19 février 2013

La France aussi : Exercice simulant un séisme en méditérranée


Vous n'avez rien ressenti, jeudi en fin d'après-midi. Pourtant, dans le scénario catastrophe auquel est confrontée, depuis vendredi et jusqu'aujourd'hui, la centaine de sauveteurs des sécurités civiles de cinq pays européens - ainsi que des pompiers du SDIS 13 et de l'école nationale supérieure des officiers des sapeurs pompiers (Ensosp) Marseille et son arrière pays vitrollais et aixois ont connu le premier jour du reste de leur histoire et ont été propulsés à l'ouverture des journaux télévisés du monde entier. Un puissant séisme, au large, a fait trembler le littoral méditerranéen, et provoqué un tsunami qui a déferlé sur Marseille, tuant 553 personnes, en blessant 4 528 autres. Plus de 400 personnes ont disparu.


"Cette éventualité, pour la région, n'est pas si folle"

Hop hop hop ! Pas de panique ! Tout ceci n'est qu'un exercice volontairement exagéré afin de pousser les acteurs dans leurs retranchements. "Quand la sécurité civile déboule c'est que ça va mal, que l'on doit prendre en charge tous les effets secondaires d'une catastrophe type séisme. Cette éventualité, pour la région, n'est pas si folle, a priori pas à un niveau tel, mais tout de même, ça n'est pas si fou", confie le capitaine Franceschi, responsable de l'équipe de la sécurité civile de Brignoles, durant cette simulation d'envergure, bon pied bon oeil (ouvert) depuis vendredi, 6 h 30, soit 52 heures sans sommeil au moment de notre rencontre, hier matin !

Il faut dire que tout s'est bousculé à l'annonce d'un tel séisme, de conséquences humaines dramatiques, et que le mécanisme européen de protection civile - qui s'étoffe un peu plus à chaque exercice de ce genre - est monté en puissance... Et là ça n'avait plus rien de fictif !

Interopérabilité et autosuffisance

Vendredi, dans la journée, et après plusieurs heures de route, une centaine de secouristes a établi son camp à l'Ensosp aux Milles. Plusieurs dizaines de spécialistes donc, à bord d'une quarantaine de véhicules notamment un engin purificateur d'eau (Danemark) capable de rendre potables 38 000 litres par jour (pour 19 000 personnes, à raison de deux litres par jour et par personne), un module de pompage haute capacité (Autriche), deux véhicules français et italiens "NRBC" (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique), ainsi qu'une assistance technique finlandaise.

"On teste l'interopérabilité de nos équipes, l'autosuffisance de chacune d'elles (chaque pays est autonome en couchage, sanitaire et alimentation, Ndlr), la compatibilité des matériels mais aussi les contacts avec les autorités", analyse Richard Biagioni, directeur du pôle de compétitivité "Risques", organisateur de l'exercice qui a été commandé par la commission européenne et dont la société Falck (Danemark) a remporté l'appel d'offres.

Les secouristes ont tout eu

Et pour démontrer que la mayonnaise commence à bien prendre entre les partenaires de l'UE, rien ne leur a été épargné ! Samedi, c'est au chevet d'un complexe pétrochimique à Fos-sur-Mer, représenté en l'occurrence au CIREEX (le Centre de formation du SDIS 13 pour la lutte contre le risque industriel), que les secours se sont portés. "Les sites pétrochimiques de l'Étang de Berre, seraient, avec la solidité du barrage de Bimont (à Saint-Marc-Jaumegarde), les deux endroits les plus sensibles à la suite d'un séisme dans la région", estimait le lieutenant-colonel Faure, de la direction du SDIS.

Là, les secouristes ont tout eu : problèmes d'alimentation en eau, cuves et autres tuyauteries fragilisées par le séisme, fuites gazeuses, liquides aussi, de produits dangereux, comme l'acide cyanhydrique, qui provoquent des nuages toxiques néfastes pour la population et qui s'incrustent aussi dans le sous-sol... et pour clôturer la journée, une réplique du séisme !

Les rebondissements ont plu

"Ce second événement a chamboulé les priorités de nos élus locaux (fictifs toujours !) et de la chaîne de commandement", expliquait Richard Biagioni. Du coup, le gros des effectifs s'est rendu dans le village de 2000 âmes lourdement touché par la réplique, représenté pour l'exercice sur le plateau technique de l'Ensosp. Là, les rebondissements ont plu comme à Gravellote : accident de véhicules transportant des produits toxiques, fuite de gaz, effondrement d'un mur et qui dévoile un obus, finalement inoffensif etc.

Après un programme haletant de trois jours non-stop et après avoir éprouvé leurs méthodes et leur partenariat, nos amis européens devaient languir de regagner leurs pénates...

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4 commentaires:

  1. Ces "jeux" organisés par nos "gouvernements" valets de l'Oligarchie dans les pays occidentaux, ont plusieurs aspects:

    - Ce qui est apparent, c'est bien sûr la prévoyance pour mieux "nous protéger".
    - Ce qui l'est moins, évidemment, ce sont les arrières pensées. La première à laquelle je pense, ce sont les actions de conditionnement psychologique, afin d'habituer les civils à l'imminence d'une catastrophe. On a vécu ça avec la terrifiante pandémie de la grippe A-H1N1 de 2009.

    - Cette catastrophe sismique (ou climatique) peut évidemment être fabriquée, ou fortement stimulée, par des technologies, disons "HAARP" ou les "Ondes scalaires" pour simplifier, comme c'était indiqué dans "la conspiration d'Orion".

    - Une catastrophe prédite, scénarisée, comme dans toute action psychique, agit pour cristalliser des formes pensées psychiques, augmentant la probabilité que cela se réalise. Associer la foule (la population) aux exercices, les transforme à leur insu en "émetteurs de peur". Les adeptes de rituels sataniques le savent bien, ce qui fait le prix de la victime abusée ou sacrifiée (comme ces enfants violés des orphelinats et institutions en GB, ou de l'Eglise de Rome) c'est la "terreur" que la victime éprouve.

    - Une grande catastrophe, comme on l'a vu avec Kathrina, ou avec Sandy, c'est le prétexte pour supprimer les droits des citoyens et imposer la "loi martiale".

    Bref, ce type d'exercice qui se multiplie fait surtout penser à des moyens de "divertir nos pensées" et de les "détourner", d'une part pour occulter la crise économique et le chômage de masse, d'autre part pour préparer un agenda de chaos nécessaire à l'oligarchie pour prendre le pouvoir en écartant la caricature de démocratie actuelle pour mieux "solutionner" les catastrophes élaborées.

    "Action, réaction, leur solution".

    L'ami Pierrot

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  2. Nous habituer à l'incertitude, à l'instabilité à tous niveaux, cette opération est bien entamée.

    Reste que la technologie malfaisante n'empêche en rien la survenue de comètes, géocroiseurs ou séismes naturels.

    Leurs agissements s'accordent avec les manifestations cosmiques, ils pensent qu'une bonne part de l'humanité sera détruite, allégeant la terre d'un "fardeau" polluant et à terme récalcitrants.
    Un exemple :
    Le monument : GEORGIA GUIDESTONES, érigé le 22 mars 1980 aux E.U. :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones
    L'inscription :

    ""Maintenez l'humanité en dessous de 500 000 000 individus en perpétuel équilibre avec la nature.
    Guidez la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité.
    Unissez l'humanité avec une nouvelle langue mondiale.
    Traitez de la passion, de la foi, de la tradition et de toutes les autres choses avec modération.
    Protégez les personnes et les nations avec des lois et des tribunaux équitables.
    Laissez toutes les nations gérer leurs problèmes internes, et réglez les problèmes extra-nationaux devant un tribunal mondial.
    Évitez les lois et les fonctionnaires inutiles.
    Équilibrez les droits personnels et les devoirs sociaux.
    Faites primer la vérité, la beauté, l'amour en recherchant l'harmonie avec l'infini.
    Ne soyez pas un cancer sur la terre. Laissez de la place à la nature. Laissez de la place à la nature""

    Edouard

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  3. Nous maintenir dans un sentiment de peur (catastrophe "naturelle" ?), doublé d'insécurité (plus d'emplois, donc chômage), c'est excellent pour "gérer" les populations.
    Je pense que toutes ces 'répétitions' ne sont faites que pour ça. Si c'était pour le bien des populations, nous n'assisterions pas à la disparition du travail, à la détérioration des services de santé et des acquis sociaux etc.


    Ne tombons pas dans le panneau. La terre est belle, même si elle est semée d'embûches, et il y a tout un tas d'êtres humains qui aiment et demandent à être aimés.

    Pour ce qui est d'éventuelles catastrophes, qu'elles soient produites par des humains malfaisants ou par la nature elle-même, nous ne pouvons pas y faire grand-chose... Sauf le vivre au mieux le moment venu. Ou en mourir si tel est notre destin.
    "RIEN N'EST JAMAIS ACQUIS à l'homme, ni sa force ni sa faiblesse et quand il croit ouvrir ses bras, son ombre est celle d'une croix... etc." (Brassens)
    La peur est notre pire ennemie. Les voleurs de vies le savent.

    Si vraiment nos dirigeants désiraient nous protéger d'un éventuel danger, ils subventionneraient toutes les mairies afin qu'il soit fait quelque chose dans ce sens dans chaque commune. Et ce, d'une manière durable.
    Ce n'est pas le cas.

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  4. Mince, je ne me suis pas relue...

    Comprendre : "la terre est belle, la vie aussi, même si elle est semée d'embûches"
    Pardonnez-moi.

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