De la viande de mouton interdite trouvée chez SpangheroTOULOUSE (Reuters) - Cinquante-sept tonnes de viande de mouton britannique interdite à la vente ont été découvertes chez Spanghero, société de Castelnaudary (Aude) déjà mise en cause dans le scandale de la viande de cheval étiquetée boeuf, a déclaré mardi le procureur de Carcassonne.
Antoine Leroy a indiqué avoir été alerté par la direction des services vétérinaires (DSV), confirmant des informations de la radio RTL.
La viande concernée, obtenue par un procédé de séparation mécanique, ne peut être vendue dans l'Union européenne depuis la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou maladie de la "vache folle".
"Le procédé et la vente de ce type de viande est interdit en Europe", a confirmé le procureur à Reuters.
"Les constatations ont été faites par la DSV (...) et m'ont été adressées récemment et donc le pôle de santé publique du parquet de Paris est en passe de se saisir, parce qu'il y a évidemment une connexité avec le reste de la procédure dite 'du cheval'."
Personne n'a pu être joint dans l'immédiat chez Spanghero. Cité par RTL, le président de Spanghero Barthélémy Aguerre a estimé que sa société "n'y était pour rien" et avait été "une nouvelle fois trompée par son fournisseur".
L'entreprise, qui compte environ 300 salariés, a été mise en cause le mois dernier après la découverte de viande de cheval dans des plats cuisinés étiquetés "boeuf" dans plusieurs pays d'Europe.
Soupçonné d'avoir écoulé 750 tonnes de cheval, Spanghero a annoncé fin février l'abandon de son activité de négoce pour se recentrer sur les activités de découpe, de préparation de viande et de fabrication de produits à base de viande.
La direction de la société s'est défendue de toute tromperie délibérée dans cette affaire.
De la viande de mouton interdite trouvée chez SpangheroTOULOUSE (Reuters) - Cinquante-sept tonnes de viande de mouton britannique interdite à la vente ont été découvertes chez Spanghero, société de Castelnaudary (Aude) déjà mise en cause dans le scandale de la viande de cheval étiquetée boeuf, a déclaré mardi le procureur de Carcassonne.
RépondreSupprimerAntoine Leroy a indiqué avoir été alerté par la direction des services vétérinaires (DSV), confirmant des informations de la radio RTL.
La viande concernée, obtenue par un procédé de séparation mécanique, ne peut être vendue dans l'Union européenne depuis la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou maladie de la "vache folle".
"Le procédé et la vente de ce type de viande est interdit en Europe", a confirmé le procureur à Reuters.
"Les constatations ont été faites par la DSV (...) et m'ont été adressées récemment et donc le pôle de santé publique du parquet de Paris est en passe de se saisir, parce qu'il y a évidemment une connexité avec le reste de la procédure dite 'du cheval'."
Personne n'a pu être joint dans l'immédiat chez Spanghero. Cité par RTL, le président de Spanghero Barthélémy Aguerre a estimé que sa société "n'y était pour rien" et avait été "une nouvelle fois trompée par son fournisseur".
L'entreprise, qui compte environ 300 salariés, a été mise en cause le mois dernier après la découverte de viande de cheval dans des plats cuisinés étiquetés "boeuf" dans plusieurs pays d'Europe.
Soupçonné d'avoir écoulé 750 tonnes de cheval, Spanghero a annoncé fin février l'abandon de son activité de négoce pour se recentrer sur les activités de découpe, de préparation de viande et de fabrication de produits à base de viande.
La direction de la société s'est défendue de toute tromperie délibérée dans cette affaire.
Jean Décotte, édité par Patrick Vignal