02 novembre 2022

Oui, il va nous falloir encore plus de bassines ! Et surtout les remplir…

Je n’ai pas d’avis particulier concernant la « méga bassine » de Sainte-Soline, mais j’ai une conviction générale que je souhaitais partager avec vous.

Nous sommes officiellement face au réchauffement climatique et nous allons tous mourir dans d’horribles souffrances nous disent les jeunes « gretistes » éco-anxieux un i-phone à la main et du quinoa chilien dans l’assiette après avoir passé un petit week-end à Rome en Ryan-Air au départ de Beauvais.

L’or bleu de la France, une richesse du future qu’il nous faut exploiter harmonieusement

Alors il y a deux manières de voir le sujet.

La première c’est couinements et gémissements. Ouin-ouin, c’est terrible, on va tous mourir, ouin-ouin… mais surtout ne faisons rien.

La seconde c’est d’entamer notre adaptation à nos futures nouvelles conditions de vie ici et ailleurs en mobilisant l’intelligence humaine et en adaptant nos infrastructures. Peindre les routes en blanc avec des bandes noires plutôt que des routes noires avec des bandes blanches, mais aussi par exemple, mettre en place une véritable politique de stockage de l’eau.

Ouin-ouin… Sniff-sniff… c’est la sècheresse, y a plus d’eau… Ouin-ouin… Sniff-sniff… vite une bouteille de Volvic en plastique.

Mais pas de bassine.

Non.

Pas de bassine.

Laissons l’eau couler et s’écouler.

Pissez sous la douche pour économiser une chasse-d’eau pour sauver l’Afrique.

Hahahahahahahaha…

L’eau qui coule ici ne coulera jamais là-bas, à moins que nous stockions notre eau et que nous ayons la vision de devenir des grands producteurs d’eau et d’irriguer le monde en faisant des aqueducs plus que des gazoducs.

Rien ne nous empêche de le faire.

Rien ne nous empêche de nous adapter.

Rien ne nous empêche de rêver un autre futur, ou nous pourrions avoir de meilleures récoltes avec plus d’eau stockée l’hiver et encore plus de chaleur l’été et avec plus de CO² alors les rendements sont encore meilleurs.

Nous allons mourir si nous nous laissons aller à la fatalité des ouin-ouin… Sniff-sniff.

Alors oui aux bassines d’ici et d’ailleurs, l’eau, depuis les Romains cela se stocke et se gère et oui… cela prendra de la place et cela entraînera d’autres effets collatéraux, comme toutes les activités humaines.

Seulement 1% de l’eau de pluie est stocké en France. 1% ! Cela nous laisse 99% pour faire mieux et pas mourir de soif mais pour cela il faut travailler et se retrousser les manches (de pioches), pas couiner dans le vide.

La guerre des bassines. 

La quasi-totalité des opposants au chantier de la grande réserve d’eau de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) avaient quitté les lieux, lundi en toute fin d’après-midi. Après un week-end de mobilisation, et notamment une manifestation, émaillée de heurts, rassemblant plusieurs milliers de personnes opposées à ce projet de « mégabassine », ils occupaient un terrain prêté par un agriculteur situé non loin du chantier. Chapiteaux démontés, tentes rangées… il ne restait plus que les deux tours de guet en bois, construites pour surveiller l’évolution du chantier. Car les militants opposés à ce projet n’entendent pas pour autant abandonner la mobilisation. « Le combat n’est pas fini », explique Marion, du collectif « Bassines, non merci », dont les membres demandent un moratoire et la suspension des travaux. « On est toujours dans l’objectif que ce chantier s’arrête et que les projets de mégabassines s’arrêtent », explique Julien Le Guet, porte-parole de ce collectif et l’une des figures du mouvement. Les opposants à la réserve de Sainte-Soline, l’une des 16 prévues dans le département, considèrent ce projet comme un « accaparement de l’eau » par « l’agro-industrie », doublé d’une aberration écologique à l’heure du changement climatique. Ses promoteurs y voient au contraire une solution de survie pour l’agriculture face aux sécheresses à répétition. Samedi, plusieurs milliers de personnes (4.000 selon les autorités, 7.000 selon les organisateurs) s’étaient réunies pour protester. Des heurts violents ont éclaté avec les 1.500 gendarmes mobilisés quand des militants ont voulu pénétrer sur le chantier, avant d’être repoussés. Des actes que Gérald Darmanin a qualifiés d’« écoterrorisme », terme dénoncé lundi par Clémentine Autain (LFI), Olivier Faure (PS) et l’association Attac qui dénonce « une provocation calculée » et une « insulte » aux « victimes des actes terroristes qui ont durement frappé le pays ». Le projet de ces réservoirs de plusieurs centaines de milliers de m3, élaboré par un groupement de 400 agriculteurs, vise à réduire leurs prélèvements pour l’irrigation durant l’été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver. En contrepartie, les porteurs du projet, soutenus par l’État, se sont engagés à adopter des pratiques tournées vers l’agro-écologie. Leurs détracteurs y voient à l’inverse une « fuite en avant » du modèle « productiviste ».


Charles SANNAT

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