j'ai suivi le début avec attention, mais rapidement ... on surfe sur un colloque d'ANPE sur structure de séminaire made in USA.
"Je connais un gars" bon là c'est sa "fille", et avec une explication ... ouah elle se relève se son échec, 20/20 la vie est belle etc ...
Dommage, le thème est lui, hautement intéressant, et sa prenait un chemin subversif, mais on tombe dans un plan classique, une verité, un peu de sentiment, et hop on inclut ce qu'on veut comme solution. Déjà le simple fait du séminaire révèle une personne donnant "la solution" aux gens en quête de réponses.
Vous savez, le "Je connais une personne qui faisait 25 km à vélo, tout les jours pour aller travailler" et qui rachète son entreprise, devient patron et tout le monde l'aime ...
Et puis j'aime bien ces gens qui partent à l'étranger, change de pays, puis un autre, et encore un autre, pas de soucis, ni de visa, d'argent, de déménagement ... moi pour déménager sur 50 bornes, avec les fermetures de compteurs; mes acomptes de loyer, le transport, les ouvertures compteurs; changement d'adresses, les demandes de changement d'écoles pour les enfants, les transferts de comptes etc ... c'est pas rien, sauf pour les gens aisés, et à qui donc s'adresse cette vidéo ?
Dans un même ordre d'idée, je conseille les "inculture" 1 et 2 de Franck Lepage, nettement moins sujet à une position social et très limpide.
Je ne dirais pas tout à fait qu'il est interdit de se tromper dans les écoles françaises, mais plutôt que l'on ne donne pas aux élèves la capacité d'exploiter leurs points forts. On a je pense trop tendance à faire de l'élitisme et de vouloir faire des élèves 'bons en toutes les matières'. Tout le monde a des faiblesses, tout le monde a des points forts. Mais on voudrait qu'un enfant qui adore les maths soit également "bon" en langues, en histoire-géo, en biologie...
Nos dirigeants en matière de scolarité veulent un moule seul et unique qui met certains enfants en échec. Je me demande souvent pour quelle raison on impose à tous nos enfants d'avaler des leçons d'histoire par exemple, alors que cette histoire ne les intéresse pas la plupart du temps lorsqu'ils sont jeunes. Ils s'y intéressent seulement plus tard. Je me demande également pourquoi l'école est un lieu où chacun est tenu d'atteindre un certain niveau en un laps de temps qui est le même pour tout le monde. Pourquoi l'enseignement n'est pas ludique au lieu d'être 'punitif'.
Et pour finir, je suis un peu comme Asca. Les enfants des milieux favorisés (on ne choisit pas où l'on naît) sont plus enclins à une ouverture d'esprit supérieure à celle des enfants des cités, par exemple : ces derniers n'ont pas l'occasion de voyager, de découvrir et donc d'apprendre d'une manière différente de celle et unique qu'ils ont l'occasion de vivre chaque jour, entre leur espace vert, l'école et les murs bétonnés de leurs hlm. Je me demande aussi - j'ai rarement voyagé - si les enfants de Chine ou du Japon sont vraiment éduqués dans le 'droit à l'erreur' ou bien si ils sont poussés au contraire à ne pas en faire.
Etre très fier que son enfant obtienne un 20/20 en dictée par exemple (comme l'est cette dame), ce n'est pas forcément tolérer l'erreur. Personnellement ça m'allait très bien si mes filles avaient un 14 ou un 15 : c'était un résultat qui découlait d'un travail bien fait, mais qui donnait droit à ne pas être 'parfaite'. Parce que personne n'est parfait.
Ouverture d'esprit, envie de découvrir. Et pas trop de pression, mais surtout le goût du travail bien fait, quel qu'il soit. C'est surtout cela qu'il faut inculquer à nos bambins. Pour ensuite leur permettre de choisir ce qui leur plaît le mieux (c'est-à-dire les choses dans lesquelles ils ont le plus de capacités.)
réponse à Elba : "on ne choisit pas où l'on naît"; en-est tu si sûre? Peut-être que nous avons tout simplement oublié notre choix après notre naissance?
Peut-être sommes-nous la marionnette de quelque-chose de plus grand que nous, nous ne choisissons rien, ou si peu. Notre scénario de vie a peut-être été écrit par un autre, nous laissant quelques improvisations afin de rendre supportable le déroulement du film ?
Voilà, Paul et Tapiola : vous avez raison tous les deux et pourtant vous ne dites pas la même chose. Le "truc", c'est qu'en fait nous ne savons pas ! PEUT-ETRE choisissons-nous, PEUT-ETRE pas.
Qui sait ? "peut-être" que la vie ne serait pas aussi passionnante si nous savions tout ? :)
J'avais même pas pensé à ça comme raisonnement .Peut être parce que j'ai pas d'enfant . Un bon partage qui montre que les idées ne sont pas en politique mais dans le dialogue .
Mouarf !
RépondreSupprimerj'ai suivi le début avec attention, mais rapidement ... on surfe sur un colloque d'ANPE sur structure de séminaire made in USA.
"Je connais un gars" bon là c'est sa "fille", et avec une explication ... ouah elle se relève se son échec, 20/20 la vie est belle etc ...
Dommage, le thème est lui, hautement intéressant, et sa prenait un chemin subversif, mais on tombe dans un plan classique, une verité, un peu de sentiment, et hop on inclut ce qu'on veut comme solution. Déjà le simple fait du séminaire révèle une personne donnant "la solution" aux gens en quête de réponses.
Vous savez, le "Je connais une personne qui faisait 25 km à vélo, tout les jours pour aller travailler" et qui rachète son entreprise, devient patron et tout le monde l'aime ...
Et puis j'aime bien ces gens qui partent à l'étranger, change de pays, puis un autre, et encore un autre, pas de soucis, ni de visa, d'argent, de déménagement ... moi pour déménager sur 50 bornes, avec les fermetures de compteurs; mes acomptes de loyer, le transport, les ouvertures compteurs; changement d'adresses, les demandes de changement d'écoles pour les enfants, les transferts de comptes etc ... c'est pas rien, sauf pour les gens aisés, et à qui donc s'adresse cette vidéo ?
Dans un même ordre d'idée, je conseille les "inculture" 1 et 2 de Franck Lepage, nettement moins sujet à une position social et très limpide.
Et bonne soirée.
Asca.
Je ne dirais pas tout à fait qu'il est interdit de se tromper dans les écoles françaises, mais plutôt que l'on ne donne pas aux élèves la capacité d'exploiter leurs points forts.
RépondreSupprimerOn a je pense trop tendance à faire de l'élitisme et de vouloir faire des élèves 'bons en toutes les matières'.
Tout le monde a des faiblesses, tout le monde a des points forts. Mais on voudrait qu'un enfant qui adore les maths soit également "bon" en langues, en histoire-géo, en biologie...
Nos dirigeants en matière de scolarité veulent un moule seul et unique qui met certains enfants en échec.
Je me demande souvent pour quelle raison on impose à tous nos enfants d'avaler des leçons d'histoire par exemple, alors que cette histoire ne les intéresse pas la plupart du temps lorsqu'ils sont jeunes. Ils s'y intéressent seulement plus tard.
Je me demande également pourquoi l'école est un lieu où chacun est tenu d'atteindre un certain niveau en un laps de temps qui est le même pour tout le monde. Pourquoi l'enseignement n'est pas ludique au lieu d'être 'punitif'.
Et pour finir, je suis un peu comme Asca. Les enfants des milieux favorisés (on ne choisit pas où l'on naît) sont plus enclins à une ouverture d'esprit supérieure à celle des enfants des cités, par exemple : ces derniers n'ont pas l'occasion de voyager, de découvrir et donc d'apprendre d'une manière différente de celle et unique qu'ils ont l'occasion de vivre chaque jour, entre leur espace vert, l'école et les murs bétonnés de leurs hlm.
Je me demande aussi - j'ai rarement voyagé - si les enfants de Chine ou du Japon sont vraiment éduqués dans le 'droit à l'erreur' ou bien si ils sont poussés au contraire à ne pas en faire.
Etre très fier que son enfant obtienne un 20/20 en dictée par exemple (comme l'est cette dame), ce n'est pas forcément tolérer l'erreur. Personnellement ça m'allait très bien si mes filles avaient un 14 ou un 15 : c'était un résultat qui découlait d'un travail bien fait, mais qui donnait droit à ne pas être 'parfaite'.
Parce que personne n'est parfait.
Ouverture d'esprit, envie de découvrir. Et pas trop de pression, mais surtout le goût du travail bien fait, quel qu'il soit. C'est surtout cela qu'il faut inculquer à nos bambins. Pour ensuite leur permettre de choisir ce qui leur plaît le mieux (c'est-à-dire les choses dans lesquelles ils ont le plus de capacités.)
réponse à Elba : "on ne choisit pas où l'on naît"; en-est tu si sûre?
SupprimerPeut-être que nous avons tout simplement oublié notre choix après notre naissance?
Tapiola
Peut-être sommes-nous la marionnette de quelque-chose de plus grand que nous, nous ne choisissons rien, ou si peu. Notre scénario de vie a peut-être été écrit par un autre, nous laissant quelques improvisations afin de rendre supportable le déroulement du film ?
SupprimerVoilà, Paul et Tapiola : vous avez raison tous les deux et pourtant vous ne dites pas la même chose.
SupprimerLe "truc", c'est qu'en fait nous ne savons pas ! PEUT-ETRE choisissons-nous, PEUT-ETRE pas.
Qui sait ? "peut-être" que la vie ne serait pas aussi passionnante si nous savions tout ? :)
J'avais même pas pensé à ça comme raisonnement .Peut être parce que j'ai pas d'enfant .
RépondreSupprimerUn bon partage qui montre que les idées ne sont pas en politique mais dans le dialogue .
Mathieu