Le pays compte ainsi sécuriser ses approvisionnements en hydrocarbures. Le site est situé près du détroit d'Ormuz, où circule le tiers du trafic maritime pétrolier mondial.
Une société d'État chinoise a officiellement pris le contrôle lundi du port stratégique pakistanais de Gwadar, nouvelle étape dans la stratégie de Pékin pour sécuriser son approvisionnement pétrolier du Moyen-Orient en contournant son rival indien. "Le contrat pour opérer le port de Gwadar est formellement octroyé à la Chine. Aujourd'hui, l'accord est transféré de l'Autorité portuaire de Singapour (PSA) à la China Overseas Ports Holding", une société d'État chinoise, a déclaré le président Asif Ali Zardari lors d'une cérémonie officielle.
Décision stratégique
Les autorités pakistanaises avaient approuvé le 30 janvier le transfert du port de Gwadar, sur la mer d'Arabie dans la province instable du Baloutchistan (sud-ouest), du groupe singapourien PSA à une société d'État chinoise, mais le contrat n'avait pas encore été officialisé. Gwadar est situé tout près du détroit d'Ormuz, où transite le tiers du trafic maritime pétrolier mondial. La mainmise sur ce port par une puissance économique qui doit importer son pétrole et son gaz naturel principalement du Moyen-Orient et de l'Afrique constitue une décision hautement stratégique, estiment nombre d'analystes.
La Chine avait déjà payé les trois quarts des 250 millions de dollars nécessaires pour la construction de ce port, mais c'est Singapour qui avait obtenu en 2007 le contrat de location des installations pour 40 ans. "L'octroi de ce contrat donne une nouvelle impulsion aux relations entre la Chine et le Pakistan", déjà très amicales, a ajouté le président pakistanais. Le port de Gwadar est situé plus près des provinces de l'ouest de la Chine comme le Xinjiang que les principaux ports de l'Est chinois, d'où aussi son intérêt pour développer à terme un nouveau corridor. De manière générale, c'est un signe de plus de l'accroissement de l'influence chinoise en Asie du Sud. (Paul : et au Moyen Orient !)
Une société d'État chinoise a officiellement pris le contrôle lundi du port stratégique pakistanais de Gwadar, nouvelle étape dans la stratégie de Pékin pour sécuriser son approvisionnement pétrolier du Moyen-Orient en contournant son rival indien. "Le contrat pour opérer le port de Gwadar est formellement octroyé à la Chine. Aujourd'hui, l'accord est transféré de l'Autorité portuaire de Singapour (PSA) à la China Overseas Ports Holding", une société d'État chinoise, a déclaré le président Asif Ali Zardari lors d'une cérémonie officielle.
Décision stratégique
Les autorités pakistanaises avaient approuvé le 30 janvier le transfert du port de Gwadar, sur la mer d'Arabie dans la province instable du Baloutchistan (sud-ouest), du groupe singapourien PSA à une société d'État chinoise, mais le contrat n'avait pas encore été officialisé. Gwadar est situé tout près du détroit d'Ormuz, où transite le tiers du trafic maritime pétrolier mondial. La mainmise sur ce port par une puissance économique qui doit importer son pétrole et son gaz naturel principalement du Moyen-Orient et de l'Afrique constitue une décision hautement stratégique, estiment nombre d'analystes.
La Chine avait déjà payé les trois quarts des 250 millions de dollars nécessaires pour la construction de ce port, mais c'est Singapour qui avait obtenu en 2007 le contrat de location des installations pour 40 ans. "L'octroi de ce contrat donne une nouvelle impulsion aux relations entre la Chine et le Pakistan", déjà très amicales, a ajouté le président pakistanais. Le port de Gwadar est situé plus près des provinces de l'ouest de la Chine comme le Xinjiang que les principaux ports de l'Est chinois, d'où aussi son intérêt pour développer à terme un nouveau corridor. De manière générale, c'est un signe de plus de l'accroissement de l'influence chinoise en Asie du Sud. (Paul : et au Moyen Orient !)
http://www.meretmarine.com/fr/content/la-marine-chinoise-integre-officiellement-son-premier-porte-avions |
Dans la géo-stratégie, il y a manœuvres et affrontement des blocs.
RépondreSupprimerLe bloc de l'Axe Siono-Saxon a avancé en déstabilisant le proche et le moyen Orient (Lybie, Syrie, mais aussi Egypte, Tunisie...) et semble avoir trouvé un "os" en Algérie et en Syrie, où le régime tient encore. I'Axe s'en est pris au Mali aussi. D'autres pays d'Afrique comme la Somalie et le Soudan sont déstabilisés;
L'Axe a avancé ses pions en Australie, Philippines, Japon, Corée du Sud, c'est face à la Corée du Nord (prétexte) mais surtout face à la Chine.
II est bien logique que les blocs rivaux, à savoir Chine et son allié Russe, réagissent de même. La Russie tente de mettre la main sur le Gaz Grec, tandis que la Chine avance ses pions en Afghanistan, Tadjikistan, et Pakistan. Russie et Chine soutiennent ouvertement la Syrie, et en coulisse, l'Iran.
Le géant Indien semble isolé et sur la défensive, il achète des armes Russes et renforce ses défenses face au Pakistan, notamment dans la zone frontalière du Cachemire.
Le monde est, de fait, redevenu "multi-polaire" et l'Axe n'a plus la suprématie absolue. le Géant aux pieds d'argile commence à vaciller...la prochaine décennie verra de grands changements, c'est certain.
L'ami Pierrot
Et oui,demain sera la guerre mondiale pour rafler les affaires stratégiques et j'ai l'impression qu'on est dans un jeu de bataille entre blocs rivaux est ouest et du milieu et nous,on est rien pour eux quelle bandes de bouffons!
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