Voici ce que dit l’agence de presse Bloomberg, une agence de presse américaine rappelons-le.
« Les États-Unis poussent l’UE à préparer les sanctions contre la Russie dans les domaines de l’énergie et des banques »
Les États-Unis souhaitent que leurs alliés se mettent d’accord sur une liste, mais le calendrier reste flou.
L’administration Biden pousse les alliés de l’Union européenne à finaliser un vaste ensemble de sanctions contre les banques et les entreprises énergétiques russes qui pourraient être imposées conjointement avec les États-Unis si le Kremlin attaquait l’Ukraine, selon des personnes au fait des discussions.
L’urgence est d’autant plus grande que Vladimir Poutine n’a montré aucun signe de retrait des milliers de soldats qu’il a rassemblés près des frontières de son voisin. Les États-Unis estiment qu’un accord sur des options de sanctions spécifiques enverrait un signal ferme au président russe. »
Il vaut mieux que l’agenda reste flou, parce que prendre des sanctions terribles contre la Russie, en plein hiver, c’est une très mauvaise idée quand la moitié des centrales nucléaires françaises est à l’arrêt, que le vent ne souffle pas pour faire tourner nos moulins à vent modernes, et que l’Allemagne et une grande partie de l’Europe dépendent… du gaz russe.
C’est même une idée totalement stupide, parce que si les sanctions occidentales vont trop loin, et malgré la pondération russe, il arrivera à un moment où à force de chatouiller l’ours russe, il ne faudra pas s’étonner de ses coups de griffes.
L’agence Sputnik, russe, résume ainsi laconiquement la situation.
« Les démocrates du Sénat américain ont proposé de nouvelles sanctions contre la Russie si elle envahit l’Ukraine. Le texte vise de hauts responsables politiques, dont Vladimir Poutine, des institutions financières, ainsi que le Nord Stream 2.
Le 12 janvier, alors que le conseil Otan-Russie venait de se terminer, le sénateur démocrate Robert Menendez a dévoilé un projet de loi visant à imposer des sanctions radicales de hauts responsables du gouvernement et de l’armée russes, ainsi que contre des banques si Moscou s’engage dans des hostilités contre l’Ukraine.
Selon le texte intitulé « Défendre la souveraineté de l’Ukraine », Joe Biden devra déterminer si le gouvernement russe est « engagé ou soutient sciemment une escalade significative des hostilités ou des actions hostiles en ou contre l’Ukraine ». Une décision qui déclencherait automatiquement des sanctions.
Parmi les mesures proposées figurent une interdiction d’entrée aux États-Unis et le gel des avoirs américains du Président russe, du Premier ministre, des ministres russes des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que des militaires hauts gradés (commandants en chef des forces aériennes, terrestres et de la marine).
De plus, dans les 30 jours suivants l’invasion, le Président américain devra imposer des sanctions contre au moins trois des plus grandes banques russes parmi les 12 de la liste, dont Sberbank, VTB, Gazprombank, ainsi que contre le Fonds russe des investissements directs (qui assure notamment la promotion des vaccins Spoutnik V et Spoutnik Light). Le texte prévoit également la fin de l’utilisation des services de communication entre les banques (comme le système SWIFT) pour les institutions sanctionnées.
Enfin, le projet de loi propose d’imposer des sanctions contre la dette extérieure russe et contre le gazoduc Nord Stream 2.
D’après le texte, Washington s’engage à apporter une aide financière à Kiev en cas d’invasion par la Russie ».
Par prudence, il vaudrait mieux attendre le printemps, ou alors c’est vraiment se tirer une balle dans le pied de la politique énergétique européenne, ce que fera l’Europe sans hésiter puisque nous sommes totalement soumis aux intérêts américains.
Source et agence de presse Bloomberg ici
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