22 février 2013

Journalistes : on ne mord pas la main qui vous nourrit

L’Ojim a mis en ligne son premier sondage sur les médias pendant une semaine et vous avez été plus de 5000 à répondre, un résultat très encourageant.


Il faut bien situer la valeur de ce sondage. Il ne prétend pas représenter l’opinion générale en France, mais il peut représenter les jugements des internautes (ou d’une partie substantielle de ceux-ci) sur les médias et le journalisme. Étrangement (pas si étrangement ?) les résultats corroborent ceux du Cevipof et de l’enquête annuelle du quotidien La Croix.

Les médias sont considérés comme peu ou pas indépendants (95%), influencés par leurs propriétaires (88%), les annonceurs (81%) alors que la liberté d’expression tend à se dégrader en France (85%).

Les journalistes sont classés à gauche (47%) voire très à gauche (39%) et sont considérés comme éloignés des réalités (89%) ; leur manque de pluralisme idéologique nuit à leur indépendance (60%).

Internet est plébiscité comme le média le plus indépendant (94%) et respectant le plus la liberté d’expression (75%). Pour répondre à la crise de la presse écrite il faut améliorer son contenu (13%) et (que l’éventail idéologique des journalistes soit davantage pluraliste (82%).

Au total les résultats enquêtes des instituts professionnels que ce soit le Cevipof ou la Sofres pour La Croix sont corroborés : le fossé se creuse entre d’un côté les médias traditionnels et les journalistes qui les produisent et d’un autre côté les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Un signe de plus à méditer, nous aurons l’occasion d’y revenir.

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8 commentaires:

  1. Pas si endormis que ça les Français !

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    1. Il me parait illusoire de porter crédit à ce genre de stats, pas que ça devrait être vrai, mais les organismes de sondages mentent en permanence, puisque sous influence, quel intérêt dans "Le Plan" de laisser passer une telle info ? J'y vois une fausse soupape, comme on voyait des indignés l'an passé; ça soulage, fait descendre la pression mais ça ne change rien. Les révoltés/réveillés peu nombreux au final, et très "sur la toile" pourraient y trouver un moment de répit dans un " ça commence à bouger pour la masse " , moi j'y crois pas une seconde. Il me faudra un peu plus qu'un "sondage" pour me persuader du contraire. L'impartialité des organismes de sondage est à prouver, et là dessus, je suis tranquille, ce n'est pas pour demain ... ni dans les années à venir.

      Et bon Congés de Fin de Semaine ;)

      Asca.

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  2. et avec cette perle qui nous arrive !
    http://labrebisgalleuse.blogspot.fr/2013/02/folle-coche.html

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  3. Oui en effet mais tout le probleme est : est-ce que cela suffit pour qu'ils changent de comportement ??!!!.....et bien hélas j'en suis pas sur, je m'aperçois de plus en plus que les gens se cristalisent sur leurs certitudes, suivent les pensés d'une majorité, etc, etc...
    Alors peut etre je me trompe mais dans la vie concrete et bien je ne voie pas beaucoup de personne remettre en cause leurs fonctionnement.

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    1. Voir la vidéo de Hillard, qui étudie le NOM...quand l réalité va leur tomber sur le coin de la gueule ! car elle tombera tôt ou tard !

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    2. Notez que les 3/4 des journalistes sont juifs ! et les autres, goy-shabbat sionistes !

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  4. Oui Jean pierre. Je connais plein de gents qui ne fonts pas l'effort d'aller chercher l'info. pis quand on les informes, comme je le fais régulièrement quand j'entends des inepties, ils n'y croient pas, ou restent sur leurs idées. Je me suis aperçus lors des dernières élections présidentielle que c'est du chacun pour soit, et à court terme, quand je leur dit: pensé à vos gosses, je n'ose meme pas vous donnez les réponses. Si? vous voulez? bon d'accord! je cite celles qui m'ont le plus marqué: ils se démerderons ils feront comme moi. ou encore: moi j'en profite je bouffe tout. Bref en général c'est tout pour moi et dieu pour tous.

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  5. Je crois au contraire que les prises de consciences avancent doucement.

    Le problème réside dans le fait que les solutions sont paraissent diluées, insaisissables. Mais elles viendront.

    Edouard

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