14 janvier 2012

L'Histoire, c'est des foutaises...

Hale-Bopp au-dessus de Stonehenge
[...]
De même que de nouvelles découvertes en science peuvent renverser en un clin d'œil un « consensus » soutenu antérieurement (souvent au grand dam ou à la consternation obstinée de ceux qui promeuvent ce consensus), de nouvelles données historiques peuvent changer nos idées sur ce que nous pensons qu'il s'est passé dans notre histoire.
Nous prenons souvent pour argent comptant que l'événement X s'est produit dans l'année Y, oubliant que l'une ou l'autre ou même ces deux variables peuvent être complètement fausses. L'événement peut s'avérer être une fiction, créé par des scribes et des dirigeants de l'époque (ou des années plus tard) dans des buts de propagande politique. Les méthodes de datation peuvent être imprécises ou posséder d'éventuels facteurs perturbateurs endommageant la chronologie. Ou bien, lorsque de nouveaux documents ou données scientifiques sont découverts, l'événement peut s'avérer avoir peu de ressemblance aux idées antérieures sur la manière dont cela était arrivé. De nouveaux acteurs apparaissent avec de nouvelles motivations, nécessitant une révision des livres d'histoire et la manière dont nous voyons les événements et les personnages de notre passé proche et lointain.

Puis il y a les problèmes inhérents à l'étude de la préhistoire, avant l'avènement de « l'Histoire » tel que nous la connaissons. Là, nous n'avons que de rares indices sur lesquels compter, tous bâtis sur des sciences qui sont elles-mêmes bâties sur certaines suppositions sur la manière dont les choses fonctionnent. L'archéologie, la paléoanthropologie, la génétique moléculaire et celles des populations, la climatologie, la géologie... contribuent toutes à une histoire du passé que les historiens ont créé pour nous. Lorsque nous considérons l'âge relativement jeune de nombre de ces sciences, la quantité d'informations que nous avons amassée dans ce court laps de temps est assez étonnante. Mais il est important de garder à l'esprit que l'histoire est aussi un travail en progression ; de nouvelles théories et avancements en science peuvent apporter une révision radicale d'idées anciennes.
La préhistoire occupe une bonne partie des transcriptions cassiopéennes. Bien que les archéologues et les anthropologues peuvent assembler de larges schémas de migrations, de mélange génétique, de comportements humains, de goulots de population, etc., ce fût une période dont aucune archive écrite ne semble avoir survécu. En tant que tel, il est difficile de vérifier des détails historiques spécifiques et beaucoup de ce que les Cs disent sur ces époques reste une conjecture intéressante. Mais bien qu'une grande partie soit invérifiable, cela fournit aussi des occasions pour vérifier les données reçues alors que de nouvelles découvertes apparaissent au grand jour : découvertes de fossiles, études des climats, preuves de catastrophes et d'extinctions, et davantage.

L'homme des cavernes qui n'était pas là
Peintures rupestres à Lascaux dans le sud-ouest de la France.Le 15 avril 2000, l'échange suivant a eu lieu sur les premiers hominidés :

Q : (L) Pendant un certain temps, il semble qu'ils [les Néandertaliens] continuèrent à exister sur la planète en même temps que le nouveau modèle, Cro-Magnon ou autre.

R : Certains oui.

Q : (L) Le Néandertalien exista pendant combien de temps aux côtés du « nouveau modèle » ?

R : 233 ans.

Q : (L) Je pensais que le Néandertalien avait été ici pendant très, très, très longtemps ; et si l'homme moderne est arrivé sur la planète, comme vous dites, il y a 70 à 80 000 ans, le Néandertalien n'était-il pas déjà là ?

R : Les références temporelles ont été mal calculées. Pendant très longtemps, cette remarque sembla assez incroyable. Après tout, selon les experts, les Néandertaliens existèrent pendant près de 200 000 ans, pour finalement s'éteindre il y a environ 27 à 28 000 ans. Par exemple, un des fossiles de Néandertal les plus récents découverts, trouvés dans la caverne Zafarraya dans le sud de l'Espagne, a été daté d'il y a 30 000 ans (Ian Tattersall & Jeffrey Schwartz, Extinct Humans [New York: Nevraumont, 2001], p. 176, 219). Par contraste, les plus anciens restes humains modernes du point de vue anatomique et comportementale ont été datés par radiométrie de 35 à 40 000 ans, établissant une superposition de plusieurs milliers d'années (Paul Mellars, The Neanderthal Legacy [Princeton: Princeton University Press, 1996], p. 2, 392). Cette période coïncide avec ce qui est connu comme la « Révolution Paléolithique » pendant laquelle ce que nous considérons comme le comportement humain entièrement moderne entra en scène, tel que mis en évidence dans l'art rupestre étonnant de la période aurignacienne.
Toutefois, en mai 2011, une datation directe d'un important fossile néandertalien jeta un pavé dans la mare de la chronologie « acceptée ». Science News a rapporté que le Dr Ron Pinhasi et ses collègues « datèrent un fossile néandertalien découvert dans un site de caverne important en Russie dans le nord du Caucase et trouva qu'il était 10 000 ans plus vieux que ne l'avait suggéré la recherche antérieure. » L'article continue :

Cette nouvelle preuve jette un doute sur la théorie qui dit que les Néandertaliens et les hommes modernes interagirent pendant des milliers d'années. Au lieu de cela les chercheurs croient que toute coexistence entre Néandertaliens et hommes modernes est probablement bien plus restreinte, peut-être quelques centaines d'années. Cela pourrait même signifier que dans certaines régions les Néandertaliens étaient éteints avant que les hommes anatomiquement modernes n'aient quitté l'Afrique. Le fossile fut daté de 39 700 ans. Comme le dit l'article : « Cette découverte défie les revendications antérieures disant que les derniers Néandertaliens ont survécu jusqu'à il y a 30 000 ans dans le nord du Caucase, signifiant que les derniers Néandertaliens et les hommes modernes n'ont probablement pas connu une période de coexistence significative. » Les auteurs supposent que les processus de datation antérieurs « ont sous-estimé systématiquement le véritable âge des dépôts, objets et fossiles du Paléolithique moyen tardif et du Paléolithique supérieur ancien, jusqu'à plusieurs milliers d'années, » en citant la contamination d'échantillon comme une des principales raisons de ces erreurs. Le Dr Pinhasi a dit : « Il semble maintenant beaucoup plus évident que les Néandertaliens et les hommes anatomiquement modernes n'ont pas coexisté dans le Caucase et il est possible que ce scénario soit aussi vrai pour la plupart des régions d'Europe. » Tout croisement (menant à l'ADN néandertalien observable chez certains hommes) s'est vraisemblablement produit très tôt, éventuellement au Moyen Orient pendant cette courte période de temps, selon Pinhasi.

Concernant les références temporelles mal calculées, nous entrerons plus en détail dans un autre épisode.

Humanoïdes entre parenthèses

Comme mentionné dans le premier épisode, la légende de l'Atlantide revient régulièrement. Avec ses origines dans les écrits de Platon, l'Atlantide, selon les Cs, représente une civilisation avancée pendant la période paléolithique (c'est-à-dire il y a 300 000 à 10 000 ans), gardant à l'esprit qu'« avancée » peut ne pas nécessairement concorder avec nos préjugés sur la technologie et la civilisation. Bien que plusieurs chercheurs aient collecté beaucoup de recherche qui suggère l'existence d'une telle civilisation mondiale dans cette période de temps (p.ex. Klaus Dona, ainsi que Christopher Knight et Alan Butler, ces dernières années), nous ne la traiterons pas ici pour le moment. Toutefois, dans une discussion sur le sujet, le 31 mai 1997, l'échange suivant a eu lieu :

Q : Tel que je le comprends, l'Atlantide était déjà une civilisation développée à l'époque [il y a 80 000 ans]. Est-ce correct ?

R : Oui, mais les régions changent avec les vagues d'immigration ou de conquête... vos propres pays en témoignent. [...] L'Atlantide était simplement une base d'une civilisation avancée de 3 races d'humains occupant différentes parties d'un énorme empire d'îles qui,en soi, subit 3 incarnations sur une période de 100 000 ans tel que vous le mesureriez.

Q : Les 3 races étaient les Celtes [c'est-à-dire des Indo-européens] ... et qui étaient la deuxième et la troisième ?

R : Ou Kantekkiens.

Q : Les Kantekkiens sont-ils différents des Celtes ?

R : Seulement dans le sens d'un mélange racial et génétique à long terme.

Q : Donc l'Atlantide avait les Kantekkiens/Celtes et qui d'autre ?

R : Une race que vous appelleriez "Amérindiens," et une troisième qui n'existe plus, ressemblant assez aux aborigènes d'Australie et de Guinée, seulement plus claire de peau. [C'étaient les « Paranthas », mentionnés plus avant dans la session.]

Q : Ce troisième groupe fut-il détruit par les deux autres ?

R : Un des 3 cataclysmes. [...]

Q : Donc les Paranthas étaient les ancêtres des aborigènes d'Australie ?

R : Oui, et comparez aux peuples existant actuellement en Inde, Pakistan, Sri Lanka, Australie et Nouvelle-Guinée pour les similarités, en gardant à l'esprit les mélanges et la dilution.

Q : Les Védas furent-ils écrits par les Paranthas ou par les Celtes ?

R : Descendants de Paranthas conformément à une « instruction divine. »
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L'ADN récupéré d'un os de petit doigt vieux de 40 000 ans, trouvé dans la caverne Denisova en Russie relie une lignée éteinte nouvellement décrite d'ancêtres humains similaires aux Néandertaliens aux populations mélanésiennes du Pacifique Sud.Le 31 octobre 2011, Live Science a publié un article sur les présumés « Dénisoviens » intitulé « Des ancêtres asiatiques se sont accouplés à de mystérieux cousins humains. » Les seuls fossiles connus de cette branche éteinte d'hommes furent découverts en 2008 dans une caverne en Sibérie, constitués d'une seule dent et un os de doigt (et peut-être un os d'orteil qui est étudié actuellement). Fondé sur les tests génétiques, dont les résultats ne furent publiés qu'en 2010, l'ADN des Dénisoviens diffère de celui des hommes modernes par 385 paires (les Néandertaliens diffèrent par 202 et les chimpanzés par 1462) et partagent un ancêtre commun avec les Néandertaliens. Leur ADN peut être trouvé de nos jours chez les aborigènes mélanésiens et australiens.
De l'article de Live Science :

Les Néandertaliens ne furent pas les seuls cousins antiques auxquels s'accouplèrent fréquemment les humains, selon une nouvelle étude qui trouve que les populations du Sud-Est asiatique partagent des gènes avec une mystérieuse espèce d'hominidés archaïques qui vivait en Sibérie il y a 40 000 ans. ... Les Dénisoviens se sont probablement séparés de la branche Néandertalienne de la famille des hominidés il y a environ 300 000 ans, mais on connaît peu d'autres choses sur leur apparence, comportement ou habillement. Mais alors que les chercheurs ont appris que les anciens hommes et les Néandertaliens s'accouplaient, ils ont aussi trouvé des échos génétiques des Dénisoviens chez les résidents modernes des îles du Pacifique comprenant la Nouvelle-Guinée et les Philippines. [...]

Les chercheurs annoncent aujourd'hui (31 oct.) dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences que, bien que les Océaniens aient environ 5 % d'ascendance reliée aux Dénisoviens, ceux d'Asie du Sud-Est en ont environ 1 %. En comparaison, les gènes des hommes modernes non africains ont environ 2,5 % d'ascendance néandertalienne.

Il est difficile de dire quand le mélange dénisovien et humain s'est produit, déclare Jakobsson, mais puisque les Européens n'ont pas d'ascendance dénisovienne, il est fort probable que le mélange s'est produit il y a environ 23 000 à 45 000 ans, après la divergence des populations européennes et du Sud-Est asiatique.

Jakobsson et ses collègues travaillent sur des études complémentaires sur la génétique des premiers hommes et les étapes qui ont mené au génome de l'homme moderne. Plus les scientifiques creusent le sujet, plus l'image génétique devient complexe, dit-il. Notamment, des morceaux de gènes sont presque tout ce qui reste de certaines populations antiques comprenant les Dénisoviens, déclare-t-il. Quant aux possibles connexions indiennes, le paléontologue John Hawks est sceptique, mais écrit ce qui suit :

Par exemple, HLA-A*11 est très commun en Papouasie Nouvelle-Guinée mais il est aussi très commun au nord de l'Inde et en Chine. Autrement, ces deux régions ne montrent pas d'indice significatif d'ascendance dénisovienne. Nous pourrions conclure que le gène HLA-A a juste un niveau élevé d'introgression dans les populations asiatiques, non typique du génome dans son ensemble. C'est certainement possible. Mais sans trouver un nombre significatif de mutations dérivées dans la variante HLA-A*11 dans le génome dénisovien et les Asiatiques vivants, il est difficile d'exclure que le partage du HLA-A*11 dans toutes ces populations est juste une coïncidence. Autrement dit, c'est une question complexe et il est trop tôt pour dire avec certitude si certaines similarités génétiques (dans ce cas, un seul gène) entre les Asiatiques du Sud-Est qui descendent des Dénisoviens et les Indiens continentaux sont une simple coïncidence ou bien le résultat d'un héritage dénisovien. Il est possible que les Cs aient donné un indice sur ce sujet lorsqu'ils ont dit : « garder à l'esprit le mélange et la dilution génétiques. »

Chant d'immigrant amérindien

En avançant un peu dans l'histoire, le prochain succès possible concerne une branche des Amérindiens. Selon les théories actuelles, la première migration de Paléoindiens en Amérique du Nord s'est produite durant le dernier âge glaciaire il y a au moins 12 000 ans ou plus - il existe encore un débat sur le moment des premières migrations. Par exemple, le peuple Clovis, dont de nombreux archéologues croient qu'ils sont les premiers habitants d'Amérique du Nord, fut exterminé avec la mégafaune d'Amérique du Nord vers l'époque de la période froide du Dryas récent. Ils sont apparus la première fois dans les données archéologiques il y a environ 13 500 à 13 000 ans (avec des dates de radiocarbone de 11 500 ans). Mais il y a de nombreuses preuves des cultures pré-Clovis. Voir la liste des sites sur Wikipedia dont certaines remontent de 30 000 à 60 000 ans. Récemment, en mars 2011, on a annoncé que des archéologues avaient découvert une cache de trouvailles au Texas qui étaient plus vieilles de 2500 ans que les plus anciennes preuves des peuples Clovis. Comme le dit le Dr Lee Nordt, un des auteurs de l'étude :

« Cette découverte réécrit vraiment l'histoire, pour ainsi dire, et change notre pensée collective sur la colonisation première de l'Amérique du Nord, Centrale et du Sud [...] Ce qui distingue cette étude est que nous étions capables de montrer en utilisant des méthodes géologiques que les objets enterrés datant des époques pré-Clovis étaient dans leur état d'origine. Cela démontre sans équivoque que le peuplement des Amériques s'est produit bien avant ce qu'on pensait antérieurement. » Mais les peuples Clovis et pré-Clovis ne furent pas les seuls à venir habiter en Amérique du Nord. Selon Wikipedia, « Le peuple Na-Dené est entré en Amérique du Nord vers 8000 av. J.-C. atteignant le Nord-Ouest Pacifique vers 5000 av. J.-C. et de là migrant le long de la côte pacifique et vers l'intérieur. Les linguistes, anthropologues et archéologues croient que leurs ancêtres comprenaient une migration différente vers l'Amérique du Nord, plus tardive que les premiers Paléoindiens."

Les langues des na-dené, parlées par des groupes en Alaska et au Canada ainsi que plus bas sur la côte ouest/sud-ouest des États-Unis (p.ex. Navajo et Apache), partagent des similarités avec les langues yeniseiennes d'Asie Centrale (dont toutes sauf le ket sont éteintes maintenant). La distance entre ces deux groupes est la plus grande de toute famille de langues acceptée. Cela a mené en partie à l'hypothèse de la langue sino-caucasienne (dene-caucasien). Une partie de cette hypothèse, spécifiquement la connexion qui vient d'être mentionnée, a récemment acquis une acceptation générale, y compris une conférence dédiée au sujet en 2008. Cela dit, voici ce que les Cs avaient à dire le 7 octobre 1994 :
Cette image provient du canyon Horseshoe (fer à cheval) connu aussi comme Barrier Canyon dans l'Utah. Cette peinture haute de 2,10 m ressort parmi d'autres à cause de sa taille. Elle fait partie de la Grande Galerie dans le canyon Horseshoe, étant presque de la taille réelle tout près d'une série d'autres images. Les archéologues ont eu beaucoup de difficultés pour interpréter les étranges figures qui sont décrites sur la Grande Galerie.

Q : (L) Quelle est l'origine des Amérindiens ?

R : Asie.

Q : (L) Par le détroit de Behring ?

R : Non. Sauvés. Transférés.

Q : (L) Par qui ?

R : Gris.

Q : (L) De quoi furent-ils sauvés ?

R : Cataclysme.

Q : (L) Quand s'est produit ce cataclysme ?

R : Il y a 7200 ans environ.

Q : (L) Quelle était la nature de ce cataclysme ?

R: Comètes. Maintenant, examinez ce diagramme. Selon l'analyse lexicostatistique, l'intervalle de temps du iénisseïen vers sa séparation du dené-caucasien (d'où vient le na-dené), est juste au-dessus de 7000 ans :
© Inconnu
Cliquez sur le diagramme pour l'agrandir

Bien que nous n'ayons pas été capables de trouver une preuve indiquant une rencontre de comètes dans le bassin du Ienisseï à l'époque indiquée (incidemment, c'est là où la célèbre explosion aérienne de Toungouska s'est produite en 1908), les catastrophes ont été un motif principal de déplacement dans les migrations massives dans l'histoire, et la distance inhabituellement grande entre ces deux groupes de langues est déconcertante et suggère quelque chose hors de l'ordinaire pour rendre compte de la séparation de ces groupes. Donc bien que l'idée de « transfert » à ce point soit pure spéculation, elle reste néanmoins « intéressante ». Gardez à l'esprit le chiffre de 7200 ans à mesure que nous avançons.

Augure brillant, Période sombre

En parlant des comètes, le sujet d'un bombardement cométaire, à la fois dans l'histoire et notre avenir, est un autre sujet qui est apparu de nombreuses fois dans l'Expérience Cassiopéenne et nous en discuterons probablement fréquemment le long du chemin. Bien que largement ignoré par l'académie officielle et les médias, le phénomène a de grandes implications pour notre compréhension de l'histoire, la montée et la chute des empires et notre avenir, comme l'ont montré de nouvelles recherches ces dernières années.

En nous déplaçant vers l'histoire plus récente, ces remarques de la session du 12 septembre 1998 se terminèrent en s'avérant être un franc succès :

Q : (L) J'ai découvert que trois des supernovas de l'antiquité qui ont été découvertes et estimées temporellement d'après les restes, se sont produites dans la constellation de Cassiopée, ou à proximité, à des moments très intéressants dans l'histoire.

R : Oui...

Q : (L) Une de ces périodes de l'histoire était aux environs de 1054. C'est un moment très intéressant. Il se trouve qu'il n'y a pas d'archives européennes de cette supernova qui a été enregistrée par les Chinois, les Japonais et peut-être même les Coréens. Néanmoins, il n'y a pas d'archives européennes. Qu'est-il advenu des archives européennes ?

R : L'Europe était en « mode de récupération » à cette « époque. »

Q : (L) Récupération de quoi ?

R : Perte de la structure civilisée due à une explosion cométaire en altitude en 564 apr. J.-C.

Q : (L) Quel effet cela a-t-il eu sur la structure civilisée ? Fut-ce un effet direct en termes matériels ou bien cela a-t-il eu des effets sur les gens les poussant à se comporter d'une manière non civilisée et barbare ?

R : La pluie de fragments ardents a allumé la plus grande partie de ce que vous appelez maintenant l'Europe occidentale. Cela a eu les résultats que vous pouvez imaginer, causant l'effondrement sociétal résultant que vous nommez maintenant comme « le Moyen Âge. »

Q : (L) Eh bien, pour sûr que c'était sombre [NdT : Laura reprend l'adjectif « sombre » utilisé dans la réponse précédente « The Dark Ages » = « La Période Sombre » = « Le Moyen Âge »]. Il y a presque mille ans que personne n'en connaît rien !

R : Examinez les archives irlandaises ou celtiques et françaises ou gauloises de cette période pour avoir des indices. Il y eut des « îlots de survie » durant suffisamment longtemps pour que les mots écrits subsistent.
Gravure sur bois montrant l'influence dévastatrice d'une comète, datée du 4e siècle apr. J.-C. extraite du Theatrum Cometicum (Amsterdam, 1668) de Stanilaus Lubienietski.Un an après cette session, le 17 août 1999, le Knight Ridder Washington Bureau publia un article de Robert S. Boyd intitulé « Des comètes peuvent avoir causé la chute de grands empires sur Terre », qui disait : « Des découvertes scientifiques récentes jettent une nouvelle lumière sur la raison pour laquelle de grands empires comme l'Égypte, Babylone et Rome se sont effondrés, laissant le chemin aux « années noires » périodiques qui ponctuent l'histoire humaine. Au moins cinq fois durant les 6000 dernières années, des calamités environnementales majeures ont ébranlé les civilisations autour du monde. »

En comparant les événements aux fragments de la comète Shoemaker-Levy qui a impacté Jupiter avec des mégatonnes d'énergie explosive, les chercheurs disent que de tels impacts dans l'histoire de la Terre ont produit des nuages de poussière qui ont obscurci le Soleil, refroidi la Terre et causé de mauvaises récoltes massives, la famine, la maladie et la mort, alors que la peste et la famine se répandaient en Italie, en Chine et au Moyen-Orient. L'ordre précédent était désintégré, menant à la pauvreté des restes historiques, artistiques et culturels pendant de telles périodes.
La dernière crise globale de ce type s'est produite entre 530 et 540 apr. J.-C. - au début du Moyen Âge en Europe - lorsque la Terre fut rossée par un essaim de débris cométaires. [...] Le dendrochronologue Mike Baillie a établi par l'analyse des cernes des arbres qu'en 540 apr. J.-C. en différents endroits dans le monde, le climat a changé. Les températures ont chuté suffisamment pour ralentir la croissance des arbres aussi largement dispersés que l'Europe du Nord, la Sibérie, l'ouest de l'Amérique du Nord et le sud de l'Amérique du Sud.

On prétend qu'une recherche des archives historiques et des mythes a désigné une visite désastreuse depuis le ciel durant la même période. Il y a eu une référence [Roger de Wendover] d'une « comète en Gaule si vaste que tout le ciel semblait en feu » en 540-541.

Selon la légende, le roi Arthur est mort vers cette époque et les mythes celtiques associés à Arthur suggéraient des Dieux dans un ciel brillant et des coups de foudre.

Dans les années 530, une pluie de météores inhabituelle fut enregistrée par des observateurs méditerranéens et chinois. Les météores sont provoqués par la fine poussière des comètes qui brûlent dans l'atmosphère. De surcroît, une équipe d'astronomes de l'observatoire Armagh en Irlande du Nord a publié une recherche en 1990 disant que la Terre aurait été sujette à un risque de bombardement entre les années 400 et 600 apr. J.-C. De façon intéressante, ce fut une « archive celtique » qui donna à Baillie la confirmation dont il avait besoin : la donnée dendrochronologique basée sur les chênes irlandais - un enregistrement continu de 7400 ans de cernes d'arbres tiré des arbres irlandais - ainsi que les archives sous forme de mythes et de légendes de l'époque en question. De plus, les Annales irlandaises se réfèrent à deux « manques de pain » durant cette petite fenêtre temporelle (des famines ont aussi été enregistrées en Chine, de même que la peste de Justinien qui se répandait à partir d'Égypte à travers l'Europe). (Voir Baillie, From Exodus to Arthur [Batsford, 1999], p. 78) Voici certaines des conclusions de Baillie dans son livre The Celtic Gods (Tempus, 2005), co-écrit avec Patrick McCafferty:
Il est possible que de nombreuses histoires sur les exploits de saints puissent être simplement des versions christianisées d'anciens contes païens avec Patrick et Columcille remplaçant Lugh ; mais il y a une autre option digne de considération ; peut-être que certains de ces actes ... ont eu lieu en réalité durant la vie des saints au sixième siècle. C'est probablement un point approprié dans ce livre de rappeler au lecteur la similarité entre le mot irlandais pour saint (niamh) et le mot pour ciel ou paradis (neamh).

Il est important de constater que, en 540, non seulement nous eûmes des tas d'églises fondées en Irlande [« les sites de fondation avaient été traditionnellement identifiés par des objets tombant du ciel »] par des saints qui ressemblent remarquablement aux dieux cométaires celtiques païens, mais dans toute l'Europe, des églises ont été établies par des saints comme St David, St Michel et St George, mieux connus pour leur habileté à vaincre les dragons [un symbole cométaire commun]. De surcroît, ... tout l'ensemble de la légende arthurienne a lieu aussi à cette même époque. [...]

Globalement, quand on considère le développement de l'église, couplé aux activités quasi mythiques des saints, rois et magiciens, et les problèmes subis par les chênes irlandais, il est difficile de résister à la conclusion que le ciel était en effet bien actif à cette époque. (p. 172)

Les mythes des Celtes sont criblés d'imagerie céleste et cométaire. Non seulement nous trouvons des personnages décrits comme des comètes (et vus par erreur comme des dieux solaires par les premiers érudits), mais aussi les époques de l'année où la Terre passe à travers l'essaim de météores des Taurides. Il y a même des indications que les périodes où certains des principaux personnages s'engagent dans les principaux événements de leur vie reflètent les époques de retour des comètes s'approchant de la Terre. Nous sommes convaincus que des événements célestes apparaissent vraiment dans les mythes. (p. 175) Juste un petit peu de répétition de l'histoire

Peut-être relié au chiffre de 7200 ans mentionné ci-dessus, les Cs avaient ceci à dire le 30 septembre 1994 : 

Q : (L) Y a-t-il une périodicité régulière ou un cycle concernant cette affaire de comètes ?

R : Oui.

Q : (L) Quelle est cette période ?

R : 3600 ans grossièrement. Et ceci le 5 octobre 1994 :
Q : (L) Ce groupe de comètes, quand est-il entré pour la dernière fois dans le système solaire ?

R : Il y a 3582 ans ?

Q : (L) Quel est le cycle ?

R : 3600 ans.

Q : (L) Donc, quand ce groupe est-il attendu à traverser le plan de l'écliptique à nouveau ?

R : 12 à 18 ans. Si nous gardons à l'esprit ce que nous avons appris de Baillie - que les bombardements cométaires sont très probablement une des principales causes derrière l'effondrement des empires à travers l'histoire - nous pouvons utiliser ceci pour chercher de possibles marqueurs de cet événement. Très récemment, l'information suivante a été publiée par les Proceedings of the National Academy of Sciences début 2009 et rapporté par l'Associated Press dans un article intitulé « Des désastres naturels ont condamné l'ancienne civilisation péruvienne il y a 3600 ans. »

La nature s'est retournée contre une des anciennes civilisations de l'Amérique il y a 3600 ans, lorsque des chercheurs disent que des séismes et des inondations, suivis par des vents de sable, ont expulsé les résidents d'une région actuellement au Pérou. « Cette communauté agricole maritime avait prospéré pendant 2000 ans, ils n'avaient pas l'intention de changer et puis tout d'un coup, boum, tout s'est effondré sous eux, » a dit dans une déclaration l'anthropologue Mike Moseley de l'Université de Floride. Pas si fortuitement, cela correspond à une autre date sur laquelle Baillie s'est focalisé comme une possible catastrophe cométaire avec des effets planétaires : 1628 av. J.-C. Cette date apparaît dans les données des carottes glaciaires, les cernes des arbres dans toute l'Europe et les Amériques, dans les archives babyloniennes et chinoises (dont les deux enregistrent une possible preuve d'un voile de poussière obscurcissant le ciel et refroidissant la Terre), et même une référence énigmatique d'une catastrophe dans les Annales irlandaises, bien que le décalage temporel entre l'événement et le document écrit rend difficile de conclure définitivement (Baillie, 1999, p. 77). Cet événement peut aussi coïncider avec la chute de la dynastie Xia en Chine lorsqu'une comète a été notée dans les archives chinoises. McCafferty et Baillie (2005, p. 34) écrivent :

Vers 1600 av. J.-C. - enregistrement chinois de deux soleils dans le ciel [une description commune de comètes dans les anciennes archives], l'un à l'est et l'un à l'ouest, juste avant le renversement du roi Chieh et la chute de la dynastie Hsia. Chieh est signalé avoir dit, « Lorsque ce (le deuxième) soleil mourra, vous et moi, nous périrons tous. »
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Vue d'avion de SantorinBaillie prétend que 1628 av. J.-C. est la vraie date de l'éruption de Santorin, qui mit fin à la civilisation minoenne de l'Âge de Bronze qui avait prospéré pendant plus d'un millénaire et avait coïncidé avec soit le commencement, soit la fin de la Deuxième période intermédiaire en Égypte (la période du règne présumé des « Hyksos »). C'était une position controversée à prendre lorsqu'elle fut proposée pour la première fois à la fin des années 1980, parce qu'elle appelait à une révision de la chronologie égyptienne, désignant certains des problèmes de l'histoire mentionnés au début de cet article. La chronologie égyptienne est grandement dépendante de la chronologie biblique, qui a été largement discréditée ces dernières années. L'archéologie, en retour, s'est reposée largement sur cette chronologie « établie » pour se calibrer. Il n'y a pas de points d'ancrage ou de marqueurs fermement établis avec lesquels l'histoire antique peut être calibrée. Ceux qui sont communément utilisés sont en réalité de vagues références astronomiques qui peuvent se rapporter à plusieurs dates différentes ou sont trop fragmentaires pour fournir une date solide. Comme l'a dit l'archéologue et historien Colin Renfrew dans son introduction au livre Centuries of Darkness (Rutgers, 1993) de Peter James :

La première étape ... est de reconnaître les profondeurs de notre ignorance. Réaliser comment les « chronologies » existantes dans différentes parties de la Méditerranée sont étayées par des arguments circulaires, où des spécialistes dans une région croient que ceux dans d'autres régions savent de quoi ils parlent et utilisent aveuglément des systèmes de datation qui ne sont pas mieux que le leur. (p. xv) En bref, loin dans le passé, rien n'est certain, néanmoins les dates que nous apprenons tous à l'école et à l'université sont prises pour argent comptant même par les professionnels. Toutefois, la plupart des historiens officiels ont accepté récemment la date pour Santorin en se fondant sur la nature plus solide des preuves scientifiques, par opposition aux méthodes de chronologie biblique imprécises. Santorin pourrait être un tel point d'ancrage pour aider à calibrer la ligne temporelle, mais il reste à voir jusqu'à quel point les historiens iront dans leur révision de la chronologie acceptée. Aussi, les historiens reconnaissent de plus en plus les facteurs climatiques pour expliquer les périodes d'affluence et dépressions économiques discernables dans les archives historiques de cette époque. Sur ce sujet, l'historien Thomas T. Thompson écrit, avec un amoindrissement typiquement académique :

Chaque période successive - Début du Bronze IV, Bronze II moyen/Bronze I tardif, Fer I et le début de la période "Perse" - trouve sa fin dans un effondrement économique et une élimination malthusienne dramatique de sa population. Ce sont ces périodes qui demandent le plus une explication historique car ces dépressions sont une chose inattendue. (The Mythic Past [Perseus, 1999], p. 135) Comme référence, voici les dates acceptées pour ces périodes mentionnées par Thompson : Début du Bronze IV (2100 av. J.-C.), Bronze II moyen/Fin du Bronze I (1550 av. J.-C.), Fer I (1150 av. J.-C.). Notez que le chiffre de 1550 av. J.-C. tombe près de la période sujette à discorde par rapport à la date de Santorin et son conflit avec la précédente chronologie acceptée. (Sur une note reliée, une récente analyse au carbone 14 du début du Nouvel Empire égyptien l'a reculée de vingt ans, à 1570 av. J.-C.) Avec ces dates à l'esprit, voici les dates que Baillie a identifiées comme catastrophes climatiques globales induites par des comètes suivant les données des cernes d'arbres - ainsi que des données de carottes glaciaires, archives historiques et archéologiques) : 2345 av. J.-C., 1628 av. J.-C. et 1159 av. J.-C. Fascinant, hein ?
« Pandémonium » de John MartinL'effondrement de l'Âge de Bronze (env. 1150 av. J.-C.) a vu la chute des royaumes mycéniens, de l'empire hittite en Anatolie et Syrie, de l'empire égyptien en Syrie et Canaan et la destruction massive de nombreuses cités du Moyen Orient. Baillie écrit (1999) :

Quelque part à proximité ou dans le douzième siècle av. J.-C., en autorisant une flexibilité dans les indices archéologiques et historiques antiques, tout le tissu de la société antique semble s'être écroulé. Certains ont suggéré que dans la majorité de la Grande-Bretagne il y eut un abandon des hautes terres, particulièrement grave en Écosse, suivi par une poussée dans la construction de sites défensifs. Autour de la Méditerranée, il y eut une liste interminable de mouvements et d'effondrements. Le plus intéressant fut la chute de la civilisation mycénienne en Grèce avec le « Moyen Âge grec » suivant, long de quatre siècles qui s'abattit sur la région méditerranéenne. Voici un déclin extrêmement dramatique où des gens avaient déjà argumenté en faveur d'une sorte d'événement environnemental impliquant une sécheresse régionalisée prolongée et sévère. La régression du climat de 1159 est datée communément vers le début de la fin de la Vingtième dynastie, le règne de Ramsès III : une période de sécheresse, famine, corruption politique, guerres d'expansion et troubles civils. Comme le dit Wikipedia, « Quelque chose dans l'air empêchait à la lumière solaire d'atteindre le sol [HK : Comment est-ce pour un symbolisme cosmique ?] et aussi arrêta la croissance des arbres globale pendant presque deux décennies jusqu'en 1140 av. J.-C. Une cause proposée est l'éruption Hekla 3 du volcan Hekla en Islande mais la datation reste contestée. » Ou bien poussière/débris de comète, par chance ?

L'historien John Van Seters, écrivant en 1996, avant que l'impact du climat et des catastrophes ne figure beaucoup dans l'analyse de ces périodes de l'histoire, avait ceci à dire sur la transition MB II/LB I :

La fin de l'Âge du Bronze moyen est nette et incontestée. Ici la rupture n'est pas culturelle car il y a une continuité certaine en architecture, poterie et art. La division est caractérisée par une destruction étendue de nombre de sites au sud de la Palestine et par l'apparition de nouveaux styles de poterie en plus des anciennes formes. Les destructions peuvent être comprises au mieux comme l'activité des pharaons de la 18e dynastie et la date de la fin de l'Âge de Bronze moyen seraient aux environs de 1550 av. J.-C. (The Hyksos [Wipf and Stock, 2010], p. 9) Van Seters prétend que cette période coïncide avec la fin du règne des Hyksos/Période Intermédiaire, pas le commencement, nous donnant éventuellement un point d'ancrage (1628 av. J.-C.) avec lequel solidifier une chronologie précise bien que la chronologie égyptienne soit une pagaille quand vous l'approfondissez. Le Nouveau Royaume égyptien qui débuta après la chute des Hyksos, dura 479 ans selon les historiens, de 1550 à 1069 av. J.-C. (Incidemment, c'est aussi la durée traditionnellement donnée à « l'Exode israélite ».) Peut-être pas tellement une coïncidence, le temps entre les deux régressions climatiques identifiées par Baillie est de 469 ans : 1628-1159 av. J.-C. C'est aussi proche du temps calculé entre les chutes des dynasties Xia et Shang en Chine (de 496 à 554 ans selon à qui vous demandez). Baillie dédie une annexe à cette question et prétend que les dates pour les dynasties colleraient mieux aux périodes mentionnées, bien que ce soit aussi une question litigieuse.

Quant à la transition EB IV/MB I (2100 av. J.-C.), cette période a vu le commencement du premier « âge sombre » ou Période Intermédiaire dans l'histoire égyptienne, pour laquelle relativement peu d'indices survivent. Voici ce que Van Seters a à dire là-dessus :

L'arrivée du peuple MB I en Transjordanie ne représente pas, comme en Palestine, une invasion et une soudaine destruction de la civilisation EB III antérieure. Au lieu de cela c'est une immigration et une colonisation, pour la plus grande part, sur des sites antérieurement inhabités. ... La première phase de la nouvelle immigration est souvent connue comme EB IV parce qu'elle est contemporaine des derniers peuples EB de la Palestine et de la Transjordanie ... Le mélange des styles de céramique de EB IV et MB I ne peut être facilement distingué stratigraphiquement en Transjordanie. ... Le déclin de [EB IV/]MB I en Transjordanie et dans le Negev est catastrophique. ... En fait, il y a une absence générale de vie sédentaire pendant plusieurs centaines d'années. Comme en Palestine, MB I fut très probablement suivi par un intervalle en colonisation, mais de bien plus courte durée. (p. 13) Pour résumer, les preuves d'une catastrophe cométaire vers 1600 av. J.-C. sont assez fortes, du moins selon Baillie. Si les Cs ont raison à propos du cycle de 3600 ans, nous sommes en retard au sujet d'une autre rencontre. Même s'ils se trompent sur le cycle, les archives scientifiques montrent que ces rencontres sont tout sauf extraordinaires. Comme l'article cité ci-dessus déclarait, « Au moins cinq fois durant les 6000 dernières années, des calamités environnementales majeures ont ébranlé les civilisations autour du monde. » Ce ne sont pas des probabilités très bonnes...
L'Enfer sur Terre, le cauchemar décrit par le peintre flamand Pieter Bruegel dans son tableau « Le Triomphe de la Mort » du milieu du 16e siècle, reflète le bouleversement social et la terreur qui suivit la peste qui dévasta l'Europe médiévale. Y avait-il une connexion cosmique ?

Harrison Koehli
Sott.net

3 commentaires:

  1. Rassurant, tout ça !!

    Nous avons encore beaucoup de découvertes à faire. Mais si le cycle de 3600 ans s'avère exact, peut-être serons-nous obligés (tout du moins pour les descendants des éventuels survivants) de reprendre encore tout à zéro dans quelques centaines d'années. ^^

    On n'est pas sortis de l'auberge !

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  2. Il y a l'histoire "officielle", celle que l'on nous enseigne et qui nous formate, et il y a la véritable histoire du monde.
    Deux visions de l'histoire co-existent : la 1°, officielle, est que l'histoire est fondamentalement erratique, le fruit du hasard, avec des enchaînements logiques (conséquences) entre des ruptures (crises, cataclysmes) accidentelles. Les "leaders" de l'humanité sont en réalité impuissants à modifier durablement le cours de l'histoire. Un Churchill ou un Rossevelt ne sont apparus qu'à cause de Hitler et de Pearl harbor...

    La 2° vision de l'histoire est qu'elle est fondamentalement déterministe. Rien n'est le "fruit du hasard". Les "crises" et "révolutions" les "cataclysmes" sont préparés dans le cadre d 'un schéma directeur, d'un vaste "plan" dont le déroulement est programmé sur des millénaires (les fameux cycles) et dont le but final est bien entendu, déjà déterminé.
    Des Elites, des puissances cachées (incarnées ou pas) manipulent et créent les évènements pour faire avancer le "plan".
    L'aboutissement d'un cycle est selon les visions, la destruction de masse et la survie d'une élite restreinte, pour relancer le cycle suivant à partir de la "table rase". Une autre vision est que la fin d'un cycle est la "moisson" ou l'Ascension, qui séparerait les âmes en fonction de leur état d'évolution cosmique. Partiront pour un monde définitivement meilleur les "évolués", tandis que resteront sur un monde dévasté (planète B, terre déchue) pour refaire un cycle, les "primitifs" (jeunes âmes) ou ceux qui veulent rester dans l'illusion de l'Ego.

    L'ami Pierrot

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