Alors que nous en apprenons de plus en plus sur les « Twitter Files », il devient trop évident que les agences fédérales telles que le FBI considéraient le premier amendement de notre Constitution comme une gêne et un obstacle. Dans la publication de vendredi de l’ère pré-Musk, le journaliste Matt Taibbi fait une observation astucieuse : Twitter était essentiellement une filiale du FBI.
Le FBI, nous le savons maintenant, était obsédé par Twitter. Nous avons appris que les agents ont envoyé au chef de la confiance et de la sécurité de Twitter, Yoel Roth, quelque 150 courriels entre 2020 et 2022. Ces courriels contenaient régulièrement des demandes de représentants du gouvernement américain pour que la société de médias sociaux « privée » censure les commentaires et bannisse les commentateurs qu’ils n’aimaient pas.
La Foreign Influence Task Force (FITF), une entité du gouvernement américain qui comprenait le FBI ainsi que d’autres agences de renseignement américaines expressément interdites d’activités nationales, comptait 80 agents engagés régulièrement pour dire à Twitter quels Tweets censurer et quels comptes bannir. Le Département de la sécurité intérieure a fait appel à des contractants gouvernementaux extérieurs et à des organisations non gouvernementales (financées par le gouvernement) pour faire pression sur Twitter afin de supprimer les discours que le gouvernement américain n’apprécie pas.
Les agences du gouvernement fédéral américain ont littéralement remis à Twitter des listes d’Américains qu’elles souhaitaient voir réduits au silence, et Twitter a obtempéré. Digérez bien cela.
Cela devrait être un énorme scandale et l’aurait probablement été si cela s’était produit sous une administration Trump. En effet, le Congrès se préparerait à un Impeachment 3.0 si des fonctionnaires alliés à Trump avaient eu un comportement aussi flagrant. Mais puisque ces employés du gouvernement américain agissaient dans l’ensemble pour supprimer le sentiment pro-Trump, tout ce que nous entendons, ce sont des grillons.
Ce qui est intéressant dans ces révélations sur Twitter, c’est l’obsession du FBI et de ses partenaires gouvernementaux pour la satire et l’humour. Même les comptes Twitter mineurs avec un petit nombre de followers étaient constamment signalés par les Fédéraux pour être censurés et supprimés. Mais la connaissance de l’histoire nous aide à comprendre cette obsession : à l’époque soviétique, la population était toujours prête à plaisanter sur l’ineptie, la corruption et l’idiotie de la classe politique. Les publications clandestines, connues sous le nom de samizdat, étaient riches en satire, humour et dérision.
Les tyrans détestent l’humour et ne peuvent supporter la satire. C’est clairement la raison pour laquelle le FBI (et la CIA) étaient déterminés à voir se lever une main lourde contre tout Américain se moquant de l’État profond.
Il y a cependant de bonnes nouvelles dans tout cela. Comme le professeur de droit constitutionnel Jonathan Turley l’a écrit ce week-end, un nouveau sondage Harvard CAPS/Harris a révélé que même si les grands médias ont ignoré les « dossiers Twitter », ce n’est pas le cas des Américains. Près des deux tiers des personnes interrogées pensent que Twitter a été impliqué dans une censure à motivation politique avant l’élection de 2020. Environ 70 % des personnes interrogées pensent que le Congrès doit prendre des mesures contre cette censure d’entreprise/d’État.
Comme le souligne le professeur Turley, bien que le premier amendement ne s’applique qu’au gouvernement américain, « il s’applique aux agents ou substituts du gouvernement ». Twitter admet maintenant qu’une telle relation existait entre ses anciens agents et le gouvernement. »
Nous avons donc maintenant la preuve que le FBI (ainsi que les agences de renseignement américaines et le département de la sécurité intérieure) ont agi par le biais de sociétés de médias sociaux « privées » pour manipuler ce que les Américains sont autorisés à dire lorsqu’ils communiquent entre eux.
Y a-t-il quelque chose de plus anti-américain que cela ? Personnellement, je trouve cela écœurant.
Nous n’avons pas besoin que le FBI, la CIA et d’autres agences fédérales nous considèrent comme l’ennemi et attaquent notre Constitution. Mettez fin à la Fed… et mettez fin au Federal Bureau of Investigation !
Traduction du Ron Paul Institute for Peace & Prosperity par Aube Digitale
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