Dans les années 70 les cerveaux anglo-saxons et malthusiens du dépeuplement se mettent à l’œuvre : on a Kissinger (n’était-il pas devenu à cent ans une bouche inutile ?) et David Rockefeller qui accélère le tempo en créant la Trilatérale (Nelson est vice-président…). On a Licio Gelli et le Club de Rome qui annonce comme dans les films de SF (Soleil vert, Rollerball…) ce qui va se passer.
Reprenons William Engdahl, un des rares analystes à avoir une approche historique de nos problèmes (voyez son analyse de la longue guerre des Anglo-saxons contre l’Allemagne après Sedan…) :
« Pour comprendre le double langage de la durabilité, il faut remonter à Maurice Strong, un pétrolier canadien milliardaire et ami proche de David Rockefeller, l’homme qui a joué un rôle central dans les années 1970 pour l’idée que les émissions de CO2 dues à l’homme rendaient le monde non durable. Strong a créé le Programme des Nations unies pour l’environnement et, en 1988, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour étudier exclusivement le CO2 d’origine humaine. »
Engdahl nous dit encore :
« En 1992, Strong a déclaré, « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-ce pas notre responsabilité d’y parvenir ? » Au Sommet de la Terre de Rio Strong, la même année, il a ajouté : « Les modes de vie et de consommation actuels de la classe moyenne aisée – impliquant une consommation élevée de viande, l’utilisation de combustibles fossiles, d’appareils électroménagers, de climatisation et de logements de banlieue – ne sont pas durables.
La décision de diaboliser le CO2, l’un des composés les plus essentiels à la survie de toute vie, humaine et végétale, n’est pas le fruit du hasard. Comme le dit le professeur Richard Lindzen, physicien de l’atmosphère au MIT… »
Dans mon texte sur l’occident et le démon des organisations, j’ai parlé du facteur temps pour la mise en place de ces légions devenues globales de décideurs apocalyptiques. Engdahl ajoute – on est au début de la crise interminable du Covid :
« La déclaration du Forum économique mondial de faire un grand retour en arrière [textuellement The Great Reset ou la Grande Réinitialisation] est, à tous les égards, une tentative à peine voilée de faire avancer le modèle dystopique « durable » de l’Agenda 2030, une nouvelle donne verte mondiale (global « Green New Deal ») dans le sillage des mesures de lutte contre la pandémie de COVID-19. Leurs liens étroits avec les projets de la Fondation Gates, avec l’OMS et avec les Nations unies laissent penser que nous pourrions bientôt être confrontés à un monde bien plus sinistre après la fin de la pandémie de COVID-19. »
Parlons du Club de Rome et de ses provocations verbales ; ah, cette chère catholique Rome devenue avec ce pape, son Mammon et son vaccin un des chefs-lieux de la mondialisation satanique :
« En 1968, David Rockefeller a fondé un groupe de réflexion néo-malthusien, The Club of Rome, avec Aurelio Peccei et Alexander King. Aurelio Peccei, était un cadre supérieur de la société automobile Fiat, propriété de la puissante famille italienne Agnelli. Gianni Agnelli de Fiat était un ami intime de David Rockefeller et membre du comité consultatif international de la Chase Manhattan Bank de Rockefeller. Agnelli et David Rockefeller étaient des amis proches depuis 1957. Agnelli est devenu membre fondateur de la Commission trilatérale de David Rockefeller en 1973. Alexander King, chef du programme scientifique de l’OCDE, était également consultant auprès de l’OTAN. Ce fut le début de ce qui allait devenir le mouvement néo-malthusien « les gens polluent ».
Les gens comprenez : vous, moi, pas eux. Les vols en avion sont interdits pour la masse, pas pour l’élite ; les super-yachts sont permis à Di Caprio ou Kerry, mais les bateaux de pêche sont interdits aux pécheurs du Sri Lanka, ancien paradis devenu pays martyr depuis son tsunami recyclé en nettoyeur de pauvres (cf. Naomi Klein).
Dès 1971, on veut mettre fin au progrès – ce qui mettrait enfin fin à la population :
« En 1971, le Club de Rome a publié un rapport profondément erroné, Limits to Growth, qui prédisait la fin de la civilisation telle que nous la connaissions en raison d’une croissance démographique rapide, combinée à des ressources fixes telles que le pétrole. Le rapport a conclu que sans changements substantiels dans la consommation des ressources, “le résultat le plus probable sera un déclin assez soudain et incontrôlable de la population et de la capacité industrielle”. »
Si l’homme est un virus pour l’agent Smith de Matrix, il est un cancer pour le gang des industriels italiens (toujours Chesterton, qui avait tout prévu dans Un nommé jeudi : les conspirateurs ne seraient que milliardaires et mondialistes). Engdahl ajoute dans un autre texte :
« En 1974, le Club de Rome a déclaré avec audace : « La Terre a un cancer et le cancer, c’est l’homme. Ensuite : « le monde est confronté à un ensemble sans précédent de problèmes mondiaux imbriqués, tels que la surpopulation, les pénuries alimentaires, l’épuisement des ressources non renouvelables [pétrole-nous], la dégradation de l’environnement et la mauvaise gouvernance ». Ils ont fait valoir que, une restructuration “horizontale” du système mondial est nécessaire… des changements drastiques dans la strate des normes – c’est-à-dire dans le système de valeurs et les objectifs de l’homme – sont nécessaires pour résoudre les crises énergétiques, alimentaires et autres, c’est-à-dire les changements sociaux et des changements dans les attitudes individuelles sont nécessaires pour que la transition vers la croissance organique ait lieu. »
C’est un peu la méthode des shadoks tournés à la même époque, remarquez : « quand il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème ». En supprimant l’Homme (en particulier la classe moyenne européenne ou américaine) on supprime le problème (voir John Coleman). Il nous restera les stations suisses et les super-yachts (cf. le film 2012 où ne sont sauvés que ceux qui paient un milliard - avec un public comme ça, pourquoi se gêner ?).
Le rapport annonce aussi la gouvernance mondialiste apparue avec l’empire britannique-méphitique mais surtout avec les deux guerres mondiales avec finalement les mêmes acteurs : les colonisateurs et les dominateurs de la thalassocratie palladienne-anglo-saxonne.
Je termine avec William Engdahl :
« Dans leur rapport de 1974, Mankind at the Turning Point, le Club de Rome a en outre soutenu:
L’interdépendance croissante entre les nations et les régions doit alors se traduire par une diminution de l’indépendance. Les nations ne peuvent être interdépendantes sans que chacune d’elles renonce à une partie de sa propre indépendance, ou du moins en reconnaisse les limites. Le moment est venu d’élaborer un plan directeur pour une croissance organique durable et un développement mondial basé sur l’allocation mondiale de toutes les ressources limitées et sur un nouveau système économique mondial. C’était la première formulation de l’Agenda 21 des Nations Unies, de l’Agenda 2030 et de la Grande réinitialisation de Davos en 2020. »
On verra si Trump et Musk…
https://lesakerfrancophone.fr/mon-nom-est-legion-loccident-et-le-demon-des-organisations
https://www.dedefensa.org/article/une-breve-histoire-du-grand-reset
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