05 septembre 2011

The host of seraphim




Vu sur Au bout de la route

1 commentaire:

  1. Parfois Paulot nous montre le Sublime. Là il l'a fait...

    Ces visions d'un rêve désertique, peuplé de félins nonchalants, émaciés comme les hommes.

    La musique est envoûtante, et nous transporte dans des octaves inconnus...ces hommes et ces femmes sont en méditation, immobiles et yeux clos, les bras croisés sur les épaules, dans un hiératique Salut d'Orion, ou Salut Egyptien.

    Ils paraissent se nourrir du soleil et de l'air qui vibre de chaleur, entourés et frôlés par ces guépards et ces caracals amicaux, et quelques suricates confiants.

    Vision d'un rêve paradisiaque pourtant si minéral. Mais où l'essentiel est suggéré : l'harmonie entre les hommes et la nature, entre les fauves et les enfants, l'harmonie avec l'âme, dans ces méditations interminables, où les gros chats semblent protéger les rêveurs...

    Rappelons nous que les grands initiés sont partis dans le désert. Je repense au beau film "Des hommes et des Dieux", mais aussi au séjour de 40 jours de Jésus dans le désert après son baptême, et bien sûr au père Charles de Foucauld.

    L'ami Pierrot

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