«Il y a déjà eu 2.355 incendies, couvrant une étendue incroyable de 10 millions d'acres au Canada, cette année», hurlent les premières lignes d'un article récent, aucun contexte, juste ce qui semble être des chiffres tout droit sortis d'un chapeau.

Les dernières données du Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC), montrent qu'au 6 juin il y avait 437 incendies actifs, portant le total de l'année à 2.355, soit environ 400 incendies de plus que la moyenne décennale. 

« Les incendies de forêt sont un phénomène naturel », poursuit l'article, cependant, « le changement climatique les fait durer plus longtemps et les rend plus intenses ».

Examinons cette affirmation

Vous trouverez ci-dessous un tableau gracieuseté de la Base de données nationale sur les forêts. Il montre le nombre annuel des feux de forêt au Canada et leur étendue depuis 1990.

Le prétendu « signal climatique » n'est tout simplement pas au rendez-vous. La tendance est assez clairement à la baisse.

 

Examinons ensuite la cause des incendies

Prenant l'Alberta comme exemple, simplement parce qu'elle était la première sur la liste : « l'activité humaine » est le principal responsable des incendies de forêt dans la province chaque année, depuis 2003, avec la foudre en deuxième et les brûlages dirigés en troisième. 

En une année récente, 681 incendies ont été causés par des humains, 89 par la foudre et 2 par des brûlages dirigés (dont 28 non spécifiés).

"Le changement climatique fait que les incendies de forêt durent plus longtemps et sont plus intenses", affirme-t-on. Cependant, les données suggèrent que l'imprudence humaine est la principale cause des incendies, et même dans ce cas, la tendance est toujours à la baisse.

Pour ajouter du poids à cela, revenons au graphique et notons l'année 2020, en particulier sa chute spectaculaire. C'était l'année de la pandémie, vous savez, lorsque les Canadiens ont été enfermés de force chez eux à cause d'une vilaine vague de grippe.

Curieusement, le « réchauffement climatique » semble s'être effondré cette année-là également, le nombre de feux de forêt et la superficie brûlée atteignant des niveaux historiquement bas.

J'essaie de rester à l'écart des théories du complot spécieuses sur ce site, mais aidez-moi un peu ici les alarmistes climatiques. Expliquez l'imagerie satellitaire montrant les incendies qui se déclarent simultanément à travers le Canada. Les images sont-elles fausses ? Peut-être. C'est soit cela, soit la majorité de ces incendies, comme c'est le cas chaque année, ont été allumés par des incendiaires, mais cette fois-ci, peut-être dans le cadre d'une attaque orchestrée.

Au vu de ce que j'ai constaté ces dernières années, je considère qu'il est tout à fait possible, pour un gouvernement déterminé à augmenter sa taxe carbone et ses "pouvoirs de lutte contre le climat", de mettre en scène un spectacle narratif comme celui-ci.

Et, à leur tour, leurs serviteurs dévoués du "réchauffement" se multiplient en ce moment :

Autre curiosité, les feux du Canada semblent très patriotiques, adhérant, pour la plupart, du côté nord de la frontière américaine :

Le patriotisme des incendies est bien sûr un grand soulagement pour les Américains, qui peuvent remercier leur bonne étoile de ne pas endurer une année de plus, comme en 1937, où un feu de forêt se déclarait toutes les trois minutes :

Les informations télévisées liées à la météo nous feraient tous penser que les catastrophes augmentent.

ce n'est pas le cas, les données sont claires à ce sujet également.

En 1900, environ 4,5% de la superficie terrestre du monde brûlait chaque année. Au cours du siècle dernier, ce pourcentage est tombé à environ 3,2%. Et au cours des deux dernières décennies, les satellites ont observé un déclin encore plus important. En 2021, seulement 2,5% a brûlé.

Vous trouverez ci-dessous le tableau "officiel" des incendies de forêt aux États-Unis :

Comme pour le Canada, il montre une tendance à la baisse.

Mais il y a plus...

L'administration Biden a récemment fait supprimer toutes les données sur les incendies de forêt d'avant 1983. Tout simplement parce que la superficie brûlée par le feu s'est avérée beaucoup plus élevée entre 1910 et 1960 qu'elle ne l'est aujourd'hui, ce qui contredit la corrélation réchauffement/incendie souhaitée.

De manière typiquement orwellienne, l'administration a effacé des décennies de données gênantes des livres d'histoire, en prétextant qu'elles "n'étaient pas officielles".

De plus, l'année 1983, le nouveau point de départ, se trouve curieusement avoir la plus faible superficie brûlée de l'histoire enregistrée :

Le Centre national interservices des pompiers [NIFC].

Ce tableau est clair, il n'y aucune corrélation entre l'intensité et/ou la fréquence des incendies et le « changement climatique ».

Quiconque prétend le contraire répand une propagande non scientifique.

La superficie brûlée aux États-Unis a en fait diminué de 90% depuis que le temps où le CO2 était à des niveaux préindustriels.

Fait révélateur, l'administration Biden a également récemment supprimé ce document :

Lecture complémentaire :

Les incendies de forêt en Europe ont également tendance à baisser (faites défiler jusqu'à la troisième histoire dans l'article ci-dessous) :