Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a appelé ses alliés à envisager d'empêcher la Russie d'accéder à ses réserves d'or, dans le cadre de l'offensive du Kremlin contre l'Ukraine.
Dans une interview accordée à la radio LBC jeudi, Boris Johnson a appelé l'Occident à "faire plus sur le plan économique". Le premier ministre britannique a poursuivi en suggérant que certaines mesures supplémentaires pourraient être appliquées pour empêcher le président Vladimir Poutine "d'utiliser ses réserves d'or par exemple, en plus de ses réserves de liquidités." M. Johnson a fait valoir que "plus nous exercerons de pression maintenant, notamment sur des choses comme l'or", plus la campagne militaire de la Russie sera courte.
Selon le Premier ministre britannique, Poutine a déjà franchi une "ligne rouge", le dirigeant britannique affirmant que le chef d'État russe "devrait comparaître devant la Cour pénale internationale".
Commentant l'offensive militaire de la Russie en Ukraine, Johnson a affirmé qu'"il ne fait aucun doute que ce qu'ils font est un crime de guerre." Cette caractérisation peu diplomatique de Poutine fait écho à la remarque du président américain Joe Biden la semaine dernière.
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En revanche, décrivant le président ukrainien, Johnson n'a pas tari d'éloges à l'égard de Volodymyr Zelensky, allant jusqu'à le comparer à Winston Churchill - le premier ministre britannique qui a dirigé le Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale. "Absolument brillant" et "remarquable" sont les épithètes que Johnson a utilisées en parlant de Zelensky. Aux yeux du premier ministre britannique, le président ukrainien, à l'instar de Churchill, a donné le "rugissement", exprimant la "volonté du peuple ukrainien et son sens du défi."
Ces remarques ont été faites avant le sommet de l'OTAN qui se tiendra jeudi à Bruxelles, la situation à la frontière orientale de l'alliance devant figurer en tête de l'ordre du jour.
Depuis le 24 février, date à laquelle la Russie a lancé son offensive contre l'Ukraine, l'UE, le Royaume-Uni, les États-Unis et d'autres puissances occidentales ont imposé plusieurs séries de sanctions économiques paralysantes à la Russie, visant notamment les actifs de sa banque centrale, les principales banques commerciales et les dirigeants du pays directement.
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