Emmanuel Macron veut s'inspirer du modèle belge et favoriser "l'aide active à mourir" en France. Si du côté de l'Elysée, on assure qu'il y a un consensus politique, on n'exclut pas un référendum.
Le comité consultatif national d'éthique publie ce mardi matin son avis sur la question de la fin de vie. De son côté, Emmanuel Macron veut relancer le débat et pousse pour une possible loi sur "l'aide active à mourir", qui permettrait aux médecins de donner la mort à des patients en souffrance, aux maladies incurables.
"Le système est imparfait, il faut changer le cadre légal": voilà les propos très clairs du président de la République qui fixe même un cap: "Le sujet doit vivre en 2023". Et Emmanuel Macron se dit "plutôt à l'aise avec le modèle belge".
Alors, si la nouvelle loi s'en inspire concrètement, le médecin serait autorisé à injecter un produit létal à un patient touché d'une maladie grave et incurable, sur sa demande ou celle de sa famille.
La majorité assure qu'il y a un "consensus politique"
Cette détermination affichée du chef de l'Etat, c'est le résultat, dit-on à l'Elysée, des "détresses exprimées" et non de la volonté de laisser une trace historique. Une réforme sociétale qui suscite en tout cas "un consensus politique", selon un conseiller de la majorité, même si le président de la République n'exclut pas un référendum.
Aujourd’hui, c’est la loi Claeys-Leonetti qui encadre la fin de vie des malades incurables en France. Elle interdit l’euthanasie et le suicide assisté, mais permet une sédation profonde et continue jusqu’au décès pour des malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont le pronostic vital est engagé à court terme.
Hélène Terzian (avec G.D.)
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