11 mars 2023

« Demandez pardon à la population ! » – Lettre ouverte aux autorités genevoises

A Genève, les élections s’approchent et avec elles le cirque électoral. Chaque parti y exhibe ses minois et ses tronches en promettant un monde meilleur où l’on rasera gratis grâce à l’idéologie qui est sienne.

Cette occurrence de la vie « démocratique » a cette année pourtant un goût amer : ces partis viennent d’infliger la pire maltraitance jamais subie par la population depuis des siècles, d’autant plus douloureuse qu’elle aura été parfaitement gratuite et inutile et provenait non pas d’un ennemi, mais de ses propres autorités et élus.

Réfugiés dans le quant-à-soi des pseudo-élites médiatico-politiques, nos députés, ministres, chefs de parti n’ont toujours rien compris hélas  à la réalité de la crise dite sanitaire ni à la gravité extrême de ce qu’ils se sont permis d’infliger à la population, et même le plus violemment à ses catégories les plus vulnérables.

Nous avons quant à nous comme on dit dans le jargon managérial : un « devoir de moyens mais non de résultats »…

Je sais bien que la Lettre  qui suit n’effleurera même pas le « délire raisonnant »et le déni dans lesquels se sont enfoncé ces gens. Ils n’y verront qu’une preuve de plus de la haine qui circule dans la population, fruit toxique de la licence accordée sur les réseaux sociaux à ces satanés « antivaxxx et complotissssss »…

La « presse » ira sans doute de nouvelles attaques de caniveau à mon endroit, rajoutant des couches de stupidité malveillante au tas de fumier qu’elle engraisse diligemment depuis trois ans.

Et tout ce petit monde ira banqueter en se confortant parmi dans le fait que, selon l’expression consacrée, « quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, on a bien raison de penser ce qu’on pense… »

Le fait de n’entretenir aucune illusion n’implique pas pour autant qu’il faille renoncer à agir.

« La seule façon de lutter contre la peste, c’est l’honnêteté »

écrivait Camus.

De l’honnêteté, n’en cherchez pas hélas -c’est bien là notre drame- auprès de Mauro Poggia ou d’Alain Berset, aux Hôpitaux universitaires de Genève ou au sein de la « Task force scientifique » pas plus que sur les ondes de la RTS ou dans les journaux.

Tout ce petit monde a aujourd’hui basculé de façon probablement incurable dans la mauvaise foi, la malhonnêteté et même l’infamie, sans d’ailleurs que ceux qui s’y agitent en soient conscients la plupart du temps. Leur ignorance assumée les protège tandis que la magie du bocal leur permet de se sentir « comme les autres », même quand et si cette manière d’être est devenue délirante ou mortifère…

C’est donc sans espoir ni désespoir que j’interpelle les autorités :

Les connaissances et les données honnêtes ont toujours été disponibles et il en allait de votre responsabilité de les prendre comme références pour vos prises décisions – au lieu de la fraude toxique brandie sous vos yeux par des milieux systémiquement corrompus.

Vous avez failli, c’est grave, mais cela peut arriver.

L’enjeu ensuite est d’avoir l’honnêteté intellectuelle, la probité et la dignité de le reconnaître et de s’en excuser envers ceux qui ont fait les frais de cet égarement.

C’est dire en effet si ma démarche est a priori vouée à l’échec…

La bonne nouvelle étant que : peu importe !

Les citoyennes et citoyens pour qui se résigner n’est pas une option pourront avantageusement signer et faire signer le référendum contre la prolongation de la loi Covid (c’est-à-dire techniquement la prolongation d’un régime de dictature) porté par le Mouvement fédératif romand.

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Lettre ouverte au Conseil d’État de la République et Canton de Genève

par Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé et expert en santé publique

Genève, le 7 mars 2023

Mesdames et Messieurs les Conseillers d’État,

Vous voici parvenus au terme de votre mandat électif et prêts pour certains à quitter vos fonctions, et pour d’autres à demander au peuple de les reconduire.

La législature écoulée aura certes été particulièrement difficile, mais pas pour les raisons que continue de croire, à tort, la population. La science a en effet parlé quant à la soi-disant « pandémie » de Covid-19 et son constat aujourd’hui ne peut plus être nié.

Selon la récente évaluation de l’épidémiologiste le plus cité au monde, le professeur John Ioannidis de la Faculté de médecine de l’Université de Stanford, la létalité effective du Covid avant vaccination aura été de 0,09 % pour la population inférieure à 70 ans[1]. Soit équivalente (et même inférieure pour les personnes de moins de 50 ans) à la grippe  banale que nous connaissons année après années.

Ces données, nous avons été quelques-uns à chercher par tous les moyens à vous les faire connaître dès le mois d’avril 2020. On pensait alors que la létalité du Covid était de l’ordre de 0,3 % soit celle d’une épidémie de grippe un peu forte[2].

Rien ne justifiait en aucune manière les mesures excessives et brutales que vous avez imposées à la population.

La vérité est donc encore plus spectaculaire que ce nous énoncions alors : nous n’avons pas connu en 2020 d’épidémie plus sévère que ce que nous connaissons année après année -hormis pour les personnes en toute fin de vie ou souffrant de maladies terminales qu’il s’agissait de soigner et d’accompagner et non d’enfermer ou de maltraiter…

Malgré cela, vous nous avez imposé des trains de mesures connues de longue date comme étant inutiles et lourdement dommageables[3]. En ne tolérant aucune contradiction, vous vous êtes soumis aveuglément aux ordres d’un système médical reconnu aujourd’hui par toutes les autorités compétentes comme étant systémiquement corrompu.

Ce constat de la corruption institutionnelle des systèmes de santé a été posé par exemple en 2014 par la Commission européenne[4] (actuellement elle-même en pleine rechute), en 2017 par le rapporteur de la Commission des droits de l’homme aux Nations-Unies[5], par les principales revues médicales[6] ainsi que par le centre d’éthique Safra de l’Université de Harvard[7], dans des termes sans ambiguïté.

En novembre 2020, le British Medical Journal (la moins corrompue des quatre principales revues médicales) a même alerté publiquement sur ce qui était en train de se dérouler, précisant explicitement :

« La science est actuellement réprimée pour des raisons politiques et financières. Le Covid-19 a déclenché la corruption de l’État à grande échelle, et elle est nuisible à la santé publique (…)

La politisation de la science a été déployée avec enthousiasme par certains des pires autocrates et dictateurs de l’histoire, et elle est maintenant malheureusement monnaie courante dans les démocraties. Le complexe médico-politique tend à supprimer la science pour engraisser et enrichir ceux qui sont au pouvoir (…) Et, à mesure que les puissants deviennent plus prospères, plus riches et plus intoxiqués par le pouvoir, les vérités dérangeantes de la science sont supprimées. Lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent. [8] »

Vous reste-t-il suffisamment d’entendement pour comprendre que ce sur quoi alertait alors le BMJ n’était rien d’autre que l’action des gouvernements dans nos différents états, dont la vôtre à Genève ?!

Voilà ce à quoi vous vous êtes livrés. Trahissant vos responsabilités envers la population, vous n’avez n’avait fait que cautionner ces politiques lourdement destructrices de vos administrés.

***

Vous avez odieusement privé les patients de soins et interdit aux médecins de les soigner alors même que nous disposions d’un arsenal thérapeutique utile au stade précoce de l’infection, dont la prescription aurait permis à de nombreuses personnes à risque de ne pas connaître d’aggravation[9].

Vous avez préféré laisser la population entière en déni de soins, ordonnant aux personnes infectées d’attendre le cas échéant qu’il soit trop tard pour se faire hospitaliser (en France, pays ayant appliqué la même politique, 50% des patients ont été placés en réanimation -et 17% sont décédés- le jour même de leur hospitalisation.[10])

Les écoles, les commerces et restaurants ont été fermés là où rien ne justifiait en aucune manière de telles mesures.

Vous avez imposé à la population de se masquer inutilement, forcé des serveurs, commerçants, employés, enseignants et élèves à rester masqués à journée longue avec ce bâillon d’infamie sur le visage alors qu’il est connu de longue date pour être totalement inutile et inefficace en cas d’infection virale.

Les masques portés ainsi deviennent rapidement des bouillons de culture, exposant ceux qui les portent à s’infecter avec toutes sortes d‘agents pathogènes[11]. Ils provoquent en outre une hypoxie c’est-à-dire un manque d’oxygénation sanguine dangereux pour la santé[12], constituant de ce fait non seulement une atteinte à l’intégrité corporelle mais même une forme de torture – selon la définition juridique du terme.

Nous savions depuis toujours que le masque n’avait aucune utilité en population générale. Cela figurait dans tous les plans pandémie et avait encore été répété en 2019  par l’OMS[13] ! La récente méta-analyse de la revue Cochrane, produite pour évaluer cette mesure, a conclu une fois de plus, évidemment, à une totale absence d’utilité avérée[14] !

Or la règle inviolable en santé publique est qu’il est interdit d’imposer des mesures attentatoires aux droits et aux libertés ainsi qu’à la dignité des personnes à moins qu’elles ne soient absolument nécessaires, assurément efficaces et le plus limitées possible dans le temps[15]. Ces repères éthiques fondamentaux, vous les avez violés au mépris des droits et des intérêts de la population.

Comment ne mesurez-vous pas l’ignominie de ce que vous lui avez infligé ?!

***

Des parturientes se sont retrouvées forcées à accoucher avec un masque sur le visage ! Leurs nouveau-nés auront eu pour première image de leur mère une malheureuse femme asphyxiée et sadisée au milieu de soignants contraints d’imposer une maltraitance lourde et abusive !

En Suède (qui n’a jamais imposé le port du masque), pas un seul décès dû au Covid n’a été observé lors de l’épidémie de mars avril 2020 sur 1,9 million d’enfants et de jeunes âgés entre 1 et 19 ans, sans que les enseignants aient été plus contaminés que d’autres groupes professionnels.[16]

Vous avez pourtant imposé à nos jeunes -puis même aux enfants !- de porter à journée longue ce dispositif inutile, dangereux pour leur santé et traumatisant, par une sorte de superstition gesticulatoire qui vous déshonore.

Des personnes âgées sont décédées sans même avoir pu échanger un adieu avec leurs proches- soi-disant pour les protéger !

Des familles endeuillées ont été privées du droit fondamental de donner des obsèques décentes à leur chers décédés.

Des restaurateurs et des commerçants ont été poussés à la faillite – certains d’entre eux se sont suicidés -pendant que vous touchiez vos confortables salaires et leur infligiez cette violation non seulement de leurs droits mais de leurs moyens de subsistance.

Vous avez même instauré un véritable apartheid sanitaire, un système de ségrégation basée sur le statut vaccinal alors même (les dirigeants de Pfizer l’ont admis après avoir basé tout leur marketing politique sur l’affirmation fallacieuse du contraire) que l’injection génique n’avait jamais été évaluée dans son efficacité à prévenir les contagions -elle n’en avait aucune !

Vous avez ainsi violé lourdement -et sans le moindre argument scientifique autre que les modélisations délirantes de la « Task Force scientifique »- les articles 8 et 10 de la Constitution, prohibant pour le premier toute discrimination et garantissant pour le second la liberté de mouvement et l’intégrité corporelle.

Tout ceci en pure perte et sans la moindre justification crédible !

Vous avez par ces agissements scandaleux attenté au sacré, violentant la population et a fortiori ses groupes les plus vulnérables.

Le préambule de notre Constitution fédérale affirme que :

« seul est libre qui use de sa liberté et la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres. »

La force de notre communauté, à l’aune de votre action, est aujourd’hui maladive et à vrai dire dégénérée…

Vos mesures abusives ont généré une souffrance majeure au sein de la population, que vous avez cherché ensuite à traiter par des « plans de santé mentale » tout comme certains agresseurs, après avoir violenté leurs victimes, prétendent leur venir en aide.

Vous êtes montrés profondément indignes des fonctions que vous occupiez.

***

Vous avez consenti à laisser Mauro Poggia, en charge au sein de votre collège de la « santé » imposer une véritable dictature sanitaire, en défaillant à vous informer honnêtement et à engager notre canton dans un processus de prise de décision responsable et éclairée.

Vous vous êtes outrés à bon compte que certains parmi nous ayons osé employer ce terme de « dictature ». Lequel décrit pourtant une situation où les lois de la république sont temporairement suspendues pour faire face à une menace, réelle ou imaginaire. Or la Suisse vit bel et bien depuis trois ans sous une dictature imposée pour faire face à une menace en réalité imaginaire.

Non content de vous imposer cette politique scandaleuse, Monsieur Poggia s’en est pris avec virulence à tous ceux qui essayaient de lui faire entendre raison, employant toutes les ressources de l’étiquetage malveillant, de la stigmatisation et parfois même de l’injure.

En tant qu’avocat spécialiste du droit de la santé, ancien défenseur des droits des patients, Monsieur Poggia ne pouvait aucunement ignorer que les décisions qu’il vous faisait prendre violaient non seulement les droits constitutionnels et fondamentaux mais également le droit civil et pénal, comme l’avocat Jacques Schroeter en a dressé la longue et douloureuse liste (dans un courrier au Conseil fédéral que vous trouverez en annexe.)

Dans une réponse à un correspondant qui lui suggérait en 2016 de promouvoir l’usage de la vitamine D pour renforcer l’immunité de la population, M. Poggia avait répondu qu’il était inconcevable qu’un ministre de la Santé s’immisçât dans ce qui relève du droit inaliénable de prescrire des médecins et du colloque singulier entre un médecin et son patient[17].

Comment pouvait-il dès lors ignorer que la circulaire qu’il fit envoyer par le médecin et le pharmacien cantonaux en date du 17 août 2021[18] pour dicter leur conduite aux médecins face au Covid, allant jusqu’à menacer ceux qui feraient usage en leur âme et conscience de la pharmacopée disponible pour soigner leurs patients, était une abomination ?

Violant le droit de la santé, les droits des médecins comme ceux des patients, Mauro Poggia faisait entrer Genève dans le dangereux précédent d’une médecine d’État totalitaire, comme aucun état démocratique et aucun état de droit n’en avaient jamais connue jusque-là.

De quel droit M. Poggia se targuait-il ainsi de dicter aux médecins leur comportement ? Le Conseil d’État a-t-il pour projet de dicter à l’avenir leur comportement aux avocats, aux banquiers, aux prêtres ou aux psychologues ?

Comment avez-vous pu laisser faire le magistrat en charge prétendument de la santé et passer à côté du fait qu’il s’agissait d’une transgression gravissime de l’éthique et du droit ?

***

Les hôpitaux universitaires de leur côté ne sont plus aujourd’hui qu’un bastion de la corruption institutionnelle au sens où l’entend le centre d’éthique de l’Université de Harvard :

« Il s’agit de pratiques répandues ou systémiques, généralement légales, qui sapent les objectifs ou l’intégrité d’une institution.

Ces pratiques corrompent la recherche médicale, la production de connaissances médicales, la pratique de la médecine, la sécurité́ des médicaments et la surveillance du marketing pharmaceutique par les autorités de santé[19]. »

Les pontes de cette institution ont continué à préconiser envers et contre tout un remède, le Remdesivir[20], alors même que  l’OMS avait reconnu qu’il était non seulement inefficace mais encore toxique[21]. Pendant qu’ils niaient avec la plus parfaite mauvaise foi l’efficacité (indiscutable au vu de la somme d’études probantes disponibles) de remèdes comme les macrolides, l’ivermectine ou même la vitamine D[22] avec pour conséquences funeste des dizaines et des dizaines de morts évitables.[23]

Certains professeurs des HUG ont même participé activement à une véritable fraude scientifique dans le but de faire accroire à l’inexistence de traitements précoces contre le Covid-19, préalable impératif à l’autorisation accélérée des injections expérimentales.[24]

Votre politique, dictée par cette corruption institutionnelle sévissant au sein des HUG, a détruit d’innombrables vies, faut-il le répéter, et sauf à ce que l’état de droit se soit définitivement délité au cours des trois années écoulées, vous aurez à en rendre compte par-devant les tribunaux.

Vous avez de plus mis en œuvre une communication d’état profondément mensongère au sujet des injections génériques expérimentales présentées abusivement comme des « vaccins »[25]. S’il vous était resté pour trois grains de discernement, vous vous seriez souvenu qu’une expérimentation médicale en population générale est absolument prohibée selon le code de Nuremberg, dont les principes ont été repris dans la Convention dite d’Oviedo sur la biomédecine et les droits humains ainsi que dans la déclaration d’Helsinki[26].

Non contents d’autoriser cette horreur, vous avez utilisé de moyens déloyaux et d’une communication fallacieuse pour la faire accepter par la population. Avec des formes relevant de la contrainte au sens pénal du terme, assorties d’un recours systématique à la stigmatisation contre tous ceux qui appelaient légitimement à garder un minimum de recul et d’esprit critique.

Même Mme Fabienne Fischer, qui vous a rejoints en cours de route à la faveur d’une élection complémentaire, a dû passer sous les fourches caudines « vaccinales » alors que nombreux étaient déjà hélas les indices que ce produit, aux antipodes des slogans assénés, n’était ni sûr ni efficace.

À l’époque où M. Poggia a commencé son travail de propagande, il était impossible d’affirmer en aucune manière que ce produit l’était, selon l’expression consacrée du marketing pharmaceutique[27]. On pouvait alors au mieux le souhaiter (j’en aurais été le premier ravi) mais en aucun cas l’affirmer sans mentir à la population.

Les études publiées par Pfizer (une entreprise criminelle multirécidiviste condamnée à des dizaines de milliards de dollars d’amendes au cours des deux décennies écoulées pour des crimes et délits allant de la falsification des données à la corruption en passant par la publicité mensongères et l’homicide involontaire[28]) sont frauduleuses, comme toute personne capable de lire correctement une étude peut le constater. Elles ont truqué les protocoles de recherche et occulté ou dissimulé des données essentielles, affirmant des résultats fallacieux comme la « fameuse efficacité de 95 % » qui n’a en réalité  jamais existé[29] – toutes falsifications que nous avons mises en lumière avec deux collègues, chercheurs de réputation mondiale.[30]

***

Vous avez fait placarder sur les bus et trams du canton des mensonges éhontés comme le fait que le « vaccin » restait à son lieu d’injection – alors qu’on retrouve de l’ARNm et de la protéine Spike, toxique, circulant dans le sang jusqu’à huit semaines plus tard et stockés dans un ensemble d’organes, faisant courir un risque majeur pour la santé[31].

Vous vous êtes moqués grassement de ceux qui évoquaient le fait que l’ARNm employé dans cette technologie expérimentale était à risque de se rétro-transcrire dans le génome humain, comme certains généticiens moléculaires en avaient souligné publiquement le risque[32]. Une recherche a depuis montré que l’ARNm du vaccin s’était bel et bien rétro-transcrit in vitro dans des cellules hépatiques humaines[33]

Vous avez encouragé massivement l’injection des femmes enceintes dans votre propagande alors que le sécurité de cette intervention n’a jamais été établie[34], et que le taux de fausses-couches post-injection dans les études dont nous disposons est littéralement alarmant[35] !

Alors que l’épidémie de Sars-CoV-2, malgré les centaines de morts évitables dues à vos mesures inutiles et destructrices, n’a pas provoqué d’hécatombe en 2020 (la mortalité y a été équivalente en données ajustées à celle de l’année 2015[36]), l’année 2022 a été quant à elle été marquée par une très forte surmortalité dans tous les pays ayant connu des campagnes de « vaccination anti-Covid » , ceci pour toutes les tranches d’âge injectées. Un constat alarmant face auquel tout le monde se voile pour l’instant vertueusement la face[37].

Malgré les indications évidentes du contraire, vous avez continué envers et contre tout à prétendre que l’injection génique expérimentale protégeait contre le Sars-CoV-2. Vous avez affirmé après le début de la campagne d’injection que le Covid n’était plus qu’une « épidémie de non-vaccinés »  ce qui était encore parfaitement faux[38]. M. Poggia se répandit alors sur les plateaux télé, évidemment sans contradicteur, pour énoncer ce mensonge d’état supplémentaire.

Tous ceux qui sont capables d’analyser les données savaient -grâce notamment aux données de santé publique en provenance du Royaume-Uni et d’Écosse, les seules à être transparentes- que l’on trouvait exactement les mêmes proportions de non-vaccinés, de vaccinés une, deux puis trois doses parmi les personnes contaminées, hospitalisées et décédées que dans la population.

Les injections (on s’est rabattu alors à défaut de mieux sur cet argument) n’ont jamais démontré non plus sur la base de données solides qu’elles protégeaient contre des formes graves ni des décès.[39]

Elles auront été un fiasco sur toute la ligne, résumé avec un humour désabusé par le médecin anglo-américain Suneel Dhand:

« La fake-news la plus courte de l’histoire tient en deux mots :  vaccin anticovid ».

On sait aujourd’hui de surcroît que les effets indésirables graves (fortement sous-déclarés) sont innombrables, dans une proportion sans comparaison à travers l’histoire. Des centaines de milliers de personnes à travers le monde sont mortes d’avoir cru aux sirènes de firmes pharmaceutiques[40] et d’avoir fait confiance à leurs autorités, dont hélas de nombreux jeunes auxquels le Covid n’avait jamais fait courir aucun risque.

La vérité est que vous avez joué à la roulette russe avec la santé de la population en promouvant une produit expérimental et risqué[41], dont vous avez fait la promotion en usant de messages déloyaux, abusifs et mensongers.

L’éminent professeur Marty Makary du Johns-Hopkins Institue, auditionné il y a quelques jours par une commission d’enquête du Congrès américain, constatait désabusé[42] :

« Le plus grand pourvoyeur de désinformation de toute la crise Covid aura été le gouvernement américain. »

C’est hélas tout aussi vrai en Suisse comme à Genève : vous aurez été les pires désinformateurs de toute cette crise, Mauro Poggia étant le désinformateur en chef, au service objectif d’intérêts véreux.

Si vous sortez un jour du déni dans lequel se terrent désormais tous les responsables de cette gestion calamiteuse, vous invoquerez sans doute pour vous dédouaner l’argument que « personne ne savait ce qu’il fallait faire ». Cette affirmation est encore fausse[43] : les plans pandémie élaborés depuis deux décennies prévoyaient les bonnes réponses. Vous les avez simplement ignorés.

Martin Kulldorff, professeur émérite en santé publique de la Faculté de médecine de Harvard, nomme avec tant d’autres experts intègres cette inconfortable vérité en parlant du « pire fiasco en santé publique de tous les temps », soulignant qu’au sortir des trois ans écoulés, « la science et la santé publique ont été détruites»[44]

Le fait que la classe politique tout entière ait fait preuve d’une aveuglement comparable au vôtre aura certes permis l’imposition de vos politiques irresponsables et destructrices à la population.

Cet égarement collectif ne vous exonère toutefois en rien de vos responsabilités. Vous aviez la charge et le devoir de protéger la population en vous montrant intraitables face à toute manipulation ou instrumentalisation. C’est peu dire que vous avez dramatiquement échoué en la matière.

Je tiens pour inévitable que vous fassiez face tôt ou tard à la justice, à tout le moins pour le chef d’accusation de dol éventuel.

En attendant, puisque vous voici au bout de votre funeste mandat, le moins que vous ayez à faire -si tant est que les notions d’honneur et de dignité aient une valeur à vos yeux- c’est de présenter vos excuses à la population genevoise et de lui demander pardon pour cette brutalité et cette maltraitance inutiles et injustes, profondément traumatisantes, que vous lui avez infligées.

Je vous prie de recevoir, Mesdames et Messieurs, l’expression de mes salutations sincères et consternées.

Jean-Dominique Michel

Annexe :

Courrier de Me Jacques Schroeter au Conseil fédéral du 25 octobre 2022, établissant la liste des violations des droits perpétrées par les autorités contre la population.

Références :

[1] J. P.A. Ioannidis et al., Age-stratified infection fatality rate of COVID-19 in the non-elderly population, Environmental Research, Volume 216, Part 3, 2023, 114655

[2] Ioannidis, JPA. Global perspective of COVID-19 epidemiology for a full-cycle pandemic. Eur J Clin Invest. 2020; 50:e13423. https://doi.org/10.1111/eci.13423

[3] Schippers MC, Ioannidis JPA and Joffe AR (2022) Aggressive measures, rising inequalities, and mass formation during the COVID-19 crisis: An overview and proposed way forward. Front. Public Health 10:950965.
doi: 10.3389/fpubh.2022.950965. Traduit en français par mes soins avec l’accord des auteurs : https://anthropo-logiques.org/bilan-des-mesures-anti-covid-par-le-n1-mondial-de-lepidemiologie/

[4] Rapport anticorruption de la Commission au Conseil et au Parlement européen, COM(2014) 38 final

[5] https://www.ifhhro.org/news/un-special-rapporteur-healthcare-among-the-most-corrupt-sectors/

[6] https://anthropo-logiques.org/comment-la-fraude-et-corruption-ont-ete-les-vraies-causes-de-la-crise-sanitaire/

[7] Sa Rodwin MA. Introduction: Institutional corruption and the pharmaceutical policy. J Law Med Ethics. 2013;41(3):544-552. doi:10.1111/jlme.12062

[8] Covid-19: politicisation, “corruption,” and suppression of science, (Cite this as: BMJ 2020;371:m4425 (Published 13 November 2020)

[9] https://c19early.org/

[10] https://www.science.org/doi/10.1126/science.abc3517

[11] Park, AM., Khadka, S., Sato, F. et al. Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic. Sci Rep 12, 11361 (2022). https://doi.org/10.1038/s41598-022-15409-x]

[12]Kai Kisielinski, Oliver Hirsch, Susanne Wagner et al. Physio-metabolic and clinical consequences of wearing face masks -Systematic review with meta-analysis and comprehensive evaluation, 22 December 2022, PREPRINT (Version 1) available at Research Square [https://doi.org/10.21203/rs.3.rs-2394501/v1]

[13] WHO. Non-Pharmaceutical Public Health Measures for Mitigating the Risk and Impact of Epidemic and Pandemic Influenza: Annex: Report of Systematic Literature Reviews. WHO (2019).

[14] Cochrane Library Cochrane Database of Systematic Reviews Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses (Review) Jefferson T, Dooley L, Ferroni E, Al-Ansary LA, van Driel ML, Bawazeer GA, Jones MA, Hoffmann TC, Clark J, Beller EM, Glasziou PP, Conly JM Jefferson T, Dooley L, Ferroni E, Al-Ansary LA, van Driel ML, Bawazeer GA, Jones MA, Hoffmann TC, Clark J, Beller EM, Glasziou PP, Conly JM. Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Cochrane Database of Systematic Reviews 2023, Issue 1. Art. No.: CD006207. DOI: 10.1002/14651858.CD006207.pub6.

[15]https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/70163/WHO_CDS_EPR_GIP_2007.2_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y

[16]https://anthropo-logiques.org/martin-kulldorff-professeur-depidemiologie-a-harvard-parle-des-pass-vaccinaux-du-variant-delta-et-du-fiasco-de-sante-publique-du-covid/

[17] Plainte au Ministère public contre Mauro Poggia de Yves–Alain Gygax du 2 mars 2023

[18] Circulaire de la Direction générale de la santé aux médecins et pharmaciens du 17 août 2021

[19] Sa Rodwin MA. Introduction: Institutional corruption and the pharmaceutical policy. J Law Med Ethics. 2013;41(3):544-552. doi:10.1111/jlme.12062^

[20] https://www.swissinfo.ch/fre/economie/les-m%C3%A9decins-suisses-se-m%C3%A9fient-du-remdesivir–mais-le-gouvernement-en-commande-plus/46218902

[21] https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/who-recommends-against-the-use-of-remdesivir-in-covid-19-patients

[22] https://c19early.org/

[23] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34565108/

[24] Fiolet T, Guihur A, Rebeaud ME, Mulot M, Peiffer-Smadja N, Mahamat-Saleh Y. Effect of hydroxychloroquine with or without azithromycin on the mortality of coronavirus disease 2019 (COVID-19) patients: a systematic review and meta-analysis. Clin Microbiol Infect. 2021;27(1):19-27. doi:10.1016/j.cmi.2020.08.022

[25] https://www.researchgate.net/profile/Helene Banoun/publication/368720208_mRNA_vaccine_or_gene_therapy_Regulatory_issues/links/6407139d574950594571a457/mRNA-vaccine-or-gene-therapy-Regulatory-issues.pdf

[26] http://www.nouslepeuple.fr/wp-content/uploads/2022/03/Rapport-DAR.v2.pdf ; https://docteur.nicoledelepine.fr/le-code-de-nuremberg-est-dune-actualite-brulante/

[27]https://www.researchgate.net/publication/257309170_Institutional_Corruption_of_Pharmaceuticals_and_the_Myth_of_Safe_and_Effective_Drugs

[28] https://violationtracker.goodjobsfirst.org/parent/pfizer

[29] https://anthropo-logiques.org/manipulation-lefficacite-reelle-du-vaccin-pfizer-nest-pas-de-95-mais-au-mieux-de-07/

[30] https://anthropo-logiques.org/vaccin-pfizer-etude-bidouillee-et-conclusions-douteuses/ ; https://christine-cotton.1ere-page.fr/wp-content/uploads/2022/03/ENG-Vaccine-expertise-GCP-CCotton-2022-02-14-v2_AC.pdf ; https://www.covidhub.ch/pfizer-contre-pfizer-la-derniere-etude-est-frauduleuse/

[31] https://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(22)00076-9

[32] https://www.smartrezo.com/n31-france/tv-covid-19-les-technologies-vaccinales-a-la-loupe.html?vod=17630

[33] Aldén, M.; Olofsson Falla, F.; Yang, D.; Barghouth, M.; Luan, C.; Rasmussen, M.; De Marinis, Y. Intracellular Reverse Transcription of Pfizer BioNTech COVID-19 mRNA Vaccine BNT162b2 In Vitro in Human Liver Cell Line. Curr. Issues Mol. Biol. 2022, 44, 1115-1126. https://doi.org/10.3390/cimb44030073

[34] https://www.covidhub.ch/scandale-vaccination-femmes-enceintes/

[35] https://www.covidhub.ch/wp-content/uploads/2023/02/Spontaneous-Abortions-and-Policies-on-COVID-19.pdf

[36] https://www.rts.ch/info/suisse/12125979-la-surmortalite-liee-au-covid19-ne-serait-pas-aussi-grande-quannonce.html ; https://bonpourlatete.com/actuel/des-experts-d-unisante-battent-en-breche-plusieurs-idees-recues-sur-le-covid

[37] https://www.covidhub.ch/forte-surmortalite-en-europe/

[38] https://www.covidhub.ch/non-les-non-vaccines-ne-saturent-pas-les-reanimations/

[39] https://www.covid-factuel.fr/2022/02/07/vaccins-covid-moins-de-formes-graves/

[40] https://anthropo-logiques.org/omerta-sur-les-effets-indesirables-e-darles-et-v-pavan/

[41] Henrion Caude A, Les Apprentis sorciers : Tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager , Albin Michel, 2023

[42] Auditions au Congrès US, 28 février 2023

[43] Toubiana L., Covid 19 – Une autre vision de l’épidémie : les vérités d’un épidémiologiste. Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas, L’artilleur, 2012

[44] https://www.nationandstate.com/2022/02/17/former-harvard-prof-martin-kulldorff-science-and-public-health-are-broken/

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