17 mai 2022

Vaccins Covid : comment les nanoréseaux intracorporels sont-ils alimentés en énergie ?

C’est une question qui a été posée plusieurs fois par nos lecteurs et je me la suis également posée. Comment un nanoréseau intracorporel sans fil peut-il fonctionner plusieurs semaines, mois ou années et à partir de quelle source d’énergie ? Quelle est sa consommation énergétique et un tel dispositif peut-il fonctionner de manière autonome et indépendante de manière durable ? Réponses et explications.

Pour répondre à ces questions, nous proposons également de publier ici quelques extraits de notre dernier dossier sur la présence de nanoréseaux dans les sérums vaccinaux contre Covid. Il ne s’agit que d’extraits et nous renvoyons donc le lecteur à la consultation du dossier pour avoir une vue d’ensemble concernant le fonctionnement de ces dispositifs inoculés dans les vaccins que sont les Wireless Body Area Network (WBAN).

Beaucoup se demandent comment un tel réseau – aussi miniaturisé soit-il – peut-il être alimenté par une source d’énergie, suffisante, fiable et durable ?

Des nanobatteries économes en énergie

Pour son fonctionnement, le WBAN doit être économe en énergie, c’est l’un des principaux défis et chaque nœud de capteur fonctionne avec une nanobatterie. Une quantité excessive de communication consomme trop d’énergie, c’est ce que rapporte Ullah et al. dans une étude datée de 2022 et intitulée : Energy Efficiency and Reliability Considerations in Wireless Body Area Networks: A Survey. Les auteurs passent en revue et présentent un aperçu critique des “solutions de routage économes en énergie et fiables” pour les WBAN.

Mais l’une des publications de référence sur les nanobatteries est certainement celle de Song H et al. publié en 2021 qui propose une introduction très exhaustive sur le sujet. Au chapitre 19 d’un ouvrage sur les nanotechnologies qui compte 650 pages, on trouve une section sur les nanobatteries au graphène.

Les nanobatteries utilisent une technologie à l’échelle nanométrique, des particules qui mesurent moins de 100 nanomètres et fonctionnement en utilisant des ions. Il existe plusieurs types de nanobatteries mais le fonctionnement le plus classique s’appuie sur la conversion de l’énergie chimique en énergie électrique.

Le principe d’une nanobatterie est proche de ce que nous connaissons d’une batterie (anode, cathode, électrolyte) mais utilise le flux des ions (nano échelle).

L’anode et la cathode ont deux potentiels chimiques différents, qui dépendent des réactions qui se produisent à l’une ou l’autre extrémité. L’électrolyte peut être un solide ou un liquide, se référant respectivement à une cellule sèche ou à une cellule humide, il est ioniquement conducteur […] Les nanobatteries injectées dans le corps évoluent dans les fluides corporels et utilisent les ions disponibles dans le corps humain.

Les nanobatteries au graphène

Les nanobatteries au graphène peuvent fonctionner de manière différente notamment grâce aux ondes électromagnétiques que l’on retrouve partout dans notre environnement, particulièrement celles produites par les réseaux téléphoniques sans fil. Un corps biologique situé dans un environnement électromagnétique va voir apparaître en son sein des courants induits correspondants aux fréquences de cet environnement. Certaines personnes y sont par ailleurs très sensibles, nous le savons.

Si l’oxyde de graphène offre une bonne capacité d’absorption des ondes 5G, comme l’affirme Mik Andersen, il s’appuie sur les travaux de Ameer et Gul (2016) intitulés Influence of Reduced Graphene Oxide on Effective Absorption Bandwidth Shift of Hybrid Absorbers pour conclure également d’une bonne absorption des ondes 2G, 3G et 4G (cf. schéma)

Schéma : spectre radio selon les niveaux de fréquence (source article de Mike Andersen).

L’article de Ammer et Gul conclut que le nanocomposite NiFe2O4-rGO peut fonctionner sur le spectre 1MHz-3GHz, s’adaptant parfaitement au spectre électromagnétique 5G, mais aussi aux autres bandes 2G, 3G et 4G. Les auteurs s’y réfèrent ainsi : « la spectroscopie a été réalisée dans la région des basses fréquences sur la bande 1MHz-3GHz. Les nanoparticules vierges synthétisées et les hybrides se sont avérés hautement absorbantes pour les micro-ondes dans toutes les bandes radar L et S (<−10 dB de 1 MHz à 3 GHz). Cette excellente propriété d’absorption des micro-ondes induite par les feuilles de graphène montre l’intérêt d’une application de ces matériaux avec une absorption adaptée pour une utilisation en basses fréquences “.

Donc, la question de l’alimentation énergétique d’un nano réseau intracorporel ne semble pas être une difficulté technique même si comme pour toutes les technologies, elle reste améliorable.

En réponse à certains lecteurs qui s’inquiètent parce que nos articles sont anxiogènes, je réponds qu’il s’agit de fournir des informations et des explications sur ce que certaines équipes découvrent et continueront de découvrir dans les sérums vaccinaux. Il s’agit ici d’expliquer ce qui a été observé dans les vaccins contre Covid et ce que ces technologies permettent de réaliser. L’idée n’est pas d’effrayer les lecteurs, mais de les aider à prendre des décisions lorsque la prochaine épidémie et la prochaine campagne de vaccination seront proposées ou quasi imposées. Il faudra alors faire des choix difficiles s’ils décident de couper les aides sociales ou l’accès aux soins aux non vaccinés.

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