02 décembre 2011

Les Espagnols s'assoient sur l'euro, et nous devrions faire pareil !

Les Espagnols ne se hâtent pas de renoncer à la peseta, la devise espagnole utilisée jusqu'en 2002, et conservent dans cette monnaie l'équivalent de 1,708 milliard d'euros, a annoncé vendredi la Banque d'Espagne.

En janvier 2002, lorsque la Banque a entamé la substitution de l'euro à la devise nationale, les Espagnols possédaient l'équivalent de 48,75 milliards d'euros en pesetas, dont 46,23 milliards en billets et 2,53 milliards en pièces.
Actuellement, seule la Banque centrale d'Espagne est autorisée à échanger des pesetas contre des euros. Selon les données fournies par cette dernière, les Espagnols ont échangé l'équivalent de deux millions d'euros de pesetas en octobre 2011.
L'Espagne est l'un des pays d'Europe les plus touchés par la crise de la dette, et affiche la plus forte hausse du taux de chômage.
Afin d'encourager le commerce et d'aider leur ville à surmonter la crise, les entrepreneurs de la ville de Mugardos ont déjà commencé à accepter des règlements en pesetas.


Paul : Excellente idée, imprimons des Francs et utilisons les en interne. Il serait interdit de faire de la finance avec, d'acheter des actions, des bons du trésor, de faire des prêts à intérêts...
Ils ne seraient utilisables qu'en France, pour acheter de la nourriture, des vêtements, des médicaments, payer le médecin, des matériaux de construction, des services, bref tout ce qui est essentiel à la vie dans un premier temps. Ce Franc ne pourrait être ni saisi, ni utilisable, pour payer une dette en euro. 
Les comptes en banque en Francs seraient distincts de ceux en euros et les banques de dépôts qui les recevraient, spécifiques (pas de finance autorisée). Les crédits ne seraient acceptés que pour l'achat de biens et de services produits en France.
Les gens choisiraient d'être rémunérés soit en Euros soit en Francs, ou de façon mixte.
La convertibilité de ce Franc se ferait sur une base humaine : Par exemple, le SMIC serait l'étalon et correspondrait aux dépenses d'une personne seule, de son loyer, de sa nourriture, de ses vêtements, des soins de santé... On déterminerait que certains produits d'importation, comme le baril de pétrole, ne représenteraient qu'un pourcentage fixe du SMIC. Cela nous donnerait le taux de change Franc/Euro ou Dollar. Le coup de la vie en Franc serait donc constant. L'ensemble des salaires correspondrait à une grille fixe en Francs. Ni augmentation, ni diminution, puisque le coût de la vie serait figé.
Tout cela ne peut fonctionner correctement que dans la mesure ou un maximum de biens achetés sont produits en France, le coût des produits d'importation fluctuant en permanence. Les biens d'importation seraient réglés en Euro ou en Dollars.
La production de biens Français augmenterait  très rapidement, dans la mesure ou il y aurait plus d'intérêts à produire et vendre en France, qu'à importer. La production française de biens ne pourrait pas être vendue hors des frontières, hormis les surplus. Ces surplus se vendraient en Euro ou en Dollar, afin d'obtenir des devises pour importer. De cette façon nos importations ne pourraient plus dépasser nos exportations.
La "Banque des Français" ne pourrait créer de Francs, qu'en fonction du nombre de travailleurs. Il y aurait un ratio création monétaire/nombre de travailleurs qui serait fixe. Plus l'on créerait  d'emplois, plus la "Banque des Français" aurait le droit de créer des Francs. Les entreprises n'auraient plus intérêt à produire en dehors des frontières du pays. L'argent des produits réalisés par des entreprises françaises à l'étranger ne serait pas convertible en Francs. La "Banque française du Commerce extérieur" serait chargée de gérer les devises étrangères". Elle effectuerait les achats de matières et biens à l'étranger, en fronction de ses réserves de devises et ces biens, une fois achetés, seraient valorisés en Francs selon le ratio SMIC/baril de pétrole(ou panachage de biens d'importation indispensables). Les emplois financiers, les politiques, les hauts fonctionnaires, les rentiers de toute nature, seraient exclus de l'appellation "travailleur" et ne seraient pas pris en compte dans le calcul de la masse monétaire en Franc.

 Cette vision permet de conserver une monnaie internationale (Euro, Dollar), ce qui fera plaisir au système, tout en évitant peut-être de vivre comme des naufragés que nous sommes en train de devenir ! Il faut créer un État dans l’État. 

Bon, je crois que je me suis un peu lâché dans un domaine qui n'est pas le mien, mais autant proposer des idées sur une vision alternative des choses que de ne rien faire, il en restera peut-être quelque-chose...
 

6 commentaires:

  1. J’ai le sentiment que si un nombre non négligeable de personnes commençaient à retirer progressivement du liquide de leurs comptes bancaires (comptes courants et épargnes),içi en France, je crois que là haut dans les sphères gouvernementales, ils commenceraient à réagir, je pense que ça peut-être un moyen de pression, car si les banques et par conséquent l’état, voit « l’oseille se tirer » pour ainsi dire, ils ne resteront pas sans rien faire, ceci dit, quand je vois le degré de « bovinage » de la population associée à la « farinade » de cette même populace par le pouvoir, je me dis que la zombification à de l’avenir, en tous les cas je n’attendrai pas le dernier moment ou l’Euro ne sera plus qu’une monnaie zombie ( c’est en cours...) pour m’agglutiner avec les autres bovidés à l’entrée des banques...nada..

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  2. Le problème reste l'Euro, si cette monnaie perd une grande partie de sa valeur (hyperinflation, crack), le fait de retirer son argent posera certainement un problème aux banques, mais il ne résoudra pas le notre, qui sera de survivre avec du papier sans valeur. Il faut retirer son argent et le convertir en n'importe-quoi qui ait du sens : nourriture, terre (jardin, graines), pièces d'or monnayables...

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  3. Ça d’accord, ce que je veux dire , c’est qu’il n’est pas nécessaire de tout retirer, mais de montrer que c’est nous – les citoyens – en sommes qui détenons l’argent, moi j’ai l’impression qu’on s’est trop laissé dicter notre conduite, les gens après tout, c’est eux qui créent de part leur propre travail la valeur, le but ce n’est pas d’affoler le système, mais de lui indiquer qu’on passe du statut d’observateur à celui d’acteur, qui reprend en quelque sorte cette part de pouvoir que d’autres (les banques) qui lorsque les conditions sont normales, équilibrées, n’appellent pas à se réapproprier ce qu’on leur a délégués, on ne pourra pas éternellement maintenir une telle fuite en avant maintenant, tel que c’est parti, je vois mal nos gouvernants et évidemment les banquiers se dédirent et opérer un revirement, non je crois que lorsqu’on a tort, on a tort jusqu’au bout mais s’il faut en arriver là, cela démontrera une fois de plus l’obstination, l’aveuglement de tout un système, quant aux conséquences, je n’ose même pas y songer, peut-être même qu’au lieu de recréer une monnaie, on passera directement à une « numérisation » de la personne, c’est peut-être ce qu’ils veulent finalement, la « numérisation » n’éliminera pas totalement la spéculation, elle l’encadrera, encore que, mais si numérisation il y a , ça va être un système de « crédits » style, tant de « crédits » sur tel compte etc...finalement le système capitaliste aura trouvé son nirvana, dans les limbes « digitalo-finançières » d’une monnaie évaporée, disparue corps et âmes, plus de monnaie... toute la monnaie, le néant en quelque sorte....

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  4. Voir le film "Time Out", où les gens ont un compteur "d'unités vitales" incorporé, qui se recharge grâce à leur travail, pas de travail : la mort, faute d'unités de vie.

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  5. L'idée d'avoir une monnaie internationale commune (un Euro ou un "new euro", voire un "Oro" si l'étalon Or s'impose) et une monnaie locale (le Franc en France) a du sens, d'autant que cela a bien existé durant des décennies "avant" 2002. Et encore davantage si l'on considère le "cas Britannique" !!!

    La seule condition, et elle est de taille, serait que les élites gouvernantes soient au service du peuple et de la protection des intérêts de la nation...autrement dit, c'est impossible avec la "classe politique" actuelle, vendue au NWO, apatride, élitiste (eux, la classe politique, et nous, les électeurs 99%) et corrompue.

    "Corruption, Trahison, Une seule solution, la Révolution !" (au sens de changement radical)

    L'ami Pierrot au bonnet phrygien

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  6. "La seule condition, et elle est de taille, serait que les élites gouvernantes soient au service du peuple et de la protection des intérêts de la nation...autrement dit, c'est impossible avec la "classe politique" actuelle, vendue au NWO, apatride, élitiste (eux, la classe politique, et nous, les électeurs 99%) et corrompue."

    Justement, Ami Pierrot au joli bonnet, c'est justement pour ça qu'on est dans la panade : l'appât de la richesse et du pouvoir pour certains, et la corruption qui en découle.

    Je serais pour un retour au franc. Il faudrait un peu plus taxer les importations, afin que les produits étrangers se trouvent à un prix à peu près égal à ce que nous produisons en France. (ça aussi c'est pas évident : on touche au "bébé" de certains riches.)

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