24 mars 2023

Borne : le gouvernement des débiles par les débiles



Presque aussi antipathique que Modeste Schwartz, E. Borne l’est largement pour la même raison : elle a tendance à dire ce qu’elle pense. Elle pense, notamment, que 50% de ses ministres sont des débiles. Il est donc facile d’imaginer quelle opinion elle a de ses administrés. A tort ?
 

Choisie pour sa fonction – outre des talents technocratiques reconnus – dans le cadre d’un casting dont le critère était « Il faut trouver encore plus antipathique que Macron », E. Borne, qui soustrait régulièrement des dossiers à ses ministres en fonction de leurs coucheries plus ou moins endogames, a fini par lâcher le morceau : 50% sont des débiles.

A charge, pour les belles âmes, de mimer la surprise devant ce constat de bon sens. La fonction créant l’organe, il n’y a pourtant rien d’étonnant à ce qu’un pays non-souverain ne dispose plus d’élites capables de feindre la compétence.

Et, vu l’état des élites de la Macronie centrale, on ose à peine imaginer à quoi ressemblerait un pouvoir constitué par celles de la Macronie périphérique : le cabinet Autain ou le gouvernement Rousseau. Un scénario de cauchemar qui ne menace pas tellement J. Bardella, lequel, à la tête d’un parti de hooligans réhabilités, ne pourrait constituer le sien qu’en phagocytant les restes de LR.
Sécession : du mépris sans bornes au mépris sans Borne

Et qu’y-a-t-il, finalement, de scandaleux à confier à des débiles le gouvernement de gens qui – alors même que, dans le monde réel, il ne se passe strictement rien – consentent à faire manger Mémé à la cuisine parce que Gabriel Attal, acolyte de l’office cathodique, leur parle d’un « virus meurtrier » ?

Test grandeur nature de l’érosion de l’habitus démocratique (celui du 3e Occident) comme forme structurante de l’égoïsme collectif dans les sociétés européennes, la farce covidiste a permis à l’oligarchie davosienne de tester son pouvoir, mais aussi aux autres non-débiles de cesser de se raconter des histoires pour s’atteler à un programme réaliste de réorganisation dudit égoïsme collectif : la Sécession, rupture assumée avec l’habitus démocratique/totalitaire.

Non, il ne suffit pas que 51% de débiles considèrent qu’il est bon de piquer les gosses pour sauver la Terre (/« l’Ukraine »/« les retraites ») pour qu’un homme raisonnable obtempère. Trêve d’infantilisation : ce n’est pas à Borne de partir – c’est à nous de la quitter.

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/03/24/elisabeth-borne-le-gouvernement-des-debiles-par-les-debiles-par-modeste-schwartz/

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