Dénuée depuis longtemps de toute valeur informative, la lecture de la presse subventionnée reste néanmoins une source inépuisable de bonne humeur. J’en veux pour exemple cet article du Parisien, chargé de l’après-vente du connivent Aurélien Rousseau, campé en infatigable général de la lutte contre la « canicule tardive ».
Répétant jusqu’à la nausée tous les gros trucs covidistes qui avaient si bien marché en 2020 (l’hôpital « va tenir », grâce aux héros de la première ligne, etc.), l’article n’oublie pas de distiller au passage un maximum de propagande climatiste – après tout, il y a des hausses de prix massives (présentes et à venir) à faire accepter au très contribuable.
Et pourtant, la tâche n’est pas simple. On découvre en effet, au passage, un « changement climatique » particulièrement pervers, qui s’abstient de lâcher sur nous sa canicule au moment le plus chaud de l’année (que nous avons… déjà dépassé), pour nous prendre par surprise sous la forme de « l’épisode le plus chaud de l’été 2023 ». L’usage du superlatif atteint ainsi son moment poétique, ne voulant naturellement plus rien dire en rapport avec le monde réel.
Répétant jusqu’à la nausée tous les gros trucs covidistes qui avaient si bien marché en 2020 (l’hôpital « va tenir », grâce aux héros de la première ligne, etc.), l’article n’oublie pas de distiller au passage un maximum de propagande climatiste – après tout, il y a des hausses de prix massives (présentes et à venir) à faire accepter au très contribuable.
Et pourtant, la tâche n’est pas simple. On découvre en effet, au passage, un « changement climatique » particulièrement pervers, qui s’abstient de lâcher sur nous sa canicule au moment le plus chaud de l’année (que nous avons… déjà dépassé), pour nous prendre par surprise sous la forme de « l’épisode le plus chaud de l’été 2023 ». L’usage du superlatif atteint ainsi son moment poétique, ne voulant naturellement plus rien dire en rapport avec le monde réel.
Fin du monde vers mercredi, puis orages ce week-end
Tout comme, d’ailleurs, l’usage des codes d’alerte : « 50 départements ont été placés en vigilance orange ». En d’autres termes : à l’ombre de l’idéologie du risque zéro, la canicule, comme la sécheresse, devient à son tour asymptomatique. Vous pourriez mourir de chaud, comme vous pourriez mourir d’une grippe – si l’Etat, le bienveillant (quoique assez gourmand) Etat n’était pas là, à tout bout de champ, pour vous protéger de la réalité. Mais, grâce à l’Etat angéliste et à sa propagande subventionnée, vous pouvez/devez continuer à vivre sur terre comme si vous n’étiez pas un animal mortel.
A la lumière de la séquence 2020-21, et maintenant aussi de la farce ukrainienne, on peut d’ailleurs lire, dans cet éloge appuyé d’Aurélien Rousseau aux « soignants, (…) personnels médicaux, paramédicaux et (…) personnels non soignants [qui] donnent le meilleur d’eux-mêmes » de mauvaises nouvelles en perspective pour ces « héros », encore récemment placés devant l’alternative « piquouze ou suspension », et qui pourraient bien, comme ces soldats russes et ukrainiens à qui Poutine et Zelensky ne ménagent pas leurs dithyrambes, découvrir assez vite le vrai prix de leurs médailles en chocolat fondant.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/08/22/le-parisien-grace-au-gouvernement-vous-pourriez-survivre-a-lete-par-modeste-schwartz/
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