Un américain de 50 ans, vivant
en Oregon, a été contaminé par la peste, une pathologie d’origine
asiatique. L’homme, actuellement hospitalisé dans un état sérieux, avait
tenté de soustraire une souris à l’appétit vorace d’un chat en lui
retirant de la bouche.
Plusieurs jours après, il a commencé à
présenter une violente fièvre et plusieurs signes cliniques de la peste
: des bubons sont apparus, ainsi que des adénopathies suintantes aux
aisselles et à l’aine, associées à des douleurs abdominales et des
hémorragies, lorsque le stade septicémique a été atteint, c’est à dire
quand la bactérie responsable de la peste, Yersinia Pestis, diffuse dans le sang.
Les souris mais surtout les rats,
sont le réservoir naturel du germe mais ce ne sont pas eux qui
transmettent la maladie. Ce sont les puces : en suçant le sang du rat,
les puces absorbent la bactérie qui se porte au niveau de leur intestin
et bloque leur système digestif, les incitant à plus se nourrir et à
absorber encore plus du sang. Les rats ne survivent pas à la maladie, et
lorsque le nombre de rats décline, cela pousse les puces à s’attaquer
aux hommes. Les puces, passant du rat à l’homme régurgiteront le bacille
dans la plaie d’une morsure.
La maladie est grave chez l’homme, et
souvent mortelle. Des antibiotiques sont actifs sur la bactérie mais
doivent être utilisés le plus tôt possible. L’histoire ne dit pas si le
rongeur, sauvé des griffes du chat a survécu. Le chat lui est décédé et
son corps est actuellement examiné ar les services vétérinaires de
l’Oregon.
Les vieilles maladies n’ont pas disparue. Elles restent latentes, attendant le moment propice pour réapparaitre.
Les vieilles maladies n'ont pas disparu.
RépondreSupprimerSeulement, les conditions d'hygiène sont meilleures que par le passé.