Un taliban du crédit social à la chinoise
Caméras, reconnaissance faciale, mesure du stress de la population, contrôles numérisés… Nice est devenue un laboratoire, où les entreprises de sécurité du monde entier viennent déployer leurs nouvelles technologies, où toutes les nouveautés ou presque sont testées, où la population est le sujet, consentant ou non, de ces expérimentations qui ne sont pas de science-fiction.
Le tout sous l’œil bienveillant du maire, Christian Estrosi, qui travaille depuis des années à faire de sa ville, la vitrine de la vidéosurveillance. Sans vraiment se soucier des questions de libertés publiques.
En 2016 déjà, il ne lésinait pas sur les moyens Pour convaincre les investisseurs de l’Empire du Milieu de venir en PACA.
Déjà à l’origine de plusieurs initiatives dans le domaine de la reconnaissance faciale, Christian Estrosi avait lancé une expérimentation, en février 2019, sur la reconnaissance faciale pendant le Carnaval. Même si il avait mis en avant l’argument de la «recherche à des fins scientifiques», le maire de Nice souhaitait bel et bien se servir de ce test pour «utiliser toutes les innovations possibles au service de (la) sécurité».
Estrosi, est un fervent supporter de la vidéosurveillance, un partenariat pour devenir la «safe city» pilote en France a d’ailleurs été conclu avec Thales.
Le projet SafeCity propose un système complet de sécurité incluant un système collaboratif de gestion des données et des volets liés à l’exploitation de la vidéo protection pour la sécurité routière, la sécurité des écoles, la patrouille connectée, ou encore les postes de commandement et les moyens de communications
Un maire si sûr des merveilles de ses caméras qu’il avait déclaré après l’attentat contre Charlie-Hebdo, en janvier 2015, qu’une telle chose ne serait pas arrivée à Nice: «Je suis à peu près convaincu que si Paris avait été équipé du même réseau que le nôtre, les frères Kouachi n’auraient pas passé trois carrefours sans être neutralisés et interpellés.» Un 14 juillet 2016 d’horreur plus tard sur la Promenade des Anglais, on a vu.
L’autre grand rêve d’Estrosi reste surement de pouvoir développer un outil de contrôle de la population comme le «crédit social», projet de notation des citoyens.
Ses déclarations, concernant le pass sanitaire (ou vaccinal) et la ratonnade des non-vaccinés, se rapprochent de celles du théoricien Lin Junyue. Ce dernier expliquait tranquillement que la surveillance et la notation généralisées sont «le meilleur moyen de gérer une société, il faut la paix et la stabilité. Après, on réfléchira aux droits de l’Homme.». D’ailleurs, ce promoteur du crédit social déclarait son espoir d’exporter le système vers d’autres pays, comme la France. « Avec le crédit social », explique-t-il « vous n’auriez jamais eu le mouvement des Gilets jaunes »
Estrosi illustre parfaitement l’élu drogué au contrôle chinois dont rêvent tous les politiques décadents qui ont mené la France à la faillite dans tous les domaines…Avec la dictature de Macron, il se peut qu’Estrosi vise un poste de ministre de l’Intérieur voire de 1er Ministre pour 2022.
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