Nous nous trompons de cible...

Partout on entend les critiques ou les compliments, vis-à-vis des politiques, chefs d’Etats, Ministres, élus de tous acabits. La verve populaire se focalise sur les soi-disant représentants du peuple, élus par leurs soins et sensés agir pour leur bien. Je pense que nous nous sommes tous rendu compte de l’ineptie du raisonnement.

Un gouvernement démocratique a-t-il jamais roulé pour son peuple ?

Alors qui sont ces « représentants du peuple » ? Ce sont tout simplement des acteurs, avides d’être élus, et qui ne sont là que dans ce but. Ils sont plus où moins doués et mis en scène par toute une ribambelle de conseillers en communication, de publicitaires. Leur « carrière » se déroule suivant des scénarios, éternellement réécrits, au gré des évènements. On les habille, les nourrit, les loge, on leur écrit leurs discours… Ils alimentent en permanence les médias, médias qui à leur tour les maintiennent sur le devant de la scène. Echange de bons procédés, qui profitent au deux parties. Chacun nourrit l’autre.

Mais alors, à quoi servent les politiques ? A rien, ou presque. Ils focalisent l’attention du peuple, ce qui permet à la vraie classe dirigeante, d’un pays démocratique, de faire sont travail hors des projecteurs et de l’éventuelle vindicte populaire. Les gouvernements ne font que passer, mais les pays continuent leurs courses.

Mais alors qui dirige le pays, qui est l’âme de l’Etat ? Réponse : les Technocrates.
Une caste de hauts fonctionnaires, qui œuvrent dans la plus grande discrétion et qui tiennent l’Etat, le pays en otage. Les politiques passent, mais les technocrates restent et se coptent à l’infini. Le plus bel exemple, le plus visible aux yeux de tous, est l’entité virtuelle « Europe ». Une concentration massive de technocrates, indélogeables, et qui président, à travers la complexité des règlements, des textes européens, à la destinée, ou plutôt à la destruction des peuples. Le seul objectif d’un technocrate est la pérennité de sont poste. Ne pas faire de vagues, se serrer les coudes entre membres de la même caste et rédiger des tas de textes nébuleux, afin de s’auto-entretenir (les hommes politiques sont incapables de rédiger tous ces textes très complexes, qui minent nos sociétés) Les technocrates se rendent indispensables, en tant que rouage incontournable de la bonne marche du pays. Si il existe une Europe, une Mondialisation, c’est celle de la technocratie au service de l'oligarchie : Ils parlent tous le même langage et défendent les mêmes intérêts, les leurs. Regardez les marionnettes que sont Sarkozy, Obama… Vous leur donnez des jouets, de beaux avions, des gardes du corps, une scène de théâtre pour s’exprimer, une vie d’assisté total, du petit personnel de maison, une cour d’admirateurs et n’oublions pas beaucoup d’argent, et ils jouissent comme des stars du porno.

Les grands ennemis du peuple ne sont pas les politiques, mais les technocrates, cette élite invisible, dont personne ne parle jamais. Les gouvernements ne sont que des devantures, de la lumière pour attirer les papillons. Ce sont des fusibles. Si vous creusez le personnage d’Hitler, vous découvrez qu’il n’était qu’un pantin, mis sur le devant de la scène par un groupe occulte, qui utilisait son incroyable charisme. Il y a une chose dont on ne parle jamais dans les histoires de commissions occultes, c’est le nom des technocrates nécessaires pour réaliser ces opérations, ainsi que les commissions qu’ils ont reçu.

Regardez dans les coulisses, la Terre est structurée par une élite technocratique, dont les politiques, les personnages charismatiques n’en sont que la vitrine.
Les technocrates sont les rouages incontournables du plan en cours, ils sont les forces vives qui servent l’oligarchie terrestre. Je m’interroge sur le fait que personne ne parle jamais de cette caste très puissante (voir le film « Brazil »). Les peuples sont aveugles aux réalités de ce monde. Ils continuent de s’adresser aux mauvaises personnes et se demandent pourquoi rien ne change, où en pire !

« Mon père y disait : les technocrates, si on leur donnerait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs » - Coluche

Paul