Profitant d'une activité solaire exceptionnellement faible, les rayons cosmiques sont plus intenses qu'ils ne l'ont jamais été depuis les débuts de l'ère spatiale. C'est ce que démontrent les mesures de ACE, un engin lancé en 1997. Les futures missions habitées devront en tenir compte...
De mémoire d'homme moderne, le rayonnement cosmique n'a jamais été aussi intense. Installé à 1,5 million de kilomètres, le satellite ACE (Advanced Composition Explorer) tourne depuis 1997 autour du point de Lagrange L1 du système Terre-Soleil. Il analyse en permanence le milieu qui l'entoure pour étudier la couronne solaire, le vent solaire et ce que l'on appelle le rayonnement cosmique.
Malgré ce nom, et même si l'on y trouve effectivement des rayons gamma, ce « rayonnement » est surtout un flux de particules, comportant des neutrinos et, surtout, beaucoup de protons et des noyaux, d'hélium en majorité mais aussi d'autres éléments. Initialement accélérées, par des supernovae pour une partie d'entre elles et sans doute par d'autres objets, comme les noyaux actifs des galaxies, elles atteignent de très hautes énergies (on les dit relativistes).
Une seule de ces particules, si elle percute au mauvais endroit un circuit électronique d'un vaisseau spatial, peut provoquer de vrais dégâts. Sur un corps humain, les effets ne sont pas négligeables. Durant la mission Apollo 11, Buzz Aldrin a expérimenté le cas de chocs sur la rétine : l'astronaute voyait des flashes lumineux. Pour une exposition plus prolongée, l'effet est celui d'un rayonnement ionisant, comme la radioactivité.
L'intensité du flux de noyaux d'atomes de fer du rayonnement cosmique mesurée par ACE dépasse actuellement de 19,4% le précédent record enregistré depuis les débuts de l'ère spatiale.
Depuis son poste d'observation, ACE voit l'énergie du rayonnement cosmique augmenter presque linéairement depuis le début des années 2000 et, surtout, continuer à augmenter depuis 2008. Or, ce flot de particules cosmiques aurait dû s'apaiser à cette date du fait de la reprise de l'activité solaire. Le Soleil, en effet, nous protège de ce rayonnement par le champ magnétique géant qu'il fait régner autour du système solaire, dans l'héliosphère. Les particules venues du cosmos sont ainsi déviées ou ralenties.
Depuis longtemps, on a remarqué que le rayonnement cosmique reçu au niveau de la Terre diminue quand l'activité solaire est maximale et augmente lorsqu'elle se réduit. Se traduisant par des taches sur la surface, cette activité vivait jusque-là sur un rythme d'environ 10,5 ou 11 ans. Pourtant, depuis plusieurs années, les astronomes observent que le Soleil, après un minimum dans les années 1990, rechigne à se réveiller.
Le retard de la réapparition des taches solaires, pour lequel on a peut-être trouvé une explication, se traduit par d'autres phénomènes.
Les premières conquêtes spatiales ont peut-être eu de la chance…
Le champ magnétique interplanétaire (IMF, interplanetary magnetic field) régnant autour du satellite, habituellement compris entre 6 et 8 nanoteslas (nT), est tombé actuellement à 4 nT. La puissance du vent solaire est elle aussi très faible, comme l'a prouvé Ulysse, une sonde réalisée par l'Esa et la Nasa, qui a tourné autour du Soleil (en survolant les pôles) durant une quinzaine d'années, et qui a mesuré la pression exercée par le vent solaire.
Enfin, un troisième phénomène serait en cause : l'aplatissement de la couche de courant héliosphèrique. Cette énorme structure d'environ 10.000 kilomètres d'épaisseur s'étend jusqu'à la ceinture de Kuiper, au-delà de Pluton et correspond à la zone où la polarité du champ magnétique solaire s'inverse. Elle est constituée de particules chargées et ondule comme un voile de part et d'autre du plan de l'écliptique.
Cette structure ondulante modifie la trajectoire du rayonnement cosmique et, quand elle s'aplatit, comme elle le fait actuellement, ces particules du rayonnement cosmique peuvent plus facilement s'approcher des planètes.
« Si la couche de courant héliosphèrique continue à s'aplatir, affirme Richard Mewaldt, du Caltech, un des chercheurs impliqués dans cette étude, le flux cosmique grimpera à 30% au-dessus du précédent maximum connu. »
Avec son champ magnétique personnel, la Terre nous protège efficacement contre ce flux cosmique et le taux actuel reste modéré. On sait, toutefois, que dans le passé ce flot a été jusqu'à trois fois plus intense. En percutant les atomes de l'atmosphère, ces particules à hautes énergies, en effet, créent parfois des isotopes du béryllium (10Be), que l'on retrouve dans les carottes glaciaires.
En fait, les débuts de l'ère spatiale se sont peut-être déroulés durant une période où ce vent cosmique était exceptionnellement calme et, avance Richard Mewaldt, « nous pourrions actuellement revenir à une situation normale à l'échelle des siècles ».
On savait déjà que le rayonnement cosmique représente un danger pour les vols habités, mais pour des missions longues, par exemple vers Mars, il faudra peut-être, alors, revoir les protections à la hausse.
Il faut tout d’abord bien comprendre que ces explications sur l’origine des rayons cosmiques, ne sont que des suppositions et des hypothèses de scientifiques, avec aucune certitude absolue.
L'origine de la provenance de ces particules de hautes énergie est encore en partie un mystère, Fermi nous donne l'hypothèse des supernovae, mais d'autres pensent au noyau des galaxies, aux trous noirs, aux sursaut gamma, hypernova, etc, comme origine possible, tout ça pour dire que nous n'en savons rien de rien finalement !
Tout comme nous ne connaissons à peine 10% de nos océans sur terre, nous ne connaissons à peine que 1% des mystères de l'univers, malgré ce que nous déclare la science officielle.
[...]N'oublions pas également la super connexion Terre/Soleil toute récente qui à sans doute à voir avec ces afflux d'astro- particules, voir en détail ici :
La Mystérieuse récente : Super Connexion Terre / Soleil…, en effet les cinq sondes spatiales Thémis ont observé, dans le champ magnétique terrestre, une brèche 10 fois plus large que tout ce qu’on avait pu imaginer jusqu’à présent.
Les vents solaires peuvent s’y engouffrer pour ‘’ charger ‘’ la magnétosphère de puissantes tempêtes géomagnétiques. Mais cette brèche n’est pas en sois, ce qu’il y a de plus étrange, les chercheurs sont stupéfaits de découvrir sa forme inhabituelle qui remet en cause les idées reçues sur la physique de l’espace.
Selon Wenhui Li et Jimmy Raeder, deux physiciennes de l’université de New Hamppshire, la brèche avait quatre fois la largeur de la Terre, et il s’y engouffrait 1 027 particules par seconde.
L’événement a commencé brusquement par une petite bouffée de vent solaire qui a établit un faisceau de champ magnétique du Soleil à la Terre. Puis à la manière d’une des tentacules d’une pieuvre autour d’une palourde, d’autres faisceaux ont entouré la magnétosphère et l’ont fragmentée selon un processus dit de ‘’ reconnexion Magnétique ‘’.
Loin au-dessus des pôles, les champs magnétiques du Soleil et de la Terre seront connectés et ont formé des conduits ouverts aux vents solaires. Les conduits de l’Arctique et de l’Antarctique se sont développés, en quelques minutes ils ont coiffé l’équateur, et ont engendré la plus grande rupture magnétique jamais enregistrée par des sondes spatiales.
Les chercheurs ont été surpris par l’ampleur du phénomène, la magnétosphère était complètement ouverte du coté du jour !
Les circonstances aussi étaient inattendues. Les physiciens ont longtemps cru que les trous dans la magnétosphère ne se produisaient que lorsque le champ magnétique du Soleil était orienté vers le pôle SUD.
Or la brèche la brèche de juin s’est produite alors que ce champ pointait vers le Nord.
« Pour le profane, explique Sibek, cela peut sembler anodin, mais pour physicien, c’est bouleversant, mes collègues avaient peine à y croire, comme si je leur avait annoncé que le Soleil se lève à l’ouest. »
Raeder explique que les années à venir pourraient s’avérer mouvementées :
« Nous entrons dans le cycle 24. Pour des raisons encore inexpliquées, lors des cycles pairs les EMC frappent généralement la Terre avec une orientation magnétique Nord. Pareilles EMC devraient ouvrir une brèche et charger la magnétosphère de plasma juste avant le début d’une tempête.
Les conditions sont mures pour un événement majeur. »
Sans oublier cet " objet " mystérieux découvert récemment également et qui bombarde la terre d’électrons de haute énergie et qui serait composé selon une équipe de scientifiques de " matière obscure ", voir en détail ici :
La terre bombardée d’électrons par un objet mystérieux…,
"La source de ces électrons ‘’ exotiques ’’ doit être relativement proche du système solaire, à un kiloparsec au plus", affirme le co-auteur de la découverte Jim Adams, du Centre spatial Marshall de la Nasa.
Certains auteurs estiment que la source mystérieuse se situe à seulement quelques centaines de parsecs du système solaire. Un parsec équivaut à trois années-lumière, alors que le diamètre de notre Galaxie est d'environ 30.000 parsecs.
Sans oublier le centre de notre galaxie avec Sagittarius A qui émet des ondes radios mystérieuses, et dont on ne sait presque rien non plus.
Le centre de notre galaxie abrite un objet super compact de très grande masse nommé Sagittarius A qui serait selon les scientifiques probablement un trou noir supermassif. D’ailleurs, ils pensent que la plupart des galaxies contiennent un tel ‘’ objet compact ‘’ en leur centre. (ce qui justifie amplement les théories de JPP).
Ce ‘’trou noir’’, est une source intense d'ondes radio, située dans la constellation du Sagittaire et localisée au centre de notre Galaxie.
Mais la encore on reste dans la supposition la plus totale en parlant de trou noir, car comme les comètes qui viennent expliquer tout ce que l’on n’arrive pas à comprendre sur le passé de notre Terre, ou dans le système solaire, pareillement les trous noir viennent au secours des scientifiques, dès qu’ils buttent sur une constatation totalement inconnue pour l’univers.
La masse de Sagittarius A est estimée environ à 4 millions de masses solaires, confinées dans un rayon de moins de 120 unités astronomiques. Et malgré tout ce que l’on nous raconte en balivernes, on ne sait absolument rien sur Sagittarius A.
Sans parler du ‘’Gand Attracteur ‘’, qui attire notre galaxie toute entière et nos voisines également, et dont on ne sait ABSOLUMENT rien de rien.
La très grosse concentration de masse vers laquelle notre Galaxie est attirée a été appelée le "Grand Attracteur". Malheureusement on ne sait pas encore ce que c'est ni où c'est exactement. La recherche continue...
Notons au passage que non seulement notre galaxie n’est pas attirée en son centre, par ce soit disant trou noir Sagittarius A, mais elle n’est pas non plus en expansion. Elle est belle et bien attirée par ce ‘’ Grand Attracteur ‘’ totalement inconnu, et mystérieux…
Signalons tout de même, que selon la théorie de la relativité générale : les galaxies sont au ‘’ repos ‘’ alors que l'Univers entier est en expansion.
Alors d’ou proviennent ces rayons cosmiques si intenses en ce moment et comment, et pourquoi… ?
[...]
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