12 juin 2023

La série télé Abysses touche le fond

Ce devait être la série du siècle, du moins de la décennie, pour le monde anti-américain, l’occasion de mettre une branlée à HBO et consorts. Abysses, production internationale euro-nippone, devait casser la baraque, avec les moyens technologiques des puissances de l’Axe (Allemagne et Japon), sa distribution euro-française, ses extérieurs de ouf, son scénario futuriste coincé entre Surface (NBC) et Zoo (Netflix), et puis plouf, le teaser nirvanesque qui finit dans le ruisseau. Que s’est-il passé pour que ce bon sujet floppe à ce point ?

Ce n’est pas une question de distrib. Qu’il n’y ait pas de stars – à part Cécile de France – n’est pas un problème : Breaking Bad a fait de ses acteurs principaux – Bryan Cranston et Aaaron Paul – des stars, parce que la série était au top niveau. En plus ça nous a appris à fabriquer du cristal et à le refourguer à des camés LGBT qui dansent sur des chars.

La distrib d’Abysses est, à deux exceptions près, pas très réaliste : personne n’est laid ou obèse. Or, quand on va au CNRS ou dans une boîte de chercheurs publique, il y a beaucoup de thons des deux sexes, ne nous demandez pas pourquoi, c’est comme ça.

De plus, le jeu des acteurs est stéréotypé. Par exemple, la Belge Cécile (de France) avec sa frisée jaunâtre fait tout le temps la tête, elle fronce les sourcils parce qu’elle est prise entre un full time job – sauver le monde – et une famille qui a besoin d’elle : fils inexistant qui dit rien ou « maman », ado dépressive qui pleurniche « maman, tu dis que tu reviens alors que tu reviens pas, tu mens, ouin, je te déteste », et ex superflu. C’était pas la peine de caster des humains, maintenant on peut faire des personnages plus adaptés tout en numérique, la preuve :

Les scénaristes – on aimerait avoir leurs noms pour les envoyer sur une île déserte entourée de requins bouledogues – ont prévu UNE ligne pour chacun des seconds rôles, pourtant essentiels à l’architecture de la crédibilité ! Cette paresse en apparence inoffensive démolit toutes les scènes familiales. Quant au mari, c’est la cata version féministe : il est perdu sans sa femme, son jeu se réduit à froisser son visage pour exprimer l’embarras, l’impuissance, la faiblesse et l’hypocrisie.
 
On va vous présenter le casting des 7 nains (de gauche à droite) : la louve SS, l’Indien qui ne pipe mot, Cécile la décortiqueuse de crabes, le métis HPI, la rouquine déprimée, le Jap qui assure et l’astro-lesbienne black

Quand tu regardes The Wire, même un troisième rôle de la bande des dealers noirs qui apparaît 20 secondes dans un épisode est plus épais que ça ! Il a une histoire, on devine son histoire, on ne voit pas un figurant. Là, avec Abysses, tu ne vois pas des personnages mais un 1er rôle, un 2e rôle, un 3e rôle en fonction de leur bible squelettique respective. C’est presque écrit sur leur front : « Ici, personnage sans importance, donc on s’en fout qu’il soit crédible ou pas. »
Bref, on voit à travers le film et c’est désastreux. Normalement, l’œil – et le cerveau derrière – doit être scotché par les scènes et ne pas pouvoir en sortir. C’est raté.

Après le trésor des nazis, le trésor des européistes

Avoir un tel budget (23 millions rien que pour le studio aquatique de Bruxelles) pour produire du bateau, du bidon, et du bidon qui se voit... Au moins Spielberg, quand il montre des dinos ou des juifs, il en montre des vrais. Là, on navigue en permanence entre le « on voit que c’est des comédiens » et « pourquoi il fait tout le temps la gueule, lui ? » Lui, c’est l’Indien. Alors l’Indien il mérite un paragraphe à lui tout seul, dans cette distribution enwokée jusqu’à l’os.

L’Indien est un chercheur, un doctorant (bon, déjà...) qui bosse du côté de Vancouver, là où Véronique Sanson, quand elle n’était pas encore trop défoncée, trouva le meilleur de son inspiration. L’Indien, dont on a oublié le nom, mais ça doit être quelque chose comme Plume dans l’oignon rouge, étudie les baleines qui passent par là chaque saison. Son jeu ? Ne rien dire, pas bouger le moindre muscle du visage, plisser légèrement les yeux quand il réfléchit car il sait communiquer avec la Nature, il est indien, comprenez-vous, donc il a une connexion que nous pauvres Blancs avons perdue en route. C’est grâce à ce genre de personnage qu’on peut deviner en creux la vie et l’intellect très limités des scénaristes...

D’ailleurs, les autres personnages sont à l’avenant : des caricatures sociologiques, mais qui respectent la hiérarchie progressiste, les femmes en haut, les colorés au milieu et les Blancs tout en bas, surtout les hommes. Les Blanches s’en sortent parce qu’elles ont un vagin. Mais pas les Blancs.

Plume dans l’oignon rouge est silencieux, à un moment donné il mate une doctorante, une brune assez mignonne, mais elle se barre. Peut-être qu’elle aurait pu lui faire déplisser les yeux... On sait jamais, on balance ça pour une éventuelle saison 2, au cas où l’équipe des scénaristes aux bras cassés serait fusillée. Mais les 15 % d’audience, soit 3 millions de curieux devant leur poste sur France 2, nous font douter de cette éventualité... Ou alors c’est qu’il y a vraiment rien sur les autres chaînes.

Un autre rôle débile est celui de la patronne du centre de recherches sur la faune océanique. Elle fait vieille nazie, elle est méchante avec tout le monde, on lui connaît pas de mec, c’est la chienne de Ravensbrück version 2023. Elle interdit à tous de trouver des solutions nouvelles aux phénomènes qui ne s’expliquent pas, genre les rorquals qui pioncent à la verticale, la lumière divine au fond de la flotte, l’invasion des crabes blancs (sur les côtes d’Afrique du Sud, bonjour le symbole), ce genre de trucs. On aime bien les passages où tous ces enwokés se font bouffer ou noyer, comme la Jap super sociable – elle veut tout le temps faire la fête avec ses amis, tu parles d’une ambition – qui coule dans de grosses bulles géantes.



Le couple lesbien

En fait, la louve SS n’est même pas la pire : le pire, ce sont les couples homos qu’on nous fourre dans le gosier, progressisme oblige. On a droit au couple gay avec Karim (ou Brahim) et au couple lesbos avec la blackette astrophysicienne ! On dépasse tout ! L’Himalaya de conneries peut aller se rhabiller et se suicider dans la fosse des Mariannes !

On a regardé les 8 premiers épisodes, en attente, comme dans les films de cul, des scènes les plus chaudes : le tsunami vengeur, le homard explosif du resto marseillais, genre la pandémie dans le plateau de fruits de mer, et on a zappé toutes les scènes psychologistes pénibles. Au bout du compte, il faut 8 épisodes pour en faire UN de correct, enfin, plutôt incorrect. Abysses, ou l’horreur scénaristique à partir d’un vrai sujet, un budget faramineux englouti dans une marée de bien-pensance. Alors que c’est l’inverse qui fait le succès d’une série. Le wokisme est le pire des négationnismes, car c’est le négationnisme du réel. Et quand on déconne avec le réel, il se venge. Comme les poiscailles d’Abysses.

On n’a pas trouvé le budget total de ce naufrage, mais ça rappelle furieusement les 71 milliards braqués par la Leyen pour les big boss des multinationales du crime par injection : une somme folle volée aux Européens – qui en chient – pour satisfaire les délires d’une clique oligarchique conne à manger des algues au méthane.
Les européistes transforment tout ce qu’ils touchent en merde.
Remboursez les vaccins et les séries !

Abysses = Zoo + Surface

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