Il est particulièrement intéressant de relever cette chronique de Jean-Michel Apathie, exprimée sur RTL, le21 septembre 2011.
C’est en effet assez rare d’entendre ce que vous allez lire, sur les ondes d’une « grande radio ».
Jusqu’à quand ferons-nous semblant de croire que nous vivons des temps ordinaires ?
Chaque jour nous rapproche de l’apocalypse économique.
A la faillite qui approche de la Grèce, répond un ralentissement économique désormais observable dans l’ensemble des pays occidentaux, Etats-Unis compris, qui menace en retour les capacités de remboursement des dettes italiennes, c’est pour cela qu’une agence a dégradé la note du pays, portugaise, irlandaise, peut-être bientôt française, engrenage mortifère qui menace l’ensemble du secteur bancaire européen, c’est-à-dire l’épargne des citoyens et les capacités d’investissement des entreprises.
La tempête qui se prépare est colossale, historique, potentiellement dévastatrice.
Entendez-vous un discours d’homme public qui tente de nous en avertir, qui prépare les esprits à ce qui s’annonce à la manière de ces sacs de sable que l’on dispose dans les villes lorsque s’approchent les vagues démesurées de la mer en colère?
Non, rien de tout cela. Nulle part en Europe, et en tout cas pas en France, le discours ne décrit la réalité. Le gouvernement semble satisfait de son dernier plan-plan de taxes et assure qu’il a fait ce qu’il fallait pour mettre le pays à l’abri. Du coup, le parti qui le soutien lance dans le débat un ridicule « serment d’allégeance aux armes de la France » en savourant d’avance la polémique qui s’ensuivra. L’opposition, elle, fait et refait les comptes imaginaires qui lui permettront d’embaucher 60.000 enseignants supplémentaires, 10.000 policiers supplémentaires, et tant d’autres choses merveilleuses encore, tant il est vrai que les riches paieront et que la suppression des niches fiscales pourvoira au reste.
Chacun des acteurs de la scène politique comprend bien sûr que c’est tout un système politique – construction européenne, financement du modèle social-, économique – manque de compétitivité de l’industrie occidentale – et monétaire -échec de l’euro- qui est en train de s’écrouler. Mais aucun ne cherche à le conceptualiser, à l’inscrire dans ces discours car pour l’instant, l’opinion publique parait toujours captive des discours creux et émollients.
La vie publique a ceci d’étrange qu’elle est une offre – le discours – qui procède d’une demande certes muette, mais intuitivement ressentie par les acteurs, de l’opinion publique. Et très probablement, personne ne s’échine à décrire correctement les temps bouleversés qui s’annoncent parce qu’au fond aucun esprit ne se montre disponible pour la prophétie du malheur qui s’annonce.
La vie publique a ceci d’étrange qu’elle est une offre – le discours – qui procède d’une demande certes muette, mais intuitivement ressentie par les acteurs, de l’opinion publique. Et très probablement, personne ne s’échine à décrire correctement les temps bouleversés qui s’annoncent parce qu’au fond aucun esprit ne se montre disponible pour la prophétie du malheur qui s’annonce.
D’où ce sentiment tellement palpable d’une artificialité étrange qui doit être le sentiment ressenti par tous ceux qui, avant nous et depuis déjà longtemps, ont été confronté à l’inéluctabilité de la violence de l’histoire qui approche.
Ce n’est pas LIESI qui s’inscrira en faux contre cette analyse, comme le confirmera le prochain numéro. Nos contemporains n’ont, pour leur immense majorité, par une seule once de réalisme pour apprécier la situation réelle à sa juste valeur… mais il faut garder l’espoir car ce n’est pas la fin du monde mais la fin (avec fracas) du Nouvel Ordre Mondial. [Nous profitons de ce mot pour signaler notre satisfaction quant à la qualité des commentaires, et souvent pour leur richesse informationnelle. Continuez...]
Je suis persuadée que nous allons très bientôt en baver. Mais lorsque je parle de cela à mon entourage, je me fais traiter de douce illuminée.
RépondreSupprimerEt si je savais quoi faire au moins, pour mettre les gens que j'aime à l'abri... ! Hélas, je n'ai pas de solution.
Je ne peux que conseiller à ceux qui ont du terrain de se mettre sans tarder au jardinage...
Pour le jardinage, c'est trop tard!
RépondreSupprimerMaintenant il faut attendre le printemps, et le printemps c'est très loin....
Faites des stocks de denrées ne nécessitant pas d'électricité ou de froid pour la conservation (riz, pâtes, semoule, huile, potages deshydratés, conserves...), mais aussi de l'eau, éclairage de secours, réchauds à gaz, matériel de camping...en prévision d'une période de chaos plus ou moins longue où les approvisionnements pourront être perturbés.
RépondreSupprimerJe ne veux pas croire que RIEN ne soit préparé pour remplacer ce qui doit s'effondrer, mais cela reste encore secret, ce qui est le gage que cela puisse émerger.
Des personnes "raisonnablement éclairées" se rendent bien compte que tout est sur le point de s'effondrer, et une conspiration des forces anti-NWO existe bel et bien, à des niveaux élevés. Toutes les élites ne sont pas dans le camp de l'ombre et de l'oppression. Les moyens de connaissance de ce qui se trame sont tout de même plus étendus que ce qui était possible en 1939 ! La conscience collective a parfaitement identifié la cause des problèmes de cette fin du temps, les slogans des indignés le prouvent.
Mais la période "entre deux" sera plus ou moins délicate. Il est indispensable d'être prudent, afin de pouvoir s'en tirer sans sombrer dans la psychose et la panique de la faim et de l'isolement.
L'ami Pierrot
Achetez beaucoup de riz, que vous mettrez dans des bouteilles de verre d'un litre, genre jus de fruit, des sardines, des centaines de boîtes, et un purificateur d'eau (289 € au Vieux Campeur pour 50 000 litres d'eau). Et tout ce qui vous passera par la tête. Mais, avec ça, vous tiendrez l'hiver. Pour le printemps, des graines bio qui ne sont pas stérilisées par monsanto. Et après : inch'allah.
RépondreSupprimerJe pense que la période fatidique sera fin 2012/début 2013, ce qui laisse un peu de temps pour se préparer au pire, si il advient.
RépondreSupprimerN'oubliez pas de stocker toutes sortes de graines pour le jardin, même si vous n'en avez pas, ceux qui en ont un et qui n'ont rien prévu seront contents d'en disposer, vous partagerez la récolte.
Idem pour l'eau, comme VJ le dit, procurez-vous des filtres performants, capables de filtrer de l'eau polluée chimiquement, par virus et microbes.
Du lait en boîte, du riz de la farine, des haricots secs, des conserves, un poil à pétrole + des bidons de pétrole, un réchaud à gaz ou pétrole, des lampes à pétrole ou avec un dynamo intégrée.
N'oubliez pas les médicaments vitaux, multivitamines, chlorure de magnésium, argile verte...
N'oubliez-pas vos animaux !
WC chimiques, moyens de dissuasion contre les agressions (bombes lacrymogènes, fumigènes, lampes éblouissantes, etc...)
le problème risque d'être les coupures électriques, plus ou moins longues.
En cas d'effondrement social global, éviter de sortir autant que se peut. Vivez sur vos réserves. procurez-vous une radios à piles, pour les nouvelles.
Vous pourriez être livré à vous-même 1 à 2 mois.
L'entraide deviendra indispensable, passé le choc initial. Ce type d'évènement peut-être très brutal et déstabilisant pour les personnes non-prévenues.
Mais rien n'est sur....