09 mai 2022

Une nouvelle étude confirme que le vaccin COVID provoque une hépatite auto-immune sévère

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Une étude publiée quelques jours après que l’OMS ait lancé une alerte mondiale concernant une anormale augmentation des cas d’hépatite sévère chez les enfants. 

Une nouvelle étude scientifique, publiée le 21 avril 2022, conclut que la vaccination contre le Covid-19 peut provoquer une hépatite à médiation immunitaire (inflammation du foie) distincte, dominée par les lymphocytes T, avec un pathomécanisme unique associé à une immunité résidente tissulaire spécifique de l’antigène induite par la vaccination, nécessitant une immunosuppression systémique.

Ces résultats interviennent quelques jours seulement après que l’Organisation mondiale de la santé a lancé une « alerte mondiale » concernant une nouvelle forme d’hépatite grave affectant les enfants, et après que le gouvernement britannique a annoncé qu’il lançait une enquête urgente après avoir détecté des taux d’inflammation du foie (hépatite) plus élevés que d’habitude chez les enfants, après avoir exclu que les virus habituels puissent provoquer cette affection.

Le 15 avril 2022, l’Organisation mondiale de la santé lançait une alerte mondiale concernant une nouvelle forme d’hépatite aiguë sévère dont l’étiologie (la cause) est inconnue et qui touche depuis un mois des enfants britanniques auparavant en bonne santé. Des cas ont également été notifiés en Espagne et en Irlande. Les tests ont exclu tous les virus de l’hépatite précédemment connus.

L’annonce a été faite après que l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a récemment détecté des taux d’inflammation du foie (hépatite) plus élevés que d’habitude chez les enfants.

Au 25 avril, il a été confirmé que les infections par l’hépatite avaient touché des enfants dans douze pays différents, la majorité de ces cas ayant atteint un pic au Royaume-Uni. Au moins 169 cas avaient été signalés à cette date, et 17 enfants avaient dû subir une transplantation du foie. Malheureusement, au 25 avril, un enfant avait perdu la vie.

L’hépatite est une maladie qui affecte le foie et peut survenir pour un certain nombre de raisons, notamment plusieurs infections virales courantes chez les enfants. Toutefois, dans les cas étudiés, les virus courants qui provoquent l’hépatite n’ont pas été détectés.

Les symptômes de l’hépatite sont les suivants :

  • Urine foncée
  • Matière fécale pâle, de couleur grise
  • Démangeaisons de la peau
  • Jaunissement des yeux et de la peau (jaunisse)
  • Des douleurs musculaires et articulaires
  • Une température élevée
  • Se sentir et être malade
  • Une fatigue inhabituelle et permanente
  • Une perte d’appétit
  • Des douleurs abdominales

Une étude précédente, menée pour le compte de Pfizer au cours de la seconde moitié de 2020, a révélé que le contenu des injections contre le Covid-19 et la protéine spike qu’ils ordonnent aux cellules d’une personne de produire, ne restent pas sur le site de l’injection, mais circulent dans toutes les parties du corps pendant au moins 48 heures. Toutefois, le temps de circulation/accumulation pourrait être beaucoup plus long mais les scientifiques qui ont mené l’étude n’ont fait des observations que pendant 48 heures.

La plus grande concentration de l’injection de Pfizer Covid-19 a été observée dans le foie, avec 16% de la dose administrée observée dans l’organe après 48 heures.

Source – Page 23

Chez les animaux ayant reçu l’injection de BNT162b2, des effets hépatiques réversibles ont été observés, notamment une hypertrophie du foie, une vacuolisation, une augmentation des taux de gamma-glutamyl transférase (γGT) et une augmentation des taux d’aspartate transaminase (AST) et d’alcaline phosphatase (ALP) [source]. Selon les chercheurs, des effets hépatiques transitoires induits par les systèmes d’administration de LNP ont été rapportés précédemment [sources 1,2,3,4].

Maintenant, une nouvelle étude, publiée le 21 avril 2022, a conclu que la vaccination par Covid-19 peut provoquer une hépatite dominée par les cellules T CD8.

Les scientifiques qui ont mené l’étude sont tous employés par les institutions suivantes :

  • Département de médecine II (Gastro-entérologie)
  • Département de médecine II (gastroentérologie, hépatologie, endocrinologie et maladies infectieuses), Centre médical universitaire de Fribourg, Faculté de médecine, Université de Fribourg, Fribourg, Allemagne
  • Faculté de chimie et de pharmacie, Université de Freiburg, Freiburg, Allemagne
  • Institut de pathologie chirurgicale, Centre médical universitaire de Freiburg, Université de Freiburg, Freiburg, Allemagne
  • Institut de neuropathologie et Centre des bases de la neuro-modulation (NeuroModulBasics), Faculté de médecine, Université de Fribourg, Fribourg, Allemagne
  • Centres de recherche sur la signalisation BIOSS et CIBSS, Université de Fribourg, Fribourg, Allemagne
  • Institut de pathologie, Faculté de médecine de la TUM, Université technique de Munich, Munich, Allemagne
  • Consortium allemand sur le cancer (DKTK), site partenaire de Freiburg, Allemagne.

Le résumé de la nouvelle étude dit :

Des épisodes d’hépatite auto-immune ont été décrits à la suite d’une infection par le SRAS-CoV-2 et d’une vaccination, mais leur physiopathologie reste peu claire. Ici, nous rapportons le cas d’un homme de 52 ans, présentant des épisodes bimodaux d’hépatite aiguë, chacun survenant 2 à 3 semaines après la vaccination par l’ARNm BNT162b2 et avons cherché à identifier les corrélats immunitaires sous-jacents.

Les scientifiques ont mené l’étude via la méthode suivante :

La cytométrie de masse par imagerie pour le profilage immunitaire spatial a été réalisée sur le tissu de la biopsie hépatique. La cytométrie de flux a été réalisée pour disséquer les phénotypes des cellules T CD8 et identifier les cellules T spécifiques du SRAS-CoV-2 et de l’EBV de manière longitudinale. Les anticorps induits par le vaccin ont été déterminés par ELISA. Les données ont été corrélées avec les analyses cliniques.

Les résultats sont les suivants :

L’analyse du tissu hépatique a révélé un infiltrat immunitaire quantitativement dominé par des cellules T CD8 cytotoxiques activées avec une distribution panlobulaire. Un enrichissement des cellules T CD4, des cellules B, des plasmocytes et des cellules myéloïdes a également été observé par rapport aux témoins. L’infiltrat intra-hépatique a montré un enrichissement en cellules T CD8 spécifiques du SRAS-CoV-2 par rapport au sang périphérique.

Notamment, la gravité de l’hépatite était corrélée longitudinalement avec un phénotype cytotoxique activé des cellules T CD8+ périphériques spécifiques du SRAS-CoV-2, mais pas de celles spécifiques du VEB, ni avec les immunoglobulines induites par le vaccin.

Ce qui amène les scientifiques à conclure :

La vaccination par COVID19 peut provoquer une hépatite à médiation immunitaire distincte à dominante de cellules T avec un pathomécanisme unique associé à une immunité résidente tissulaire spécifique de l’antigène induite par la vaccination et nécessitant une immunosuppression systémique.

En termes simples, les scientifiques ont découvert qu’une inflammation du foie (hépatite) peut survenir chez certains individus après une vaccination et qu’elle présente certaines caractéristiques typiques des maladies hépatiques auto-immunes.

Cette inflammation est due à l’accumulation de cellules T hautement activées (également appelées lymphocytes T, un type de leucocyte [globule blanc] qui est un élément essentiel du système immunitaire) dans les différentes zones du foie.

Parmi ces cellules T infiltrant le foie, on observe un enrichissement des cellules T qui réagissent au SRAS-CoV-2, ce qui suggère que les cellules induites par le vaccin Covid-19 contribuent à l’inflammation du foie.

Le NHS a commencé à déployer l’injection Covid-19 de Pfizer à cinq millions d’enfants âgés de 5 à 11 ans au Royaume-Uni, début avril 2022. Il l’administrait auparavant aux jeunes enfants jugés vulnérables depuis la fin de l’année 2021.

Est-ce une coïncidence si, quelques semaines plus tard, un nombre extrêmement inquiétant d’enfants souffrent d’une hépatite de cause inconnue ? Une forme d’hépatite si grave que des enfants ont besoin d’une greffe du foie ou perdent la vie.

Trop de temps et d’argent ont été consacrés à insister sur le fait que les injections de Covid-19 sont extrêmement sûres et efficaces pour que les autorités admettent maintenant qu’elles avaient tort. Et elles ont également beaucoup trop d’argent lié à Big Pharma pour risquer de tout perdre en le faisant.

Mais les études ayant conclu que les injections de Covid-19 de Pfizer peuvent provoquer une hépatite grave, c’est certainement l’un des premiers points sur lesquels l’Organisation mondiale de la santé et l’UKHSA devraient se pencher afin d’éviter que d’autres enfants ne perdent tristement la vie.

Sources/Références

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

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