17 juillet 2023

En 1965, la CIA complotait pour assassiner de Gaulle avec une bague empoisonnée

Haaaa.

Nos gentils alliés les « zaméricains ».

Je rappelle ici, pour ceux qui seraient passés à côté les dernières paroles de François Mitterrand sur les « zaméricains ».

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

L’Amérique est toute puissante et ne recule devant presque rien pour asseoir sa puissance.

Le problème n’est pas que les Américains rêvent leur puissance. Ils ont bien raison. Le problème est que nous rêvions notre soumission aux Etats-Unis.

Et à propos de soumission et de résistance, il y en a un qui posait un sacré problème à l’hégémonie de l’Oncle Sam, c’était le Général de Gaulle.

L’assassinat de de Gaulle. 

Les dirigeants du Congrès ont été informés par des responsables de la CIA que des dissidents français avaient approché la CIA il y a 10 ans pour demander l’aide américaine dans un complot visant à tuer le président français.

Le tueur devait être un « vieux soldat ». Il devait porter une bague empoisonnée à l’un de ses doigts. Et il devait serrer la main du général dans ce que le Tribun a déclaré aujourd’hui aurait été « un fermoir… d’amitié mortelle ».

Selon le journal, dans un article exclusif protégé par des droits d’auteur qui n’indique aucune source ni date limite, un officier de la CIA s’est rendu à Capitol Hill au cours des quinze derniers jours pour informer les sénateurs et les membres du Congrès du type d’histoires qu’ils peuvent s’attendre à découvrir lorsqu’ils liront les documents censurés de la Commission Rockefeller ( par le président Ford) section sur les assassinats politiques ; et à quoi s’attendre lorsque les deux comités restreints du Congrès commenceront à enquêter sur le sujet.

Lors du briefing secret, l’homme de la CIA aurait déclaré aux membres du Congrès que des dissidents français – la connexion algérienne n’a pas été mentionnée, mais le complot aurait été ourdi après l’échec des tentatives de l’OEA de 1961 et 1962 contre la vie du général – avaient pris contact avec la CIA. en 1965 et 1966.

À l’époque, l’administration Johnson était loin d’être satisfaite de de Gaulle, qui était alors un ardent opposant à la guerre du Vietnam et avait chassé les militaires américains des bases militaires françaises.

Le plan, tel qu’il aurait été présenté à la CIA, impliquait d’infiltrer un agent, portant l’anneau empoisonné – peut-être avec une aiguille à pointe de curare sur sa surface extérieure – dans un groupe de vieux soldats assistant à une réception à laquelle le général apparaîtrait.

L’agent faisait la queue pour se faire serrer la main, délibérément en retard pour que le général soit fatigué et que sa main soit engourdie d’avoir serré la main de tant de soldats plus enthousiastes.

Enfin, cette « étreinte… d’amitié mortelle », et le général tomberait au sol pendant que l’assassin se promenait calmement dans la foule.

Aucune preuve n’existe, dit le journal, pour montrer que M. Johnson était au courant de cela; et personne ne dira si la bague portant le vieux soldat a jamais existé.

Une seule chose est certaine : de Gaulle est mort. Il s’est effondré en regardant la télévision chez lui à Colombey-les-deux-Eglises.

Et l’héritage du Président de Gaulle reste très présent. Nous vivons en France en gros sur les acquis de cette période ou sur ce qu’il en reste. L’héritage intellectuel lui, du gaullisme, reste l’idée de souveraineté de la France et d’indépendance.

Charles SANNAT

Source The Guardian ici

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