16 juin 2022

Portugal : le Covid fera plus de morts en 2022 qu’en 2020… avec 94% de la population vaccinée !

La politique vaccinale contre Covid au Portugal (comme ailleurs) est un fiasco total mais personne ne la dénonce, pas même les personnes en charge de la surveillance épidémiologique. La Faculté des sciences de Lisbonne, qui depuis le début de la pandémie modélise son évolution, annonce plus de morts du Covid à fin juin 2022 que pendant toute l’année 2020. Mais ne remet pas en cause le schéma vaccinal, pas davantage les autorités sanitaires du pays. Illustration d’un déni national et mondial.

Au 8 juin 2022, le Portugal comptait un total de 4 903 798 infections et 23 479 décès dus au covid-19 selon la faculté de sciences de Lisbonne. Le pays, depuis le début de l’épidémie, atteindra cinq millions d’infections et 24 000 décès à mi-juin et 25 000 en juillet. Le schéma des décès présenté ci-dessous montre effectivement une recrudescence en 2022.

Source : réalisé à partir des informations de John Hopkins University

La sous-ligne BA.5 de la variante Omicron serait la cause de la vague épidémique qui affecte le Portugal depuis avril/mai 2022 alors que le pays a déjà été durement touché en janvier et février 2022 comme le montre la courbe des nouveaux cas de Covid ci-dessous.

Source : JHU CSSE COVID-19 Data

Parmi les 23 479 cas de décès comptabilisés au 8 juin 2022 depuis le début de l’épidémie, plus de 90% sont survenus chez des personnes âgées de plus de 70 ans et dans la 6ème vague (mai-juin 2022), 93% des décès touchent les plus de 80 ans.

Une population portugaise largement vaccinée

La courbe ci-dessous montre que fin mai 2022, Plus de 94% de la population portugaise a reçu au moins une injection et 86% un schéma complet de vaccination (3 doses). L’immunité collective devrait largement être atteinte. Il n’en est rien et en 2022, le Portugal – dont le taux de vaccination est parmi les meilleurs au monde – se situe à la seconde position mondiale des pays les plus touchés par l’épidémie après Taiwan.

En février 2022, nous avions déjà fait un travail approfondi montrant les liens entre la vaccination de masse et la résurgence de ce que nous avons appelé des covid vaccinaux. Le cas du Portugal ne fait que confirmer nos analyses.

Source : Our world in data

Carlos Antunes, de la Faculté de sciences de Lisbonne précise : “Cela signifie que la mortalité en 2022 sera beaucoup plus élevée à cause du covid-19, ce qui est dommage car nous avons déjà des vaccins et des rappels qui nous laissent plus protégés que ce que nous étions au début de la pandémie”.

Deux commentaires s’imposent sur cette déclaration :

  • Le commentaire « c’est dommage » n’a rien de scientifique, le chercheur ne remet nullement en cause la politique de vaccination et son efficacité contestée.
  • Son explication : nous avons des vaccins qui ont protégé la population. Mais les informations qu’il donne disent exactement le contraire : plus de morts en 2022 avec la protection soi-disant vaccinale qu’en 2020 où il n’y avait pas de vaccin. Certes, d’autres facteurs entrent en compte comme l’ampleur et la dynamique de l’épidémie ou la virulence des souches circulantes, mais ses propos heurtent le bon sens.

Que constate-on à travers ces éléments de langage ? Simplement qu’il n’est pas possible de remettre en question la politique vaccinale même si les données épidémiologiques justifient une sérieuse remise en cause.

Pour Carlos Antunes, il semblerait que sans la vaccination, la situation aurait été pire, une hypothèse qui est devenue un postulat non discutable alors que toutes les alternatives à la vaccination ont été volontairement écartées, à commencer par les traitements à l’ivermectine dont l’efficacité a été prouvée dans le monde mais refusée par l’OMS et l’ensemble des pays membres. Tout a été fait pour qu’aucune autre stratégie ne soit mise en place, rendant toute comparaison stratégique impossible. Quant à la non vaccination des populations, aurait-elle permis d’éviter des décès ? On peut répondre OUI au regard des pays d’Afrique qui ont tardé à recevoir la vaccination et qui n’ont pas enregistré les décès de l’Occident en 2021.

L’échec institutionnellement ignoré de la politique vaccinale

Carlos Antunes confirme même l’inefficacité vaccinale puisqu’il déclare que 14% des personnes atteintes de Covid au Portugal au cours des deux derniers jours ont été réinfectées. Quelle est la part des vaccinés parmi ces 14% ? Cela n’est pas précisé. Quelle est la part des non vaccinés, des simples vaccinés, des doubles ou triples vaccinés ? Pourquoi ces informations ne sont pas communiquées alors qu’elles sont majeures pour tirer des conclusions argumentées.

Comment donc s’imaginer qu’un vaccin qui a été défini sur la base de la souche initiale du Sars-Cov 2 de Wuhan puisse être efficace à la 6ième vague … et même à la seconde puisque le virus à muté.

En réalité, il mute plus rapidement que la capacité de l’industrie pharmaceutique à produire des vaccins, fussent-ils efficaces et ce n’est pas le cas. Moderna a déjà annoncé la production d’un nouveau vaccin plus probant contre Omicron (selon les tests de Moderna et non ceux d’organisations indépendantes) qui pourra être produit en août 2022. C’est un leurre, les souches qui sont à l’origine des épidémies actuelles sont déjà des variants d’Omicron. On recommence donc les mêmes erreurs avec la complicité de nos dirigeants ; il n’y a aucune logique de santé publique dans cette politique depuis deux ans et demi et visiblement dans les mois à venir puisque les autorités sanitaires vont donner les autorisations de mise sur le marché pour des produits inefficaces, toujours expérimentaux et dont la dangerosité a été démontrée à de nombreuses reprises (cf. dossier intitulé « Covid : de la faible efficacité des vaccins à leur toxicité »).

L’Union Européenne s’apprête à poursuivre sa politique de vaccination massive, les données épidémiologiques montrent pourtant l’échec de cette politique. Pourquoi donc s’enfoncer dans le déni ? Donner l’illusion de faire quelque chose ? Non, les conditions d’amélioration de prise en charge clinique des patients auraient suffi et elles se dégradent comme en France où le personnel ayant refusé la vaccination a été sorti du système de soins et où la suppression des lits d’hôpitaux se poursuit. Drôle de manière de « faire la guerre » contre Covid…

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