Matrice, du mot latin matrix (matricis), lui-même dérivé de mater, qui signifie « mère ». Elément qui fournit un appui ou une structure, et qui sert à entourer, à reproduire ou à construire (définition Wikipédia®)
La Matrice est l’hologramme de notre univers, la représentation de nos croyances. Tout en structurant notre réalité, elle émane de nous, de notre émotionnel. Cela paraît paradoxal, mais l’on ne peut la distinguer des humains. Elle est générée par les « rêves » et les cauchemars de l’humanité. De générations en générations, les différentes humanités ont fini par figer la Matrice, la renforçant à chaque fois à travers la prolifération de la pensée unique, prônée par l’oligarchie régnante, ainsi que par notre aspiration démesurée pour la sécurité. Il y a longtemps, en d’autres temps, la réalité de ce monde était plus mouvante, elle était fonction de la richesse des cultures qui peuplaient la Terre. Les hommes ne s’étaient pas encore dépossédés de leur liberté de création, de leur liberté tout court. La Matrice ne présentait pas sa rigidité actuelle, il y avait une profonde interaction, des échanges constants entre elle et les humains, un véritable enrichissement mutuel, chacun se recréant à l’infini. Cet espace-temps, dans lequel nous vivons, ne correspond plus à ce qu’il fût. Notre temps linéaire, notre histoire linéaire, sont un leurre de la Matrice. Nous avons fini par nous piéger à notre propre jeu inconscient de la création, manipulé par les maîtres de l’illusion. Dans la Matrice, il existe une infinité d’espaces-temps à l’intérieur d’espaces-temps. Les passé-présent-futurs correspondent à un formatage. Les géologues, anthropologues et historiens ne font pas seulement que constater et raconter l’histoire de la Terre, ils passent un temps fou à la rendre cohérente. Et ce n’est pas chose aisé. En cherchant, notre histoire passée est truffée d’artefacts, tous ces faits et objets qui se glissent dans des époques où ils n’ont rien à faire ! Il faut beaucoup d’imagination pour les justifier, il en faut moins pour les faire disparaître.
En 1865, un morceau de feldspath, retiré d'une mine de Treasure City, au Nevada, contenait les restes oxydés d'une vis métallique. La pierre qui contenait cette vis était âgée de 21 millions d'années.
En 1891, madame S.W. Culp de Morrisonville, en Illinois, en cassant un gros bloc de charbon, trouva une chaînette en or de 25 centimètres environ, les extrémités de la chaînette étaient encore prises dans les deux morceaux de charbon séparés.
Au Transvaal, en Afrique du Sud, des mineurs ont trouvés, en 30 ans, environ 200 sphères métalliques. Elles sont légèrement aplaties, d'un diamètre moyen compris entre 2,5 à 10 centimètres. Elles sont de couleur bleu acier, avec des reflets rouges et maculées de petits filaments blancs. Le métal est composé d’acier au nickel, cet alliage n’existant pas à l’état naturel, ce ne peut pas être des météorites. On a observé dans des sphères accidentellement cassées, qu’elles étaient remplies de matériau spongieux, qui se transforme en poussière au simple contact de l'air. Ces sphères proviennent d’une couche rocheuse datée géologiquement de 2,8 à 3 milliards d'années (datation isotopique). Vous pouvez les observer au musée sud-africain de Klerksdorp. Le conservateur du mussée a remarqué qu’elles tournent toutes lentement sur leur axe, alors qu’elles sont enfermées dans leur vitrine.
Près d'Aix-en-Provence, entre 1786 et 1788, des ouvriers ont trouvé dans une carrière de calcaire, à quinze mètres de profondeur, dans une couche de sable, des tronçons de colonnes et des blocs taillés, plus profond, des pièces métalliques ressemblant à des pièces de monnaie, des manches d'outils et une grande planche de bois également pétrifiée. La datation était de 300 millions d'années.
La liste est longue, nous pourrions aussi ajouter quelques faits extraordinaires, mais comme ils reposent sur des témoignages ou des transmissions de témoignages, fussent-ils nombreux, ils seront toujours dénigrés. Tout ce qui affaiblit notre perception formatée de la réalité, est soi expliqué par les lois en vigueur, soi éliminé.
Revenons au temps linéaire, qui nous oblige à faire entrer tous les faits, singuliers ou non, à l’intérieur de notre propre perception conditionnée du temps. La linéarité du temps est un leurre, notre histoire est intemporelle, elle dépasse l’entendement, il nous est impossible de la reconstituer en appliquant les lois actuelles, puisqu’elle a eu lieu dans d’autres formes de la Matrice. On ne peut même pas parler d’enchaînement, de continuité historique, puisqu’il n’y a aucune continuité entre les diverses Matrices. Seuls des témoins matériels insolites, des intuitions inexplicables titillent les plus aventureux. Lors des changements de croyances, l’ensemble Humains-Matrice se recréé. Cette recréation n’est rendue possible que quand le « rêve de la planète » a atteint un seuil critique ou tout ou partie de notre monde adhère à un nouveau paradigme. Pendant une période de transition, plus où moins longue, des humains, des objets, peuvent interférer de l’ancienne Matrice à la nouvelle. L’ancienne Matrice continuant son existence propre. La structure du nouveau monde peut conserver des inclusions de l’ancien. D’où ces artefacts que l’on trouve dans des couches géologiques très anciennes, où l’humanité était sensée ne pas exister. Des objets de l’ancien monde se retrouvent emprisonnés dans des couches géologiques en création du nouveau. Ce sont des intersections, en quelque-sorte. N’oublions pas que ce que l’on appel le temps, ne « s’écoule » pas à la même vitesse d’un espace-temps à l’autre. Un objet se dédoublant une fraction de seconde de l’ancien monde, correspond à plusieurs milliers d’années dans le nouveau. L’abstraction de l’écoulement du temps est employée afin de permettre une meilleure compréhension du phénomène, mais les mécanismes spatiotemporels intègrent des concepts qui nous dépassent totalement. Notre capacité d’appréhender ces processus, est limitée par notre formatage aux lois de la Matrice actuelle. Il n’en a pas toujours été ainsi dans d’autres Matrices. La super-entité Humain-Matrice a connu d’autres perspectives, beaucoup moins confinées, où l’interaction harmonieuse des deux créait des mondes et ou le temps n’existait pas !
Paul
Une vision vraiment intéressante même si je n'y adhère pas.
RépondreSupprimerCes histoires que tu racontes par ailleurs me rappellent celles de Robert Charroux. J'aime les gens qui font fi du tact conventionné pour raconter ce qu'ils ont vu. La franchise devient comme Radio Londres. Seuls les résistants l'écoute, jusqu'à ce qu'elle devienne finalement une maladie honteuse pour tous.
Mais comment expliques tu cette déchéance, partir d'une humanité qui possède tout pour tomber dans l'illusion? N'y a-t-il pas eu une chute comme il y a eu un Big Bang pour l'univers?
Si nous sommes dans le quatrième âge d'un cycle, alors il y a forcément volonté "surhumaine" qui se cache là autour.
Ma pensée actuelle à se sujet est que cette dimension et plus près de nous cette planète ont été isolées pour devenir des vases clos en évolution interne. On s'y incarne pour expérimenter cette situation contre-nature car elle fait partie des possibilités infinies de l'esprit. Ne serait elle pas une étape du principe de création, qui lui serait un ensembles de paramètres toujours plus nombreux et qui s'enrichit exponentiellement en les croisant indéfiniment? Ce monde est régit par un ensemble de paramètres qui ne le restreignent pas puisqu'il le créé! En revanche nous, nous voyons certains des ces paramètres comme inadaptés, et voudrions les changer. Donc que faisons nous? Nous réintégrons par la force des choses le mouvement ascendant de création. En la comprenant, la faisant nôtre, nous élargissons notre contact avec la création. Par un choix. Et qui dit choix, dit liberté. Qui dit liberté, dit existence. Nous suivrions le processus de re-création pour passer du statut de créature, à celui d'entité consciente et intégré au sein du plus grand ensemble de vie.
La seconde naissance sur le plan métaphysique, en modèle réduit dans notre courte existence terrestre.
Bien à toi Paul.
Et dans les règles!
Je ne sais pas si il y chute. La Terre subit des cycles cosmiques avec augmentation et diminution de l'énergie vitale. A l'intérieur de ces cycles, il s'est développé une oligarchie minoritaire qui a accaparé progressivement toute la connaissance, l'occultant aux humains.
RépondreSupprimerL'oligarchie connait ces cycles et leurs conséquences positives et négatives sur les humains. Elle a installé, durant des millénaires, un système insidieux consistant à détourner les humains de leurs dieux créateurs, du Père, de la Déesse-Mère, afin de leur présenter une nouvelle philosophie de vie : le matérialisme, la société de consommation.
Nous sommes des enfants sans passé, perdus dans une désinformation gigantesque et ancestrale. Nous avons remis notre pouvoir de notre plein grès, à ces nouveaux dieux se réclamant du prince de la lumière.
Cette lumière détournée dont s'abreuvent les mouvement newages.
Notre assentiment à été donné par la ruse, c'est peut-être ça la chute.
Le phénomène de l'ascension, beaucoup plus complexe et moins simpliste que galvaudé sur la toile, correspondrait à l'affranchissement de ce leurre par prise de conscience (par le travail intellectuel, physique et mystique) de notre condition.
La fin du cycle en cours serait le moment crucial, qui nécessite d'être prêt en vu de l'échéance à la fois terrible et fantastique qui s'en vient.
Le mode d'emploi a été occulté, nous faisons de notre mieux pour essayer de reconstituer le puzzle, qui restera surement inachevé...
l'improvisation sera de rigueur pour combler les vides, au dernier moment !
Beaucoup de pertes...
Quand j'ai vu ce film, j'ai immédiatement extrapolé sur notre vie, et je me suis reconnu en Néo , pas en tant que l'élu bien sur, mais dans le sens où depuis toujours, je me suis toujours dit que quelque chose "clochait", et pas qu'un peu, il n'y pas pas de robots mécanisés, mais c'est tout comme.
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