Ce qui constitue notre monde, notre sphère d’action, de perception, ressemble à une vaste zone grise. Le brouillard qui y règne est suffisamment épais pour nous empêcher de la percevoir. Pour accéder à la compréhension de cette zone, il est nécessaire de volatiliser nos croyances ancestrales, sociétales, parentales, les unes après les autres.
Cela ne correspond à rien de moins, qu’à un effondrement existentiel. Plus de références, plus de croyances auxquelles se raccrocher. Les religions, philosophies, sciences, n’existent plus. Ce sont les « interpréteurs » qui nous cachent la Matrice. Évoluer consciemment dans la zone grise est profondément déstabilisant, angoissant, mais nous conduit à ce que nous sommes vraiment. Les mécanismes sont à découvrir. C’est probablement ce que l’on nomme « le Chemin ». Chaque nouvelle vérité « digère » la précédente, tout est mouvant, si vaste. La zone grise est la structure de la Matrice, avis aux explorateurs, aux fous de tous poils. L’aventure avec un grand « A » est à vos portes, ou plutôt à l’intérieur de vous ! Les cartes restent à dresser et les méthodes de navigation à élaborer. Osez vous perdre et vous retrouver, dans votre totalité.
Les ombres que vous croiserez sans la zone grise vous paraîtront tellement improbables, impossibles. Vos peurs seront exacerbées, vos découvertes inouïes. Inimaginable ce que le décor dissimulait, nos perceptions sont faites d’illusions, créées par notre intellect, nos émotions, nos prières, ainsi que des manipulations des maîtres de la Matrice, que nous avons généré.
Paul
Bien d'accord, mais la pression sociale rattrape tout le monde par le collet. La "réalité de la société organisée" nous guette. Etre en recherche signifie à coup sûr être un marginal. Jongler entre la doxa et l'intériorité entraîne un dissociation de la personnalité.
RépondreSupprimerEt puis, de nos perceptions bien réduites, nous serons toujours des créatures. L'écoute et le lâché prise, la souffrance, toute chose que personne ne veut expérimenter ou endurer, en dehors comme en dedans. Ce que l'on voit et ce que l'on pense, les autres. Tout ça constitue un gigantesque cyclone sur lequel nous n'avons aucune emprise. Les choses se passent et en croyant réagir, on ne fait que suivre le programme personnel.
Je suis pessimiste peut être, mais pour moi, ce n'est pas dans cette vie que nous connaîtrons la liberté. Ce n'est qu'une illusion. Toute initiative personnelle ressemble à de la vanité déguisée. L'amour et une énergie fondamental dont chacun croit être la source alors qu'il n'en est que le relai, comme l'ampoule prend le courant électrique.
N'est ce pas l'humilité et la foi qui amènerons l'homme au meilleur de ces possibilités, c'est à dire à l'état d'écoute?
La paix ne viendrait elle pas si chacun se sentait disciple de l'univers si ce n'est de Dieu? Qu'y a t il de plus fondamental que cela?
Tout est déjà là autour de nous, et chacun s'affaire à diviser et se diviser dans son coin avec un regard centré sur lui même. Et quelle infamie de parler de Dieu aujourd'hui, chacun ayant été éduqué à réagir violemment à se nom, y voyant dogme et bigoterie alors qu'il est la seule chose qui réunit parfaitement les gens dans la vérité. Qui n'a pas pris conscience de la parodie de vie qu'il habite n'a pas vu cette vérité simple et n'a pas quitté son armure et ses armes.
et pourtant qu'elle complexité pour atteindre cette idée et ce regard sur soi même et sur les choses.
La terre est un grain de poussière au milieu de l'infini, et le ballet arrivera à terme comme prévu.
Verrons nous la paix sur terre?
Bien négatif, cette vision. Mais le brouillard n'est jamais éternel, l'ardeur du soleil et les vents le dissipent...
RépondreSupprimerTout est relatif.
RépondreSupprimerMais regarde les indiens d'Amérique. Ils étaient plutôt positifs dans l'ensemble. Il se sont fait écraser comme des moucherons par la bêtise reine.
La oui, c'est franchement négatif.
C'est clair que pour dépasser la zone sombre, il faut quitter volontairement le système dans lequel les gens sont conditionnés, programmés, réduits à l'état d'esclave pour nourrir avec leur énergie vitale tout ce qui est invisible à leurs yeux.
RépondreSupprimerCe sont les connexions éthériques qui font la différence entre ceux et celles qui sont en mesure d'accéder à l'infini au-delà de la dite zone et ceux et celles qui entretiennent la vie matérialiste en bas et dans cette zone. Il y a des porteurs d'âme (environ 60% des terriens*), qui reçoivent la pulsion de vie de l'âme pour s'aligner avec l'intention originelle et la conscience supérieure (sans pour autant la suivre). Et les autres, des portails organiques dont le rôle sur terre est de niveler la vie vers le mode matérialiste, d'entretenir la matrice ou la zone grise et servir de relais énergétique entre les porteurs d'âme et les entités qui composent le monde invisible.
*varie selon les peuples, chez les indiens d'Amérique, il n'y a que des porteurs d'âme, ce qui explique, à mon avis, pourquoi on a tant essayer de les exterminer, ils sont porteurs des énergies du nouveau monde.
Tout ce qui reste à faire dans ce monde actuel mis à part la survie matérialiste est de porter son intention sur la création d'un nouveau monde, ça évitera de focaliser sur les aspects négatifs de ce monde en chute libre.
La pensée intentionnelle est création et programmation.
La théorie de la double humanité? Séduisante parce qu'elle explique beaucoup de choses.
RépondreSupprimerMais j'ai quand même du mal a accepter que des gens qui souffrent, car tout le monde souffre et aime, soit dénués d'âme.
Dans cette discipline très hasardeuse qu'est la recherche de sens, je pencherais plutôt pour une disparité souhaité du niveau spirituel des différentes incarnations terrestres. Tout en sachant que c'est de la pur hypothèse parce que je ne peux m'en porter garant, pas plus que de tout le reste.
C'est pas simple de ne rien savoir, d'être pauvre en esprit en acceptant le fait de ne rien savoir. Difficile d'avoir une vie "normale" avec ça quand cela investit chaque aspect de la vie.