Selon les chercheurs, la désinformation concerne notamment l’innocuité des vaccins Covid-19. L’étude révèle également que les personnes interrogées ont tendance à croire aux affirmations selon lesquelles, les vaccins ont provoqué des milliers de décès, que les vaccins à ARN messager modifient l’ADN, que les vaccins ont un impact sur la fertilité.
Mais pour Selkon Kathleen Hall Jamieson, co-auteur de l’étude et directrice d’Annenberg Public Policy Center, ce sont « des inquiétudes injustifiées ». Elle estime que la pandémie est propice à la diffusion de fausses informations et que la dissipation des doutes des parents devrait constituer une « priorité de santé publique ».
L’étude relève par ailleurs que 40% des personnes les plus enclines à « ces fausses informations » ont reçu les vaccins COVID-19. De même, les chercheurs ont aussi découvert que les parents d’enfants noirs et latinos, les chrétiens évangéliques, les républicains et les femmes étaient les plus réticents aux vaccins.
Si l’OMS décrit le phénomène de désinformation autour du Covid-19 comme une “infodémie”.
En réalité, on s’aperçoit de plus en plus que la désinformation a pour
objectif de décrédibiliser la sphère dite « complotiste » mais également
de ne pas faire connaître au grand public les facteurs de risques liés à
la vaccination. Nous l’avons évoqué dernièrement,
depuis 2020, un certain nombre de gouvernements ont remis en cause la
liberté de la recherche et l’objection de conscience sans lesquelles il
ne peut y avoir ni science ni médecine digne de ce nom.
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