28 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – En ce mois de décembre, la Banque centrale européenne a mis en marche la planche à billet pour alimenter en urgence 523 établissements financiers avec 489 milliards d’euros, un prêt à 3 ans à 1%. Dans quel but ?
Pour assurer le crédit à l’économie ? Non. Pour retarder l’inéluctable faillite des banques ? Oui. Deux jours après, l’on a retrouvé une bonne partie du magot parquée... à la BCE, au guichet à 24h où le montant des dépôts a bondi de 200 milliards pour atteindre 412 milliards d’euros ! Les banques y déposent ainsi leur argent chaque soir, quand elles ont peur de se prêter entre elles...
Pendant que la BCE joue à l’hyperinflation, la faim se répand. Si le Fonds européen d’aide alimentaire vient d’être sauvé in extremis des coupes budgétaires, il est bien incapable en l’état de répondre à la hausse des besoins. En France, les Restos du Cœur ont tiré la sonnette d’alarme : en trois ans, le nombre de précaires de l’assiette a augmenté de 25%, et les inscriptions pour cette hiver sont en hausse générale de 5 à 8% selon les régions, avec des pics à 15%. Il manquera donc la somme faramineuse de 5 millions d’euros à l’organisation fondée par Coluche pour nourrir ceux qui en ont besoin.
Outre-atlantique, où les renflouements de Wall Street menés par la Réserve fédérale servent de modèle à la BCE, la situation est encore pire : la première banque alimentaire des Etats-Unis, Feeding America, a annoncé une hausse de 46% de la demande d’aide sur 4 ans, alors que les dons d’argent et d’aliments diminuent avec l’appauvrissement de la classe moyenne... et la politique d’austérité d’Obama, puisque la contribution alimentaire du ministère de l’Agriculture a baissé de 35% en deux ans. Il y a désormais 1 américain sur 7 (47 millions de personnes) qui vit de timbres alimentaires et 1 sur 5 (62 millions millions de personnes) en état d’ « insécurité alimentaire » (sic).
Si les spéculateurs sont en faillite, il faut les achever, sans quoi c’est un véritable génocide monétaire qui se prépare.
Pendant que la BCE joue à l’hyperinflation, la faim se répand. Si le Fonds européen d’aide alimentaire vient d’être sauvé in extremis des coupes budgétaires, il est bien incapable en l’état de répondre à la hausse des besoins. En France, les Restos du Cœur ont tiré la sonnette d’alarme : en trois ans, le nombre de précaires de l’assiette a augmenté de 25%, et les inscriptions pour cette hiver sont en hausse générale de 5 à 8% selon les régions, avec des pics à 15%. Il manquera donc la somme faramineuse de 5 millions d’euros à l’organisation fondée par Coluche pour nourrir ceux qui en ont besoin.
Outre-atlantique, où les renflouements de Wall Street menés par la Réserve fédérale servent de modèle à la BCE, la situation est encore pire : la première banque alimentaire des Etats-Unis, Feeding America, a annoncé une hausse de 46% de la demande d’aide sur 4 ans, alors que les dons d’argent et d’aliments diminuent avec l’appauvrissement de la classe moyenne... et la politique d’austérité d’Obama, puisque la contribution alimentaire du ministère de l’Agriculture a baissé de 35% en deux ans. Il y a désormais 1 américain sur 7 (47 millions de personnes) qui vit de timbres alimentaires et 1 sur 5 (62 millions millions de personnes) en état d’ « insécurité alimentaire » (sic).
Si les spéculateurs sont en faillite, il faut les achever, sans quoi c’est un véritable génocide monétaire qui se prépare.
Pour la banqueroute organisée c’est par là ---> cheminade2012.fr
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