemps prochain, de la graine, refleuriront des fleurs.
Ramtha décrit le processus de la mort comme un « assoupissement ». « Une fois que l’Esprit appelle l’âme, celle-ci remonte dans le corps par les centres énergétiques, appelés aussi sceaux ou chakras. L’âme, qui est mémoire, abandonne la masse cellulaire du corps par le dernier de ses sceaux, le septième, que l’on appelle également glande pituitaire et qui a son siège au centre de la tête. Ce passage est souvent ressenti comme la traversée d’un tunnel au milieu d’un bruit de vent. La lumière vue à la sortie du tunnel est la lumière de votre être, l’Esprit de votre tête. » (p.82)
Après la mort, l’entité rejoint l’un des sept ciels. Ramtha évoque sept compréhensions de réalisations ou de niveaux de conscience.
Reproduction et survie
Peur et souffrance
Pouvoir
Amour ressenti
Amour exprimé
Dieu vu en toute vie
Dieu Je Suis
Ramtha explique qu’à la mort, on a la capacité de se brancher sur les pensées et émotions. De sorte que si l’on meurt dans un certain état d’esprit, on le vivra plus intensément. Comme par exemple si l’on meurt malheureux, mais on peut apprendre à manifester tout niveau dont on a besoin. Les personnes qui se trouvent dans le 1er et 2e niveau se retrouve dans un monde plat, comme une plaine. « On y trouve des milliards d’entités dans leur corps de lumière, allongées en rangées sans fin. Elles dorment, dans l’illusion qu’elles sont mortes car elles croient fermement que la vie ne se poursuit pas au-delà de la tombe. (…) A force de croire à quelque chose, nous nous convainquons de sa véracité ; et ce que nous reconnaissons comme vrai se transformera en réalité. » (p.85)
A propos des croyances, Ramtha ajoute : « Quelque chose de bon à savoir : Ne croyez jamais en rien. Jamais. Croire, c’est vous convaincre vous-même de quelque chose que vous devez connaître et comprendre par l’expérience. La croyance est en outre très dangereuse car, lorsque vous croyez, vous placez votre vie, vos attitudes et votre confiance en quelque chose qui n’est pas devenu une vérité en votre être, ce qui vous rend très vulnérable. Et dans cet état de vulnérabilité, on peut vous manipuler, vous maudire, vous damner ; vous pouvez aussi perdre votre vie, et tout cela à cause de croyances. » (p.86)
Ramtha détaille ensuite les différents plans :
Le plan de la matière. Il faut y naître, et y survivre malgré les limitations et les instincts.
Plan de la compréhension de la douleur, du remords et la culpabilité.
Plan du pouvoir. Plan où l’on cherche à contrôler les autres et à les asservir (pas de façon physique et matérielle, mais en essayant d’amener les autres à adopter son propre point de vue.)
Plan de l’amour. On y éprouve un amour profond sans pouvoir l’exprimer.
Plan appelé « paradis ». Il y se trouve « l’enchantement de la lumière d’or ». Toutes les choses sont enveloppées de cette couleur, tout en gardant leur couleur propre. Il y a une musique merveilleuse. « La lumière enveloppant toutes choses vibre au ton de leurs couleurs en un mouvement de merveilleuse harmonie » [Note : est-ce la « musique des sphères » ?]Sur ce plan on peut y manifester son amour. Tout objet de désir se manifeste à l’instant. On peut y recréer un monde et y vivre. Les entités peuvent y rester longtemps car elles n’imaginent pas quelque chose de mieux. C’est comme des « vacances ». Mais avec la faculté de considérer l’unité de toute chose, on peut progresser au sixième niveau. Quand les entités sont lassent d’avoir pu manifester tout ce dont elles voulaient, elles s’ouvrent aux cieux suivants.
Niveau indéfinissable avec les mots. On peut être un avec toute chose.
Une brillance au-delà de la brillance. C’est Dieu. Inexprimable. La pensée unie au cœur.
Nous revenons sur ce plan par l’attachement que nous avons avec nos proches, et parce que ce plan est comme notre « maison », nous y sommes habitués.
Ramtha évoque alors l’histoire d’un homme qui a bien agi dans une vie, et qui se retrouve au cinquième plan. Il peut y créer tout ce qu’il souhaite, des fleurs, des poissons, etc. Mais il est troublé parce qu’il a tout, mais qu’il ne sait pas où est Dieu. Alors, une entité lumineuse apparaît et lui montre dans le miroir d’un lac sa précédente vie, depuis son enfance jusqu’à sa vieillesse. Il lui propose de retourner sur terre, car il ne s’y est jamais perçu lui-même comme Dieu. « Tu as toujours séparé le Père de toi-même et de toute vie. » (p.95) L’entité lumineuse lui conseille alors de retrouver sa famille, car c’est avec elle qu’il a le plus appris. L’homme voit alors dans le lac son fils avec sa compagne, et choisit de devenir son enfant.
« Petit enfant dans cette vie-là, l’entité savait déjà aimer. Il lui restait seulement à maîtriser comment voir Dieu en lui-même et le devenir. C’est ce qu’il fit. Son nom était Bouddha. »
Mort et ascension
« La mort n’est pas une loi inéluctable dans ce royaume. Il est bien plus facile d’emmener avec soi son corps. Ainsi, l’on n’a plus besoin de renaître du ventre de la femme et de s’incarner dans une conscience qui n’accepte malheureusement pas ses souvenirs. » (p.89)
Ramtha explique que notre plan matériel est du à une cristallisation de la pensée, qui devient lumière, puis « électrum », puis matière. Et sur un même plan, tout doit vibrer à la même fréquence, que nos sens perçoit. Mais si nous élevions notre fréquence vibratoire, nous passerions au-travers de ce plan.
Sur notre plan, nous devons naître du ventre d’une femme. Mais l’ascension permet « d’amener la totalité de son être jusqu’à une dimension acceptée dans notre conscience. » « La mort est, assurément, un moyen d’y parvenir, mais cela implique que la structure de l’enveloppe subisse le vieillissement, la décrépitude et disparaisse. Vous êtes alors dépourvu de corps. L’ascension, c’est emmener le corps avec vous. » (p.102)
« Lorsque vous emmenez votre corps avec vous, vous pouvez élever et abaisser à volonté sa fréquence vibratoire selon tout niveau de votre choix. Ainsi, si vous choisissez de revenir dans cette fréquence-ci, vous n’aurez plus à chercher un autre corps, avec un autre ego, afin d’exister dans une autre vie, avec une autre famille, dans un autre pays. Vous n’aurez plus à renaître sur ce plan de pensée limitée où vous devrez subir la programmation de la conscience sociale et lutter pour l’expression de soi afin de recouvrer votre faculté de connaissance précognitive. Vous n’aurez plus besoin de réapprendre que le corps peut être ramené jusqu’à la forme de lumière la plus pure d’où il est issu. Vous n’aurez pas besoin de réapprendre que ceci n’est qu’illusion et jeu.
Dès lors que l’on maîtrise le mécanisme de l’ascension, le corps subsiste pour toujours et l’on peut aller et venir à sa guise dans sa propre enveloppe. Donc, chaque fois que l’on désire réintégrer ce plan-ci, il suffit d’abaisser les vibrations du corps jusqu’à ce qu’elles soient en accord avec la fréquence de ce plan, et vous apparaissez.
Tous ici sont capables de faire leur ascension car, derrière l’illusion de toute chair se cache le créateur de tous les univers. Et vous pouvez faire se produire à votre guise cette manifestation en épousant une manière de penser illimitée. En apprenant à ne plus juger vos propres pensées, à vous autoriser à recevoir toute pensée quelle qu’elle soit, on s’investit du pouvoir et de la faculté de devenir tout idéal envisagé. On peut s’emparer d’une pensée, la concentrer sur le corps et commander au corps de vibrer plus rapidement. Le corps s’élèvera alors vers l’idéal que l’on maintient avec persistance dans la pensée. Le corps entier commencera à vibrer à une vitesse plus grande. A mesure que cela se produit, la température du corps augmentera et le corps commencera d’émettre de la lumière. A mesure que les vibrations s’intensifieront, la matière du corps se transformera en pure lumière, puis en pure pensée. Alors, ce qui était invisible ne sera plus perceptible à la vue. » (p.103)
« L’ascension est chose extrêmement facile. En vérité, c’est plus simple que de mourir. Ce qui est difficile, c’est d’arriver à ne plus juger ses pensés. Ce qui est vraiment difficile à réaliser est d’arriver à maîtriser l’illusion du temps afin de s’accorder la patience de le faire. Mais cette maîtrise acquise, il suffit d’une pensée pour que l’ascension devienne réalité. On garde alors son corps pour l’éternité et on peut voyager sur n’importe quel plan, à n’importe quel moment. » (p.103)
Et qu’est-ce qui permet au corps de « vibrer » sur une autre fréquence ? Les glandes endocrines, qui font le pont entre le visible et l’invisible et déterminent la vitalité du corps.
« Personne n’est obligé de mourir. L’on ne meurt que si on croit qu’on va mourir. Le corps en soi n’est pas destiné à la mort. Les Dieux qui l’ont conçu ne l’ont pas fabriqué avec l’idée de le rendre éphémère. Sa pérennité est liée au bon fonctionnement de ses glandes, non de ses organes. Grâce aux hormones sécrétées constamment par les glandes, le corps peut subsister pendant des centaines de milliers d’années sans jamais vieillir. C’est de cette manière là que furent programmées ses structures cellulaires. Il n’y a pas très longtemps encore dans votre histoire, les entités vivaient des milliers d’années.
La mort n’est rien d’autre que la fin du corps, non pas de la personnalité. Ce qui fait diminuer la force vitale du corps et incite à le corps à la mort, comme on l’appelle, ce sont les attitudes de la personnalité. »
Voilà qui expliquerai les guérisons miraculeuses (comme par exemple celles de Philippe de Lyon), car quand la pensée change, et quand la personnalité change, le corps change à son tour instantanément.
« Votre corps réagit seulement aux directives que vous lui donnez. Votre âme, qui a son siège près du cœur, gouverne le corps tout entier selon sa structure émotionnelle. C’est l’âme qui gouverne la sécrétion des hormones dans le corps afin de maintenir la vie de l’enveloppe. Cette fonction, l’âme ne l’exerce pas de son propre chef mais conformément à vos attitudes et à vos processus de pensée. C’est à cause de vos attitudes ici que les hormones cessent d’être créées dans le corps après la puberté. Lorsque celles-ci ne sont plus créées, une hormone de la mort se trouve activée dans le corps si bien que le corps entier commence à décliner, à vieillir et à mourir. L’hormone de la mort devient active dans le corps parce que vous vivez dans la culpabilité, l’auto condamnation et la peur de la mort. Et pour vous, la beauté est entièrement associée à la jeunesse des traits, non au caractère de l’être. Vous appelez à vous la mort en souscrivant des polices d’assurances pour votre inhumation. Vous souscrivez des polices d’assurance afin de protéger votre magot au cas où vous tomberiez malade. Vous faites tout ce qu’il est possible de faire pour accélérer le vieillissement et la mort de votre enveloppe parce que vous avez la certitude que ceux-ci vous se produire. » (p.104-105)
« Vous savez, maître, vous pouvez en cet instant même, abolir totalement le temps et vivre dans la pérennité de ce Présent, si tel est votre choix. Le temps n’est-il pas une illusion ? Quelqu’un l’aurait-il vu ? Il règne ici une grande imposture parce que vous refusez de croire dans l’invisible tout en étant en totale adoration devant le temps et dans la servitude par rapport à lui.
Vous avez le pouvoir en vous, au lieu même où vous vous trouvez, de renverser le mécanisme du vieillissement, de retrouver la jeunesse et de vivre pour un temps infini. Comment ? Simplement par vos attitudes. Si vous ne voulez pas que votre corps vieillisse et meure, changez votre attitude. Faites en sorte que votre attitude soit une qui dise que le corps vivra pour toujours. Il le fera. (…) Vivez constamment dans la présent. Ne reconnaissez pas le futur, connaissez uniquement l’instant du maintenant. Votre maintenant peut durer éternellement, il suffit d’y consentir. » (p.105)
« Aimez-vous, maître. Bénissez votre corps. Parlez à votre âme, le seigneur de votre être, et commandez-lui de créer les enzymes de la jeunesse. Elle s’exécutera. » (p.106). Ainsi, il faut changer d’attitude pour que d’autres informations puissent nourrir le corps, dans une « attitude faite d’espérance pour la vie supplantant la perspective de la mort. » (p.106)
Création et évolution
Dans ce chapitre, Ramtha explique pourquoi c’est nous qui avons créé ce monde. Pas uniquement parce que nous l’actualisons en permanence avec notre conscience, et que nous « percevons ce que nous pouvons percevoir », mais aussi parce qu’à une époque lointaine, nous étions des « Dieux » et avons créé cette densité matérielle, puis le monde et la nature dans laquelle nous vivons. Puis nous avons chuté pour l’expérimenté « à l’intérieur ». Et nous nous sommes oubliés dans cette illusion.
Ramtha explique bien que nous sommes créateurs, que nous sommes des étincelles de lumière inconscientes de notre pouvoir. « Qui d’autre que vous aurait conçu ce lieu magnifique, votre lieu d’habitation ? Vous seuls. » (p.111)
La pensée est à l’origine de tout. Ramtha corrige la Genèse : « »Au commencement était le Verbe et le Verbe était tout. » Déclaration tout à fait incorrecte. Le verbe n’était rien sans la pensée car la pensée constitue le fondement et le créateur de tout ce qui est. » (p.111)
« Au commencement, il y avait donc l’espace infini de la pensée. Et Dieu serait toujours resté pensée sans forme s’il ne s’était pas contemplé lui-même, s’il n’avait pas infléchi la pensée qu’il était, la retournant ainsi sur lui-même. Lorsque le Père contempla la pensée qu’il était, il prit de l’expansion et devint une forme pensée de lui-même. En effet, chaque fois que l’on contemple une pensée, l’acte de raisonnement pur produit l’expansion de cette pensée. La pensée devient plus ; elle croît. Ainsi, le Père qui jusqu’alors n’avait jamais donné d’étendue à son être, se contempla et devint, de ce fait, ce plus, cet accroissement. » (p.112)
« Qu’est-ce qui a fait naître dans le Père le désir de se comprendre en une existence plus grande ? L’amour. L’essence même, la raison même de la pensée contemplée est l’amour. Ce fut l’amour de Dieu pour soi qui inspira à Dieu le désir de se contempler lui-même dans une forme de lui-même unique et développée. » (p.112)
Plus loin dans le chapitre, Ramtha explique à nouveau que :
Le Père était le Néant sans forme, l’espace sans lumière
Il s’est contemplé lui-même, il a contemplé la pensée qu’il était.
Ce faisant, il devint lumière, l’expansion de la pensée.
Chacun de nous devint lumière. Nous sommes Dieu qui se contemple.
Dieu (la pensée) qui se manifeste dans l’âme comme émotion, est connue, elle devient réalité. C’est ainsi que par notre être, nous permettons à la pensée (l’univers) de se manifester.
[Note : Le channeling de Ra (Elkins/Rueckert/McCarty) donne une explication très similaire que je résume ici :
L'infini est création.
L'infini a pris conscience. (« L'infini intelligent a discerné un concept. Ce concept a été discerné comme étant liberté de volonté de prise de conscience. Ce concept est la finitude. »
La prise de conscience a produit l'énergie (Logos/Amour). C'est « l'infini intelligent ».
Infini réaction au principe créateur, à cause du Libre Arbitre. Toutes les dimensions sont dès lors possible. Ces dimensions se mettent à avoir leur rythmes et champs d'énergie propres.
L'individualisation des énergies émanant du principe créateur forment des co-Créateurs. C'est ainsi que se manifeste le plan physique.
« Le concept de la lumière est capital pour saisir ce grand saut de pensée car cette distorsion vibrationnelle de l’infini est la pierre sur laquelle est construite ce qui est connu comme la matière, la lumière étant intelligente et pleine d’énergie, étant ainsi la première distorsion de l’infini intelligent qui a été appelé par le principe créateur. » Pour plus d'informations, voir La Loi Une, Livre I, Séance 13. Fin de la note]
Ainsi, chacun est une partie de l’intelligence divine directement issue de Dieu, et pour pouvoir se perpétuer, « le Père accorda à chacun de vous la seule chose qui soit et sera toujours : la totalité de la pensée, qui est la totalité de Dieu ».
« Votre héritage remonte à la naissance de la lumière, car chaque particule de lumière née de la première pensée contemplée, devint un individu, un Dieu, un fils. Ainsi vous êtes-vous tous devenus ce qu’on appelle des êtres de lumière à la naissance de la création. (…) »
« La lumière que devint chacun de vous fut et est l’intelligence que vous êtes ; c’est Dieu dans sa forme développée en tant que lumière. Cette lumière divine, votre corps initial et permanent, est l’Esprit de votre être et ce que j’appelle le Dieu de votre être, car votre Esprit est Dieu, l’esprit de Dieu sous une forme singulière. » (p.113)
C’est l’âme qui fait le pont entre le corps et l’esprit. L’âme permet au corps de « vivre » Dieu, de vivre la pensée. « Elle fut créée en sorte que vous puissiez puiser la pensée au perpétuel courant du fleuve de la pensée, l’immobiliser sous forme d’émotion – ce que l’on appelle la mémoire. » (p.114)
C’est l’âme qui permet de créer car, « il est nécessaire de savoir garder en mémoire l’image d’une pensée, claire et durable. C’est ainsi que vous pouvez contempler cette pensée et la développer (…) » (p.114)
« Sans l’âme, vous ne pourriez donner au Père une forme créée car vous ne pourriez pas immobiliser une pensée afin de la contempler et de la développer en une création.
Ce que vous dénommez création est véritablement la valeur de la vie qui a de tout temps été. La création est sans commencement et elle est assurément sans fin. Ceux qui créent à partir de la substance de la pensée, ce sont vous tous, les entités de lumière, les Dieux ». (p.114)
Tout dérive d’une pensée, ce qui le prouve est que la matière est entourée de lumière. La pensée devient fréquence vibratoire de lumière, puis champ électromagnétique, puis électricité, puis matière grossière. Il y a une « cristallisation » de la lumière. « La matière grossière-la densité de la matière est ensuite coagulée pour devenir les structures moléculaires et cellulaires appelées forme. » (p.115)
Les soleils, « l’idéal de lumière », ont été créées au commencement des formes créées. « Tous ces soleils furent créés par l’effet de la concentration ou de la fusion de matière gazeuse résultant de l’abaissement de l’électrum. » [Note : On est ici proche de la théorie de la création des soleils à partir du plasma et des courants Birkeland.]
Après avoir créé les planètes et les organismes simples, « vous avez créé sur ce plan les plantes et les animaux et toutes autres créatures vivantes ». « Les créatures conçues par vous étaient l’expression de votre émotion créatrice, l’expression de la vie créatrice, des formes de vie dotées de mobilité et de capacité d’expression. La fleur fut créée par un groupe d’entre vous. La couleur y fut ajoutée, puis le parfum. Plus tard, les aspects différents des fleurs furent développés selon différents modèles.
Comprenez que ces créations ne furent pas laborieuses, car, en tant qu’êtres de lumière, vous ne possédiez pas d’enveloppe qui rendit cela laborieux. » [Note : cela ressemble à ce que dit Barbara Marciniak sur le fait que chaque groupe d'entités (extraterrestres lézard, insecte, oiseau, amphibien etc) a créé des créatures qui leur ressemblait.]
« C’est vous qui avez insufflé à vos créations l’intelligence ou la structure de mémoire génétique qu’on appelle l’instinct. » (p.117)
Puis, après que les Dieux avaient « fermement établi une chaîne alimentaire », ils créèrent l’homme. « En vue de pouvoir sentir le parfum d’une fleur, de tenir une fleur, de porter une fleur – en vue d’en connaître la beauté et de faire l’expérience de son éclat les Dieux durent créer un véhicule de matière vibrant à la même rapidité que la fleur. » (p.118) Les Dieux créèrent alors l’homme.
« Désormais, les Dieux, comme hommes, pouvaient jouer à l’aventure complètement neuve de la matière à cause de l’invisible essence ayant pour nom sentiment. » (p.119)
Maintenant, Ramtha fait des remarques intéressantes sur la création des prototypes humains. « Les premiers hommes firent leur apparition après de multiples expérimentations faites par un groupe de Dieux. Seules les créatures mâles furent créées tout d’abord, et ceux-ci étaient dépourvus de sexe apparent. Leur sexe était à l’intérieur d’eux afin qu’ils se reproduisent en vertu du processus que l’on appelle clonage. Toutes les enveloppes humaines avaient en conséquence une apparence semblable au début de la création de l’homme. » [Note : C'est aussi ce que dit Anton Parks sur la création d'humains non-sexués avant les humains sexués.]
Mes ces créatures simplettes furent vite prises dans la chaîne alimentaire. « Elles n’étaient pas très agiles si bien qu’elles servaient continuellement de pâture aux animaux. » « Les Dieux persévérèrent donc, et à force d’expérimentations et de modifications sur une longue période de temps, ils les rendirent dignes de complète possession. L’enveloppe étant enfin au point, nombre de Dieux, grandement réjouis, prirent possession de ces enveloppes afin d’explorer de façon neuve la vie. » (p.119)
Puis vinrent les prototypes sexués. Et l’intelligence fut améliorée (nécessaire pour leur survie). « Le corps fut continuellement perfectionné ou « évolué » comme vous le dites, depuis sa forme originelle, processus qui se poursuivit sur dix millions et demi d’années d’après votre comptage du temps. » (p.120) A propos de cette date, Ramtha ajoute que « la méthode de datation employée par vos archéologues est fondée sur la radioactivité des choses qu’ils découvrent » mais que comme la radioactivité dépend du soleil, ces mesures sont fausses, parce qu’autrefois une grande partie de l’eau des océans se trouvait dans l’atmosphère (couche nuageuse).
Quoiqu’il en soit, nos origines sont claires, « nous sommes Dieu, la pensée éternelle, faisant l’expérience de la forme humaine » (p.121).
Supérieurs aux anges
Ramtha revient sur l’évolution de l’humanité. « Vous avez fait évoluer votre propre être de ce qu’on appelle l’homme du Néandertal à l’Homo Sapiens, l’humanité. C’est ainsi que l’espèce humaine au cours des âges, grâce à de multiples expérimentations, étapes d’évolution et traumatismes est devenue sur ce plan les entités capables de s tenir debout et qui se trouvent devant moi en ce moment même. » (p.127) [Note : L'évolution entre Néandertal et Sapiens est fort peu probable, tant le changement est brutal. Il est plus probable que Sapiens ait été introduit pour « remplacer » Néandertal, comme l'indique Laura Knight Jadczyk dans l'Histoire secrète du monde.]
A propos des anges, Ramtha indique qu’ils existent mais comme ils sont pure énergie et qu’ils n’ont pas de raisonnement équilibré, ils n’ont « ni sympathie ni compassion » pour le genre humain : il n’ont pas fait l’expérience de la vie sur terre et ne nous comprennent pas. « L’humanité est bien plus avancée que les anges » (p.129)
« En devenant humain, vous ne vous êtes pas dégradés – comprenez cela car, si vous n’avez jamais été l’élément humain, vous ne pouvez jamais complètement entrer dans le Royaume des Cieux. Comment pourrait-on monter au ciel sans être tout d’abord descendu dans la vie ? » (p.129)
« Tous les jeux auxquels se livre l’humanité sont illusion, ce sont des rêves car cette réalité peut disparaître à la faveur d’un rêve. Le monde réel est celui qui réside en vous, chaque fois que vous éprouvez des émotions. Le monde réel n’existe que du point de vue de l’émotion ; il n’est pas gouverné par la logique mais par l’amour du mouvement. » Ainsi, Ramtha nous dit que la connaissance est intimement liée à l’émotion, et que c’est en « éprouvant » que l’on connaît. Plus on est conscient des émotions, plus on est conscient de Dieu. En effet, les informations du monde (Dieu) sont reflétées par l’âme, qui les « éprouve » et ainsi les connaît. L’âme est plus ou moins ouverte à ces informations, on peut avoir un « esprit fermé ».
« Cette vie est là pour être vécue sans restreinte (…) [pour] devenir quoi ? La globalité de toutes ces expériences accumulées, ce qui reviendra simplement pour vous à savoir que vous êtes Dieu, car seul un Dieu a la faculté de créer dans la matière des monuments qui témoignent de sa propre gloire. » (p.131)
Par contre, entrer dans la matière n’est pas sans risque. C’est audacieux. « Il y a de grandes chances, au cours de la transformation du Soi immortel et de son incarnation sur le plan matériel, de perdre son identité et de se perdre totalement dans la survie. C’est hélas ce qu’a fait l’humanité dans sa presque totalité. » (p.132)
Le Dieu identifiable
Pour devenir Dieu, il faut un point de référence en soi qui permette de le trouver. Ce point est… en nous. « On ne peut identifier le Père en dehors de votre être merveilleux. Vouloir le faire revient à commettre une injustice envers vous-même car, le faisant, on cherche à décrire ce qui émane d’au-dedans de soi par quelque chose d’extérieur à vous. » (p.136)
« Vous êtes pure énergie, puissante direction, tout-sentiment, toute-pensée. Être vous-même et vous aimer de tout votre être et de toutes vos forces vives, c’est vous permettre d’exprimer dans la vie les vertus de ce que vous êtes, c’est être comme Dieu est.
Accordez-vous d’être, simplement Être. Étant, vous êtes tout. Devenir Dieu, c’est dire : «Je Suis ». (p.137)
« Dieu a toujours été la pensée, l’espace, le Néant qui soutient les Telstars et leur donne vie. Savez-vous ce qu’est une Telstar ? Une Telstar transforme la lumière en matière et projette celle-ci dans l’univers afin de créer des systèmes stellaires. Et qu’est-ce qui est à l’origine ? La pensée, Dieu, l’espace, le vaste Néant, là où vous portez les yeux pour regarder les étoiles et l’éternité. (…) »
[Le Néant n'est « rien », nous dit-on... mais...] Qu’on me montre le « rien » qui soit capable de porter dix milliards de soleils et leurs systèmes solaires. » (p.135)
Le don de l’amour
« Dieu n’est pas séparé de vous (…) Votre volonté est sa volonté ». « Vous n’êtes jamais en conflit avec la destinée, car la destinée n’est pas préordonnée ; c’est vous qui l’ordonnez entièrement. Vos pensées créent vos moments à venir. Votre moment Présent même n’est que le produit des pensées que vous avez eues il y a quelques instants. » (p.140)
Qu’est-ce que l’amour ? L’amour est la continuation de la volonté de Dieu, la notre. C’est la volonté de connaître.
« Pour que Dieu pût rester toujours unique dans son expansion conformément à vos pensées contemplatives, il était indispensable qu’il donnât à chacun le pouvoir de créer de manière unique à partir de la pensée qu’il est. Ceci, il le fit en vous donnant l’action dénommée « libre-arbitre ». Il fut donné à chacun de vous le principe de la volonté en sorte que vous soyez uniques et souverains (…) » (p.140)
« Cette essence divine, qu’on appelle le libre-arbitre, est l’amour. » « Le libre-arbitre vous rend uniques tout en préservant votre unité avec le Père ; c’est grâce à cela que vos mécanismes de pensée peuvent se développer selon un courant créatif spécifique. En tout instant de votre création, par la contemplation et le développement de vos propres pensées, vous faites preuve du même amour que celui du Père pour lui-même lorsqu’il vous a créé dans votre être. » (p.141)
« L’amour existant entre vous et Dieu n’est soumis à aucune condition. Si, d’une façon ou d’une autre, le Père censurait vos pensées ou posait des limites à votre expérience de lui comme totalité de la vie, vous ne posséderiez pas la liberté de poursuivre son déploiement jusque dans l’éternité. Et vous ne pourriez pas non plus gagner en sagesse par vos aventures dans la pensée (…) » (p.143)
Rien que la vérité
Ce chapitre relate une discussion entre Ramtha et une personne qui, après être passée par de nombreuses religions, se demande qu’est-ce qui est « réel » et que peut-on croire. Ramtha lui répond que tout est « vrai », dans la mesure où c’est à chaque fois une pensée. Comme le monde extérieur lui-même est une illusion, une création de la réalité invisible (pensée+émotion), on ne peut pas s’en servir pour déterminer ce qui est « vrai ». Les opinions sont donc « vraies » pour tous ceux qui y croient. Cela dépend de la compréhension de chacun. Par exemple, si l’on croit à la mort, elle devient réelle.
[Note : Je pense que Ramtha parle ici d'une croyance conditionnée et inconsciente, propre à l'esprit collectif, qu'il détaillera plus tard. La réalité est donc en quelque sorte une manifestation de la conscience collective, qui ne nous régit plus dès lors que l'on en sort individuellement. Mais c'est seulement au bout de nombreuses vies d'apprentissages que l'on apprend à devenir une conscience capable s'affranchir du collectif et donc d'être libre, à la fois en terme de « psychisme » et en terme de « perception ».
Comme Ramtha le confirmera plus loin : « Les faits ne sont que la manifestation matérielle courant de la conscience collective, à savoir, les pensées collectives que l'ensemble de l'humanité embrasse dans l'émotion à cet instant-là. » (p.151)
Le roman Michael Gate rejoint ce passage, comme en témoigne cet extrait :
« Les humains sont de l’argile avec un haut potentiel de conscience de soi. Quand je dis ça, les gens sont tous offensés comme si je disais qu’ils étaient malléables. Ils présument à tort que l’argile dont je parle est moulée par quelqu’un d’autre et ils ne veulent pas se percevoir comme faibles et soumis. En réalité, ce que je dis c’est que notre capacité de conscience de soi nous donne l’opportunité magique de se mouler en ce que l’on souhaite. Les enfants ont cette capacité, mais quand ils grandissent ils se mettent à croire qu’ils sont des structures solides, des créatures non-malléables, alors qu’en fait, ils sont constitués de la même argile, une argile qui a juste perdue la conscience de soi et est devenue inflexible sous la pression de circonstances extérieures. »]
La compréhension objective n’est donc pas une affaire de croyance, mais une question de conscience et de compréhension : « La vérité existe en toute chose, maître, mais toute chose est aussi susceptible d’affinement, car chaque instant affine la vérité. C’est pourquoi Dieu n’est pas dans un état de perfection mais plutôt en un état de devenir. Chaque entité progresse continuellement dans sa compréhension, englobant ainsi une vérité de plus en plus illimitée. Mais quelle que soit sa compréhension, d’instant en instant, ce sera la vérité telle qu’elle la voit, telle qu’elle la connait. » (p.149)
« Il est une vérité plus grande, plus affinée même, à savoir que celui qui enseigne que la vie est limitée d’une façon ou d’une autre n’a pas progressé autant dans sa compréhension que d’autres l’ont fait. » (p.150)
[Note : Ramtha explique indirectement pourquoi la plupart des gens ne se « réveillent pas » et ne perçoivent pas leur esclavage (social, économique, etc). La raison en est qu'ils ont besoin de cet esclavage pour vivre certaines expériences. Ainsi, ils doivent accepter les « mensonges » correspondants. Lorsque ces expériences sont vécues et qu'ils en sont lassés, alors enfin une ouverture sur le monde, et le désir de chercher la vérité apparaît.]
« Chacun, maître, ne connaît qu’à la mesure de ce qu’il désire connaître, à la mesure de ce qu’il s’accorde de connaître. Et la majorité de la connaissance sur ce plan est bâtie sur la peur, les contraintes de la survie et les polarités de la compréhension. Elle est bâtie sur les jugements et la séparation des hommes. Elle est bâtie sur la compréhension que l’homme est une créature déchue dépourvue de divinité. Mais l’homme est Dieu, maître ; aussi, juger l’homme revient à juger Dieu. Limiter l’homme revient à limiter Dieu. Séparer l’homme de sa divinité revient à ôter la divinité de Dieu. » (p.150)
Nos croyances forment nos réalités parce qu’elles influent sur nos émotions. Par exemple, si l’on croit que la terre est plate, on aurait peur d’avancer jusqu’au bord et on ne saurait jamais qu’elle ne l’est pas. Ramtha ajoute alors que la Terre est aussi creuse !
« Sachez que votre monde est rond. Mais pour être encore plus illimité dans votre vérité, sachez qu’il est aplati en haut et en bas. Et, pour être encore plus illimité, sachez qu’il est creux. Et pour être encore plus illimité que cela, sachez que le centre de votre terre est habité. Mais allez dire cela à vos scientifiques ! »
Ainsi, nous sommes de plus en plus objectifs au fur et à mesure que nous nous libérons de nos croyances et des limites de la pensée. « Selon un entendement plus vaste, il n’y a ni vérité ni non-vérité. Il n’y a que l’Être de la vie dans sa perpétuité et son évolution. La vie est l’unique réalité et c’est d’elle qu’émerge toute vérité, car la vérité évolue et est créée à chaque instant par chaque pensée que vous entretenez. » (p.152)
« Quand on pense qu’une chose est, elle est vraiment. Lorsque vous entretenez une croyance, celle-ci devient vérité dans une réalité émotionnelle en votre être. » (p.153)
« Lorsque vous aurez compris qu’à chaque instant de votre vie, vous procédez à l’affinement de votre être avec toutes ses opinions si vous vous accordez de le faire sans éprouver de culpabilité ou sans vous juger le jour viendra où vous deviendrez la vérité de toute pensée, la source d’où jaillit toute vie. Cependant, ceci n’est possible que si vous prenez du recul par rapport à la conscience collective de l’homme – ses lois, ses idéaux et son identité collective et vous accordez d’être l’Essence de votre propre vérité, de votre soi délibéré. » (p.155)
La fin du chapitre porte sur l’astrologie. C’est une discussion entre Ramtha et un astrologue. Ramtha explique de l’astrologie vient du fait qu’on a « accepté de croire qu’une chose extérieure à notre être nous contrôle ».
« Vous ne pourrez jamais découvrir qui vous êtes, maître, en observant le mouvement des astres. Et le fait que le mouvement des planètes et des étoiles déterminerait votre destinée, il n’en est rien car, si ceci était une vérité, des choses comme les rêves, l’imagination, la créativité ou la vie n’existeraient pas. (…) Dire que votre destin est gouverné ou influencé par quelques unes [du nombre infini d'étoiles qui brillaient à la naissance] est non seulement insensé, maître, mais cela vous prive de la liberté et l’innocence d’exprimer votre vie et le Dieu que vous êtes. » (p.157)
« Les Dieux ont créé beaucoup de jeux, dont l’astrologie. Et il arrive que ce jeu de l’astrologie devienne très dangereux parce qu’il inspire à l’entité la peur du futur et détermine par avance ses jours à venir dans leurs émotions. » (p.157)
En réalité, l’astrologue « capte » le champ électrique magnétique émotionnel d’une personne et reçoit les informations qui s’y trouvent. Mais c’est moins intriguant de dire ainsi des vérités, qu’en regarder dans une boule de cristal, en allumer des feux, en regardant des surfaces d’eau ou en buvant du vin ou des élixirs… Puis Ramtha conclut par le fait qu’il n’y a pas 12 maisons mais 14.
Aimez et faites ce que vous voulez
« La vie n’a pas de plan, maître. Il n’existe que l’état d’être. Vivre dans un état d’être est l’expression suprême – Être. Ce qui importe, entité, est que vous soyez. Le reste est sans importance. »
« Le but de la vie est d’y prendre part, d’en être le créateur, d’en être la lumière. » (p.163)
C’est l’homme qui crée les lois, pas Dieu. C’est le libre-arbitre qui permet que nous créions des lois, que nous nous limitions.
« La plupart des lois ont été établies sans pitié, dans le but d’intimider et d’asservir les gens. Elles ont été créées pour limiter la liberté, non pas pour l’exalter. L’homme ne se permet pas de vivre sans lois parce que, dans la terreur qui habite son être, il croit que les lois sont indispensables pour gouverner son être. La seule raison en est qu’il ne comprend pas l’aspect infini et divin de lui-même. » (p.164)
« Savez-vous ce qui se produirait si Dieu jetait les yeux sur quelqu’un et disait que ce qu’il fait est mal ? La totalité de cette conscience qui exprime une chose qu’elle a besoin d’exprimer serait coupée de la force de vie. » (p.165) Mais comme nous sommes Dieu, c’est notre propre jugement sur nous-mêmes qui nous coupe de la force de vie. Et quand nous jugeons les autres, c’est parce que nous nous sommes jugés et limités nous-mêmes.
« Etudiante : Vous ne pensez donc même pas que tuer quelqu’un est un mal ?
Ramtha : Ceci est juste. Je ne me limite pas en pensant que quoi que ce soit puisse prendre fin, car rien n’est jamais détruit – jamais. Ainsi, si une entité meurt, quelle est la perte impliquée dans sa mort ? (…) Si à un moment donné, une entité choisit de tuer quelqu’un d’autre, le moment suivant, il vivre dans une culpabilité, un jugement de lui et la peur que, d’une façon ou d’une autre, son acte ne lui revienne. Ainsi ses moments futurs ne sont pas vécus dans la sécurité jusqu’à temps qu’il se pardonne à lui-même. (…) Si j’abhorrais l’acte et jugeais le meurtrier, c’est moi-même que je jugerais. Le meurtrier a d’ores et déjà créé sa propre sentence car il est à la merci des attitudes qu’il a vis-à-vis de cet acte ; il lui faudra les assumer au royaume de sa pensée et de son émotion dans les moments qui suivront.
Je n’abhorre pas l’acte. Je l’ai soumis à ma raison. Je l’ai compris. Je l’ai dépassé. Si je jugeais le meurtrier pour son acte, je n’en serais pas grandi, je peux vous l’assurer, et ma vie serait alors affectée par ce jugement, car le Je Suis que je suis aurait pris une part de soi-même et l’aurait séparée de son être. Ce faisant, je ne serais plus un. Vous voyez ? » (p.167-168)
A propos de la « loi » du karma, Ramtha essaye de démystifier cette loi « religieuse » plus qu’autre chose. « Lorsque des rapports ne sont pas satisfaisants, l’idée romantique nous faisant supposer que peut-être nous avons été réunis dans des vies antérieures leur donne le côté fascinant dont ils font défaut aujourd’hui. Mais ce qu’on appelle un lien karmique n’est rien d’autre qu’une explication religieuse d’un mot très simple : le besoin. » (p.170)
« Ce que vous dénommez karma n’est pas la loi de Dieu ; c’est la loi de ceux qui y croient. Malheureusement, ceux qui croient à cette doctrine sont légion, et ils luttent avec ardeur pour atteindre à une compréhension illusoire du nom de perfection. Ils croient qu’il leur faudra se revenir et payer dans la vie à venir pour des actions de cette vie-ci. Ils attribuent continuellement tout ce qu’il leur arrive à un accomplissement karmique. Ceci est une bien piètre explication de la vie, maître. Elle mérite mieux que cela.
Les lois du karma sont, en vérité, une réalité, mais uniquement pour ceux qui y croient. Les seules lois qui existent sont celles dont chacun permet l’action dans son royaume. Le véritable législateur est chaque entité souveraine, car chacun est doté d’un égo qui accepte la vérité. Et selon ce qu’elle appelle vérité, selon ce qu’elle crée comme loi dans son être, ainsi il en sera. Ainsi, est-ce par la croyance et une compréhension altérée que nombre d’hommes ont établi pour eux-mêmes les lois de l’équilibrage et de la perfection. (…)
Je ne reconnais ni karma ni la perfection, car, à mes yeux, ce sont des limitations, non pas des accomplissements. Ceux qui luttent pour la perfection à travers les restrictions du karma réaliseront jamais ce pour quoi ils luttent car, ayant réalisé un karma, ils en créeraient un autre. Peu importe le nombre de leurs vies, jamais ils n’atteindront un état d’Être, un état de Dieu, car ils seront continuellement en situation d’endettement plutôt que dans une situation de receveur. Et la perfection n’existe pas, il n’y a que l’Être. » (p.170-171)
« Il n’y a qu’une chose que vous ayez à apprendre, à savoir que cet instant, ce Présent, est en vérité à jamais, il est perpétuel. Et dans la continuité de ce Présent, chaque instant est entièrement neuf. Entièrement neuf, maître. Il n’est pas le captif d’hier. » (p.172)
« Maître, la seule chose qui soit est la qualité d’Être de ce Présent. Ce qui importe est maintenant. Vous êtes le produit du Présent. Votre vie toute entière se vie dans le Présent. (…) » (p.173)
« Vous n’êtes pas revenu ici pour contrebalancer quelque chose que vous auriez fait auparavant, mais bien plutôt vous vouliez oeuvrer pour votre évolution dans la matière et vous accomplir grâce aux émotions obtenues à partir des expériences vécues sur ce plan. (…)
Maître, vous êtes ici pour devenir Dieu. Or, pour devenir Dieu, il est nécessaire de déraciner en soi toute loi, toute croyance dogmatique, toute pratique rituelle et d’être illimité dans ses processus de pensée. Si vous désirez posséder une liberté d’expression illimitée – un corps qui ne mourra jamais et la paix et la joie d’être, sachez que la vie que vous menez est totalement illimitée. (…)
Sachez que vous n’aurez jamais à vous acquitter de quoi que ce soit que vous ayez jamais pensé ou fait dans cette vie-ci ou dans tout autre vie dans la mesure où vous vous pardonnez. Le pardon de soi est l’acte divin qui efface de votre âme la culpabilité ou le jugement de soi qui limitent l’expression du Dieu que vous êtes. » (p.174)
« L’ennui est le signal par lequel votre âge vous informe que vous avez appris tout ce qu’il y avait à apprendre d’une expérience et que le temps est venu d’aller vers une nouvelle aventure. » (p.175)
La joie, l’état d’être suprême
« Qu’est-ce que la joie ? La joie est la liberté de mouvement sans interruption. C’est la liberté d’expression sans jugement. C’est la liberté d’être sans peur ni culpabilité. La joie est là quand vous savez que vous créez votre vie selon vos propres critères. Elle est le mouvement sublime du soi qui se donne la permission d’être. » (p.179)
« Lorsque vous êtes dans la joie par rapport à la vie, n’existe en vous remords ni insécurité, ni peur, ni colère, ni manque. Dans l’état de joie, vous êtes dans le contentement et la complétude, et la créativité, telle un fleuve puissant, coule depuis votre être. » (p.179)
« Il n’y a pas d’objectif plus élevé dans la vie que de vivre pour l’amour et l’accomplissement de soi. Cela ne peut être réalisé qu’en prenant part à la vie et en faisant les choses qui vous rendent heureux (…) » (p.180)
« Vous savez, la vie est peu appréciée de nos jours – on la néglige ; tout le monde cherche tout sauf à vivre. Mais votre première et principale raison d’être ici est simplement de vivre. L’accomplissement le plus glorieux en cette vie, maître, consiste à la vivre de bout en bout. » (p.182)
« Tout le monde pense qu’il faut un prétexte à l’existence. « Maître, me dit-on, quelle est ma destinée ici, mon objectif dans cette vie ? » « Je sais qu’il y a une raison pour laquelle je suis ici. » Je leur réponds alors : « La vie », et cela les rend perplexes et tristes, car ils préféreraient m’entendre parler d’un plan très élaboré où ils s’élèveraient au-dessus d’une très haute montagne, drapés d’or, avec des oiseaux chantant tout autour de leur tête, et ils seraient les sauveurs de l’humanité. » (p.182)
« Savez-vous pourquoi certaines des entités les plus éclairées de ce plan sont des indigents vivant dans « l’indigence » ? Parce qu’ils vivent dans l’instant et ne font que le strict nécessaire pour vivre, et vont ailleurs ensuite. Ils ont été quantité de demeures, ils ont vu et fait quantité d choses, ils ont rencontré quantité d’entités. Ils ont ainsi recueilli une très vaste connaissance et compréhension de l’esprit humain depuis des directions diverses. » (p.183)
« Ceux qui viennent ici avec une ligne de vie de très petite envergure, et ne s’en élargissent pas parce que c’est socialement convenable, connaîtront angoisse et regret à l’heure de la mort. Ils se diront: J’aurais dû faire ceci, j’aurais dû faire cela, j’aurais dû aimer telle personne et me marier à telle autre. Tous ces j’aurais dû les feront revenir ici pour faire l’expérience de tous les « maintenant-je-peux-avoir » jusqu’à qu’ils se sentent totalement comblés avec tout cela. Après, ils ne reviendront plus. » (p.184)
« Si vous vous autorisez à simplement être et à écouter les inclinations présentes en votre être, les sentiments en vous, vous irez sans faute vers les expériences dont vous avez le plus besoin afin que votre soi prodigieux croisse en sagesse et connaisse perpétuellement la joie. » (p.185)
Votre divinité oubliée
Ce chapitre retrace les origines de l’homme, sa chute dans la matière, son involution. « Lorsque le Dieu-homme se mit à faire l’expérience d’attitudes dictées par la survie, son pouvoir de pensée lui permettant de faire jaillir une force vitale éternelle au sein du corps se mit à diminuer. Le corps commença donc à défaillir. Alors que le corps commença à défaillir, la faculté de l’homme de raisonner avec son cerveau diminua. Perdant son pouvoir de raisonner, la peur s’emparer graduellement de sa conscience. L’élément de peur devenant une attitude au sein des mécanismes de pensée de l’homme, l’enveloppe commença à souffrir de la force et des effets de la peur, et survinrent les maladies et la mort. » (p.188-189)
« Ces attitudes de survie, issues de la peur de la mort, seraient transmises aux générations futures comme ce qu’on appelle les instincts de survie, car tout ce que l’homme pense s’inscrit au sein de ses structures cellulaires et génétiques. » (p.189)
Peu à peu, l’oubli de soi augmente. Chaque tentative des Dieux pour redescendre dans la matière et redresser les pensées limitées échoue et augmente l’immersion dans l’illusion. « Tandis qu’il commença à faire l’expérience de nouveaux aspects de la nature matérielle de ce plan, la conscience de ce Dieu s’altéra encore davantage et il s’enfonça encore plus dans la limitation. C’est ainsi que commença le cycle de la réincarnation sur le plan de la démonstration. » (p.189)
« Lorsque les Dieux, en tant qu’homme, eurent oublié leur divinité et leur immortalité, qu’ils eurent oublié qu’ils possédaient en eux la toute puissance et l’omniscience, ils commencèrent d’être vulnérable aux egos de leur entourage. » (p.190) C’est ainsi que commença à exister le sentiment de supériorité, et qu’il y eut d’une part des prophètes, et d’autre part des foules grégaires… c’est-à-dire la religion.
« Même si vos vies sur ce plan n’ont été que des rêves, que des jeux, que des illusions dans l’aventure de la vie, elles vous ont grandement corrompus. La famille, la société, la religion, et les instances gouvernementales vous ont rappelés que vous étiez mauvais et que Dieu était inatteignable pendant si longtemps que leurs déclarations ont fini par constituer une réalité permanente de vos mécanismes de pensée. » (p.192)
« Beaucoup d’entre vous (…) croient qu’il vous faut passer par les dogmes et certaines mécaniques, pour ainsi dire – rites, prières, chants, jeûnes, méditations pour entrer en contact avec Dieu et atteindre à l’illumination. Cependant, plus vous pratiquez ces choses-là, plus vous convainquez votre âme que vous n’êtes pas ce que vous tentez de devenir, que vous êtes éloignés de l’amour de Dieu et de la compréhension que vous cherchez à obtenir, car vous devez peiner afin d’y parvenir. » (p.192)
« Il vous suffit d’ouvrir vos processus de pensée afin d’accepter des pensées de plus en plus illimitées, et vous irez de l’homme limité au Dieu illimité. » (p.194)
Et Ramtha fait une étrange prédiction : « Vos vies sur ce plan ont été une grande illusion. Elles furent un gigantesque rêve. Mais vous émergerez de ce rêve appris, comprenant Dieu. Chacun de vous. Un jour viendra où, levant les yeux, vous apercevrez un ciel gros de nuages et du milieu de ceux-ci fuseront d’éclatantes lumières, et vous vous direz que les étoiles elles-mêmes sont venues se nicher dans les nuages. Ce que vous verrez, l’humanité toute entière le verra. Ces spectacle contribuera à votre éveil (…) » La seule chose à laquelle je pense ici, est que l’ouverture de « portes » dans notre réalité par des OVNIs provoque souvent des formations nuageuses importantes. Il est impossible dans ce cas que Ramtha évoque une apparition soudaine de nombreux OVNIs passant au-travers de ces nuages orageux.
« Depuis votre ultime commencement, vous, les Dieux, possédiez une puissante impulsion à créer, à exprimer l’émotion d’une pensée dans des formes créatives (…) Mais dès que vous commençâtes à créer, un esprit de compétition naquit en vous, le besoin de vous emparer de la pensée créatrice de quelqu’un d’autre afin de la développer, pour créer plus, pensée après pensée après pensée. Pourquoi pensez-vous qu’il existe autant d’espèces de fleurs sur ce plan ? On pourrait imaginer qu’une seule rose aurait suffit ! Et combien de papillons peut-on encore imaginer ?
Pour quelle raison les Dieux sont-ils devenus une race compétitive ? Parce que, dans leur impulsion à créer, certains se mirent à juger que leur créativité n’était peut-être pas aussi parfaite que celle d’un autre. Ils se mirent ainsi à ressentir une infériorité en leur être. » (p.197)
Ramtha évoque alors la chaîne alimentaire. « Lorsque les animaux mangèrent ces plantes, les Dieux qui avaient créé ces plantes virent avec horreur devant leurs propres yeux leurs créations réduites et transmutées en une autre énergie. Certains animaux devenaient nourriture pour d’autres animaux créés supérieurs par un autre Dieu, et ainsi de suite. Ce fut un des modes de compétition choisi par les Dieux entre eux. Vous voyez, il était extrêmement humiliant de voir votre création dévorée et assimilée par la création d’un autre Dieu. » (p.198-199)
Les Dieux, en s’enfonçant dans l’illusion, « étaient incapables d’échapper aux aux attitudes de survie qui commençaient à occuper leur conscience. Ce furent ces attitudes de survie et la peur de la mort qui finirent par anéantir leur corps car ce que l’on craint, l’on devient.
Vous savez, de toutes les créations des Dieux, aucune ne fut plus dévastatrice que la création du sentiment qu’on appelle la peur car, à son ombre, en effet, l’expression de la vie est impossible. » (p.199)
« Lorsque vous, comme chacun ici, avez choisi de perdre votre liberté d’Esprit afin de faire l’expérience de la densité de la matière, vous vous êtes trouvé intimement mêlé aux schémas instinctuels et génétiques du corps, ce qui est une condition nécessaire pour votre expression dans la matière de ce plan. Par conséquent, être homme, c’est être peureux, grégaire, indécis, et très précautionneux. Ceci est une grande vérité. » (p.201)
« Il est temps maintenant, pour ainsi dire, que votre Esprit s’empare de votre corps pour le protéger grâce à une compréhension de pensée qui soit illimitée. » (p.201)
La réincarnation
« Il y a quantité d’expériences que vous n’avez jamais connues, maître, car il y a des choses que vous n’avez jamais faites et des entités que vous n’avez jamais été. Il existe en ce monde des entités qui vivent dans une sublime sérénité et dont les besoins sont très simples. Et s’ils ont besoin de quelque chose, s’ils ont un désir, ils le manifestent simplement. Ils vivent dans le bonheur et la joie, maître, attitudes et aventures en pensée font vous n’avez pas encore fait le choix de faire l’expérience. » (p.206)
« Cette vie-ci, abstraction faite de tous les événements qui ont jalonné votre histoire en tant qu’humanité, est vraiment superbe. Malheureusement, les habitants des villes, qui vivent au milieu de la stagnation et de la lourdeur de la conscience sociale, voient cette terre comme un lieu d’habitation misérable et pitoyable. Mais si vous trouviez le courage de vous abstraire des idéaux, de l’intimidation et de la conscience limitée de l’homme, et vous alliez dans les régions sauvages – en unité avec le Dieu en vous vous découvririez que la vie est en réalité une splendeur, qu’elle est perpétuelle, illimitée, belle. » (p.207)
« Maintenant, je veux vous dire ceci dont chacun pourrait faire son profit : vous avez tous vécu de nombreuses vies, et ces vies ont été illustres et romantiques, misérables et barbares, formidables et infâmes. Mais vous n’avez jamais été plus admirables dans votre passé qu’à présent. En ce Présent, vous êtes plus magnifique que vous ayez jamais été, maître, parce que vous êtes le produit de la connaissance et de l’expérience de toutes vos vies jamais vécues. Le Présent, maître, est l’objectif de tout ce qui fût. » (p.211)
« Apprenez à vivre dans ce Présent. Les moments du Présent sont vierges. Ce sont des moments permissifs. Vous faites de ces moments vierges ce que vous en décidez d’après vos attitudes. Vous pouvez être mécontent, peiné, attristé, malheureux, tout cela en un instant. Et l’instant d’après, vous pouvez changer d’attitude (…) » (p.212)
La science de la connaissance
Ce chapitre porte principalement sur le rôle du cerveau et sur la connaissance. « Pourquoi la connaissance est-elle importante ? C’est votre plus grand trésor car, lorsque tout le reste vous a été retiré, il existe une chose qui ne vous a pas été retirée – elle ne peut jamais vous être retirée et c’est la connaissance qui vous donne la faculté de créer de nouveau. Lorsque vous avez la connaissance, vous avez la liberté ; vous avez des options. Lorsque vous avez la connaissance, vous pouvez bâtir des royaumes sans limites, rien, aucun élément, aucune principauté, aucune compréhension ne pourra jamais ni constituer pour vous une menace, ni vous assujettir, ni vous intimider. Lorsque la peur reçoit la connaissance, c’est ce qu’on appelle l’illumination. » (p.216)
Chaque être est entouré d’un champ lumineux, chaque être, de par sa conscience du monde, pense. Ainsi, toute chose revient à la pensée. Dieu est ramené à Dieu. « C’est ainsi que toutes choses sont connues. » (p.217)
Puis Ramtha existe qu’il y a d’abord une couche vitale d’énergie qui entoure le corps, puis l’aura l’englobe plus vastement, puis ensuite existe une sphère de lumière aurique non-divisée.
« La conscience est comme un fleuve par lequel est continuellement alimenté votre être entier – y compris toute cellule de votre corps. En effet, la pensée nourrit et donne créance à votre vie. Ce sont les pensées issues du flux de la conscience qui vous maintiennent en vie. Comme votre corps est nourri grâce au flux sanguin qui apporte à chaque cellule les substances nutritives, ainsi votre être tout entier est-il entretenu par la substance des pensées émanant du flux de la conscience. » (p.218)
Ramtha explique la conscience comme « la somme de toutes les pensées émises par toutes les entités et toutes les choses. » Ces fréquentes sont plus ou moins élevées. « La conscience est la somme de toutes les différentes valeurs de fréquence de la pensée, et chaque valeur de pensée attire de partout des valeurs comparables. » (p.219)
« La conscience sociale (…) est constituée de pensées exprimées, de pensées qui ont été exprimées par chaque entité avec émotion ; cela signifie qu’elle se compose de pensées réalisées, des pensées que chaque entité a déjà embrassées, qu’elle a ressenties dans son âme, et qu’elle a déversées grâce à son champ aurique dans le fleuve de la pensée ou chacun peut maintenant s’en nourrir. » (p.219)
Ainsi, nos pensées ne sont pas les nôtres ! Une pensée que l’on croit sienne peut très bien venir de la personne d’à côté. Notre cerveau les « capte », selon son propre réglage. « Vous êtes continuellement nourri par les pensées limitées provenant d’une conscience sociale très réductrice et stagnante. Alors que vous permettez que ces pensées vous nourrissent, et que vous les ressentez, vous contribuez à la régénération et à la perpétuation de la pensée limite de l’humanité. » (p.220
« Toutes vos grandes villes sont enveloppées d’un épais nuage de conscience. Les habitants d’autres univers qui viennent ici voient vos villes comme un réseau dense de lumières multicolores, de pensées à basse fréquence d’une conscience très limitée, déployée dans un champ de lumière. » (p.220) Cela sous-entend que si nous libérons pas notre esprit de l’emprise collective, nous serons toujours occupé par des pensées qui auront une action limitante sur nous. Il est difficile de se détacher de ces pensées invasives, sans une totale conscience de soi, car notre réglage, influencé par les instincts et les peurs inconscientes, donne la priorité à ces pensées. Un travail sur soi est nécessaire pour permettre d’affiner notre perception et de percer au-travers de la couche de nuage asphyxiante d’une humanité obscure.
De même que s’il y a de la pollution dans l’air nous respirons cet air pollué, de même, s’il y a des pensées flottantes propres à « l’âme de la foule », nous en sommes affectés.
« De quelle façon la pensée est-elle puisée au flux de la conscience ? La portion de votre aura qui est d’ordre électromagnétique attire à vous la pensée conformément à vos processus de pensée et à votre état d’être émotionnel. Un pensée ne peut vous nourrir – elle ne peut être ressentie et réalisée en votre être qu’à condition d’être d’abord abaissée, devenant ainsi lumière. (…) » (p.221)
« A l’instant même où vous prenez conscience d’une chose, c’est sa pensée que vous recevez. Et à l’instant où vous recevez la pensée, c’est la lumière de cette pensée que reçoit le cerveau. Certains voient parfois des étincelles de lumière (…) Les mouvements de couleur ou les dessins que vous percevez les yeux fermés sont l’image des pensées entrant dans le cerveau » [Note : peut-on faire ici le lien entre ce phénomène et les visions chamaniques sous ayahuasca, qui pourraient aussi être une ouverture de « flux de pensée » entrant soudainement ?]
« Le cerveau est un superbe récepteur de fréquences de pensée électrique, constitué de différentes parties destinées à recevoir, abriter et amplifier les différentes fréquences de pensée. Les différentes parties du cerveau ont des potentiels différents pour abriter et électrifier la pensée, conformément à la densité d’eau présente dans leur membrane cellulaire. Telle partie du cerveau est capable d’abriter et d’amplifier seulement les pensées à fréquences supérieures ; d’autres abritent et amplifient les fréquences de pensée inférieures. » (p.221) [Note : Cette remarque sur la « densité d'eau » des cellules est très intéressante. Cela voudrait peut-être dire que cette densité peut être affectée par divers moyens, expliquant par-là le fonctionnement de l'alchimie, ou de techniques spirituelles utilisant le son.
Après avoir expliqué que le cerveau était une antenne, Ramtha détaille davantage son fonctionnement, notamment celui – très important – des glandes : « La faculté du cerveau de capter des fréquences de pensée différentes est contrôlée par une jauge puissante, la glande pituitaire, qui est logée entre les hémisphères droit et gauche de votre cerveau. La pituitaire, qui est également connu sous le nom de septième sceau, gouverne votre cerveau. Sa fonction est d'activer les différentes parties du cerveau afin qu'il puisse capter et abriter les différentes fréquences de pensée. C'est la porte qui ouvre votre faculté de contempler et de raisonner avec la pensée, qui actualise la pensée au travers du corps et la manifeste dans une expérience dans le but d'une compréhension plus grande.
La pituitaire est très petite mais c'est une glande tout à fait merveilleuse à laquelle certains donnent le nom de troisième œil. En fait, on n'a pas de troisième œil, il n'y a pas assez de place pour cela dans le cerveau. La pituitaire ne ressemble même pas à un œil ; elle ressemble à une poire avec comme une bouche à l'endroit le plus rétréci, et on dirait qu'elle a des pétales. C'est cette glande puissante qui gouverne et contrôle votre cerveau, et cela grâce à un système complexe de circulation hormonale. La pituitaire, qui est une glande endocrine, secrète une hormone qui traverse le cerveau et pénètre dans la bouche de la glande pinéale, glande endocrine elle aussi, qui est située près de la pituitaire à la base de la portion inférieure du cervelet et au-dessus de la colonne vertébrale. La pinéale, ou sixième sceau, est la jauge dont la fonction est d'amplifier les fréquences de pensée afin qu'elles puissent se propager dans tout le corps. La circulation hormonale depuis la pituitaire jusqu'à la pinéale est ce qui active les différentes parties de votre cerveau, leur permettant de capter et d'abriter les différentes fréquences de pensée.
C'est la sécrétion des hormones des glandes endocrines dans le flux sanguin qui maintient l'harmonie des fonctions du corps. C'est la pinéale qui a la fonction est de maintenir cette harmonie. C'est la circulation des hormones à partir de la pinéale qui incite toutes les autres glandes à secréter leurs hormones en harmonie les unes avec les autres, créant ainsi ce qu'on appelle l'équilibre hormonal. Le niveau de cet équilibre est déterminé par les fréquences de pensée collective reçues par le système pinéal. Plus les fréquences de pensée sont élevées, plus le flot d'hormones est abondant. En outre, plus ces fréquences sont élevées, plus la pinéale incite la glande pituitaire à secréter son flot hormonal, de sorte que le cerveau, alors activé, peut capter des fréquences de pensée encore plus élevées.
Que lest le processus permettant à une pensée issue du flux de la conscience d'être actualisée dans votre être ? Au moment où un pensée traverse votre aura, l'aura ne la définit pas, ce qui veut dire qu'elle ne la juge pas ni ne l'altère pas ; elle lui permet d'exister illimitée. Lorsque le combustible de la pensée parvient au cerveau, il passe d'abord dans la partie supérieure de l'hémisphère gauche du cervelet, là où résident les facultés de l'intellect et de raisonnement, là aussi où s'exprime l'égo altéré. (…)
Toute fréquence de pensée admise dans le cerveau par l'ego altéré est transformée en courant électrique et envoyée dans la portion du cerveau qui a été activée par la pituitaire afin d'y abriter cette même fréquence. Cette portion du cerveau amplifie alors le courant et l'envoie au système pinéal.
Le système pinéal gouverne le système nerveux central. Il recueille toute fréquence de pensée qui lui est présenté, l'amplifie et le propulse dans le système nerveux central, que l'on peut comparer à une avenue de pensée électrique circulant le long de la colonne vertébrale. Le courant électrique issu du système pinéal se répand dans le fluide du système nerveux central – c'est de l'eau et descend le long de la colonne, il irrigue ensuite par les nerfs l'ensemble des cellules de votre corps. » (p.222-223)
Ramtha explique ensuite que c'est la pensée qui vient directement influer sur la vitalité de l'organisme. Cela rappelle l'importance du « rappel de soi » comme facteur indispensable au « choc » nécessaire à l'élaboration d'énergies fines, dans le système de Gurdjieff.
« Chaque cellule de votre corps est nourrie par l'intermédiaire de la circulation sanguine avec les gaz dérivés de l'action des enzymes sur les aliments. [Note: Des gaz??] Lorsqu’une pensée, transformée en courant électrique, pénètre dans les structures cellulaires, elle y pénètre comme une étincelle de lumière. Cette étincelle se communique à la cellule, les gaz se répandent, ce qui provoque la reproduction de la cellule selon le processus connu sous le nom de cloning qui permet la création d’une autre cellule et sa régénération. Le corps est ainsi nourri par une seule pensée particulière. C’est ainsi que la vie est maintenue dans les structures moléculaires de l’enveloppe, par l’effet de toutes les pensées que vous vous permettez de capter à chaque instant de votre existence. » (p.224)
Les émotions (pensée ayant percuté la structure de lumière de l’être, puis acceptée par le cerveau et envoyée dans le système nerveux central, produisant une sensation dans toutes les cellules) sont enregistrées par l’âme. C’est l’âme qui forme la mémoire.
« La mémoire n’est pas du domaine du mesurable ; c’est une essence. La mémoire n’est pas comptabilisée comme image mais comme émotion. C’est l’émotion qui crée l’image. L’âme n’enregistre ni images ni mots pour faciliter la mémoire. Elle enregistre les émotions que suscitent ces images et ces mots. » (p.224)
« Une pensée n’est pas simplement réalisée par le cerveau ; elle est réalisée dans la totalité du corps » (p.225)
L’esprit fermé
Dans cet autre chapitre, Ramtha explique que notre cerveau est « bridé », parce qu’il est branché sur la conscience sociale. Les pensées relatives à la fréquence sociale n’activent que les parties « supérieures droite et gauche et certaines portions inférieures du cervelet ». « La majeure partie de votre cerveau sommeille elle ne fait rien. La raison en est que vous repoussez toute pensée étrangère à la manière de pensée limitée de votre famille, de vos semblables, de la société ou du dogme. Vous les rejetez ; ceci signifie que vous ne vous permettez de contempler et de considérer que les pensées qui seront acceptées par les autres.
Il existe chez vous un terme, celui « d’esprit fermé ». Celui-ci correspond à la stricte réalité. Lorsque vous refusez de vous aventurer en pensée au-delà des limites de la conscience sociale, certaines portions de votre cerveau sont littéralement fermées aux hautes fréquences de pensée. La raison en est que votre glande pituitaire a été activée pour n’ouvrir sa bouche que très peu ; ne sont activées et utilisées alors que les parties du cerveau qui captent les fréquences inférieures de la conscience sociale. » (p.230)
Les pensées rebondissent donc sur l’esprit fermé. « Avoir un esprit fermé, c’est être fermé à la possibilité qu’existe quoi que ce soit en dehors des valeurs dont l’expérience peut être faite par les sens de votre corps. (…) Chaque fois que vous dites à quelqu’un : « Oh, ceci n’est que dans ton imagination », vous le programmez dans la stupidité et une créativité très restreinte. Et c’est en vérité ce qui se produit sur ce plan pour les enfants – vous tous. » (p.231)
« Chaque fois que vous acceptez une pensée hors de vos normes habituelles, cette pensée active et rend effective une autre partie de votre cerveau. A chaque fois, ces pensées plus vastes développeront votre faculté de raisonnement. Cela, à son tour, activera d’autres portions de votre cerveau, sera le tremplin menant à une pensée, une réception, une connaissance supérieures. Lorsque vous désirez faire l’expérience de la super conscience, de la pensée illimitée, votre pituitaire commence à s’ouvrir et à s’épanouir comme une fleur magnifique. Plus elle s’ouvre, plus la sécrétion d’hormones est grande, plus les parties endormies de votre cerveau sont activées afin de capter les fréquences de pensée supérieures. » (p.231)
« Vous savez, devenir un génie est chose très simple. Il vous suffit de penser par vous-mêmes.
Le cerveau est un grand mystère qui a plongé quantité de gens dans la perplexité. Ils l’extraient pour l’examiner et ils ne trouvent rien dedans hormis ses fluides, qui sont de l’eau. L’eau est un conducteur électrique. Plus l’eau est dense, plus grande est l’amplification du courant électrique qui le traverse. Le fluide est à son niveau le plus dense dans les parties endormies de votre cerveau ; ceci permet l’amplification des fréquences de pensée les plus hautes et leur transformation en courants électriques plus intenses transmis au corps tout entier à une vitesse plus grande. « (p.232)
« Savez-vous que si votre cerveau fonctionnait selon sa pleine capacité, vous pourriez transformer votre corps en lumière en un clin d’oeil, et votre corps vivrait pour toujours ? Savez-vous que votre cerveau a également le pouvoir de remplacer un bras ou une jambe perdu. S’il était entièrement éveillé, votre cerveau pourrait, en un merveilleux instant, complètement guérir votre corps ou le transformer physiquement en tout idéal envisagé. » (p.232)
« Pourquoi ne connaissez-vous pas ces merveilleuses pensées qui bombardent votre Esprit à chaque instant ? C’est vous qui n’avez pas voulu les connaître. Vous avez choisi de vivre à l’ombre de la conscience sociale, de vous vêtir, d’agir et de penser comme le troupeau. Vous avez choisi d’être conforme, d’être accepté afin de pouvoir survivre. Vous n’avez pas voulu savoir car l’idée d’être souverain, Dieu, immortel, omniscient, impliquerait ne pas suivre la ligne de pensée de votre famille, de vos amis, de votre religion et de votre pays. Vous avez donc renoncé à votre pouvoir. Vous avez verrouillé votre cerveau. Vous apprendre à l’ouvrir de nouveau est la raison de ma présence parmi vous. » (p.234)
« Qu’est-ce qui vous empêche de connaître et de devenir la totalité de Dieu? L’ego altéré, parce que l’ego altéré vous coupe de Dieu du fait qu’il refuse d’accepter toutes les fréquences de pensée que Dieu est, afin de se protéger, d’assurer sa sécurité. » (p.235)
« L’antéchrist et le Christ partagent le même temple et ce temple, c’est vous. Tout est en os car le Dieu que vous êtes permet d’être aussi bien au Christ qu’à l’antéchrist. Il permet la vie et la mort. Il permet la limitation et l’illimitation. » (p.235)
Et l’Armageddon est non pas une bataille extérieure mais « la guerre entre la conscience sociale et la connaissance illimitée. »
Ouvrir son esprit
Eveiller la pituitaire permet donc d’accéder aux pensées illimitées sous la conscience sociale. « Pourquoi est-il important d’aimer la totalité de ce que vous êtes ? Parce que vous transcendez alors immédiatement la conscience sociale. Cela vous élève au-dessus de l’acceptation. Vous transcendez le jugement. Vous dépassez l’illusion du temps. » (p.238)
« Quelle est la voie royale qui permette la manifestation d’un désir ? Le proclamer depuis le Seigneur de votre être. Le Seigneur de votre être, votre âme, gouverne votre corps grâce à sa structure émotionnelle. C’est l’âme qui commande à votre glande pituitaire de libérer ses hormones. Le Dieu de votre être est la lumière qui entoure tout ce que vous êtes et qui permet à toute pensée de pénétrer dans votre être. » (p.239)
« Lorsque des pensées de fréquence supérieures sont présentes, elles sont captées par la portion éveillée de votre cerveau. La glande pinéale, qui est située à l’arrière de votre tête, capte cette fréquence supérieure et se met à enfler, et vous pouvez ressentir des maux de tête, des vertiges ou une grande légèreté dans la tête Cette fréquence est alors transformée en un courant électrique de haute tension et envoyée par le système nerveux central à chaque cellule de votre corps. Vous ressentirez comme une poussée à travers le corps, ou bien des fourmillements, ou une impression d’être physiquement allégé, car une énergie supérieure à celle que vous ressentiez habituellement y circule alors. Cette fréquence enflamme chaque cellule, ce qui en élève la fréquence vibratoire. Plus vous captez des pensées illimitées, plus les vibrations du corps s’intensifient. Et votre corps commence à donner l’impression de luire parce que vous commencez à faire retourner le corps dans la densité de la lumière. » (p.240)
« La sagesse est atteinte lorsque la connaissance a été solidifiée en vous, qu’elle est devenue absolue. Non seulement la sagesse élève le niveau de fréquence de l’âme ce qui fait que votre vie sera conforme à son être émotionnel supérieur mais elle active aussi la pituitaire afin de permettre au cerveau de capter et de raisonner des pensées de fréquence encore supérieures, et ainsi de suite. » (p.241)
« Bientôt, alors que l’intelligence, la créativité et la connaissance s’intensifient en vous, vous commencez à connaître et à sentir des choses que vous n’aviez jamais auparavant connues ou ressenties. Regardant une autre entité, vous ressentirez cette entité en votre être. Vos pensées vous dévoileront votre avenir. » (p.241)
« [La connaissance] désembourbe vos oreilles et vous permet d’entendre la musique de toute vie vibrant en harmonie avec elle-même. » [Note : est-ce une référence à la musique des sphères?] (p.242)
« Lorsque votre cerveau est pleinement activé, vous n’avez plus à vrai dire de point fixe dans la réalité. Vous pouvez vous trouvez ici et en même temps au septième niveau, vous pouvez être au septième niveau et en même temps dans les Pléiades, vous pouvez être dans les Pléiades et en même temps aux côtés d’un ami. » (p.242)
« Une fois votre pituitaire épanouie, vous ne mourez plus ; vous ne vieillissez plus. Le corps fera ce que vous lui direz de faire. Vous pouvez dire à votre corps d’accélérer sa fréquence vibratoire et il s’élèvera dans une autre dimension. Votre cerveau est à ce point puissant. » (p.243)
« Alors un jour, lorsque vous aurez aimé et embrassé toute vie – que l’âme en a fini avec les expériences de ce monde cette même connaissance et cette même vibration s’accroîtront des millions de vois, rendant le corps invisible et détaché de ce lieu. Alors vous serez dégagés de la roue de la vie.
Vous êtes une créature à trois dimensions – Esprit, âme et ego s’exprimant sur un plan de densité. Trois dimensions suffisent pour réaliser l’éternité. » (p.243)
« Vous pouvez avoir tout ce que vous voulez avoir – il vous suffit de savoir que vous êtes l’auteur de la loi et que l’objet de la connaissance et de vos paroles doit être. C’est ce qu’on appelle la Loi de l’Un. » (p.246)
« Afin de retourner à l’Être de la pensée pure, vous devez maîtriser l’ego altéré, la partie raisonnante du cerveau axée sur la vie et la survie dans la matière. L’ego altéré perçoit en fonction des illusions du temps, de la distance et de la séparation. Il perçoit selon les critères d la survie et de l’acceptation. L’ego altéré divise et juge la pensée pure. » (p.247)
« En sorte de pouvoir discerner un autre plan, entendre des sons plus subtils, devenir plus légers que votre poids physique, il vous suffit de savoir que ce sont des réalités et de permettre à votre corps de faire l’expérience de cette connaissance. Cela suffit. » (p.248)
« Par quel phénomène avez-vous bien pu capter une pensée de créativité totalement inattendue quand vous l’avez souhaité ? Vous lui aviez tout simplement permis d’accéder à votre conscience. C’est tout. » (p.248)
« Lorsque vous regardez la fleur et la voyez comme fleur, lumière, vie, Être, vous vous permettez alors de capter la pureté et l’Être de la pensée, ce qui transmet à votre corps un électrum de fréquence supérieure qu’il va ressentir. Alors, vous pensez comme un Christ, car vous percevez toute chose en terme d’égalité et d’être. » (p.249)
« Lorsque vous regardez les autres, voyez-les comme Etant, soyez impartial. S’ils sont cruels ou haineux envers un autre, le fait de dire qu’ils sont cruels ou haineux est une vérité, car tel est en effet leur mode d’expression. Tel est leur expérience de l’Être. Dire qu’ils sont méchants, mauvais ou qu’ils ont tort dans une telle expression est un jugement, et cela deviendra votre expérience, celle de l’altérité. » (p.250)
« Lorsque vous êtes, simplement, vous êtes alignés avec l’Être de toutes choses. Etant ainsi alignés, vous pouvez avoir tout objet de votre désir, et pour ce faire, il vous suffit d’être. » (p.251)
« Si vous êtes une femme, soyez une femme ; si vous êtes un homme, soyez un homme. Aimez ce que vous êtes. N’abusez jamais de votre corps. Ne l’endommagez pas et ne le souillez pas. N’exigez pas de lui des choses pour lesquelles il n’est pas fait. » (p.252)
« Lorsque vous n’êtes pas capable de ressentir, vous êtes incapable sur ce plan d’enregistrer les connaissances. Tels sont les dégâts causés par la consommation de ce que vous appelez les drogues qui produisent des illusions. Chaque fois que vous y recourez, il y a diminution d’oxygène dans le cerveau. C’est votre cerveau mourant qui occasionne ce que vous appelez l’euphorie que vous ressentez. C’en est la cause. Chaque fois, votre capacité de connaître diminue. Et le temps viendra où vous ne pourrez plus ni rire ni pleurer car plus rien ne pourra susciter en vous l’émotion suffisante. » (p.253)
Note : Étrangement, Ramtha explique que le cerveau ne se régénère pas. Pas suffisamment oxygéné, les neurones meurent. Or nous savons cependant aujourd’hui que le cerveau se régénère à l’aide de l’hippocampe. Il est toutefois curieux, et il faut le noter, que Ramtha insiste autant sur le « neuronet », ce qu’aujourd’hui on qualifierait de plasticité cérébrale, alors que nous étions encore au début des années 80.
Les vertus de l’expérience
«Quoi que vous jouiez vos jeux et vos illusions avec un sérieux terriblement solennel, leur seule raison d’être est de vous enseigner, de vous faire croître, de vous faire comprendre, de vous aider à vous comprendre. C’est vie n’est qu’une vaste scène où vous pouvez jouer vos jeux et vivre vos illusions en vue d’obtenir la récompense suprême, la sagesse. » (p.258)
« Vous tissez vos illusions en des légendes de la plus grande tristesse et de l’affliction la plus grande. Vous détruisez vos corps. Vous démolissez vos esprits. Vous adorez des idoles. Vous vous critiquez les uns les autres. Vous jugez, vous haïssez, vous êtes possessifs, vous êtes plein de peur et en vérité vous êtes arrogants. A quelle fin ? Afin de comprendre ce que c’est d’être toutes ces choses. Pour quel résultat ultime ? Ne jamais mourir et vivre pour toujours, comprendre et embrasser ce que l’on appelle le royaume des cieux, contempler le visage de Dieu et comprendre que c’est le vôtre. » (p.259)
« A présent, j’aimerais vous entretenir de ce que vous estimez être des erreurs et des échecs.
Les notions de juste et de faux, de parfait et d’imparfait, créées par l’homme sont celles-là même qui ont créé les pièges dénommés culpabilité et remords qui ont de tout temps grandement entravé la progression de l’homme. Mais je vous dis ceci, entités : de tout ce que vous avez fait – du fait de vos très nombreuses vies sur ce plan rien n’est mauvais, ni bon du reste. Cela a seulement été une expérience de vie qui a contribué à vous rendre tels que vous êtes à présent. Ceci, en vérité, est chose tout à fait précieuse et prodigieuse, car en cet instant du Présent, vous êtes plus grands que jamais au cours de votre remarquable voyage, car votre sagesse est plus grande que jamais. » (p.260)
« Votre âme a faim de ce dont elle n’a jamais fait l’expérience. Lorsque votre âme a faim d’une expérience, cela signifie qu’elle a besoin des informations émotives qu’elle peut offrir. Votre âme crée donc un sentiment – appelé besoin qui captive votre être tout entier et vous lance dans une aventure, une expérience. Ensuite, l’expérience étant terminée et les émotions suscitées par elle apaisées, l’expérience vous aura offert un trésor inestimable, de plus de prix que tout l’or de votre plan. Vous aurez gagné en sagesse, ce qui indique que vous n’aurez plus jamais à refaire cette expérience car vous en avez la compréhension entière. Après quoi votre âme assumera une autre faim, et vous serez poussés à entreprendre d’autres choses parce que vous en aurez le besoin, vous voudrez les faire, parce que le feu en vous vous incite à faire l’expérience de toute vie. » (p.261-262)
« Vous n’avez jamais commis d’erreur – jamais. Vous n’avez jamais rien fait de mal. Quelle raison y aurait-il d’éprouver de la culpabilité ? Tous vos tords, tous vos échecs, toutes vos erreurs sont ce qu’on appelle à juste titre des pas faits en direction de Dieu, l’un après l’autre. Et vous n’auriez jamais pu connaître tout ce que vous connaissez aujourd’hui sans chacun de ces pas.
Ne vous sentez jamais coupables d’apprendre. Ne vous sentez jamais coupables de votre sagesse. C’est cela qu’on appelle l’illumination. Comprenez que vous avez fait ce que vous aviez besoin de faire ; vos actes ont tous été nécessaires. » (p.263)
« Vous avez l’option de créer votre rêve à votre guise. Qu’importe la façon dont vous le créiez dans le but de votre compréhension délibérée vous ajoutez à la totalité de la conscience partout. » (p.263)
« Si vous croyez que vous avez échoué dans la vie ou que vous avez fait quelque chose de mal, vous diminuez votre capacité à percevoir votre grandeur personnelle, tant intérieure qu’extérieure et votre importance pour la totalité de la vie. Ne souhaitez jamais effacer aucun épisode de votre passé – aucun (…) » (p.263)
« Vous qui portez ces lourds fardeaux sur vos épaules, si cela vous rend heureux, qu’il en soit ainsi. Mais si vous avez appris grâce à eux et êtes las de les porter, déchargez-vous en. Comment ? Aimez-les, embrassez-les, et permettez qu’ils soient dans votre être. Si vous faites cela, ils ne vous pèseront plus. » (p.264)
« Pour connaître et devenir Dieu, il n’est qu’une voie, celle consistant à vivre et à embrasser complètement la vie, à faire l’expérience de toutes les situations, à ressentir toutes les émotions, à accomplir tous les actes sublimes aussi bien que méprisables. Ainsi, votre âme renferme en elle-même la sagesse de toute vie. » (p.265)
« [Aimer les autres,] cela signifie pas aller vers eux pour les instruire ou les secourir. Cela signifie les laisser tranquilles et leur permettre d’évoluer en fonction de leurs besoins et de leurs intentions propres. » (p.266)
« L’enseignement que je vous ai donné de manière magistrale est magnifique car il vous libère de l’hameçon du karma, du péché, du jugement et de la rétribution, car le Père est amour. Et le Père ne juge pas. » (p.269)
Un beau matin
Ramtha récapitule son parcours sur Terre et explique que le Dieu Inconnu est silence, et qu’on le trouve que dans la solitude et dans la nature. Il demande qu’un matin, nous nous levions et observions le levé du soleil, de l’obscurité jusqu’à la franche lumière du matin.
« Envoûtés par la beauté et l’enchantement du moment, soudain vous vous dites : n’y aurait-il la perpétuité de ce matin, toutes vos peurs, vos inquiétudes, vos rêves et vos illusions seraient inexistantes. Alors, surgissant de derrière les montagnes dorées, apparaît la splendeur d’un joyau de feu dont les rayons d’or percent la vallée brumeuse, éclatants rayons d’espoir. (…) » (p.276)
Il est une chose de connaître la vérité, mais une autre chose de la comprendre. La réalisation de son être est intraduisible.
Glossaire de Ramtha
Je donne ici les éléments les plus intéressants du glossaire.
Plusieurs noms d’écoles fondées par Ramtha sont mentionnées. Ce furent des écoles de type « écoles de sagesse », proches du gnosticisme. « Akh Men Ra », « Elohim Ka Men Ra », « Iaut Aleph », « Om Akad ».
Atrium des Constants : Plan d’existence de fréquence plus élevée que le plan physique où les âmes attendent la possibilité de s’incarner dans un corps physique.
« Seins d’Isis » : L’hippocampe et l’amygdale.
Époque des Dialogues : L’époque des Dialogues fait référence aux sessions tenues avec Ramtha au cours desquelles les participants étaient encouragés à poser des questions personnelles et directes à Ramtha. Ces sessions eurent lieu avant l’établissement de l’Ecole de Sagesse de Ramtha en 1988.
Rêves : Les rêves trouvent leur source dans la conscience humaine. Ce sont les réalités d’autres dimensions de pensée et pas seulement de purs fantasmes. Les rêves sont le moyen par lequel le subconscient communique avec le corps physique et le restaure pendant le sommeil. La plupart des rêves appartiennent à cette catégorie bien que certains rêves puissent également être de nature prophétique. (…)
Dieux : Les Dieux sont des êtres technologiquement avancés venus sur terre il y a 455 000 ans depuis d’autres systèmes stellaires. Ces Dieux manipulèrent génétiquement la race humaine, mêlant et modifiant notre ADN avec le leur. Ils sont responsables de l’évolution du néocortex et utilisèrent la race humaine comme force de travail qui leur soit soumise. Preuves de ces événements sont inscrites sur les tablettes et objets sumériens.
Homme gris : C’est le groupe de personnes de grande influence qui possèdent les principales banques et corporations contrôlant les événements politiques et économiques du monde.
Jéhovah : Jéhovah est un être technologiquement avancé qui manquant beaucoup de confiance en lui, avait l’esprit guerrier et haïssait sa sœur. C’est lui qui fut responsable du départ d’Abraham pour le pays de Canaan, pour la création du peuple hébreu et le départ de Moïse d’Egypte pour se rendre jusqu’à la Terre Promise.
Yahweh : Yahhvé était un être différent de Jéhovah. Yahvé désapprouvait la servitude que Jéhovah imposa aux peuples de la terre. Yahvé et le Dieu Id partirent en guerre contre Jéhovah et tentèrent d’enseigner à l’humanité l’existence du Dieu Inconnu au sein de la personne humaine.
Shambhala : Nom d’une ancienne forêt qui existait près de la région nord-est du fleuve Indus à l’époque où vivait Ramtha.
Zarathustra : Zarathoustra est la version non corrompue du nom Zoroastre, fondateur du Zoroastrisme. Ramtha explique que Zarathoustra reçut l’illumination et devint un maître immortel.
Terra : Nom donné à la planète Terre par les Dieux il y a 455 000 ans lors de leur première visite.
Les Sceaux : Sept niveaux de conscience dans le corps humain.
Les trois sceaux inférieurs
1. Organes de reproduction – sexualité, survie
2. Conscience sociale (conscient collectif) – douleur et la souffrance
3. Ego – Pouvoir, contrôle. État de victime et la tyrannie.
Les quatre sceaux supérieurs
4. Correspond à l’amour inconditionnel, et au thymus. Plan de Shiva, plan bleu, …
5. Correspond à la glande thyroïde. Plan de la superconscience, plan doré.
6. Correspond à la glande pinéale. Hyperconscience. Unité avec la vie.
7. Correspond à la glande pituitaire. Ultraconscience. Illumination.
[...]
Introduction
Ramtha indique que toute compréhension élève la conscience. Une vie vécue selon ces compréhensions élève aussi la conscience des autres.
Dans l’introduction, Ramtha explique qu’il a vécu sur Terre (Terra) il y a très longtemps et a réalisé l’ascension, c’est-à-dire un état d’être supérieur lui permettant de dominer le pouvoir de l’esprit, d’accéder au monde invisible et de ne pas mourir. Son but dans ce channeling est de « rappeler notre héritage », et « d’offrir une perspective plus élevée » pour comprendre notre essence immortelle.
L’introduction mentionne plusieurs choses par rapport à l’humanité actuelle. Il est question d’abord d’un « événement extraordinaire qui est déjà en mouvement » qui réunira les hommes et les changera. Il est aussi question d’entités apportant une connaissance avancée et faisant passer l’humanité dans « l’Âge de Dieu ». « Cette époque-ci est la plus grande de votre histoire. » « Vous verrez émerger ici un magnifique royaume et des civilisations verront le jour dont vous ne vous doutiez même pas. »
Je suis Ramtha
Dans ce second chapitre, Ramtha dit en quoi son parcours chaotique et toutes ses expériences conflictuelles lui ont permis de trouver le « Dieu Inconnu ». « J’ai acquis la sagesse de tout ce que j’ai fait et n’aurai jamais à le refaire. Je suis vertueux, entité, car toutes choses, je les ai faites afin de devenir ce que je suis. » Puis, il ajoute : « J’ai appris comment faire l’ascension, non grâce à l’enseignement d’aucun homme, mais grâce à une compréhension innée du Dieu vivant en toutes choses. Je fus aussi un homme qui haït et méprisa, qui tua, conquit et domina jusqu’à l’heure de mon illumination. » (p.26)
Ramtha raconte son histoire personnelle, sa vie durant la chute de l’Atlantide. Il dit n’avoir vécu qu’une vie sur Terre, parmi un peuple infortuné, des Lémuriens vivant à « Onai, la ville portuaire la plus importante [du sud de] l’Atlantide » « J’arrivai en Atlantide durant ce qu’on appelle « les cent dernières années », avant la dislocation du continent et l’inondation de ses terres par les eaux ».
Ramtha décrit que l’Atlantide était une civilisation très avancée, portée sur l’intellect et les sciences. Ils étaient plus avancés que nous car « ils avaient commencé à comprendre et à utiliser les principes de la lumière ». Selon Ramtha, les Atlantes avaient conçus des vaisseaux « se déplaçant sur la lumière » dont la technologie provenait de la récupération d’OVNIs d’autres systèmes stellaires.
« La science intellectuelle devint la religion des Atlantes » (p.27) Les Lémuriens étaient plutôt portée sur la spiritualité, leur système social était basé sur la télépathie. Ils n’avaient pas une technologie avancée mais avaient une intelligence pré-cognitive des valeurs invisibles. Les Atlantes méprisaient le « Dieu Invisible » des Lémuriens, car ce n’était pas « progressiste ».
Ramtha indique être né après la grandeur de l’Atlantide, due à ses « centres scientifiques du nord » qui avaient été détruits. Il semble qu’avec leurs « expériences de voyage sur la lumière » (vaisseaux?) ils aient « percé la couche nuageuse qui entourait complètement votre planète » Alors, « les masses d’eau qui tombèrent et le gel qui s’ensuivit submergèrent la plus grande partie de la Lémurie et les parties septentrionales de l’Atlantide sous de grands océans. Les habitants de la Lémurie et du nord de l’Atlantide s’enfuirent donc vers les régions méridionales de l’Atlantide. » (p.27)
Note : cette idée d’une couche nuageuse dans les temps anciens est reprise par différentes sources. Exemple : Anton Parks explique que les Anunnaki ont utilisé l’arme climatique contre l’Atlantide lors de sa première chute (-80,000 ans), mais il fait remonter à beaucoup plus longtemps (-300,000 ans) la présence de la couche nuageuse : « Aussi, les Ušumgal et Ninmah votent pour l’élimination de la couche de nuages empêchant au soleil d’apparaître. Les Ama’argi ont dû utiliser des prismes géants et des antennes. Le ciel est alors bleu et il fait plus chaud. » On peut en déduire l’élimination progressive de cette couche nuageuse, à différentes époques).
Ramtha explique donc que lorsqu’il est né, il restait seulement la partie sud de l’Atlantide (les îles Canaries actuelles?) où vivait un peuple décadent, revenu à des modes de vie primitifs, et extrêmement pauvre. « Les tyrans tenaient le peuple sous la férule de lois irrécusables, non selon les principes d’une république. Dans ce gouvernement de lois irréfutables, les Lémuriens étaient considérés comme le fumier de la terre, comme moins que les chiens dans les rues. » (p.27-28) Ramtha décrit ensuite dans quelles conditions de vie épouvantables vivaient les Lémuriens d’Onai. Ces gens étaient devenus des esclaves juste bons à cultiver les champs. Ramtha décrit ensuite son enfance horrible, comment il est né d’une mère qui culpabilisait de donner naissance à des enfants en un tel endroit, et comment elle a eu un autre enfant suite à un viol qui finalement, conduisit à la fois à sa mort et à la mort de l’enfant. Ramtha ne put rien faire pour les aider.
C’est à ce moment là, alors qu’il n’était qu’enfant, qu’une haine intense s’accrût dans son être. Il se retourna contre le Dieu Inconnu de son peuple et voulut l’affronter au haut d’une montagne, là où il était censé exister. Il marcha de longues journées puis arrivé en haut, exprima sa colère. On ne lui répondit d’abord rien, puis il rencontra une « femme resplendissante, une massive épée à la main. Elle me parla, disant : « Oh Ram, oh Ram, toi dont l’Esprit est brisé, tes prières ont été entendues. Prends cette épée et conquiers-toi toi-même. » Puis, Ramtha vit qu’à l’endroit où étaient tombées ses larmes, « une fleur au parfum si suave et à la couleur si délicate » avait poussé.
[...]
Ramtha revient donc victorieux de son ascension sur la montagne, et porte avec lui l’immense épée donnée par l’apparition. De lui émane aussi un « rayonnement » (comme pour Moïse qui portait un voile protecteur à son retour de la montagne). « Je vis une vieille femme se relever et protéger ses yeux de la main pour me regarder approcher » (p.31) Ramtha donc, à se retour, fait forte impression, et ils détruisent Onai avec toutes les personnes qui le suivent. Après le massacre et l’incendie, le peuple insiste pour suivre son libérateur « Ram », et c’est ainsi qu’il devient un chef de guerre. Ramtha compose une armée de 10,000 hommes.
Sans peur, Ramtha devint un grand conquérant. « J’ai créé la guerre. » Il devint un « héros », luttant contre la tyrannie des Atlantes. C’était la première fois que cela arrivait. « Ma passion devint d’anéantir la tyrannie et de rendre plus respectables la couleur de ma peau » (cela suppose que Ramtha avait une peau orientale ou sombre et que les Atlantes en avaient une blanche. On retrouve cette caractéristique dans la légende de Rāma : « Il est de couleur sombre »).
L’armée de Ramtha augmente considérablement avec le temps, détruisant tout sur son passage. Mais finalement, il se fait transpercer par une épée. Il s’apprête à mourir quand une voix l’ordonne de se lever. La guérison, confiée aux femmes qui l’accompagnait, prit longtemps. Il souffrit beaucoup. « Je dus endurer des cataplasmes de graisse de vautour puants qu’elles m’appliquaient sur la poitrine. J’étais forcé de leur obéir et de me déshabiller devant elles. Je ne pouvais même pas uriner ou déféquer en privé. […] Ma fierté et ma haine durant largement céder devant les exigences de ma survie. » (p.33)
Ramtha décrit ensuite avoir assisté à la mort d’une vieille femme au soleil couchant. Cette expérience le bouleverse et il contemple pendant longtemps les éléments naturels, les maudissant parfois. Il se rend compte qu’il était un guerrier accompli, qu’il avait abattu et massacré, mais que le soleil et la lune continuaient toujours leur cours. Cela l’emmène dans une profonde méditation. « La seule chose qui m’importait vraiment était de comprendre ce qui semblait si terrifiant, si mystérieux et si lointain. Qu’était l’homme, Qu’était-il ? Pourquoi n’était-il pas supérieur au soleil ? Pourquoi la vieille femme n’avait-elle pas pu continuer à vivre ? Pourquoi l’homme, bien qu'écrasant en nombre, force créatrice, force unifiante sur ce plan, était-il la création la plus vulnérable de toutes ? Si l’homme avait toute l’importance que mon peuple lui accordait, pourquoi n’était-il pas assez important pour qu’au moment de son trépas, le soleil s’immobilisât, la lune se revêtit de violet ou les oiseaux sauvages n’interrompissent leur vol en signe de deuil ? L’homme, semblait-il, avait bien peu d’importance car toutes ces choses continuaient d’aller même lorsqu’il était en péril.
Je voulais savoir. Rien d’autre m’importait. » (p.34-35)
Ramtha n’avait aucune confiance en aucun homme pour lui enseigner ce mystère. Il énumère alors toutes les horreurs qu’il avait vues chez les hommes. « Il n’existait aucun homme dont la pensée ne fut pas altérée, qui n’eut transformé ce qui en réalité était pur et innocent, l’altérant à cause de son entendement limité. » Ramtha apprend donc au contact des éléments de la vie, de la nature. « La nature du Dieu Inconnu, ce qu’il était vraiment, je ne le découvris qu’après avoir observé la vie dans sa continuité, qu’après y avoir réfléchi. », « Je compris que c’était dans la puissance et l’indestructibilité de la force vitale que résidait le Dieu Inconnu. » (p.36)
Ramtha cherche dès lors à devenir aussi constant que les éléments naturels. « Si le soleil continuait sa cours alors que l’homme mourait, c’était uniquement parce que le soleil, lui, n’envisageait même pas la mort. Il ne connaissait qu’une seule chose, être.
Le jour où, par la contemplation, je compris qui était le Dieu Inconnu, ce qu’il était, je me dis que je ne voulais point dépérir et mourir comme l’avait fait la vieille femme. Il doit y avoir un moyen, pensai-je, de durer toujours comme le soleil. » (p.37)
Toujours en contemplation, Ramtha découvre que pour s’associer à l’élément de vie, il devait devenir le vent. Le vent est moqueur et joueur et se fiche des coutumes des hommes. Le vent est totalement livre. On ne peut pas lui lancer des ordres et il est doux s’il le souhaite. Ramtha considéra le vent comme son idéal, un idéal de mouvement, de liberté et de puissance. Le vent peut se trouver en tout lieu. Ramtha, année après année, devenait plus le vent. « Un jour, à ma grande surprise, je me retrouvait très haut dans les cieux et je ne savais pas qui j’étais lorsque je me retournais pour regarder sous moi. En un instant, je réalisai que j’étais bien loin de mon corps, simple point, là, en bas, sur le plateau. » (p.38) Ramtha après cette première « projection astrale » apprit de plus en plus à se « biloquer ». « Je ne voulais plus rien, je ne désirais plus rien – rien – je n’avais plus qu’une seule pensée : devenir cette liberté. » (p.39)
Deux ans après, il redevint le vent. Puis durant de longues années, il voyagea partout par la pensée, visitant d’innombrables lieux. Sa détermination pour devenir son idéal « devenait la force vitale même de mes cellules de mon enveloppe corporelle. » « Mon âme changea graduellement la programmation de ma structure cellulaire entière en augmentant le rythme vibratoire en leur sein, tant mon désir était fort. Plus la sérénité par rapport à la vie augmentait en moi, plus cette émotion se propageait dans ma constitution physique toute entière au point où je devins de plus en plus lumineux. Les gens disaient en me voyait : »Voyez, il y a un halo autour du corps de notre maître. » Ceci était vrai car les vibrations de mon corps s’étaient accélérées : elles étaient passées de la pensée de la matière à la vitesse de la lumière. C’est cela qui produisait le halo qui émanait de mon être. » (p.40)
Avec le temps, le corps de Ramtha avait accumulé une telle énergie que ses vibrations lui permettaient de se « téléporter » physique, par exemple, d’aller sur la Lune et de revenir. « J’y parvins de multiples fois, soixante-trois fois avant mon ascension finale. Cela devint pour moi aussi naturel que l’est pour vous la respiration. » (p.40)
C’est de manière très poétique que Ramtha décrit la puissance et la liberté qui se trouve dans le vent. C’est un mouvement « sauvage et libre – non soumis à la pesanteur, non soumis à la mesure, non soumis au temps. » « Etant devenu le vent, je compris combien l’homme était insignifiant et impuissant dans son ignorance de lui-même, et combien puissant il devenait par la connaissance. » (p.41) Ramtha commença à enseigner, puis sur les flancs de la montagne nommée « Indus », il « communia avec son peuple tout entier » (des Lémuriens, des Ioniens, et des réfugiés de l’Atlatie/Atlantide). Les descendants de ce peuple constituèrent les peuples de l’Inde, du Tibet, du Népal et de Mongolie méridionale. Finalement, Ramtha disparut dans les airs, il « ascensionna ».
Ramtha insiste sur le fait que Dieu n’est pas dans les concepts qu’en font les hommes. « Ce n’est pas le vent que je devins mais l’idéal que le vent représentait pour moi. J’en suis désormais le seigneur car je devins le principe invisible qui est libre, omniprésent et qui est un avec toute vie. » (p.43)
Au temps où vous étiez mon peuple
« Qu’est-ce que l’ascension ? Emporter tout ce que je suis dans l’éternité, comme le vent. Si j’avais écouté les hommes, entité, j’aurais péri lors de cette vie. Tous périssent ici parce qu’ils savent qu’ils vont périr, et tous vivent ici selon les opinions de tous les autres. Quelle folie ! J’appris à m’aimer moi-même en m’exposant à quelque chose de noble et majestueux. Quoi que l’homme contemple en son être, il le deviendra car il est le Dieu caché sous le masque de l’humanité. »
[...]
Dans ce chapitre, Ramtha commence par décrire la longue migration de son peuple, depuis l’Atlantide sud jusqu’à l’Indus. Ramtha évoque que cette migration apporta beaucoup à son peuple, qui devint très sage et intelligent. La paix s’était rétablie et l’harmonie régnait. Chacun vaquait à ses occupations, l’élevage du bétail, la culture des champs… mais Ramtha allait rejoindre le Dieu Inconnu. Il indique aujourd’hui qu’il revient, pour enseigner aux hommes qui ont cette même aspiration et dont les priorités de la vie humaine ont changées. Il présente comment se déroulera son enseignements, non sous forme de discours philosophiques mais sous forme de dialogue. « Je n’enseigne pas de religion car les religions sont cause de grandes divisions et de grandes souffrances sur ce plan. Mon enseignement est simplement de la connaissance. »
Ramtha explique ensuite que durant sa vie, dans la Maison de Ram, il y avait beaucoup d’enfants, car des femmes lui avaient fait don de ce qu’elles avaient de plus précieux. Et les enfants lui apprirent l’innocence et la pureté. Il explique que JZ Knight était alors une de ses filles. Ramtha lui avait promis, le jour de son ascension, de revenir.
Ramtha développe une conception de Dieu qui n’est pas celle d’une Dieu de courroux et de jugement. Nous sommes nous-mêmes souverain. « Vous avez tous été des entités sous tutelle, la tutelle de la peur – il en a toujours été ainsi. La connaissance vous permet d’abolir la peur de sorte que plus personne ne peut vous asservir et que vous devenez libres de vivre entièrement comme vous l’entendez. Avec la connaissance vient la liberté, pour toujours, toujours. » (p.51)
Dieu est
Ce chapitre explique en quoi Dieu n’est pas un personnage sévère, mais est un Dieu d’amour. C’est-à-dire que toute chose sur terre, l’air, la peau, les yeux, le toucher, et toute pensée et tout acte, est lui. « Dieu est une force qui consume toutes choses et est toutes choses ». « Ce qui est – tout ce qui est est ce que vous dénommez Dieu le Père, la totalité de la vie, et l’aimant de tout ce qui est. » (p.54) « Dieu est la vie entière, la pulsation de chaque instant. Il est l’infinitude et l’éternité de tout ce qui est. » (p.54) « Dieu, qui est la totalité de tout ce qui est, est le faux et le vrai pareillement, la vilénie et la divinité pareillement. » (p.55)
C’est donc nous seuls qui nous sommes jugés nous-mêmes, « de par vos attitudes propres et l’acceptation des attitudes des autres ». Notre vie est une illusion que nous avons décidé pour vivre un type d’expérience. « Dieu vous aime, quoi que vous fassiez, car tout ce que vous faites ou pensez embellit la vie qu’il est de par la sagesse que vous acquérez ce faisant. » (p.56) « Il est la scène sur laquelle vous créez vos illusions, votre imagination, vos rêves » (p.56)
Nous en revenons à la théorie de l’information. Ramtha affirme que la nature de Dieu est « pensée ». « Le Père – la scène sur laquelle vous créez votre vie, la substance et la force vitale de toutes choses est, selon une compréhension élargie, pensée, car la pensée est l’ultime créateur de tout ce qui est, qui a été et qui jamais sera. La pensée est la substance même avec laquelle sont créées toutes choses. Tout ce qui est a initialement sa source dans la pensée, la suprême intelligence appelée esprit de Dieu. » (p.56-57)
Puis Ramtha explique en quoi la pensée construit les formes, ce qui ressemble à la théorie des champs morphogéniques : « Vous êtes-vous jamais demandé ce qui assurait la cohésion des choses, chacune dans son dessin et sa forme uniques ? C’est la pensée, la colle cosmique appelée amour. C’est cela qui assure la cohésion de la matière. C’est l’amour au degré suprême, car c’est ce qu’est le Père. Toute chose – même votre corps doit sa cohésion à la pensée car toute chose était envisagée par la pensée qui est Dieu et c’est l’amour du Père pour lui-même qui maintient en place toute chose.
Votre cohésion, c’est Dieu qui l’assure. Ce qui assure la cohésion de toutes les structures moléculaires et cellulaires de votre corps est l’amour de l’admirable et magnifique pensée que Dieu est en vérité. Sans la pensée, votre corps n’existerait pas, la matière n’existerait pas, rien n’existerait car c’est la pensée qui crée et nourrit toute vie » (p.57)
Dans la suite du chapitre, Ramtha discute avec une femme qui craint de mourir car elle a peur de l’enfer. Ramtha lui répond que l’enfer n’existe pas, et que la Bible a été écrite par des hommes. « L’homme a créé des images de Dieu afin de s’en servir pour contrôler ses frères. Les religions ont été créées afin que par elles les peuples et les nations puissent être contrôlées lorsque les armées seraient impuissantes à le faire. Et la peur est l’arme qui les maintient dans les rangs. L’homme que l’on dépouille de sa nature divine – que l’on dépouille de Dieu, est facile à gouverner et à contrôler. » (p.61)
Cette femme était également rongée par le remord à cause de fautes qu’elle avait commise. Ramtha lui répond qu’elle n’a rien fait de mal, car « la vie n’a été altérée en rien par rien que vous ayez fait. Toutes les choses que vous avez faites, aussi abominables et pitoyables qu’elles aient été, ont embelli la vie à cause de la sagesse que vous avez acquise en les faisant. » (p.61)
Puis Ramtha explique que « Yeshua ben Joseph » (Jésus) était le fils de Dieu comme tout le monde est le fils de Dieu, et que c’est cela qu’il enseignait. « Yeshua est votre frère, non pas votre sauveur. » (p.63) « La seule différence entre Yeshua et vous, ma bien-aimée dame, est que Yeshua a compris le principe de Dieu en l’homme et qu’il a vécu ensuite ce principe entièrement. » (p.64)
Voyez Dieu
Nous sommes une essence existant depuis des milliards d’années « le jour où Dieu, votre bien-aimé Père, la totalité de la pensée, se contempla lui-même, devenant ainsi l’éclat de la lumière que chacun de vous devint. C’est alors que chacun d’entre vous devint unique et souverain et à jamais part de l’esprit de Dieu. » (p.68)
Derrières les masques, il y a Dieu. Nous aimons chez les autres leur essence, et cette essence est Dieu. Nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, nous sommes dans un corps que nous ne voyons pas de l’extérieur, mais si nous nous connaissions, nous verrions que nous sommes Dieu. « Vous êtes un principe de lumière, de pure énergie, complet et ardent, existant dans un corps afin d’obtenir la récompense d’une vie de création, appelée émotion. » (p.71)
Ramtha distingue « âme » et « esprit ». L’esprit est « l’infime point de lumière qui entoure toutes les structures moléculaires du corps, qui abrite et soutient la masse de votre enveloppe », et l’âme est « logée dans cette masse, près de votre cœur, dans une cavité située au-dessous d’une protection osseuse où l’on ne trouve qu’énergie électrique ». (p71) L’âme conserve le souvenir des pensées par les émotions qu’elle enregistre – lesquelles forment l’être.
Nos pensées induisent nos émotions, nos ressentis, nos manifestations, et notre condition de vie. Nous sommes donc créateurs de nous-mêmes car nous manifestons ce que nous pensons. Le futur se crée par la pensée. Rien n’arrive par hasard. Hélas dans le conditionnement de notre société, que nous avons accepté, nous avons oublié ces principes. « Jadis vous saviez créer une fleur. Mais que créez-vous pour vous-même dans le temps présent. Vos plus grandes créations sont la tristesse, l’inquiétude, l’apitoiement, la misère, la haine, les dissensions, l’auto-reniement, le vieillissement, la maladie et la mort. (…) Vous vous retranchez de la vie en jugeant toutes choses, toutes personnes, et même votre propre personne (…) Vous êtes des petits enfants nés pour grandir, perdre la vitalité de vos corps et vous vieillissez à force de croire en la vieillesse, et finalement périssez. » (p.75)
« Vous êtes devenus des entités vivant à la manière de troupeaux qui se cloîtrent dans des villes gigantesques et vivent dans la peur derrière des portes verrouillées. (…) Vous avez édifié d’énormes immeubles et une conscience de terreur. Vous avez créé une société qui réglemente la manière dont vous devriez penser, en quoi vous devriez croire, la manière dont vous devriez agir et à quoi vous devriez ressembler. » (p.75)
Pourtant, nous nous limitons par des choses qui sont invisibles. « Qu’on me montre une croyance ! Posez-la dans ma main. Qu’on me montre une émotion ! Je veux la toucher. Qu’on me montre une pensée ! Où est-elle ? Qu’on me montre une attitude ! A quoi ressemble-t-elle ? Montrez-moi une image du vent ! Et puis montrez-moi le temps, lui qui vous a ravi les précieux moments de votre vie. » (p.76)
« La vie que vous connaissez est un rêve – un gigantesque rêve, une façade pourrait-on dire. C’est la pensée jouant avec la matière, et ce jeu crée de profondes réalités qui ligotent vos émotions à ce plan jusqu’au jour où vous, le rêveur, vous réveillerez. » (p.78)
Vie après vie
Ramtha compara le cycle des vies au cycle des saisons et plus précisément à une fleur. La fleur est le produit de la vie, et la graine est sa sagesse. Au printemps prochain, de la graine, refleuriront des fleurs.
Ramtha décrit le processus de la mort comme un « assoupissement ». « Une fois que l’Esprit appelle l’âme, celle-ci remonte dans le corps par les centres énergétiques, appelés aussi sceaux ou chakras. L’âme, qui est mémoire, abandonne la masse cellulaire du corps par le dernier de ses sceaux, le septième, que l’on appelle également glande pituitaire et qui a son siège au centre de la tête. Ce passage est souvent ressenti comme la traversée d’un tunnel au milieu d’un bruit de vent. La lumière vue à la sortie du tunnel est la lumière de votre être, l’Esprit de votre tête. » (p.82)
Après la mort, l’entité rejoint l’un des sept ciels. Ramtha évoque sept compréhensions de réalisations ou de niveaux de conscience.
Reproduction et survie
Peur et souffrance
Pouvoir
Amour ressenti
Amour exprimé
Dieu vu en toute vie
Dieu Je Suis
Ramtha explique qu’à la mort, on a la capacité de se brancher sur les pensées et émotions. De sorte que si l’on meurt dans un certain état d’esprit, on le vivra plus intensément. Comme par exemple si l’on meurt malheureux, mais on peut apprendre à manifester tout niveau dont on a besoin. Les personnes qui se trouvent dans le 1er et 2e niveau se retrouve dans un monde plat, comme une plaine. « On y trouve des milliards d’entités dans leur corps de lumière, allongées en rangées sans fin. Elles dorment, dans l’illusion qu’elles sont mortes car elles croient fermement que la vie ne se poursuit pas au-delà de la tombe. (…) A force de croire à quelque chose, nous nous convainquons de sa véracité ; et ce que nous reconnaissons comme vrai se transformera en réalité. » (p.85)
A propos des croyances, Ramtha ajoute : « Quelque chose de bon à savoir : Ne croyez jamais en rien. Jamais. Croire, c’est vous convaincre vous-même de quelque chose que vous devez connaître et comprendre par l’expérience. La croyance est en outre très dangereuse car, lorsque vous croyez, vous placez votre vie, vos attitudes et votre confiance en quelque chose qui n’est pas devenu une vérité en votre être, ce qui vous rend très vulnérable. Et dans cet état de vulnérabilité, on peut vous manipuler, vous maudire, vous damner ; vous pouvez aussi perdre votre vie, et tout cela à cause de croyances. » (p.86)
Ramtha détaille ensuite les différents plans :
Le plan de la matière. Il faut y naître, et y survivre malgré les limitations et les instincts.
Plan de la compréhension de la douleur, du remords et la culpabilité.
Plan du pouvoir. Plan où l’on cherche à contrôler les autres et à les asservir (pas de façon physique et matérielle, mais en essayant d’amener les autres à adopter son propre point de vue.)
Plan de l’amour. On y éprouve un amour profond sans pouvoir l’exprimer.
Plan appelé « paradis ». Il y se trouve « l’enchantement de la lumière d’or ». Toutes les choses sont enveloppées de cette couleur, tout en gardant leur couleur propre. Il y a une musique merveilleuse. « La lumière enveloppant toutes choses vibre au ton de leurs couleurs en un mouvement de merveilleuse harmonie » [Note : est-ce la « musique des sphères » ?]Sur ce plan on peut y manifester son amour. Tout objet de désir se manifeste à l’instant. On peut y recréer un monde et y vivre. Les entités peuvent y rester longtemps car elles n’imaginent pas quelque chose de mieux. C’est comme des « vacances ». Mais avec la faculté de considérer l’unité de toute chose, on peut progresser au sixième niveau. Quand les entités sont lassent d’avoir pu manifester tout ce dont elles voulaient, elles s’ouvrent aux cieux suivants.
Niveau indéfinissable avec les mots. On peut être un avec toute chose.
Une brillance au-delà de la brillance. C’est Dieu. Inexprimable. La pensée unie au cœur.
Nous revenons sur ce plan par l’attachement que nous avons avec nos proches, et parce que ce plan est comme notre « maison », nous y sommes habitués.
Ramtha évoque alors l’histoire d’un homme qui a bien agi dans une vie, et qui se retrouve au cinquième plan. Il peut y créer tout ce qu’il souhaite, des fleurs, des poissons, etc. Mais il est troublé parce qu’il a tout, mais qu’il ne sait pas où est Dieu. Alors, une entité lumineuse apparaît et lui montre dans le miroir d’un lac sa précédente vie, depuis son enfance jusqu’à sa vieillesse. Il lui propose de retourner sur terre, car il ne s’y est jamais perçu lui-même comme Dieu. « Tu as toujours séparé le Père de toi-même et de toute vie. » (p.95) L’entité lumineuse lui conseille alors de retrouver sa famille, car c’est avec elle qu’il a le plus appris. L’homme voit alors dans le lac son fils avec sa compagne, et choisit de devenir son enfant.
« Petit enfant dans cette vie-là, l’entité savait déjà aimer. Il lui restait seulement à maîtriser comment voir Dieu en lui-même et le devenir. C’est ce qu’il fit. Son nom était Bouddha. »
Mort et ascension
« La mort n’est pas une loi inéluctable dans ce royaume. Il est bien plus facile d’emmener avec soi son corps. Ainsi, l’on n’a plus besoin de renaître du ventre de la femme et de s’incarner dans une conscience qui n’accepte malheureusement pas ses souvenirs. » (p.89)
Ramtha explique que notre plan matériel est du à une cristallisation de la pensée, qui devient lumière, puis « électrum », puis matière. Et sur un même plan, tout doit vibrer à la même fréquence, que nos sens perçoit. Mais si nous élevions notre fréquence vibratoire, nous passerions au-travers de ce plan.
Sur notre plan, nous devons naître du ventre d’une femme. Mais l’ascension permet « d’amener la totalité de son être jusqu’à une dimension acceptée dans notre conscience. » « La mort est, assurément, un moyen d’y parvenir, mais cela implique que la structure de l’enveloppe subisse le vieillissement, la décrépitude et disparaisse. Vous êtes alors dépourvu de corps. L’ascension, c’est emmener le corps avec vous. » (p.102)
« Lorsque vous emmenez votre corps avec vous, vous pouvez élever et abaisser à volonté sa fréquence vibratoire selon tout niveau de votre choix. Ainsi, si vous choisissez de revenir dans cette fréquence-ci, vous n’aurez plus à chercher un autre corps, avec un autre ego, afin d’exister dans une autre vie, avec une autre famille, dans un autre pays. Vous n’aurez plus à renaître sur ce plan de pensée limitée où vous devrez subir la programmation de la conscience sociale et lutter pour l’expression de soi afin de recouvrer votre faculté de connaissance précognitive. Vous n’aurez plus besoin de réapprendre que le corps peut être ramené jusqu’à la forme de lumière la plus pure d’où il est issu. Vous n’aurez pas besoin de réapprendre que ceci n’est qu’illusion et jeu.
Dès lors que l’on maîtrise le mécanisme de l’ascension, le corps subsiste pour toujours et l’on peut aller et venir à sa guise dans sa propre enveloppe. Donc, chaque fois que l’on désire réintégrer ce plan-ci, il suffit d’abaisser les vibrations du corps jusqu’à ce qu’elles soient en accord avec la fréquence de ce plan, et vous apparaissez.
Tous ici sont capables de faire leur ascension car, derrière l’illusion de toute chair se cache le créateur de tous les univers. Et vous pouvez faire se produire à votre guise cette manifestation en épousant une manière de penser illimitée. En apprenant à ne plus juger vos propres pensées, à vous autoriser à recevoir toute pensée quelle qu’elle soit, on s’investit du pouvoir et de la faculté de devenir tout idéal envisagé. On peut s’emparer d’une pensée, la concentrer sur le corps et commander au corps de vibrer plus rapidement. Le corps s’élèvera alors vers l’idéal que l’on maintient avec persistance dans la pensée. Le corps entier commencera à vibrer à une vitesse plus grande. A mesure que cela se produit, la température du corps augmentera et le corps commencera d’émettre de la lumière. A mesure que les vibrations s’intensifieront, la matière du corps se transformera en pure lumière, puis en pure pensée. Alors, ce qui était invisible ne sera plus perceptible à la vue. » (p.103)
« L’ascension est chose extrêmement facile. En vérité, c’est plus simple que de mourir. Ce qui est difficile, c’est d’arriver à ne plus juger ses pensés. Ce qui est vraiment difficile à réaliser est d’arriver à maîtriser l’illusion du temps afin de s’accorder la patience de le faire. Mais cette maîtrise acquise, il suffit d’une pensée pour que l’ascension devienne réalité. On garde alors son corps pour l’éternité et on peut voyager sur n’importe quel plan, à n’importe quel moment. » (p.103)
Et qu’est-ce qui permet au corps de « vibrer » sur une autre fréquence ? Les glandes endocrines, qui font le pont entre le visible et l’invisible et déterminent la vitalité du corps.
« Personne n’est obligé de mourir. L’on ne meurt que si on croit qu’on va mourir. Le corps en soi n’est pas destiné à la mort. Les Dieux qui l’ont conçu ne l’ont pas fabriqué avec l’idée de le rendre éphémère. Sa pérennité est liée au bon fonctionnement de ses glandes, non de ses organes. Grâce aux hormones sécrétées constamment par les glandes, le corps peut subsister pendant des centaines de milliers d’années sans jamais vieillir. C’est de cette manière là que furent programmées ses structures cellulaires. Il n’y a pas très longtemps encore dans votre histoire, les entités vivaient des milliers d’années.
La mort n’est rien d’autre que la fin du corps, non pas de la personnalité. Ce qui fait diminuer la force vitale du corps et incite à le corps à la mort, comme on l’appelle, ce sont les attitudes de la personnalité. »
Voilà qui expliquerai les guérisons miraculeuses (comme par exemple celles de Philippe de Lyon), car quand la pensée change, et quand la personnalité change, le corps change à son tour instantanément.
« Votre corps réagit seulement aux directives que vous lui donnez. Votre âme, qui a son siège près du cœur, gouverne le corps tout entier selon sa structure émotionnelle. C’est l’âme qui gouverne la sécrétion des hormones dans le corps afin de maintenir la vie de l’enveloppe. Cette fonction, l’âme ne l’exerce pas de son propre chef mais conformément à vos attitudes et à vos processus de pensée. C’est à cause de vos attitudes ici que les hormones cessent d’être créées dans le corps après la puberté. Lorsque celles-ci ne sont plus créées, une hormone de la mort se trouve activée dans le corps si bien que le corps entier commence à décliner, à vieillir et à mourir. L’hormone de la mort devient active dans le corps parce que vous vivez dans la culpabilité, l’auto condamnation et la peur de la mort. Et pour vous, la beauté est entièrement associée à la jeunesse des traits, non au caractère de l’être. Vous appelez à vous la mort en souscrivant des polices d’assurances pour votre inhumation. Vous souscrivez des polices d’assurance afin de protéger votre magot au cas où vous tomberiez malade. Vous faites tout ce qu’il est possible de faire pour accélérer le vieillissement et la mort de votre enveloppe parce que vous avez la certitude que ceux-ci vous se produire. » (p.104-105)
« Vous savez, maître, vous pouvez en cet instant même, abolir totalement le temps et vivre dans la pérennité de ce Présent, si tel est votre choix. Le temps n’est-il pas une illusion ? Quelqu’un l’aurait-il vu ? Il règne ici une grande imposture parce que vous refusez de croire dans l’invisible tout en étant en totale adoration devant le temps et dans la servitude par rapport à lui.
Vous avez le pouvoir en vous, au lieu même où vous vous trouvez, de renverser le mécanisme du vieillissement, de retrouver la jeunesse et de vivre pour un temps infini. Comment ? Simplement par vos attitudes. Si vous ne voulez pas que votre corps vieillisse et meure, changez votre attitude. Faites en sorte que votre attitude soit une qui dise que le corps vivra pour toujours. Il le fera. (…) Vivez constamment dans la présent. Ne reconnaissez pas le futur, connaissez uniquement l’instant du maintenant. Votre maintenant peut durer éternellement, il suffit d’y consentir. » (p.105)
« Aimez-vous, maître. Bénissez votre corps. Parlez à votre âme, le seigneur de votre être, et commandez-lui de créer les enzymes de la jeunesse. Elle s’exécutera. » (p.106). Ainsi, il faut changer d’attitude pour que d’autres informations puissent nourrir le corps, dans une « attitude faite d’espérance pour la vie supplantant la perspective de la mort. » (p.106)
Création et évolution
Dans ce chapitre, Ramtha explique pourquoi c’est nous qui avons créé ce monde. Pas uniquement parce que nous l’actualisons en permanence avec notre conscience, et que nous « percevons ce que nous pouvons percevoir », mais aussi parce qu’à une époque lointaine, nous étions des « Dieux » et avons créé cette densité matérielle, puis le monde et la nature dans laquelle nous vivons. Puis nous avons chuté pour l’expérimenté « à l’intérieur ». Et nous nous sommes oubliés dans cette illusion.
Ramtha explique bien que nous sommes créateurs, que nous sommes des étincelles de lumière inconscientes de notre pouvoir. « Qui d’autre que vous aurait conçu ce lieu magnifique, votre lieu d’habitation ? Vous seuls. » (p.111)
La pensée est à l’origine de tout. Ramtha corrige la Genèse : « »Au commencement était le Verbe et le Verbe était tout. » Déclaration tout à fait incorrecte. Le verbe n’était rien sans la pensée car la pensée constitue le fondement et le créateur de tout ce qui est. » (p.111)
« Au commencement, il y avait donc l’espace infini de la pensée. Et Dieu serait toujours resté pensée sans forme s’il ne s’était pas contemplé lui-même, s’il n’avait pas infléchi la pensée qu’il était, la retournant ainsi sur lui-même. Lorsque le Père contempla la pensée qu’il était, il prit de l’expansion et devint une forme pensée de lui-même. En effet, chaque fois que l’on contemple une pensée, l’acte de raisonnement pur produit l’expansion de cette pensée. La pensée devient plus ; elle croît. Ainsi, le Père qui jusqu’alors n’avait jamais donné d’étendue à son être, se contempla et devint, de ce fait, ce plus, cet accroissement. » (p.112)
« Qu’est-ce qui a fait naître dans le Père le désir de se comprendre en une existence plus grande ? L’amour. L’essence même, la raison même de la pensée contemplée est l’amour. Ce fut l’amour de Dieu pour soi qui inspira à Dieu le désir de se contempler lui-même dans une forme de lui-même unique et développée. » (p.112)
Plus loin dans le chapitre, Ramtha explique à nouveau que :
Le Père était le Néant sans forme, l’espace sans lumière
Il s’est contemplé lui-même, il a contemplé la pensée qu’il était.
Ce faisant, il devint lumière, l’expansion de la pensée.
Chacun de nous devint lumière. Nous sommes Dieu qui se contemple.
Dieu (la pensée) qui se manifeste dans l’âme comme émotion, est connue, elle devient réalité. C’est ainsi que par notre être, nous permettons à la pensée (l’univers) de se manifester.
[Note : Le channeling de Ra (Elkins/Rueckert/McCarty) donne une explication très similaire que je résume ici :
L'infini est création.
L'infini a pris conscience. (« L'infini intelligent a discerné un concept. Ce concept a été discerné comme étant liberté de volonté de prise de conscience. Ce concept est la finitude. »
La prise de conscience a produit l'énergie (Logos/Amour). C'est « l'infini intelligent ».
Infini réaction au principe créateur, à cause du Libre Arbitre. Toutes les dimensions sont dès lors possible. Ces dimensions se mettent à avoir leur rythmes et champs d'énergie propres.
L'individualisation des énergies émanant du principe créateur forment des co-Créateurs. C'est ainsi que se manifeste le plan physique.
« Le concept de la lumière est capital pour saisir ce grand saut de pensée car cette distorsion vibrationnelle de l’infini est la pierre sur laquelle est construite ce qui est connu comme la matière, la lumière étant intelligente et pleine d’énergie, étant ainsi la première distorsion de l’infini intelligent qui a été appelé par le principe créateur. » Pour plus d'informations, voir La Loi Une, Livre I, Séance 13. Fin de la note]
Ainsi, chacun est une partie de l’intelligence divine directement issue de Dieu, et pour pouvoir se perpétuer, « le Père accorda à chacun de vous la seule chose qui soit et sera toujours : la totalité de la pensée, qui est la totalité de Dieu ».
« Votre héritage remonte à la naissance de la lumière, car chaque particule de lumière née de la première pensée contemplée, devint un individu, un Dieu, un fils. Ainsi vous êtes-vous tous devenus ce qu’on appelle des êtres de lumière à la naissance de la création. (…) »
« La lumière que devint chacun de vous fut et est l’intelligence que vous êtes ; c’est Dieu dans sa forme développée en tant que lumière. Cette lumière divine, votre corps initial et permanent, est l’Esprit de votre être et ce que j’appelle le Dieu de votre être, car votre Esprit est Dieu, l’esprit de Dieu sous une forme singulière. » (p.113)
C’est l’âme qui fait le pont entre le corps et l’esprit. L’âme permet au corps de « vivre » Dieu, de vivre la pensée. « Elle fut créée en sorte que vous puissiez puiser la pensée au perpétuel courant du fleuve de la pensée, l’immobiliser sous forme d’émotion – ce que l’on appelle la mémoire. » (p.114)
C’est l’âme qui permet de créer car, « il est nécessaire de savoir garder en mémoire l’image d’une pensée, claire et durable. C’est ainsi que vous pouvez contempler cette pensée et la développer (…) » (p.114)
« Sans l’âme, vous ne pourriez donner au Père une forme créée car vous ne pourriez pas immobiliser une pensée afin de la contempler et de la développer en une création.
Ce que vous dénommez création est véritablement la valeur de la vie qui a de tout temps été. La création est sans commencement et elle est assurément sans fin. Ceux qui créent à partir de la substance de la pensée, ce sont vous tous, les entités de lumière, les Dieux ». (p.114)
Tout dérive d’une pensée, ce qui le prouve est que la matière est entourée de lumière. La pensée devient fréquence vibratoire de lumière, puis champ électromagnétique, puis électricité, puis matière grossière. Il y a une « cristallisation » de la lumière. « La matière grossière-la densité de la matière est ensuite coagulée pour devenir les structures moléculaires et cellulaires appelées forme. » (p.115)
Les soleils, « l’idéal de lumière », ont été créées au commencement des formes créées. « Tous ces soleils furent créés par l’effet de la concentration ou de la fusion de matière gazeuse résultant de l’abaissement de l’électrum. » [Note : On est ici proche de la théorie de la création des soleils à partir du plasma et des courants Birkeland.]
Après avoir créé les planètes et les organismes simples, « vous avez créé sur ce plan les plantes et les animaux et toutes autres créatures vivantes ». « Les créatures conçues par vous étaient l’expression de votre émotion créatrice, l’expression de la vie créatrice, des formes de vie dotées de mobilité et de capacité d’expression. La fleur fut créée par un groupe d’entre vous. La couleur y fut ajoutée, puis le parfum. Plus tard, les aspects différents des fleurs furent développés selon différents modèles.
Comprenez que ces créations ne furent pas laborieuses, car, en tant qu’êtres de lumière, vous ne possédiez pas d’enveloppe qui rendit cela laborieux. » [Note : cela ressemble à ce que dit Barbara Marciniak sur le fait que chaque groupe d'entités (extraterrestres lézard, insecte, oiseau, amphibien etc) a créé des créatures qui leur ressemblait.]
« C’est vous qui avez insufflé à vos créations l’intelligence ou la structure de mémoire génétique qu’on appelle l’instinct. » (p.117)
Puis, après que les Dieux avaient « fermement établi une chaîne alimentaire », ils créèrent l’homme. « En vue de pouvoir sentir le parfum d’une fleur, de tenir une fleur, de porter une fleur – en vue d’en connaître la beauté et de faire l’expérience de son éclat les Dieux durent créer un véhicule de matière vibrant à la même rapidité que la fleur. » (p.118) Les Dieux créèrent alors l’homme.
« Désormais, les Dieux, comme hommes, pouvaient jouer à l’aventure complètement neuve de la matière à cause de l’invisible essence ayant pour nom sentiment. » (p.119)
Maintenant, Ramtha fait des remarques intéressantes sur la création des prototypes humains. « Les premiers hommes firent leur apparition après de multiples expérimentations faites par un groupe de Dieux. Seules les créatures mâles furent créées tout d’abord, et ceux-ci étaient dépourvus de sexe apparent. Leur sexe était à l’intérieur d’eux afin qu’ils se reproduisent en vertu du processus que l’on appelle clonage. Toutes les enveloppes humaines avaient en conséquence une apparence semblable au début de la création de l’homme. » [Note : C'est aussi ce que dit Anton Parks sur la création d'humains non-sexués avant les humains sexués.]
Mes ces créatures simplettes furent vite prises dans la chaîne alimentaire. « Elles n’étaient pas très agiles si bien qu’elles servaient continuellement de pâture aux animaux. » « Les Dieux persévérèrent donc, et à force d’expérimentations et de modifications sur une longue période de temps, ils les rendirent dignes de complète possession. L’enveloppe étant enfin au point, nombre de Dieux, grandement réjouis, prirent possession de ces enveloppes afin d’explorer de façon neuve la vie. » (p.119)
Puis vinrent les prototypes sexués. Et l’intelligence fut améliorée (nécessaire pour leur survie). « Le corps fut continuellement perfectionné ou « évolué » comme vous le dites, depuis sa forme originelle, processus qui se poursuivit sur dix millions et demi d’années d’après votre comptage du temps. » (p.120) A propos de cette date, Ramtha ajoute que « la méthode de datation employée par vos archéologues est fondée sur la radioactivité des choses qu’ils découvrent » mais que comme la radioactivité dépend du soleil, ces mesures sont fausses, parce qu’autrefois une grande partie de l’eau des océans se trouvait dans l’atmosphère (couche nuageuse).
Quoiqu’il en soit, nos origines sont claires, « nous sommes Dieu, la pensée éternelle, faisant l’expérience de la forme humaine » (p.121).
Supérieurs aux anges
Ramtha revient sur l’évolution de l’humanité. « Vous avez fait évoluer votre propre être de ce qu’on appelle l’homme du Néandertal à l’Homo Sapiens, l’humanité. C’est ainsi que l’espèce humaine au cours des âges, grâce à de multiples expérimentations, étapes d’évolution et traumatismes est devenue sur ce plan les entités capables de s tenir debout et qui se trouvent devant moi en ce moment même. » (p.127) [Note : L'évolution entre Néandertal et Sapiens est fort peu probable, tant le changement est brutal. Il est plus probable que Sapiens ait été introduit pour « remplacer » Néandertal, comme l'indique Laura Knight Jadczyk dans l'Histoire secrète du monde.]
A propos des anges, Ramtha indique qu’ils existent mais comme ils sont pure énergie et qu’ils n’ont pas de raisonnement équilibré, ils n’ont « ni sympathie ni compassion » pour le genre humain : il n’ont pas fait l’expérience de la vie sur terre et ne nous comprennent pas. « L’humanité est bien plus avancée que les anges » (p.129)
« En devenant humain, vous ne vous êtes pas dégradés – comprenez cela car, si vous n’avez jamais été l’élément humain, vous ne pouvez jamais complètement entrer dans le Royaume des Cieux. Comment pourrait-on monter au ciel sans être tout d’abord descendu dans la vie ? » (p.129)
« Tous les jeux auxquels se livre l’humanité sont illusion, ce sont des rêves car cette réalité peut disparaître à la faveur d’un rêve. Le monde réel est celui qui réside en vous, chaque fois que vous éprouvez des émotions. Le monde réel n’existe que du point de vue de l’émotion ; il n’est pas gouverné par la logique mais par l’amour du mouvement. » Ainsi, Ramtha nous dit que la connaissance est intimement liée à l’émotion, et que c’est en « éprouvant » que l’on connaît. Plus on est conscient des émotions, plus on est conscient de Dieu. En effet, les informations du monde (Dieu) sont reflétées par l’âme, qui les « éprouve » et ainsi les connaît. L’âme est plus ou moins ouverte à ces informations, on peut avoir un « esprit fermé ».
« Cette vie est là pour être vécue sans restreinte (…) [pour] devenir quoi ? La globalité de toutes ces expériences accumulées, ce qui reviendra simplement pour vous à savoir que vous êtes Dieu, car seul un Dieu a la faculté de créer dans la matière des monuments qui témoignent de sa propre gloire. » (p.131)
Par contre, entrer dans la matière n’est pas sans risque. C’est audacieux. « Il y a de grandes chances, au cours de la transformation du Soi immortel et de son incarnation sur le plan matériel, de perdre son identité et de se perdre totalement dans la survie. C’est hélas ce qu’a fait l’humanité dans sa presque totalité. » (p.132)
Le Dieu identifiable
Pour devenir Dieu, il faut un point de référence en soi qui permette de le trouver. Ce point est… en nous. « On ne peut identifier le Père en dehors de votre être merveilleux. Vouloir le faire revient à commettre une injustice envers vous-même car, le faisant, on cherche à décrire ce qui émane d’au-dedans de soi par quelque chose d’extérieur à vous. » (p.136)
« Vous êtes pure énergie, puissante direction, tout-sentiment, toute-pensée. Être vous-même et vous aimer de tout votre être et de toutes vos forces vives, c’est vous permettre d’exprimer dans la vie les vertus de ce que vous êtes, c’est être comme Dieu est.
Accordez-vous d’être, simplement Être. Étant, vous êtes tout. Devenir Dieu, c’est dire : «Je Suis ». (p.137)
« Dieu a toujours été la pensée, l’espace, le Néant qui soutient les Telstars et leur donne vie. Savez-vous ce qu’est une Telstar ? Une Telstar transforme la lumière en matière et projette celle-ci dans l’univers afin de créer des systèmes stellaires. Et qu’est-ce qui est à l’origine ? La pensée, Dieu, l’espace, le vaste Néant, là où vous portez les yeux pour regarder les étoiles et l’éternité. (…) »
[Le Néant n'est « rien », nous dit-on... mais...] Qu’on me montre le « rien » qui soit capable de porter dix milliards de soleils et leurs systèmes solaires. » (p.135)
Le don de l’amour
« Dieu n’est pas séparé de vous (…) Votre volonté est sa volonté ». « Vous n’êtes jamais en conflit avec la destinée, car la destinée n’est pas préordonnée ; c’est vous qui l’ordonnez entièrement. Vos pensées créent vos moments à venir. Votre moment Présent même n’est que le produit des pensées que vous avez eues il y a quelques instants. » (p.140)
Qu’est-ce que l’amour ? L’amour est la continuation de la volonté de Dieu, la notre. C’est la volonté de connaître.
« Pour que Dieu pût rester toujours unique dans son expansion conformément à vos pensées contemplatives, il était indispensable qu’il donnât à chacun le pouvoir de créer de manière unique à partir de la pensée qu’il est. Ceci, il le fit en vous donnant l’action dénommée « libre-arbitre ». Il fut donné à chacun de vous le principe de la volonté en sorte que vous soyez uniques et souverains (…) » (p.140)
« Cette essence divine, qu’on appelle le libre-arbitre, est l’amour. » « Le libre-arbitre vous rend uniques tout en préservant votre unité avec le Père ; c’est grâce à cela que vos mécanismes de pensée peuvent se développer selon un courant créatif spécifique. En tout instant de votre création, par la contemplation et le développement de vos propres pensées, vous faites preuve du même amour que celui du Père pour lui-même lorsqu’il vous a créé dans votre être. » (p.141)
« L’amour existant entre vous et Dieu n’est soumis à aucune condition. Si, d’une façon ou d’une autre, le Père censurait vos pensées ou posait des limites à votre expérience de lui comme totalité de la vie, vous ne posséderiez pas la liberté de poursuivre son déploiement jusque dans l’éternité. Et vous ne pourriez pas non plus gagner en sagesse par vos aventures dans la pensée (…) » (p.143)
Rien que la vérité
Ce chapitre relate une discussion entre Ramtha et une personne qui, après être passée par de nombreuses religions, se demande qu’est-ce qui est « réel » et que peut-on croire. Ramtha lui répond que tout est « vrai », dans la mesure où c’est à chaque fois une pensée. Comme le monde extérieur lui-même est une illusion, une création de la réalité invisible (pensée+émotion), on ne peut pas s’en servir pour déterminer ce qui est « vrai ». Les opinions sont donc « vraies » pour tous ceux qui y croient. Cela dépend de la compréhension de chacun. Par exemple, si l’on croit à la mort, elle devient réelle.
[Note : Je pense que Ramtha parle ici d'une croyance conditionnée et inconsciente, propre à l'esprit collectif, qu'il détaillera plus tard. La réalité est donc en quelque sorte une manifestation de la conscience collective, qui ne nous régit plus dès lors que l'on en sort individuellement. Mais c'est seulement au bout de nombreuses vies d'apprentissages que l'on apprend à devenir une conscience capable s'affranchir du collectif et donc d'être libre, à la fois en terme de « psychisme » et en terme de « perception ».
Comme Ramtha le confirmera plus loin : « Les faits ne sont que la manifestation matérielle courant de la conscience collective, à savoir, les pensées collectives que l'ensemble de l'humanité embrasse dans l'émotion à cet instant-là. » (p.151)
Le roman Michael Gate rejoint ce passage, comme en témoigne cet extrait :
« Les humains sont de l’argile avec un haut potentiel de conscience de soi. Quand je dis ça, les gens sont tous offensés comme si je disais qu’ils étaient malléables. Ils présument à tort que l’argile dont je parle est moulée par quelqu’un d’autre et ils ne veulent pas se percevoir comme faibles et soumis. En réalité, ce que je dis c’est que notre capacité de conscience de soi nous donne l’opportunité magique de se mouler en ce que l’on souhaite. Les enfants ont cette capacité, mais quand ils grandissent ils se mettent à croire qu’ils sont des structures solides, des créatures non-malléables, alors qu’en fait, ils sont constitués de la même argile, une argile qui a juste perdue la conscience de soi et est devenue inflexible sous la pression de circonstances extérieures. »]
La compréhension objective n’est donc pas une affaire de croyance, mais une question de conscience et de compréhension : « La vérité existe en toute chose, maître, mais toute chose est aussi susceptible d’affinement, car chaque instant affine la vérité. C’est pourquoi Dieu n’est pas dans un état de perfection mais plutôt en un état de devenir. Chaque entité progresse continuellement dans sa compréhension, englobant ainsi une vérité de plus en plus illimitée. Mais quelle que soit sa compréhension, d’instant en instant, ce sera la vérité telle qu’elle la voit, telle qu’elle la connait. » (p.149)
« Il est une vérité plus grande, plus affinée même, à savoir que celui qui enseigne que la vie est limitée d’une façon ou d’une autre n’a pas progressé autant dans sa compréhension que d’autres l’ont fait. » (p.150)
[Note : Ramtha explique indirectement pourquoi la plupart des gens ne se « réveillent pas » et ne perçoivent pas leur esclavage (social, économique, etc). La raison en est qu'ils ont besoin de cet esclavage pour vivre certaines expériences. Ainsi, ils doivent accepter les « mensonges » correspondants. Lorsque ces expériences sont vécues et qu'ils en sont lassés, alors enfin une ouverture sur le monde, et le désir de chercher la vérité apparaît.]
« Chacun, maître, ne connaît qu’à la mesure de ce qu’il désire connaître, à la mesure de ce qu’il s’accorde de connaître. Et la majorité de la connaissance sur ce plan est bâtie sur la peur, les contraintes de la survie et les polarités de la compréhension. Elle est bâtie sur les jugements et la séparation des hommes. Elle est bâtie sur la compréhension que l’homme est une créature déchue dépourvue de divinité. Mais l’homme est Dieu, maître ; aussi, juger l’homme revient à juger Dieu. Limiter l’homme revient à limiter Dieu. Séparer l’homme de sa divinité revient à ôter la divinité de Dieu. » (p.150)
Nos croyances forment nos réalités parce qu’elles influent sur nos émotions. Par exemple, si l’on croit que la terre est plate, on aurait peur d’avancer jusqu’au bord et on ne saurait jamais qu’elle ne l’est pas. Ramtha ajoute alors que la Terre est aussi creuse !
« Sachez que votre monde est rond. Mais pour être encore plus illimité dans votre vérité, sachez qu’il est aplati en haut et en bas. Et, pour être encore plus illimité, sachez qu’il est creux. Et pour être encore plus illimité que cela, sachez que le centre de votre terre est habité. Mais allez dire cela à vos scientifiques ! »
Ainsi, nous sommes de plus en plus objectifs au fur et à mesure que nous nous libérons de nos croyances et des limites de la pensée. « Selon un entendement plus vaste, il n’y a ni vérité ni non-vérité. Il n’y a que l’Être de la vie dans sa perpétuité et son évolution. La vie est l’unique réalité et c’est d’elle qu’émerge toute vérité, car la vérité évolue et est créée à chaque instant par chaque pensée que vous entretenez. » (p.152)
« Quand on pense qu’une chose est, elle est vraiment. Lorsque vous entretenez une croyance, celle-ci devient vérité dans une réalité émotionnelle en votre être. » (p.153)
« Lorsque vous aurez compris qu’à chaque instant de votre vie, vous procédez à l’affinement de votre être avec toutes ses opinions si vous vous accordez de le faire sans éprouver de culpabilité ou sans vous juger le jour viendra où vous deviendrez la vérité de toute pensée, la source d’où jaillit toute vie. Cependant, ceci n’est possible que si vous prenez du recul par rapport à la conscience collective de l’homme – ses lois, ses idéaux et son identité collective et vous accordez d’être l’Essence de votre propre vérité, de votre soi délibéré. » (p.155)
La fin du chapitre porte sur l’astrologie. C’est une discussion entre Ramtha et un astrologue. Ramtha explique de l’astrologie vient du fait qu’on a « accepté de croire qu’une chose extérieure à notre être nous contrôle ».
« Vous ne pourrez jamais découvrir qui vous êtes, maître, en observant le mouvement des astres. Et le fait que le mouvement des planètes et des étoiles déterminerait votre destinée, il n’en est rien car, si ceci était une vérité, des choses comme les rêves, l’imagination, la créativité ou la vie n’existeraient pas. (…) Dire que votre destin est gouverné ou influencé par quelques unes [du nombre infini d'étoiles qui brillaient à la naissance] est non seulement insensé, maître, mais cela vous prive de la liberté et l’innocence d’exprimer votre vie et le Dieu que vous êtes. » (p.157)
« Les Dieux ont créé beaucoup de jeux, dont l’astrologie. Et il arrive que ce jeu de l’astrologie devienne très dangereux parce qu’il inspire à l’entité la peur du futur et détermine par avance ses jours à venir dans leurs émotions. » (p.157)
En réalité, l’astrologue « capte » le champ électrique magnétique émotionnel d’une personne et reçoit les informations qui s’y trouvent. Mais c’est moins intriguant de dire ainsi des vérités, qu’en regarder dans une boule de cristal, en allumer des feux, en regardant des surfaces d’eau ou en buvant du vin ou des élixirs… Puis Ramtha conclut par le fait qu’il n’y a pas 12 maisons mais 14.
Aimez et faites ce que vous voulez
« La vie n’a pas de plan, maître. Il n’existe que l’état d’être. Vivre dans un état d’être est l’expression suprême – Être. Ce qui importe, entité, est que vous soyez. Le reste est sans importance. »
« Le but de la vie est d’y prendre part, d’en être le créateur, d’en être la lumière. » (p.163)
C’est l’homme qui crée les lois, pas Dieu. C’est le libre-arbitre qui permet que nous créions des lois, que nous nous limitions.
« La plupart des lois ont été établies sans pitié, dans le but d’intimider et d’asservir les gens. Elles ont été créées pour limiter la liberté, non pas pour l’exalter. L’homme ne se permet pas de vivre sans lois parce que, dans la terreur qui habite son être, il croit que les lois sont indispensables pour gouverner son être. La seule raison en est qu’il ne comprend pas l’aspect infini et divin de lui-même. » (p.164)
« Savez-vous ce qui se produirait si Dieu jetait les yeux sur quelqu’un et disait que ce qu’il fait est mal ? La totalité de cette conscience qui exprime une chose qu’elle a besoin d’exprimer serait coupée de la force de vie. » (p.165) Mais comme nous sommes Dieu, c’est notre propre jugement sur nous-mêmes qui nous coupe de la force de vie. Et quand nous jugeons les autres, c’est parce que nous nous sommes jugés et limités nous-mêmes.
« Etudiante : Vous ne pensez donc même pas que tuer quelqu’un est un mal ?
Ramtha : Ceci est juste. Je ne me limite pas en pensant que quoi que ce soit puisse prendre fin, car rien n’est jamais détruit – jamais. Ainsi, si une entité meurt, quelle est la perte impliquée dans sa mort ? (…) Si à un moment donné, une entité choisit de tuer quelqu’un d’autre, le moment suivant, il vivre dans une culpabilité, un jugement de lui et la peur que, d’une façon ou d’une autre, son acte ne lui revienne. Ainsi ses moments futurs ne sont pas vécus dans la sécurité jusqu’à temps qu’il se pardonne à lui-même. (…) Si j’abhorrais l’acte et jugeais le meurtrier, c’est moi-même que je jugerais. Le meurtrier a d’ores et déjà créé sa propre sentence car il est à la merci des attitudes qu’il a vis-à-vis de cet acte ; il lui faudra les assumer au royaume de sa pensée et de son émotion dans les moments qui suivront.
Je n’abhorre pas l’acte. Je l’ai soumis à ma raison. Je l’ai compris. Je l’ai dépassé. Si je jugeais le meurtrier pour son acte, je n’en serais pas grandi, je peux vous l’assurer, et ma vie serait alors affectée par ce jugement, car le Je Suis que je suis aurait pris une part de soi-même et l’aurait séparée de son être. Ce faisant, je ne serais plus un. Vous voyez ? » (p.167-168)
A propos de la « loi » du karma, Ramtha essaye de démystifier cette loi « religieuse » plus qu’autre chose. « Lorsque des rapports ne sont pas satisfaisants, l’idée romantique nous faisant supposer que peut-être nous avons été réunis dans des vies antérieures leur donne le côté fascinant dont ils font défaut aujourd’hui. Mais ce qu’on appelle un lien karmique n’est rien d’autre qu’une explication religieuse d’un mot très simple : le besoin. » (p.170)
« Ce que vous dénommez karma n’est pas la loi de Dieu ; c’est la loi de ceux qui y croient. Malheureusement, ceux qui croient à cette doctrine sont légion, et ils luttent avec ardeur pour atteindre à une compréhension illusoire du nom de perfection. Ils croient qu’il leur faudra se revenir et payer dans la vie à venir pour des actions de cette vie-ci. Ils attribuent continuellement tout ce qu’il leur arrive à un accomplissement karmique. Ceci est une bien piètre explication de la vie, maître. Elle mérite mieux que cela.
Les lois du karma sont, en vérité, une réalité, mais uniquement pour ceux qui y croient. Les seules lois qui existent sont celles dont chacun permet l’action dans son royaume. Le véritable législateur est chaque entité souveraine, car chacun est doté d’un égo qui accepte la vérité. Et selon ce qu’elle appelle vérité, selon ce qu’elle crée comme loi dans son être, ainsi il en sera. Ainsi, est-ce par la croyance et une compréhension altérée que nombre d’hommes ont établi pour eux-mêmes les lois de l’équilibrage et de la perfection. (…)
Je ne reconnais ni karma ni la perfection, car, à mes yeux, ce sont des limitations, non pas des accomplissements. Ceux qui luttent pour la perfection à travers les restrictions du karma réaliseront jamais ce pour quoi ils luttent car, ayant réalisé un karma, ils en créeraient un autre. Peu importe le nombre de leurs vies, jamais ils n’atteindront un état d’Être, un état de Dieu, car ils seront continuellement en situation d’endettement plutôt que dans une situation de receveur. Et la perfection n’existe pas, il n’y a que l’Être. » (p.170-171)
« Il n’y a qu’une chose que vous ayez à apprendre, à savoir que cet instant, ce Présent, est en vérité à jamais, il est perpétuel. Et dans la continuité de ce Présent, chaque instant est entièrement neuf. Entièrement neuf, maître. Il n’est pas le captif d’hier. » (p.172)
« Maître, la seule chose qui soit est la qualité d’Être de ce Présent. Ce qui importe est maintenant. Vous êtes le produit du Présent. Votre vie toute entière se vie dans le Présent. (…) » (p.173)
« Vous n’êtes pas revenu ici pour contrebalancer quelque chose que vous auriez fait auparavant, mais bien plutôt vous vouliez oeuvrer pour votre évolution dans la matière et vous accomplir grâce aux émotions obtenues à partir des expériences vécues sur ce plan. (…)
Maître, vous êtes ici pour devenir Dieu. Or, pour devenir Dieu, il est nécessaire de déraciner en soi toute loi, toute croyance dogmatique, toute pratique rituelle et d’être illimité dans ses processus de pensée. Si vous désirez posséder une liberté d’expression illimitée – un corps qui ne mourra jamais et la paix et la joie d’être, sachez que la vie que vous menez est totalement illimitée. (…)
Sachez que vous n’aurez jamais à vous acquitter de quoi que ce soit que vous ayez jamais pensé ou fait dans cette vie-ci ou dans tout autre vie dans la mesure où vous vous pardonnez. Le pardon de soi est l’acte divin qui efface de votre âme la culpabilité ou le jugement de soi qui limitent l’expression du Dieu que vous êtes. » (p.174)
« L’ennui est le signal par lequel votre âge vous informe que vous avez appris tout ce qu’il y avait à apprendre d’une expérience et que le temps est venu d’aller vers une nouvelle aventure. » (p.175)
La joie, l’état d’être suprême
« Qu’est-ce que la joie ? La joie est la liberté de mouvement sans interruption. C’est la liberté d’expression sans jugement. C’est la liberté d’être sans peur ni culpabilité. La joie est là quand vous savez que vous créez votre vie selon vos propres critères. Elle est le mouvement sublime du soi qui se donne la permission d’être. » (p.179)
« Lorsque vous êtes dans la joie par rapport à la vie, n’existe en vous remords ni insécurité, ni peur, ni colère, ni manque. Dans l’état de joie, vous êtes dans le contentement et la complétude, et la créativité, telle un fleuve puissant, coule depuis votre être. » (p.179)
« Il n’y a pas d’objectif plus élevé dans la vie que de vivre pour l’amour et l’accomplissement de soi. Cela ne peut être réalisé qu’en prenant part à la vie et en faisant les choses qui vous rendent heureux (…) » (p.180)
« Vous savez, la vie est peu appréciée de nos jours – on la néglige ; tout le monde cherche tout sauf à vivre. Mais votre première et principale raison d’être ici est simplement de vivre. L’accomplissement le plus glorieux en cette vie, maître, consiste à la vivre de bout en bout. » (p.182)
« Tout le monde pense qu’il faut un prétexte à l’existence. « Maître, me dit-on, quelle est ma destinée ici, mon objectif dans cette vie ? » « Je sais qu’il y a une raison pour laquelle je suis ici. » Je leur réponds alors : « La vie », et cela les rend perplexes et tristes, car ils préféreraient m’entendre parler d’un plan très élaboré où ils s’élèveraient au-dessus d’une très haute montagne, drapés d’or, avec des oiseaux chantant tout autour de leur tête, et ils seraient les sauveurs de l’humanité. » (p.182)
« Savez-vous pourquoi certaines des entités les plus éclairées de ce plan sont des indigents vivant dans « l’indigence » ? Parce qu’ils vivent dans l’instant et ne font que le strict nécessaire pour vivre, et vont ailleurs ensuite. Ils ont été quantité de demeures, ils ont vu et fait quantité d choses, ils ont rencontré quantité d’entités. Ils ont ainsi recueilli une très vaste connaissance et compréhension de l’esprit humain depuis des directions diverses. » (p.183)
« Ceux qui viennent ici avec une ligne de vie de très petite envergure, et ne s’en élargissent pas parce que c’est socialement convenable, connaîtront angoisse et regret à l’heure de la mort. Ils se diront: J’aurais dû faire ceci, j’aurais dû faire cela, j’aurais dû aimer telle personne et me marier à telle autre. Tous ces j’aurais dû les feront revenir ici pour faire l’expérience de tous les « maintenant-je-peux-avoir » jusqu’à qu’ils se sentent totalement comblés avec tout cela. Après, ils ne reviendront plus. » (p.184)
« Si vous vous autorisez à simplement être et à écouter les inclinations présentes en votre être, les sentiments en vous, vous irez sans faute vers les expériences dont vous avez le plus besoin afin que votre soi prodigieux croisse en sagesse et connaisse perpétuellement la joie. » (p.185)
Votre divinité oubliée
Ce chapitre retrace les origines de l’homme, sa chute dans la matière, son involution. « Lorsque le Dieu-homme se mit à faire l’expérience d’attitudes dictées par la survie, son pouvoir de pensée lui permettant de faire jaillir une force vitale éternelle au sein du corps se mit à diminuer. Le corps commença donc à défaillir. Alors que le corps commença à défaillir, la faculté de l’homme de raisonner avec son cerveau diminua. Perdant son pouvoir de raisonner, la peur s’emparer graduellement de sa conscience. L’élément de peur devenant une attitude au sein des mécanismes de pensée de l’homme, l’enveloppe commença à souffrir de la force et des effets de la peur, et survinrent les maladies et la mort. » (p.188-189)
« Ces attitudes de survie, issues de la peur de la mort, seraient transmises aux générations futures comme ce qu’on appelle les instincts de survie, car tout ce que l’homme pense s’inscrit au sein de ses structures cellulaires et génétiques. » (p.189)
Peu à peu, l’oubli de soi augmente. Chaque tentative des Dieux pour redescendre dans la matière et redresser les pensées limitées échoue et augmente l’immersion dans l’illusion. « Tandis qu’il commença à faire l’expérience de nouveaux aspects de la nature matérielle de ce plan, la conscience de ce Dieu s’altéra encore davantage et il s’enfonça encore plus dans la limitation. C’est ainsi que commença le cycle de la réincarnation sur le plan de la démonstration. » (p.189)
« Lorsque les Dieux, en tant qu’homme, eurent oublié leur divinité et leur immortalité, qu’ils eurent oublié qu’ils possédaient en eux la toute puissance et l’omniscience, ils commencèrent d’être vulnérable aux egos de leur entourage. » (p.190) C’est ainsi que commença à exister le sentiment de supériorité, et qu’il y eut d’une part des prophètes, et d’autre part des foules grégaires… c’est-à-dire la religion.
« Même si vos vies sur ce plan n’ont été que des rêves, que des jeux, que des illusions dans l’aventure de la vie, elles vous ont grandement corrompus. La famille, la société, la religion, et les instances gouvernementales vous ont rappelés que vous étiez mauvais et que Dieu était inatteignable pendant si longtemps que leurs déclarations ont fini par constituer une réalité permanente de vos mécanismes de pensée. » (p.192)
« Beaucoup d’entre vous (…) croient qu’il vous faut passer par les dogmes et certaines mécaniques, pour ainsi dire – rites, prières, chants, jeûnes, méditations pour entrer en contact avec Dieu et atteindre à l’illumination. Cependant, plus vous pratiquez ces choses-là, plus vous convainquez votre âme que vous n’êtes pas ce que vous tentez de devenir, que vous êtes éloignés de l’amour de Dieu et de la compréhension que vous cherchez à obtenir, car vous devez peiner afin d’y parvenir. » (p.192)
« Il vous suffit d’ouvrir vos processus de pensée afin d’accepter des pensées de plus en plus illimitées, et vous irez de l’homme limité au Dieu illimité. » (p.194)
Et Ramtha fait une étrange prédiction : « Vos vies sur ce plan ont été une grande illusion. Elles furent un gigantesque rêve. Mais vous émergerez de ce rêve appris, comprenant Dieu. Chacun de vous. Un jour viendra où, levant les yeux, vous apercevrez un ciel gros de nuages et du milieu de ceux-ci fuseront d’éclatantes lumières, et vous vous direz que les étoiles elles-mêmes sont venues se nicher dans les nuages. Ce que vous verrez, l’humanité toute entière le verra. Ces spectacle contribuera à votre éveil (…) » La seule chose à laquelle je pense ici, est que l’ouverture de « portes » dans notre réalité par des OVNIs provoque souvent des formations nuageuses importantes. Il est impossible dans ce cas que Ramtha évoque une apparition soudaine de nombreux OVNIs passant au-travers de ces nuages orageux.
« Depuis votre ultime commencement, vous, les Dieux, possédiez une puissante impulsion à créer, à exprimer l’émotion d’une pensée dans des formes créatives (…) Mais dès que vous commençâtes à créer, un esprit de compétition naquit en vous, le besoin de vous emparer de la pensée créatrice de quelqu’un d’autre afin de la développer, pour créer plus, pensée après pensée après pensée. Pourquoi pensez-vous qu’il existe autant d’espèces de fleurs sur ce plan ? On pourrait imaginer qu’une seule rose aurait suffit ! Et combien de papillons peut-on encore imaginer ?
Pour quelle raison les Dieux sont-ils devenus une race compétitive ? Parce que, dans leur impulsion à créer, certains se mirent à juger que leur créativité n’était peut-être pas aussi parfaite que celle d’un autre. Ils se mirent ainsi à ressentir une infériorité en leur être. » (p.197)
Ramtha évoque alors la chaîne alimentaire. « Lorsque les animaux mangèrent ces plantes, les Dieux qui avaient créé ces plantes virent avec horreur devant leurs propres yeux leurs créations réduites et transmutées en une autre énergie. Certains animaux devenaient nourriture pour d’autres animaux créés supérieurs par un autre Dieu, et ainsi de suite. Ce fut un des modes de compétition choisi par les Dieux entre eux. Vous voyez, il était extrêmement humiliant de voir votre création dévorée et assimilée par la création d’un autre Dieu. » (p.198-199)
Les Dieux, en s’enfonçant dans l’illusion, « étaient incapables d’échapper aux aux attitudes de survie qui commençaient à occuper leur conscience. Ce furent ces attitudes de survie et la peur de la mort qui finirent par anéantir leur corps car ce que l’on craint, l’on devient.
Vous savez, de toutes les créations des Dieux, aucune ne fut plus dévastatrice que la création du sentiment qu’on appelle la peur car, à son ombre, en effet, l’expression de la vie est impossible. » (p.199)
« Lorsque vous, comme chacun ici, avez choisi de perdre votre liberté d’Esprit afin de faire l’expérience de la densité de la matière, vous vous êtes trouvé intimement mêlé aux schémas instinctuels et génétiques du corps, ce qui est une condition nécessaire pour votre expression dans la matière de ce plan. Par conséquent, être homme, c’est être peureux, grégaire, indécis, et très précautionneux. Ceci est une grande vérité. » (p.201)
« Il est temps maintenant, pour ainsi dire, que votre Esprit s’empare de votre corps pour le protéger grâce à une compréhension de pensée qui soit illimitée. » (p.201)
La réincarnation
« Il y a quantité d’expériences que vous n’avez jamais connues, maître, car il y a des choses que vous n’avez jamais faites et des entités que vous n’avez jamais été. Il existe en ce monde des entités qui vivent dans une sublime sérénité et dont les besoins sont très simples. Et s’ils ont besoin de quelque chose, s’ils ont un désir, ils le manifestent simplement. Ils vivent dans le bonheur et la joie, maître, attitudes et aventures en pensée font vous n’avez pas encore fait le choix de faire l’expérience. » (p.206)
« Cette vie-ci, abstraction faite de tous les événements qui ont jalonné votre histoire en tant qu’humanité, est vraiment superbe. Malheureusement, les habitants des villes, qui vivent au milieu de la stagnation et de la lourdeur de la conscience sociale, voient cette terre comme un lieu d’habitation misérable et pitoyable. Mais si vous trouviez le courage de vous abstraire des idéaux, de l’intimidation et de la conscience limitée de l’homme, et vous alliez dans les régions sauvages – en unité avec le Dieu en vous vous découvririez que la vie est en réalité une splendeur, qu’elle est perpétuelle, illimitée, belle. » (p.207)
« Maintenant, je veux vous dire ceci dont chacun pourrait faire son profit : vous avez tous vécu de nombreuses vies, et ces vies ont été illustres et romantiques, misérables et barbares, formidables et infâmes. Mais vous n’avez jamais été plus admirables dans votre passé qu’à présent. En ce Présent, vous êtes plus magnifique que vous ayez jamais été, maître, parce que vous êtes le produit de la connaissance et de l’expérience de toutes vos vies jamais vécues. Le Présent, maître, est l’objectif de tout ce qui fût. » (p.211)
« Apprenez à vivre dans ce Présent. Les moments du Présent sont vierges. Ce sont des moments permissifs. Vous faites de ces moments vierges ce que vous en décidez d’après vos attitudes. Vous pouvez être mécontent, peiné, attristé, malheureux, tout cela en un instant. Et l’instant d’après, vous pouvez changer d’attitude (…) » (p.212)
La science de la connaissance
Ce chapitre porte principalement sur le rôle du cerveau et sur la connaissance. « Pourquoi la connaissance est-elle importante ? C’est votre plus grand trésor car, lorsque tout le reste vous a été retiré, il existe une chose qui ne vous a pas été retirée – elle ne peut jamais vous être retirée et c’est la connaissance qui vous donne la faculté de créer de nouveau. Lorsque vous avez la connaissance, vous avez la liberté ; vous avez des options. Lorsque vous avez la connaissance, vous pouvez bâtir des royaumes sans limites, rien, aucun élément, aucune principauté, aucune compréhension ne pourra jamais ni constituer pour vous une menace, ni vous assujettir, ni vous intimider. Lorsque la peur reçoit la connaissance, c’est ce qu’on appelle l’illumination. » (p.216)
Chaque être est entouré d’un champ lumineux, chaque être, de par sa conscience du monde, pense. Ainsi, toute chose revient à la pensée. Dieu est ramené à Dieu. « C’est ainsi que toutes choses sont connues. » (p.217)
Puis Ramtha existe qu’il y a d’abord une couche vitale d’énergie qui entoure le corps, puis l’aura l’englobe plus vastement, puis ensuite existe une sphère de lumière aurique non-divisée.
« La conscience est comme un fleuve par lequel est continuellement alimenté votre être entier – y compris toute cellule de votre corps. En effet, la pensée nourrit et donne créance à votre vie. Ce sont les pensées issues du flux de la conscience qui vous maintiennent en vie. Comme votre corps est nourri grâce au flux sanguin qui apporte à chaque cellule les substances nutritives, ainsi votre être tout entier est-il entretenu par la substance des pensées émanant du flux de la conscience. » (p.218)
Ramtha explique la conscience comme « la somme de toutes les pensées émises par toutes les entités et toutes les choses. » Ces fréquentes sont plus ou moins élevées. « La conscience est la somme de toutes les différentes valeurs de fréquence de la pensée, et chaque valeur de pensée attire de partout des valeurs comparables. » (p.219)
« La conscience sociale (…) est constituée de pensées exprimées, de pensées qui ont été exprimées par chaque entité avec émotion ; cela signifie qu’elle se compose de pensées réalisées, des pensées que chaque entité a déjà embrassées, qu’elle a ressenties dans son âme, et qu’elle a déversées grâce à son champ aurique dans le fleuve de la pensée ou chacun peut maintenant s’en nourrir. » (p.219)
Ainsi, nos pensées ne sont pas les nôtres ! Une pensée que l’on croit sienne peut très bien venir de la personne d’à côté. Notre cerveau les « capte », selon son propre réglage. « Vous êtes continuellement nourri par les pensées limitées provenant d’une conscience sociale très réductrice et stagnante. Alors que vous permettez que ces pensées vous nourrissent, et que vous les ressentez, vous contribuez à la régénération et à la perpétuation de la pensée limite de l’humanité. » (p.220
« Toutes vos grandes villes sont enveloppées d’un épais nuage de conscience. Les habitants d’autres univers qui viennent ici voient vos villes comme un réseau dense de lumières multicolores, de pensées à basse fréquence d’une conscience très limitée, déployée dans un champ de lumière. » (p.220) Cela sous-entend que si nous libérons pas notre esprit de l’emprise collective, nous serons toujours occupé par des pensées qui auront une action limitante sur nous. Il est difficile de se détacher de ces pensées invasives, sans une totale conscience de soi, car notre réglage, influencé par les instincts et les peurs inconscientes, donne la priorité à ces pensées. Un travail sur soi est nécessaire pour permettre d’affiner notre perception et de percer au-travers de la couche de nuage asphyxiante d’une humanité obscure.
De même que s’il y a de la pollution dans l’air nous respirons cet air pollué, de même, s’il y a des pensées flottantes propres à « l’âme de la foule », nous en sommes affectés.
« De quelle façon la pensée est-elle puisée au flux de la conscience ? La portion de votre aura qui est d’ordre électromagnétique attire à vous la pensée conformément à vos processus de pensée et à votre état d’être émotionnel. Un pensée ne peut vous nourrir – elle ne peut être ressentie et réalisée en votre être qu’à condition d’être d’abord abaissée, devenant ainsi lumière. (…) » (p.221)
« A l’instant même où vous prenez conscience d’une chose, c’est sa pensée que vous recevez. Et à l’instant où vous recevez la pensée, c’est la lumière de cette pensée que reçoit le cerveau. Certains voient parfois des étincelles de lumière (…) Les mouvements de couleur ou les dessins que vous percevez les yeux fermés sont l’image des pensées entrant dans le cerveau » [Note : peut-on faire ici le lien entre ce phénomène et les visions chamaniques sous ayahuasca, qui pourraient aussi être une ouverture de « flux de pensée » entrant soudainement ?]
« Le cerveau est un superbe récepteur de fréquences de pensée électrique, constitué de différentes parties destinées à recevoir, abriter et amplifier les différentes fréquences de pensée. Les différentes parties du cerveau ont des potentiels différents pour abriter et électrifier la pensée, conformément à la densité d’eau présente dans leur membrane cellulaire. Telle partie du cerveau est capable d’abriter et d’amplifier seulement les pensées à fréquences supérieures ; d’autres abritent et amplifient les fréquences de pensée inférieures. » (p.221) [Note : Cette remarque sur la « densité d'eau » des cellules est très intéressante. Cela voudrait peut-être dire que cette densité peut être affectée par divers moyens, expliquant par-là le fonctionnement de l'alchimie, ou de techniques spirituelles utilisant le son.
Après avoir expliqué que le cerveau était une antenne, Ramtha détaille davantage son fonctionnement, notamment celui – très important – des glandes : « La faculté du cerveau de capter des fréquences de pensée différentes est contrôlée par une jauge puissante, la glande pituitaire, qui est logée entre les hémisphères droit et gauche de votre cerveau. La pituitaire, qui est également connu sous le nom de septième sceau, gouverne votre cerveau. Sa fonction est d'activer les différentes parties du cerveau afin qu'il puisse capter et abriter les différentes fréquences de pensée. C'est la porte qui ouvre votre faculté de contempler et de raisonner avec la pensée, qui actualise la pensée au travers du corps et la manifeste dans une expérience dans le but d'une compréhension plus grande.
La pituitaire est très petite mais c'est une glande tout à fait merveilleuse à laquelle certains donnent le nom de troisième œil. En fait, on n'a pas de troisième œil, il n'y a pas assez de place pour cela dans le cerveau. La pituitaire ne ressemble même pas à un œil ; elle ressemble à une poire avec comme une bouche à l'endroit le plus rétréci, et on dirait qu'elle a des pétales. C'est cette glande puissante qui gouverne et contrôle votre cerveau, et cela grâce à un système complexe de circulation hormonale. La pituitaire, qui est une glande endocrine, secrète une hormone qui traverse le cerveau et pénètre dans la bouche de la glande pinéale, glande endocrine elle aussi, qui est située près de la pituitaire à la base de la portion inférieure du cervelet et au-dessus de la colonne vertébrale. La pinéale, ou sixième sceau, est la jauge dont la fonction est d'amplifier les fréquences de pensée afin qu'elles puissent se propager dans tout le corps. La circulation hormonale depuis la pituitaire jusqu'à la pinéale est ce qui active les différentes parties de votre cerveau, leur permettant de capter et d'abriter les différentes fréquences de pensée.
C'est la sécrétion des hormones des glandes endocrines dans le flux sanguin qui maintient l'harmonie des fonctions du corps. C'est la pinéale qui a la fonction est de maintenir cette harmonie. C'est la circulation des hormones à partir de la pinéale qui incite toutes les autres glandes à secréter leurs hormones en harmonie les unes avec les autres, créant ainsi ce qu'on appelle l'équilibre hormonal. Le niveau de cet équilibre est déterminé par les fréquences de pensée collective reçues par le système pinéal. Plus les fréquences de pensée sont élevées, plus le flot d'hormones est abondant. En outre, plus ces fréquences sont élevées, plus la pinéale incite la glande pituitaire à secréter son flot hormonal, de sorte que le cerveau, alors activé, peut capter des fréquences de pensée encore plus élevées.
Que lest le processus permettant à une pensée issue du flux de la conscience d'être actualisée dans votre être ? Au moment où un pensée traverse votre aura, l'aura ne la définit pas, ce qui veut dire qu'elle ne la juge pas ni ne l'altère pas ; elle lui permet d'exister illimitée. Lorsque le combustible de la pensée parvient au cerveau, il passe d'abord dans la partie supérieure de l'hémisphère gauche du cervelet, là où résident les facultés de l'intellect et de raisonnement, là aussi où s'exprime l'égo altéré. (…)
Toute fréquence de pensée admise dans le cerveau par l'ego altéré est transformée en courant électrique et envoyée dans la portion du cerveau qui a été activée par la pituitaire afin d'y abriter cette même fréquence. Cette portion du cerveau amplifie alors le courant et l'envoie au système pinéal.
Le système pinéal gouverne le système nerveux central. Il recueille toute fréquence de pensée qui lui est présenté, l'amplifie et le propulse dans le système nerveux central, que l'on peut comparer à une avenue de pensée électrique circulant le long de la colonne vertébrale. Le courant électrique issu du système pinéal se répand dans le fluide du système nerveux central – c'est de l'eau et descend le long de la colonne, il irrigue ensuite par les nerfs l'ensemble des cellules de votre corps. » (p.222-223)
Ramtha explique ensuite que c'est la pensée qui vient directement influer sur la vitalité de l'organisme. Cela rappelle l'importance du « rappel de soi » comme facteur indispensable au « choc » nécessaire à l'élaboration d'énergies fines, dans le système de Gurdjieff.
« Chaque cellule de votre corps est nourrie par l'intermédiaire de la circulation sanguine avec les gaz dérivés de l'action des enzymes sur les aliments. [Note: Des gaz??] Lorsqu’une pensée, transformée en courant électrique, pénètre dans les structures cellulaires, elle y pénètre comme une étincelle de lumière. Cette étincelle se communique à la cellule, les gaz se répandent, ce qui provoque la reproduction de la cellule selon le processus connu sous le nom de cloning qui permet la création d’une autre cellule et sa régénération. Le corps est ainsi nourri par une seule pensée particulière. C’est ainsi que la vie est maintenue dans les structures moléculaires de l’enveloppe, par l’effet de toutes les pensées que vous vous permettez de capter à chaque instant de votre existence. » (p.224)
Les émotions (pensée ayant percuté la structure de lumière de l’être, puis acceptée par le cerveau et envoyée dans le système nerveux central, produisant une sensation dans toutes les cellules) sont enregistrées par l’âme. C’est l’âme qui forme la mémoire.
« La mémoire n’est pas du domaine du mesurable ; c’est une essence. La mémoire n’est pas comptabilisée comme image mais comme émotion. C’est l’émotion qui crée l’image. L’âme n’enregistre ni images ni mots pour faciliter la mémoire. Elle enregistre les émotions que suscitent ces images et ces mots. » (p.224)
« Une pensée n’est pas simplement réalisée par le cerveau ; elle est réalisée dans la totalité du corps » (p.225)
L’esprit fermé
Dans cet autre chapitre, Ramtha explique que notre cerveau est « bridé », parce qu’il est branché sur la conscience sociale. Les pensées relatives à la fréquence sociale n’activent que les parties « supérieures droite et gauche et certaines portions inférieures du cervelet ». « La majeure partie de votre cerveau sommeille elle ne fait rien. La raison en est que vous repoussez toute pensée étrangère à la manière de pensée limitée de votre famille, de vos semblables, de la société ou du dogme. Vous les rejetez ; ceci signifie que vous ne vous permettez de contempler et de considérer que les pensées qui seront acceptées par les autres.
Il existe chez vous un terme, celui « d’esprit fermé ». Celui-ci correspond à la stricte réalité. Lorsque vous refusez de vous aventurer en pensée au-delà des limites de la conscience sociale, certaines portions de votre cerveau sont littéralement fermées aux hautes fréquences de pensée. La raison en est que votre glande pituitaire a été activée pour n’ouvrir sa bouche que très peu ; ne sont activées et utilisées alors que les parties du cerveau qui captent les fréquences inférieures de la conscience sociale. » (p.230)
Les pensées rebondissent donc sur l’esprit fermé. « Avoir un esprit fermé, c’est être fermé à la possibilité qu’existe quoi que ce soit en dehors des valeurs dont l’expérience peut être faite par les sens de votre corps. (…) Chaque fois que vous dites à quelqu’un : « Oh, ceci n’est que dans ton imagination », vous le programmez dans la stupidité et une créativité très restreinte. Et c’est en vérité ce qui se produit sur ce plan pour les enfants – vous tous. » (p.231)
« Chaque fois que vous acceptez une pensée hors de vos normes habituelles, cette pensée active et rend effective une autre partie de votre cerveau. A chaque fois, ces pensées plus vastes développeront votre faculté de raisonnement. Cela, à son tour, activera d’autres portions de votre cerveau, sera le tremplin menant à une pensée, une réception, une connaissance supérieures. Lorsque vous désirez faire l’expérience de la super conscience, de la pensée illimitée, votre pituitaire commence à s’ouvrir et à s’épanouir comme une fleur magnifique. Plus elle s’ouvre, plus la sécrétion d’hormones est grande, plus les parties endormies de votre cerveau sont activées afin de capter les fréquences de pensée supérieures. » (p.231)
« Vous savez, devenir un génie est chose très simple. Il vous suffit de penser par vous-mêmes.
Le cerveau est un grand mystère qui a plongé quantité de gens dans la perplexité. Ils l’extraient pour l’examiner et ils ne trouvent rien dedans hormis ses fluides, qui sont de l’eau. L’eau est un conducteur électrique. Plus l’eau est dense, plus grande est l’amplification du courant électrique qui le traverse. Le fluide est à son niveau le plus dense dans les parties endormies de votre cerveau ; ceci permet l’amplification des fréquences de pensée les plus hautes et leur transformation en courants électriques plus intenses transmis au corps tout entier à une vitesse plus grande. « (p.232)
« Savez-vous que si votre cerveau fonctionnait selon sa pleine capacité, vous pourriez transformer votre corps en lumière en un clin d’oeil, et votre corps vivrait pour toujours ? Savez-vous que votre cerveau a également le pouvoir de remplacer un bras ou une jambe perdu. S’il était entièrement éveillé, votre cerveau pourrait, en un merveilleux instant, complètement guérir votre corps ou le transformer physiquement en tout idéal envisagé. » (p.232)
« Pourquoi ne connaissez-vous pas ces merveilleuses pensées qui bombardent votre Esprit à chaque instant ? C’est vous qui n’avez pas voulu les connaître. Vous avez choisi de vivre à l’ombre de la conscience sociale, de vous vêtir, d’agir et de penser comme le troupeau. Vous avez choisi d’être conforme, d’être accepté afin de pouvoir survivre. Vous n’avez pas voulu savoir car l’idée d’être souverain, Dieu, immortel, omniscient, impliquerait ne pas suivre la ligne de pensée de votre famille, de vos amis, de votre religion et de votre pays. Vous avez donc renoncé à votre pouvoir. Vous avez verrouillé votre cerveau. Vous apprendre à l’ouvrir de nouveau est la raison de ma présence parmi vous. » (p.234)
« Qu’est-ce qui vous empêche de connaître et de devenir la totalité de Dieu? L’ego altéré, parce que l’ego altéré vous coupe de Dieu du fait qu’il refuse d’accepter toutes les fréquences de pensée que Dieu est, afin de se protéger, d’assurer sa sécurité. » (p.235)
« L’antéchrist et le Christ partagent le même temple et ce temple, c’est vous. Tout est en os car le Dieu que vous êtes permet d’être aussi bien au Christ qu’à l’antéchrist. Il permet la vie et la mort. Il permet la limitation et l’illimitation. » (p.235)
Et l’Armageddon est non pas une bataille extérieure mais « la guerre entre la conscience sociale et la connaissance illimitée. »
Ouvrir son esprit
Eveiller la pituitaire permet donc d’accéder aux pensées illimitées sous la conscience sociale. « Pourquoi est-il important d’aimer la totalité de ce que vous êtes ? Parce que vous transcendez alors immédiatement la conscience sociale. Cela vous élève au-dessus de l’acceptation. Vous transcendez le jugement. Vous dépassez l’illusion du temps. » (p.238)
« Quelle est la voie royale qui permette la manifestation d’un désir ? Le proclamer depuis le Seigneur de votre être. Le Seigneur de votre être, votre âme, gouverne votre corps grâce à sa structure émotionnelle. C’est l’âme qui commande à votre glande pituitaire de libérer ses hormones. Le Dieu de votre être est la lumière qui entoure tout ce que vous êtes et qui permet à toute pensée de pénétrer dans votre être. » (p.239)
« Lorsque des pensées de fréquence supérieures sont présentes, elles sont captées par la portion éveillée de votre cerveau. La glande pinéale, qui est située à l’arrière de votre tête, capte cette fréquence supérieure et se met à enfler, et vous pouvez ressentir des maux de tête, des vertiges ou une grande légèreté dans la tête Cette fréquence est alors transformée en un courant électrique de haute tension et envoyée par le système nerveux central à chaque cellule de votre corps. Vous ressentirez comme une poussée à travers le corps, ou bien des fourmillements, ou une impression d’être physiquement allégé, car une énergie supérieure à celle que vous ressentiez habituellement y circule alors. Cette fréquence enflamme chaque cellule, ce qui en élève la fréquence vibratoire. Plus vous captez des pensées illimitées, plus les vibrations du corps s’intensifient. Et votre corps commence à donner l’impression de luire parce que vous commencez à faire retourner le corps dans la densité de la lumière. » (p.240)
« La sagesse est atteinte lorsque la connaissance a été solidifiée en vous, qu’elle est devenue absolue. Non seulement la sagesse élève le niveau de fréquence de l’âme ce qui fait que votre vie sera conforme à son être émotionnel supérieur mais elle active aussi la pituitaire afin de permettre au cerveau de capter et de raisonner des pensées de fréquence encore supérieures, et ainsi de suite. » (p.241)
« Bientôt, alors que l’intelligence, la créativité et la connaissance s’intensifient en vous, vous commencez à connaître et à sentir des choses que vous n’aviez jamais auparavant connues ou ressenties. Regardant une autre entité, vous ressentirez cette entité en votre être. Vos pensées vous dévoileront votre avenir. » (p.241)
« [La connaissance] désembourbe vos oreilles et vous permet d’entendre la musique de toute vie vibrant en harmonie avec elle-même. » [Note : est-ce une référence à la musique des sphères?] (p.242)
« Lorsque votre cerveau est pleinement activé, vous n’avez plus à vrai dire de point fixe dans la réalité. Vous pouvez vous trouvez ici et en même temps au septième niveau, vous pouvez être au septième niveau et en même temps dans les Pléiades, vous pouvez être dans les Pléiades et en même temps aux côtés d’un ami. » (p.242)
« Une fois votre pituitaire épanouie, vous ne mourez plus ; vous ne vieillissez plus. Le corps fera ce que vous lui direz de faire. Vous pouvez dire à votre corps d’accélérer sa fréquence vibratoire et il s’élèvera dans une autre dimension. Votre cerveau est à ce point puissant. » (p.243)
« Alors un jour, lorsque vous aurez aimé et embrassé toute vie – que l’âme en a fini avec les expériences de ce monde cette même connaissance et cette même vibration s’accroîtront des millions de vois, rendant le corps invisible et détaché de ce lieu. Alors vous serez dégagés de la roue de la vie.
Vous êtes une créature à trois dimensions – Esprit, âme et ego s’exprimant sur un plan de densité. Trois dimensions suffisent pour réaliser l’éternité. » (p.243)
« Vous pouvez avoir tout ce que vous voulez avoir – il vous suffit de savoir que vous êtes l’auteur de la loi et que l’objet de la connaissance et de vos paroles doit être. C’est ce qu’on appelle la Loi de l’Un. » (p.246)
« Afin de retourner à l’Être de la pensée pure, vous devez maîtriser l’ego altéré, la partie raisonnante du cerveau axée sur la vie et la survie dans la matière. L’ego altéré perçoit en fonction des illusions du temps, de la distance et de la séparation. Il perçoit selon les critères d la survie et de l’acceptation. L’ego altéré divise et juge la pensée pure. » (p.247)
« En sorte de pouvoir discerner un autre plan, entendre des sons plus subtils, devenir plus légers que votre poids physique, il vous suffit de savoir que ce sont des réalités et de permettre à votre corps de faire l’expérience de cette connaissance. Cela suffit. » (p.248)
« Par quel phénomène avez-vous bien pu capter une pensée de créativité totalement inattendue quand vous l’avez souhaité ? Vous lui aviez tout simplement permis d’accéder à votre conscience. C’est tout. » (p.248)
« Lorsque vous regardez la fleur et la voyez comme fleur, lumière, vie, Être, vous vous permettez alors de capter la pureté et l’Être de la pensée, ce qui transmet à votre corps un électrum de fréquence supérieure qu’il va ressentir. Alors, vous pensez comme un Christ, car vous percevez toute chose en terme d’égalité et d’être. » (p.249)
« Lorsque vous regardez les autres, voyez-les comme Etant, soyez impartial. S’ils sont cruels ou haineux envers un autre, le fait de dire qu’ils sont cruels ou haineux est une vérité, car tel est en effet leur mode d’expression. Tel est leur expérience de l’Être. Dire qu’ils sont méchants, mauvais ou qu’ils ont tort dans une telle expression est un jugement, et cela deviendra votre expérience, celle de l’altérité. » (p.250)
« Lorsque vous êtes, simplement, vous êtes alignés avec l’Être de toutes choses. Etant ainsi alignés, vous pouvez avoir tout objet de votre désir, et pour ce faire, il vous suffit d’être. » (p.251)
« Si vous êtes une femme, soyez une femme ; si vous êtes un homme, soyez un homme. Aimez ce que vous êtes. N’abusez jamais de votre corps. Ne l’endommagez pas et ne le souillez pas. N’exigez pas de lui des choses pour lesquelles il n’est pas fait. » (p.252)
« Lorsque vous n’êtes pas capable de ressentir, vous êtes incapable sur ce plan d’enregistrer les connaissances. Tels sont les dégâts causés par la consommation de ce que vous appelez les drogues qui produisent des illusions. Chaque fois que vous y recourez, il y a diminution d’oxygène dans le cerveau. C’est votre cerveau mourant qui occasionne ce que vous appelez l’euphorie que vous ressentez. C’en est la cause. Chaque fois, votre capacité de connaître diminue. Et le temps viendra où vous ne pourrez plus ni rire ni pleurer car plus rien ne pourra susciter en vous l’émotion suffisante. » (p.253)
Note : Étrangement, Ramtha explique que le cerveau ne se régénère pas. Pas suffisamment oxygéné, les neurones meurent. Or nous savons cependant aujourd’hui que le cerveau se régénère à l’aide de l’hippocampe. Il est toutefois curieux, et il faut le noter, que Ramtha insiste autant sur le « neuronet », ce qu’aujourd’hui on qualifierait de plasticité cérébrale, alors que nous étions encore au début des années 80.
Les vertus de l’expérience
«Quoi que vous jouiez vos jeux et vos illusions avec un sérieux terriblement solennel, leur seule raison d’être est de vous enseigner, de vous faire croître, de vous faire comprendre, de vous aider à vous comprendre. C’est vie n’est qu’une vaste scène où vous pouvez jouer vos jeux et vivre vos illusions en vue d’obtenir la récompense suprême, la sagesse. » (p.258)
« Vous tissez vos illusions en des légendes de la plus grande tristesse et de l’affliction la plus grande. Vous détruisez vos corps. Vous démolissez vos esprits. Vous adorez des idoles. Vous vous critiquez les uns les autres. Vous jugez, vous haïssez, vous êtes possessifs, vous êtes plein de peur et en vérité vous êtes arrogants. A quelle fin ? Afin de comprendre ce que c’est d’être toutes ces choses. Pour quel résultat ultime ? Ne jamais mourir et vivre pour toujours, comprendre et embrasser ce que l’on appelle le royaume des cieux, contempler le visage de Dieu et comprendre que c’est le vôtre. » (p.259)
« A présent, j’aimerais vous entretenir de ce que vous estimez être des erreurs et des échecs.
Les notions de juste et de faux, de parfait et d’imparfait, créées par l’homme sont celles-là même qui ont créé les pièges dénommés culpabilité et remords qui ont de tout temps grandement entravé la progression de l’homme. Mais je vous dis ceci, entités : de tout ce que vous avez fait – du fait de vos très nombreuses vies sur ce plan rien n’est mauvais, ni bon du reste. Cela a seulement été une expérience de vie qui a contribué à vous rendre tels que vous êtes à présent. Ceci, en vérité, est chose tout à fait précieuse et prodigieuse, car en cet instant du Présent, vous êtes plus grands que jamais au cours de votre remarquable voyage, car votre sagesse est plus grande que jamais. » (p.260)
« Votre âme a faim de ce dont elle n’a jamais fait l’expérience. Lorsque votre âme a faim d’une expérience, cela signifie qu’elle a besoin des informations émotives qu’elle peut offrir. Votre âme crée donc un sentiment – appelé besoin qui captive votre être tout entier et vous lance dans une aventure, une expérience. Ensuite, l’expérience étant terminée et les émotions suscitées par elle apaisées, l’expérience vous aura offert un trésor inestimable, de plus de prix que tout l’or de votre plan. Vous aurez gagné en sagesse, ce qui indique que vous n’aurez plus jamais à refaire cette expérience car vous en avez la compréhension entière. Après quoi votre âme assumera une autre faim, et vous serez poussés à entreprendre d’autres choses parce que vous en aurez le besoin, vous voudrez les faire, parce que le feu en vous vous incite à faire l’expérience de toute vie. » (p.261-262)
« Vous n’avez jamais commis d’erreur – jamais. Vous n’avez jamais rien fait de mal. Quelle raison y aurait-il d’éprouver de la culpabilité ? Tous vos tords, tous vos échecs, toutes vos erreurs sont ce qu’on appelle à juste titre des pas faits en direction de Dieu, l’un après l’autre. Et vous n’auriez jamais pu connaître tout ce que vous connaissez aujourd’hui sans chacun de ces pas.
Ne vous sentez jamais coupables d’apprendre. Ne vous sentez jamais coupables de votre sagesse. C’est cela qu’on appelle l’illumination. Comprenez que vous avez fait ce que vous aviez besoin de faire ; vos actes ont tous été nécessaires. » (p.263)
« Vous avez l’option de créer votre rêve à votre guise. Qu’importe la façon dont vous le créiez dans le but de votre compréhension délibérée vous ajoutez à la totalité de la conscience partout. » (p.263)
« Si vous croyez que vous avez échoué dans la vie ou que vous avez fait quelque chose de mal, vous diminuez votre capacité à percevoir votre grandeur personnelle, tant intérieure qu’extérieure et votre importance pour la totalité de la vie. Ne souhaitez jamais effacer aucun épisode de votre passé – aucun (…) » (p.263)
« Vous qui portez ces lourds fardeaux sur vos épaules, si cela vous rend heureux, qu’il en soit ainsi. Mais si vous avez appris grâce à eux et êtes las de les porter, déchargez-vous en. Comment ? Aimez-les, embrassez-les, et permettez qu’ils soient dans votre être. Si vous faites cela, ils ne vous pèseront plus. » (p.264)
« Pour connaître et devenir Dieu, il n’est qu’une voie, celle consistant à vivre et à embrasser complètement la vie, à faire l’expérience de toutes les situations, à ressentir toutes les émotions, à accomplir tous les actes sublimes aussi bien que méprisables. Ainsi, votre âme renferme en elle-même la sagesse de toute vie. » (p.265)
« [Aimer les autres,] cela signifie pas aller vers eux pour les instruire ou les secourir. Cela signifie les laisser tranquilles et leur permettre d’évoluer en fonction de leurs besoins et de leurs intentions propres. » (p.266)
« L’enseignement que je vous ai donné de manière magistrale est magnifique car il vous libère de l’hameçon du karma, du péché, du jugement et de la rétribution, car le Père est amour. Et le Père ne juge pas. » (p.269)
Un beau matin
Ramtha récapitule son parcours sur Terre et explique que le Dieu Inconnu est silence, et qu’on le trouve que dans la solitude et dans la nature. Il demande qu’un matin, nous nous levions et observions le levé du soleil, de l’obscurité jusqu’à la franche lumière du matin.
« Envoûtés par la beauté et l’enchantement du moment, soudain vous vous dites : n’y aurait-il la perpétuité de ce matin, toutes vos peurs, vos inquiétudes, vos rêves et vos illusions seraient inexistantes. Alors, surgissant de derrière les montagnes dorées, apparaît la splendeur d’un joyau de feu dont les rayons d’or percent la vallée brumeuse, éclatants rayons d’espoir. (…) » (p.276)
Il est une chose de connaître la vérité, mais une autre chose de la comprendre. La réalisation de son être est intraduisible.
Glossaire de Ramtha
Je donne ici les éléments les plus intéressants du glossaire.
Plusieurs noms d’écoles fondées par Ramtha sont mentionnées. Ce furent des écoles de type « écoles de sagesse », proches du gnosticisme. « Akh Men Ra », « Elohim Ka Men Ra », « Iaut Aleph », « Om Akad ».
Atrium des Constants : Plan d’existence de fréquence plus élevée que le plan physique où les âmes attendent la possibilité de s’incarner dans un corps physique.
« Seins d’Isis » : L’hippocampe et l’amygdale.
Époque des Dialogues : L’époque des Dialogues fait référence aux sessions tenues avec Ramtha au cours desquelles les participants étaient encouragés à poser des questions personnelles et directes à Ramtha. Ces sessions eurent lieu avant l’établissement de l’Ecole de Sagesse de Ramtha en 1988.
Rêves : Les rêves trouvent leur source dans la conscience humaine. Ce sont les réalités d’autres dimensions de pensée et pas seulement de purs fantasmes. Les rêves sont le moyen par lequel le subconscient communique avec le corps physique et le restaure pendant le sommeil. La plupart des rêves appartiennent à cette catégorie bien que certains rêves puissent également être de nature prophétique. (…)
Dieux : Les Dieux sont des êtres technologiquement avancés venus sur terre il y a 455 000 ans depuis d’autres systèmes stellaires. Ces Dieux manipulèrent génétiquement la race humaine, mêlant et modifiant notre ADN avec le leur. Ils sont responsables de l’évolution du néocortex et utilisèrent la race humaine comme force de travail qui leur soit soumise. Preuves de ces événements sont inscrites sur les tablettes et objets sumériens.
Homme gris : C’est le groupe de personnes de grande influence qui possèdent les principales banques et corporations contrôlant les événements politiques et économiques du monde.
Jéhovah : Jéhovah est un être technologiquement avancé qui manquant beaucoup de confiance en lui, avait l’esprit guerrier et haïssait sa sœur. C’est lui qui fut responsable du départ d’Abraham pour le pays de Canaan, pour la création du peuple hébreu et le départ de Moïse d’Egypte pour se rendre jusqu’à la Terre Promise.
Yahweh : Yahhvé était un être différent de Jéhovah. Yahvé désapprouvait la servitude que Jéhovah imposa aux peuples de la terre. Yahvé et le Dieu Id partirent en guerre contre Jéhovah et tentèrent d’enseigner à l’humanité l’existence du Dieu Inconnu au sein de la personne humaine.
Shambhala : Nom d’une ancienne forêt qui existait près de la région nord-est du fleuve Indus à l’époque où vivait Ramtha.
Zarathustra : Zarathoustra est la version non corrompue du nom Zoroastre, fondateur du Zoroastrisme. Ramtha explique que Zarathoustra reçut l’illumination et devint un maître immortel.
Terra : Nom donné à la planète Terre par les Dieux il y a 455 000 ans lors de leur première visite.
Les Sceaux : Sept niveaux de conscience dans le corps humain.
Les trois sceaux inférieurs
1. Organes de reproduction – sexualité, survie
2. Conscience sociale (conscient collectif) – douleur et la souffrance
3. Ego – Pouvoir, contrôle. État de victime et la tyrannie.
Les quatre sceaux supérieurs
4. Correspond à l’amour inconditionnel, et au thymus. Plan de Shiva, plan bleu, …
5. Correspond à la glande thyroïde. Plan de la superconscience, plan doré.
6. Correspond à la glande pinéale. Hyperconscience. Unité avec la vie.
7. Correspond à la glande pituitaire. Ultraconscience. Illumination.
C'est de la "canalisation", comme tout canalisation 90% de merde, ce qui est partiellement admis au début de l'article :
RépondreSupprimer"Ramtha, une source channelée par JZ Knight,...,JZ Knight a délivré un matériel channelé de qualité variable,"
Qualité variable = beaucoup de daube et quelques fragments de vérité.
Souvenons nous des canalisations prédisant l'ascension ou l'enfer le 21 décembre...
Ceci dit je comprends bien l'intérêt de not' Paulot, ex guerrier (Gaulois, puis médiéval ?) dans cet extrait savoureux :
« J’ai appris comment faire l’ascension, non grâce à l’enseignement d’aucun homme, mais grâce à une compréhension innée du Dieu vivant en toutes choses. Je fus aussi un homme qui haït et méprisa, qui tua, conquit et domina jusqu’à l’heure de mon illumination. »
On est tous (ou quasiment) comme ça, donc on a le sentiment d'une certaine vérité dans ce propos.
Ce fragment plaira t-il aux partisans du mariage "dit pour tous", ou "LGBT" ?
« Si vous êtes une femme, soyez une femme ; si vous êtes un homme, soyez un homme. Aimez ce que vous êtes."
J'aime assez les "Hommes gris", ça c'est dans les miettes de vérité, on reconnaît l'Oligarchie :
"Homme gris : C’est le groupe de personnes de grande influence qui possèdent les principales banques et corporations contrôlant les événements politiques et économiques du monde."
L'ami Pierrot
texte new age
RépondreSupprimerSans doute JZ Knight est-elle sincère mais je ne ressens pas la vibration d'authenticité, comme lorsque je lis certains textes de Vieux Jade par exemple.
RépondreSupprimerEdouard
Tout cela n'est qu'un fatras de stupidités diverses convenablement adaptées aux cerveaux débiles.
RépondreSupprimerRien de plus à dire au sujet de cela...
Ouille ! c'est long ! Je n'ai pas le temps de tout lire maintenant.
RépondreSupprimerCe que j'ai retenu de ce que j'ai lu : "ne croyez en rien"... Donc ne pas croire, entre autres, à ce texte, si j'applique la "consigne"...
"A propos des croyances, Ramtha ajoute : « Quelque chose de bon à savoir : Ne croyez jamais en rien. Jamais. Croire, c’est vous convaincre vous-même de quelque chose que vous devez connaître et comprendre par l’expérience. La croyance est en outre très dangereuse car, lorsque vous croyez, vous placez votre vie, vos attitudes et votre confiance en quelque chose qui n’est pas devenu une vérité en votre être, ce qui vous rend très vulnérable. Et dans cet état de vulnérabilité, on peut vous manipuler, vous maudire, vous damner ; vous pouvez aussi perdre votre vie, et tout cela à cause de croyances. » (p.86)"
Ne croyons rien et faisons nos expériences... Ca me va ! ^^
J aime bien "Le Ram" ,ses enseignements sont simple mais efficace ,la loi de UN.L amour chasse la peur et l ignorance.Oui il y a une periode ou la source semble corrompue...les publications post 2000 me font moins vibrer.je le recommande a tous mais attention votre vie pourrais changer...
RépondreSupprimerSi tout va bien dans votre vie et que vous aimez votre vie...epargner vous ces lectures car nombreux sont ceux qui ont vu leurs vie transformees...c est comme retrouver la vue enfin...etre trop conscient ca destabilise pendant un certain temps.
Personnelement j en ai eu pour 6mois a me debarasser de la conscience christique qui m habitais suite a ces lectures...en fait c est merveilleux mais dans une societe ou la productivitee est valorisee je ne pouvais me justifier...j ai du redevenir "animal".
A chacun sa veritée...
Je suis tout à fait d'accord : "l'amour chasse la peur et l'ignorance". Je la trouve très belle, cette expression. Juste, également.
SupprimerPar contre, anonyme de 22h06, c'est quoi au juste "redevenir animal" ? Est-ce s'isoler un peu volontairement des autres, ou encore autre chose ? J'aimerais bien que vous m'en disiez un peu plus, si vous le voulez bien.
Merci d'avance et bonne nuit à vous.
♥
Redevenir animal c est l expression que j utilise pour decrire un etat de conscience particulierement bas dominer par l EGO.
RépondreSupprimerApres avoir vecu une certaine illumination ...le probleme est que tout en etant pur amour et compassion on ne ressent plus le besoin de travailler ni meme manger a la limite.Meme les conversation avc l entourage deviennent penible lorsqu on n a pas la meme conscience...on en est rendu trouver meveilleuse l ame de celui qui a commis un crime odieux...
Ca fait des discussions animee...
Merci ^^
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerToute démarche dite spirituelle s'accompagne de haut et de bas, de saines interrogations qui nous font comprendre l'importance de l'égo sans lequel nous ne serions pas. Nous ne sommes pas pur esprit.
@nonyme 22/06 vous écrivez : "...j en ai eu pour 6 mois a me débarrasser de la conscience christique qui m'habitais..." puis retour à ce que vous nommez "animalité.
Vous avez donc fait l'expérience de cette paix que vous avez estimé incompatible avec ce que nous désignons "réalité."
La conscience christique (je garde votre terminologie) n'est pas une barrière ou un moyen de s'abstraire du quotidien mais au contraire, lorsqu'elle est bien comprise, elle permet de vivre pleinement chaque seconde sans séparation avec le monde.
Cette conscience- là n'occulte pas le discernement, elle supprime le jugement et invite au pardon. Surtout, elle rend joyeux.
Un exemple volontairement trivial :
Il y a deux façons de récurer les toilettes. Avec dégoût, en pestant ou paisiblement, en chantonnant.
Tout est dans l'intention, même si au final les toilettes sont propres d'une façon ou d'une autre.
On a tendance à mettre le spirituel dans une case et le "reste" dans une autre. Un peu comme si nous disions : "de 8h à 9h spiritualité, ensuite stop je file au boulot ! Ou (c'est du vécu) : "Depuis que je suis sur cette voie, je ne prends plus le métro, les vibrations sont trop basses !!!!" Ben oui, dualité quand tu nous tiens...
Nous sommes des êtres normés, façonnés et surtout remplis de peurs y compris devant les merveilles de nos possibilités.
Je vous souhaite le meilleur,
Edouard
Bonjour Edouard,
SupprimerCe qui est exécuté de bon gré, en chantonnant est souvent mieux fait, à mon avis.
Merci de ce commentaire qui me sert de piqure de rappel, et bonne journée à vous.