Il y a quelques semaines, le Club de Rome célébrait le
quarantième anniversaire de son célèbre rapport (surnommé «Halte à la
croissance?»), dit aussi Rapport Meadows, du nom de son principal
rédacteur. Ce rapport avait été présenté au public le 1er mars 1972, à
partir d’une commande faite par le même Club de Rome (créé en 1968) au
Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1970.
Cette célébration a donné lieu à un symposium le 1er mars 2012, dont les conclusions sont présentées sur le site du Club de Rome. Dans le même temps, un des organisme en charge du rapport, le Smithsonian Institution, rend public une version actualisée pour 2012 du rapport de 1972. Il s’agit, en fait d’un second rapport, utilisant la même méthodologie que le premier, avec les mêmes acteurs, le Club de Rome commanditaire et le MIT exécutant. Les instruments d'analyse ont cependant été modernisés, pour tenir compte des importants progrès accomplis dans les méthodes d'observation et de prévision.
Le point essentiel, que tous les gouvernements, que toutes les entreprises, tout les média auraient du noter, est que le rapport de 2012 confirme celui de 1972. Celui-ci donnait soixante ans au système économique mondial pour s'effondrer, confronté à la diminution des ressources et à la dégradation de l’environnement. La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, «The world is on track for disaster…», autrement dit, “tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre”.
Ce désastre, comme le résume le physicien australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme rédacteur coordonnateur, découlera du fait que, si l'humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030.
Le désastre n'est donc plus loin de nous, mais tout proche. 2020 est d'ailleurs considéré par certains experts comme une date plus probable. L'effondrement pourrait se produire bien avant 2030. Autrement dit tous les projets envisagés pour le moyen terme de 10 ans seraient impactés, voire rendus inopérants. Les rapporteurs font cependant preuve d'optimisme, en écrivant que si des mesures radicales étaient prises pour réformer le Système, la date buttoir pourrait être repoussée.
Rien ne sera fait
Mais nous devons pour notre part considérer, y compris en ce qui concerne nos propres projets, collectifs ou individuels, qu'aucune de ces mesures radicales ne seront prises. Le système économico-polirique, selon nous, ne peut se réformer. Ce sont en effet les décisions des gouvernements, des entreprises et des médias qui convergent pour que tout continue comme avant, business as usual, ceci jusqu'au désastre. Une petite preuve peut en être fournie par le fait que pratiquement aucune publicité n'a été donnée par aucun des acteurs que nous venons d'énumérer à la publication de cette seconde version du Rapport.
Insistons sur le fait que ce n'est pas seulement le réchauffement global qui est incriminé par les rapporteurs, mais plus généralement l’épuisement des ressources et, au-delà, d’une façon plus générale, le saccage catastrophique de l’environnement sous toutes ses formes, autrement dit “la destruction du monde”. Pour l'empêcher, il ne faudrait pas seulement réduire notre production de gaz à effets de serre, mais s'imposer une décroissance radicale, à commencer par celle qui devrait être mise en oeuvre dans les pays riches, qui sont les plus consommateurs et les plus destructeurs.
Vains espoirs. Il suffit de voir comment, lors des élections françaises de cette année, la question a été évacuée des enjeux politiques 1). Dans le même temps, on envisage sérieusement de relancer la recherche des gaz de schistes et d'entreprendre des forages profonds en Méditerranée...Petit exemple, car des mesures autrement plus dangereuses se préparent en Arctique et ailleurs.
Les opinions publiques se rassureront en faisant valoir que si ce nouveau rapport n'est pas discuté, si des milliers d' « experts » de tous ordres ne le mentionnent pas, c'est parce qu'il est le produit d'un étroit groupe de pression comptant sur le catastrophisme pour prospérer.
Nous pensons pour notre part que certains décideurs, discrets mais influents, prennent au contraire ces prévisions très au sérieux et se préparent, évidemment par la force, à protéger leurs avantages face à la révolte des milliards d'humains qui seront touchés par le futur effondrement.
Paul : Notez la chute de la courbe des ressources non-renouvelables depuis 1950, nous sommes maintenant dans la phase d'écroulement de ces ressources. De même pour la courbe des industries. La production de nourriture va bientôt s’effondrer aussi...
"...Ce sont en effet les décisions des gouvernements, des entreprises et des médias qui convergent pour que tout continue comme avant, business as usual,..."
RépondreSupprimerPour que tout continue comme "avant" ? Je dirais au contraire 'pour que tout continue à nous entraîner un peu plus dans la chute'.
On nous oblige à consommer plus. Pour couvrir ce fait-là, on nous dit - pas trop fort, tout de même - de trier nos déchets... Mais les entreprises produisent encore et toujours (et même plus "qu'avant") de déchets d'emballages qui ne servent qu'à diminuer le coût à la production des produits manufacturés (en en haussant le coût à la vente et en épuisant les matières premières.) On continue à faire du business international, au lieu d'exploiter nos propres richesses, ce qui dépense des milliers de tonnes de carburant...
Petites anecdotes : autrefois (30 ans en arrière), un peu avant que mes filles entrent au collège, dans cedit petit collège, on élevait un porc avec les déchets de la cantine... A présent, tout est jeté. Obligatoirement. Interdiction de récupérer quoi que ce soit, même pour des animaux (poules, chiens ou chats...)
Autrefois aussi, lorsqu'il y avait des fêtes à l'école, les mamans confectionnaient des gâteaux avec des ingrédients qui venaient de la maison (oeufs, fruits...) A présent, ce n'est plus permis : les gâteaux doivent impérativement provenir d'une industrie quelconque...
Ce ne sont que deux petits exemples de ce qui nous est imposé. Mais ils sont assez parlants, et il y en a tant d'autres !
On dirait bien que nos dirigeants n'en ont rien à faire de léguer une terre vivable à leurs petits enfants ! Les chiffres sont là, sous nos yeux, pour le futur et ils n'en ont cure, bien au contraire.
C'est pitoyable.
Le Club de Rome, dont fait partie "Bill Gates" est un pur "cercle de réflexion" (creuset de la "pensée unique" du NWO) dont le but est d'affoler les populations pour qu'elles acceptent la "gouvernance" du monde confiée aux Elites supérieurement intelligentes (comme Bill Gates).
RépondreSupprimerLe thème de l'épuisement de la planète et des désastres écologiques et climatiques est largement utilisé dans ce catastrophisme "apocalyptique".
Bien entendu le club de Rome ne dénonce pas les véritables responsables, qui sont la "financiarisation extrême de l'économie", la constitution de "méga-entreprises mondiales rapaces et dévastatrices" qui souillent et épuisent la planète sans aucune éthique ni démarche de développement durable (à part pour la galerie).
Par exemple, les méga-groupes pétroliers responsables des innommables marées noires (Exxon, BP, Texaco-Chevron, Total...) ou encore les groupes miniers qui éventrent et stérilisent la surface agricole et les forêts (BHP Billiton, Xstrata, Eramet, Lafarge... ) sans oublier les géants de l'agrochimie et des OGM (Dow Chemical, Syngenta, Monsanto...).
Dans tous les domaines, les corporations mondiales de l'Ultra-libéralisme détruisent notre bien commun, la planète, et nous condamnent à la misère de la dette, et à la disparition de nos ressources spoliées et souillées.
"Club de Rome"... "Rome", c'est la capitale où est le Vatican, une de ces organisations de la Mafia du mondialisme. Rome, c'est possiblement la "Babylone" décrite dans l'apocalypse de Saint Jean, avec la "grande prostituée", ivre de sang et de luxure.
"Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, couverte de noms blasphématoires, et qui avait sept têtes et dix cornes. La femme, vêtue de pourpre et d'écarlate, étincelait d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or pleine d'abominations : les souillures de sa prostitution. Sur son front un nom était écrit, mystérieux : « Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre. » Et je vis la femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. »
Le "Club de Rome", mère (source) des (élites) prostituées et des abominations de la terre ? peut-être bien !
Mais la fin est intéressante, elle représente peut être la révolte des peuples contre l'Elite :
«Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, elles la rendront solitaire et nue. Elles mangeront ses chairs et la brûleront au feu. »
L'ami Pierrot
trier ses dechets, j ai tjr rigole en entendant ca. super demago.
RépondreSupprimerle petit doit agir, les entreprises, dictates de l economie de marche nous montrent l inverse.
je propose une vraie loi liberticide:
RépondreSupprimerINTERDICTION TOTALE DE LA PUBLICITE
AHAHAH comme j aimerai ne plus etre sature. PLus de tele, presque plus de radio, pour echaper a cette propagande. Mon seul plaisir "teleguide" reste la lecture de blogs comme le votre.
MERCI 1000 fois et encore Merci.
C'est effectivement ce qui fait rire un peu jaune, anonyme. Trier nos déchets est une bonne chose en soi, si vraiment c'est fait par tout le monde, et s'il y a une législation qui interdit aux entreprises de faire n'importe quoi.
RépondreSupprimerCe qui n'est bien entendu pas le cas.
Je suis tout à fait d'accord avec vous : ce serait d'abord à l'industrie de faire en sorte qu'on ne fabrique plus n'importe quoi en plastique ou de faire en sorte qu'on fabrique des choses réparables et non jetables.
Mais c'est contraire à l'enrichissement de certains... Ceux qui, par exemple, nous ramènent de Chine ou d'ailleurs des tas de saloperies dont nous pourrions nous passer sans problème.
Mais qui se prend au piège ? Nous ! ... Tous ceux qui achètent et jouent le jeu de ces pilleurs d'énergie et de ressources de tous bords.
Si vous saviez comme j'aimerais m'acheter un lave-linge réparable, un téléphone réparable etc.
Mais je suis de la "vieille" génération. Même si je n'ai pas encore atteint l'âge de la retraite. Je m'aperçois que les jeunes ne pensent pas comme moi, la plupart du temps.
Elba, votre, allez soyons djeuns, ta sincerite sur ce blog m epate, je lis tous les jours tes commentaires, tu fais donc un peu partie de ma vie. j aime ca les personne franches.
RépondreSupprimerMerci d etre qui tu es, merci pour ton partage, merci a toi d exister.
Et merci aussi a _Paul_ Pierre et Jaques