Le Montana a eu un avant-goût de l'hiver cette semaine. Le NWS a même émis un avis de météo hivernale pour le parc national des Glaciers et les montagnes Mission, alors qu'une tempête de neige inhabituelle au mois d'août a balayé la région.
Le mercredi 28 août, de nombreuses stations de ski du Montana ont signalé une nouvelle accumulation de neige.
La station de ski de Whitefish Mountain était l'une d'entre elles. À 10h, des chutes de neige importantes s'étaient abattues jusqu'à 1.750 mètres d'altitude, notamment aux extrémités supérieures des télésièges 1 et 7 de la station :
La chaise 1 de Whitefish à gauche et la chaise 7 à droite, vues depuis Summit House (28 août).
« Il s'agit sans doute d'un nouveau record », a déclaré Chad Sokol, responsable des relations publiques de Whitefish. « Une tempête inouïe pour la fin août a apporté un pouce de neige au sommet ce matin, ainsi qu'une couche visible de poudreuse sur les 300 mètres supérieurs de Big Mountain. ... de la neige mesurable à cette époque de l'année ? Nous ne l'avions pas vu venir. »
Whitefish n'était pas la seule. La station de ski de Bridger Bowl a également signalé ses premières chutes de neige de la saison, tout comme de nombreuses autres.
La tempête s'est en fait intensifiée au Logan Pass du parc national des Glaciers. En fin de matinée, le NWS a signalé une augmentation des chutes de neige, avec des prévisions annonçant jusqu'à 18 cm de neige au Logan Pass Visitor's Center d'ici la fin de la journée.
Il s'agit du même parc national des Glaciers (GNP) qui, fin 2019, a été contraint de retirer tous les panneaux de son centre d'accueil des visiteurs qui déclaraient que les glaciers du parc auraient disparu d'ici 2020, en raison des ravages de l'"ébullition" mondiale.
Tous les panneaux ont été retirés avec honte de ses écrans après que les modèles informatiques sur lesquels il s'appuyait depuis le début des années 2000, qui prédisaient un recul glaciaire sans fin, se sont révélés être des absurdités.
« Des chutes de neige plus importantes que la moyenne sur plusieurs hivers ont ralenti ce rythme de recul et la date de 2020 utilisée dans l'affichage ne s'applique plus », avait alors déclaré l'USGS, une agence chargée de surveiller les glaciers du GNP.
Depuis, la saison 2022-23 a battu tous les records de neige. Elle a été suivie par la saison 2023-24, bien au-dessus de la moyenne, qui vient de s'écouler. Et maintenant, la saison 2024-25 semble avoir commencé pour de bon et en août ! Un avant-goût de l'hiver qui a certainement suscité l'enthousiasme. Comme l'a dit un Instagrameur : « J'en ai assez vu. Ouvrez les remontées mécaniques. »
Explications sur les pluies sahariennes
La pluie a atteint les profondeurs du désert du Sahara, notamment le long de la frontière entre l’Algérie et le Mali, une zone qui reçoit habituellement très peu de précipitations. Cette fois, la pluie arrive du sud, une direction inhabituelle pour cette région. Bien que ce ne soit pas une première, ce phénomène est loin d’être habituel.
Certains pointent du doigt le déplacement de la zone de convergence intertropicale (ZCIT), une bande proche de l'équateur où se rencontrent les vents des hémisphères nord et sud, qui joue un rôle important dans les conditions météorologiques mondiales.
Lorsque la ZCIT se déplace vers le nord, elle peut pousser de l’air chaud à haute pression d’Afrique vers l’Europe, le remplaçant par des fronts venant du sud.
Son récent positionnement plus au nord pourrait également avoir contribué à ce qu’une poche du sud de l’Europe connaisse des vagues de chaleur cet été.
Graphique montrant le déplacement vers le nord de la ZCIT par rapport à la moyenne historique.
En se concentrant sur l'Atlantique, la saison des ouragans de 2024 a jusqu'à présent été un échec, avec beaucoup moins de tempêtes que ce que les « experts » attendaient, notamment Michael Mann, qui a prévu un nombre record de 33 tempêtes (au 29 août, nous n'en sommes qu'à 5 !).
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