06 octobre 2012

Nigel Kennedy - Vivaldi "Summer"

8 commentaires:

  1. L'enfant terrible de la musique classique, enfin un mec qui a pas l'air coincé et qui s'éclate quand il joue, Nigel repousse les frontières n'en déplaisent à ses détracteurs !!!!
    Regardez comment l'orchestre est prit dans l'élan de ce type, qui nous la joue moitié rock-moitié irlandais en tapant du pied, Bravo !!!

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  2. Il a été encouragé par Yehudi Menuhin, ce type est un touche à tout, il à bcp de charisme et de talent !!!

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  3. Amusant le "genre" de ce Nigel Kennedy, qui se déplace beaucoup en jouant, est chaussé de croquenots, a un coiffure de rocker, et une veste de simili-cuir.
    Cela ne l'empêche pas d'avoir un grand talent, et il peut se permettre d'avoir une allure peu classique...pour interpréter ce monument de la musique classique !

    L'ami Pierrot

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    Réponses
    1. Pierrot monument oui, mais c'est drôle de voir que ces trucs fonctionnent toujours autant (ce sont les tubes du classique) alors que ce n'est que du Baroque, tout comme Bach (je ne dis pas que c'est mauvais...c'est très bon) mais l'aventure ne s'arrête pas là, que dire de Ravel, Brahms, Bàrtok, Prokoviev, Rachmaninov, Debussy...

      Les gens aiment ce style car il est facile plus d'accès avec ses trucs en quartes et en quintes, et des motifs répétitifs, tout ceci est très utilisés dans le rock, qui a finalement bcp plus à voir avec le moyen-âge et le Baroque. (Ecouter "M" par ex HAHA! non c'est pour rire !!!)

      Lisez ceci, dans l'original de Vivaldi, et ce que peu de gens savent, c'est que les quatre saisons sont accompagnées de poèmes, comme des indications où la musique tente de créer un parallèle avec ledits textes, ce qui donne un sens totalement nouveau à cette musique pourtant très ancienne, je vous mets les poèmes en question tout à la fin.

      Cordialement

      Mimosa (critique d'art à temps partiel, en CDD terrestre)



      Texte des sonnets de Vivaldi


      Le Printemps


      Voici le Printemps, que les oiseaux saluent d'un chant joyeux.
      Et les fontaines, au souffle des zéphyrs, jaillissent en un doux murmure.
      Ils viennent, couvrant l'air d'un manteau noir, le tonnerre et l’éclair, messagers de l'orage.
      Enfin, le calme revenu, les oisillons reprennent leur chant mélodieux.
      Et sur le pré fleuri et tendre, au doux murmure du feuillage et des herbes,
      dort le chevrier, son chien fidèle à ses pieds.
      Au son festif de la musette dansent les nymphes et les bergers,
      sous le brillant firmament du printemps.


      L'Été


      Sous la dure saison écrasée de soleil se languit l'homme, se languit le troupeau et s'embrase le pin. Le coucou se fait entendre, et bientôt, d'une seule voix, chantent la Tourterelle et le Chardonneret.
      Zéphyr souffle doucement, mais, tout à coup, Borée s'agite et cherche querelle à son voisin. Le pâtre s'afflige, car il craint l'orage furieux, et son destin.
      À ses membres las, le repos est refusé par la crainte des éclairs et du fier tonnerre, et par l'essaim furieux des mouches et des taons.
      Ah, ses craintes n'étaient que trop vraies, le ciel tonne et fulmine et la grêle coupe les têtes des épis et des tiges.


      L'Automne


      Par des chants et par des danses,
      le paysan célèbre l'heureuse récolte
      et la liqueur de Bacchus conclut la joie par le sommeil.
      Chacun délaisse chants et danses : l'air est léger à plaisir,
      et la saison invite à la douceur du sommeil.
      Les chasseurs partent pour la chasse aux premières lueurs de l'aube,
      avec les cors, les fusils et les chiens.
      La bête fuit, et ils la suivent à la trace.
      Déjà emplie de frayeur, fatiguée par les fracas des armes et des chiens,
      elle tente de fuir, exténuée, mais meurt sous les coups.


      L'Hiver


      Trembler violemment dans la neige étincelante,
      au souffle rude d'un vent terrible,
      courir, taper des pieds à tout moment et,
      dans l'excessive froidure, claquer des dents ;
      Passer auprès du feu des jours calmes et contents, alors que la pluie,
      dehors, verse à torrents ; marcher sur la glace, à pas lents,
      de peur de tomber, contourner,
      Marcher bravement, tomber à terre, se relever sur la glace
      et courir vite avant que la glace se rompe et se disloque.
      Sentir passer, à travers la porte ferrée, Sirocco et Borée,
      et tous les Vents en guerre. Ainsi est l'hiver, mais, tel qu'il est, il apporte ses joies.







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    2. Précision, voici le texte de ce 3ème mouvement, sur la saison été:

      Presto
      Ah che pur troppo i Suo timor Son veri
      Tuona e fulmina il Ciel e grandioso
      Tronca il capo alle Spiche e a' grani alteri.

      Presto
      Ah, ses craintes n'étaient que trop vraies,
      Le ciel tonne et fulmine et la grêle
      Coupe les têtes des épis et des tiges.

      Le temps est donc à l'orage, et le rendu super, bravo à Vivaldi !!!

      Bon Nigel ajoute une tempête, ce qui n'est pas dans l'original, c'est un scandale disent les puristes !!!!!

      Arrivederci

      Mimosa

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  4. Un peu d'oxygène entre ces rubriques catastrophes, voilà un type qui semble faire ce qui lui plait, ça fait plaisir à voir, le monde dépends aussi de la façon dont on le regarde....

    Héliogabale

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  5. Juste ce qu'il nous faut :
    Audace,
    Souffle,
    Force,
    Harmonie.

    Edouard

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  6. Antonio doit tourbillonner dans sa tombe... le baroque est empreint d'une certaine folie mais faut pas exagérer... entre les pointées mal placées, les silences trop appuyés, on dirait ... ... de la soupe digne de Rieu... de la musique "classique" pour les masses! heurk

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