19 décembre 2012

Assad contrarie nos projets et l’Iran est le Karl Marx d’aujourd’hui !


Dans son édition du Lundi 25/11/2012, le quotidien turc Yeniçag [2] reprend certains passages d’un article de Mme Condoleezza Rice, ancienne Secrétaire d’État des États-Unis de 2005 à 2009, publié la veille par le Washington Post et tournant autour du « Projet du Grand Moyen-Orient et de la question kurde ». Le quotidien turc souligne les points suivants :

1. Mme Rice, instigatrice des plus acharnées de l’invasion de l’Irak sous l’administration de George W. Bush, parle des étapes, passée, actuelle et future du projet du Grand Moyen-Orient, initié il y a 90 ans, mais revisité et élargi par une nouvelle planification en 2003, étant elle-même l’un des principaux acteurs de ce projet revu et corrigé.

2. Selon Mme Rice, la partition du Moyen-Orient, programmée étape par étape, est sur le point d’être achevée sauf pour la Turquie, en raison du problème kurde. La « guerre interne » en Syrie pourrait bien être le dernier acte de son Histoire telle que nous la connaissons, s’il n’y avait ce problème à Ankara.

3. Lors du lancement de ce projet qualifié de « stupide » par l’ex président égyptien, Mme Rice avait déclaré en 2003 que la carte du Moyen-Orient devra changer du Maghreb jusqu’au golfe Persique et concernera 22 pays, dont la Turquie.

Et les analystes turcs de conclure que ce projet étatsunien se fonde sur plusieurs scénarios, dont :

1. La mise sous contrôle US de 73% du pétrole mondial.

2. L’imposition d’un nouvel ordre géographique islamique compatible avec les intérêts occidentaux, allant de l’Afrique du Nord jusqu’au golfe de Bassora.

3. La partition de la Turquie.

4. La création d’un nouvel État kurde pour protéger les intérêts américains et israéliens dans la région.

JP News

27/11/2012

Au risque de propager les mensonges de Mme Rice, voici ce qu’elle a écrit [3] en soulignant, quant à nous, qu’elle ose suggérer que les Syriens sont en manque d’identité nationale et qu’ils font face à une guerre civile, non à une guerre étrangère maquillée en ingérence humanitaire :

La « guerre civile en Syrie » [4] pourrait bien être le dernier acte de l’histoire de la désintégration du Moyen-Orient tel que nous le connaissons. La possibilité de maintenir ensemble toute cette région et de la reconstruire sur des bases plus solides de tolérance, de liberté, et par la suite, de stabilité démocratique nous file entre les doigts !!!

L’Egypte et l’Iran ont depuis toujours de fortes identités nationales, ainsi que la Turquie, mis à part le problème des Kurdes dont Ankara se méfie et qui restent en grande partie non assimilés et tentés par l’espoir d’une indépendance nationale. Chacun des autres États importants de la région est de construction récente, créé par les Britanniques et les Français qui ont dessiné des frontières linéaires, souvent sans tenir compte des différences ethniques et confessionnelles [sic !]. Le résultat en est : [suivent les statistiques exhaustives des chiites et sunnites de chaque État…].

Et puis, il ya la Syrie: un « conglomérat » de sunnites, chiites, kurdes et d’autres, gouverné par la minorité alaouite [Leitmotiv de circonstances, en remarquant que les chrétiens ne sont reconnus par Mme Rice qu’au Liban, les druzes ne sont même pas cités... Le Projet des néoconservateurs sans frontières a dû subir de nouvelles modifications depuis la dernière visite de Monseigneur Raï à M. Sarkozy] [5].

Mais, comme le désir de liberté s’est propagé de Tunis au Caire puis à Damas, les gouvernements autoritaires ont perdu de leur emprise et, maintenant, le danger est que « les États artificiels » pourraient voler en éclats…Le conflit en Syrie pousse l’Irak et d’autres pays jusqu’au point de rupture [Ah !?]. Le « désengagement américain » fait que les politiciens irakiens sont tentés, pour leur survie, de se rapprocher d’alliés sectaires. Si le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki ne peut pas compter sur les Américains, il ne prendra pas de risques avec Téhéran !

La grande erreur de cette dernière année a été de définir le conflit avec le régime de Bachar al-Assad comme un problème humanitaire [Adieu les bons sentiments !]. Le régime de Damas a été brutal, et de nombreuses personnes innocentes ont été massacrées. Mais ce n’était pas un « replay » de la Libye. Il y a beaucoup plus en jeu [Nous y voilà !]. Comme la Syrie s’effondre, les sunnites, les chiites et les Kurdes sont entraînés dans un réseau régional d’allégeances sectaires. Karl Marx [ !?] a appelé les travailleurs du monde entier à s’unir au-delà des frontières nationales. Il leur a dit qu’ils avaient plus en commun, entre eux, qu’avec les classes dirigeantes qui les opprimaient au nom du nationalisme. Marx a exhorté les travailleurs à se débarrasser de la « fausse conscience » de l’identité nationale.

Aujourd’hui Karl Marx est l’Iran ! [Le Bouquet ! Des communistes !]. Il envisage d’étendre son influence parmi les chiites en les unissant sous la bannière théocratique de Téhéran, détruisant ainsi l’intégrité du Bahreïn, de l’Arabie Saoudite, de l’Irak et du Liban. L’Iran utilise en sous mains des groupes terroristes, le Hezbollah et les milices chiites dans le sud de l’Irak. La Syrie en est donc le pivot et le pont dans le Moyen-Orient arabe. Téhéran ne cache plus que ses forces de sécurité travaillent en Syrie pour soutenir Assad. Dans ce contexte, la course de Téhéran vers l’arme nucléaire est un problème non seulement pour Israël, mais pour la région dans son ensemble [Souplesse remarquable du raisonnement et de la rhétorique ! Et ce n’est pas fini !]

En réponse, l’Arabie Saoudite, le Qatar et d’autres pouvoirs voisins arment et soutiennent des factions sunnites [Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?]. Les Turcs sont entraînés dans le conflit, désespérément apeurés que les Kurdes, qui sont en train de rompre avec la Syrie, ne poussent leurs frères en Turquie à faire de même [Mme Rice doit vivre dans un monde parallèle totalement inversé par rapport au nôtre !] Les frappes de missiles et de mortiers sont de plus en plus fréquentes sur les frontières d’Israël et de la Turquie. Ankara a crié à l’aide et en a appelé à l’OTAN le mois dernier ; ce qui aurait dû retenir notre attention [Pourtant, nous l’avons tous entendue !]

Mais où sont les États-Unis ? L’Amérique a passé des mois à essayer d’obtenir l’accord des Russes et des Chinois sur des résolutions dans le cadre d’une ONU impuissante à « mettre fin à l’effusion de sang », pour que Moscou abandonne Assad et que et Pékin s’inquiète du chaos au Moyen-Orient. [Mais que deviendrait le noble mensonge du chaos constructeur si la Syrie résiste ?] [6]. Vladimir Poutine n’est pas un homme sentimental. Mais s’il croit qu’Assad peut survivre, il ne fera rien pour lui nuire.

Ces derniers jours, la France, la Grande-Bretagne et la Turquie ont comblé « le vide diplomatique » [Plutôt le vide médiatique, non ?] en reconnaissant une opposition nouvellement formée et largement représentative de tous les Syriens [Mascarade éhontée et traitrise criminelle]. Les Etats-Unis devraient suivre leur exemple, passer au crible et armer le groupe unifié avec des armes défensives, à la condition que ce dernier poursuive une approche inclusive post-Assad. Les Etats-Unis et leurs alliés devraient également envisager d’établir une zone d’exclusion aérienne pour protéger les innocents [Comme en Lybie ?]. Le poids et l’influence de l’Amérique sont nécessaires. Laisser cela à des puissances régionales, dont les intérêts ne sont pas identiques aux nôtres [À bon entendeur, salut !], ne fera qu’exacerber le sectarisme grandissant.

Certes, il ya des risques. Après plus d’une année d’un conflit brutal, les éléments les plus extrémistes de l’opposition – y compris al-Qaïda – ont été renforcés. Les guerres civiles ont cette tendance à renforcer les pires éléments. Le renversement d’Assad pourrait, en effet, amener ces groupes dangereux au pouvoir.

Mais l’effondrement du système étatique au Moyen-Orient est un risque encore plus grave. L’Iran gagnerait, nos alliés perdraient, et pendant des décennies la misère et la violence dans cette région feront que le chaos d’aujourd’hui serait regardé comme banal ! [La Syrie n’a jamais été un État de misère et la violence des invasions étrangères, depuis la nuit des temps, n’est un secret pour personne, sauf pour les ignares et les mal intentionnés].

La guerre au Moyen-Orient n’est pas en recul. Elle va crescendo. Nos élections sont terminées. Maintenant, l’Amérique doit agir !

The Washington post
Vu ici

3 commentaires:

  1. La pensée Luciférienne et perverse dans un très bel exemple. Il n'est que de voir le faciès de la dame (Condoleeza Rice) pour comprendre combien de noirceur d'âme, de méchanceté et de vice sournois il y a derrière ces plans machiavéliques de destruction des "nations souveraines".

    Fort intelligente et cultivée, pianiste de haut vol, cette personne est en effet, dans la crème de l'Elite des E-U, ce qui ne fait que confirmer que les éléments les plus brillants au pouvoir sont essentiellement au service du NWO.

    Une belle caricature de vérité dans l'inversion de langage de ces "grands penseurs" est dans ce passage :

    "La « guerre civile en Syrie » pourrait bien être le dernier acte de l’histoire de la désintégration du Moyen-Orient tel que nous le connaissons. La possibilité de maintenir ensemble toute cette région et de la reconstruire sur des bases plus solides de tolérance, de liberté, et par la suite, de stabilité démocratique nous file entre les doigts !!! "

    On peut traduire que la guerre faite par mercenaires et services secrets à la solde des E-U et alliés, à l'état souverain Syrien s'enlise. Malgré le pognon (fausse monnaie) et les assassinats et le terrorisme le plus bestial, d'une guerre inhumaine faite au peuple Syrien car celui ci résiste fort vaillamment !

    Cela contrarie le plan NWO d'exploser les nations souveraines et indépendantes (Irak et Lybie c'est réglé, restent Syrie et Iran) pour reconstruire un nouvel ordre des nations asservies et colonisées exécutant les intérêts des maîtres Zuniens, en leur fournissant leur pétrole, leur gaz etc.

    La Turquie sera sans doute sacrifiée en son temps, puisque le problème Kurde justifiera un éclatement futur de ce pays devenu encombrant, lorsqu'il aura "servi" les intérêts du "plan" en participant à la destruction scientifique de la Syrie. La Turquie sera alors mise au ban à cause du régime islamiste et des droits de l'homme, et du problème Kurde, puis son compte lui sera réglé.

    Le journal Turc s'en est rendu compte probablement...le satanisme à un certain degré finit par être décelé. Et le peuple Turc n'est peut-être pas aussi abruti et endoctriné qu'aux States...même s'il a déjà une loi martiale de fait et un dictateur marionnette (Erdogan).

    L'ami Pierrot

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  2. Entièrement de votre avis ami Pierrot.

    Dans cette tentative d'hégémonie demeure un espoir : notre force de mobilisation pour une autre option.
    Que leur noirceur les emporte !

    Edouard

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  3. çà ne va pas tarder je pense, Edouard,les tourbillons de leur noiceur vont commencer à les "soulever", comme toutes les mauvaises nurses dans l'allée des cerisiers dans Mary Poppins et les dégager vers ailleurs!!!...Et le beau temps reviendra!!

    P.P.du S.

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