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Le réseau national d'alerte (RNA), constitué d'environ 4 500 sirènes, a pour but d'alerter la population en cas de danger immédiat. Les sirènes émettent alors un signal composé de trois séquences d'une minute 41 secondes, séparées par un silence de cinq secondes.
Les essais de sirènes du réseau national d'alerte se déroulent le premier mercredi de chaque mois, à midi.
Les systèmes d'alerte
Sirènes : pour quoi faire ?
Ce réseau, hérité de la seconde guerre mondiale, conçu au départ pour alerter les populations d'une menace aérienne (bombardement classique ou nucléaire), peut être utilisé pour faire face à la montée des risques technologiques ou naturels sans pour autant méconnaître les menaces militaires ou terroristes.
Lors d'un accident majeur ou d'une grande catastrophe (nuage toxique, accident nucléaire...), les sirènes du RNA permettent, de jour comme de nuit, d'attirer rapidement l'attention des populations pour qu'elles prennent les mesures de sauvegarde appropriées.
L'alerte des populations au moyen des sirènes peut être complétée par d'autres dispositifs comme par exemple, les sirènes ou haut-parleurs montées sur des véhicules, très utiles dans les zones rurales ou isolées.
Comment reconnaître le signal ?
La France a défini un signal unique au plan national (décret du 11 mai 1990). Il se compose d'un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d'une minute séparées par un silence de cinq secondes. Il ne peut donc pas être confondu avec le signal d'essai d'une minute seulement, diffusé à midi le premier mercredi de chaque mois ou avec les déclenchements brefs utilisés par certaines communes pour l'appel des pompiers. La fin de l'alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.
Ce qu'il faut faire
La mise à l'abri est la protection immédiate la plus efficace. Elle permet d'attendre dans les meilleures conditions possibles l'arrivée des secours.
Au signal, il faut :
- rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…).
- Arrêter climatisation, chauffage et ventilation.
- Se mettre à l'écoute de la radio : France Inter, France Info ou des radios locales.
Ce qu'il ne faut pas faire
- rester dans un véhicule.
- Aller chercher ses enfants à l'école (les enseignants se chargent de leur sécurité).
- Téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours).
- Rester près des vitres.
- Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors.
- Allumer une quelconque flamme (risque d'explosion).
- Quitter l'abri sans consigne des autorités.
La sécurité est l'affaire de chacun, il est normal de s'y préparer.
L'alerte est destinée à prévenir de l'imminence d'une situation mettant en jeu la sécurité de la population et permet de prendre immédiatement les mesures de protection.
Elle peut être donnée pour signaler un nuage toxique ou explosif, un risque radioactif, une menace d'agression aérienne, certains risques naturels.
Une seule source d'information : la radio
Mettez-vous immédiatement à l'écoute de France Inter ou de France Info. C'est par ce moyen que vous recevrez les informations sur la nature du risque, ainsi que les premières consignes. Le cas échéant, ces informations seront également diffusées sur les radios locales.
Source
Pour le nuage de Technobyl les sirènes sont restées silencieuses.
RépondreSupprimerBrusque aphonie sans doute.
Edouard
Mais puisqu'on t'a dit que le nuage il avait renoncé à passer la frontière;
RépondreSupprimersans doute que les douaniers ont pas voulu le laisser passer, il était pas en règle?P.P.du S.
Dans le cas d'un accident nucléaire, il faut déjà qu'il soir signalé aux autorités; ensuite que ces dernières décident si cela vaut le coup de risquer une panique potentielle; ensuite, vu la volatilité des rejets, le périmètre d'alerte sera vraiment difficile à définir; d'autre part, l'économie et la finance étant actuellement une priorité absolue, comment résister, sans parler du lobbying inévitable, à son propre conditionnement pour les décideurs. Cela s'est déjà déroulé au moins par deux fois, soyez sûrs que la France n'y coupera pas. Ce dispositif d'alerte n'est donc que du bla-bla auquel je n'accorde aucune confiance.
RépondreSupprimerBah ! Nous, en campagne, nous n'avons pas de sirènes. Pas d'abris antiatomiques, ni de bunkers, ni de caves souterraines (pas à ma connaissance en tout cas.)
RépondreSupprimer... Mais éventuellement, nous avons le glas des cloches des églises...
Et puis, on verra bien... Je note en tout cas quelques trucs qui pourraient être utiles, du genre 'couper la ventilation' au cas où... ^^