21 décembre 2021

Que se passe-t-il quand plus personne ne croit à leurs conneries ?

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L’illustre Dr. Fauci n’a-t-il pas déjà tiré sa révérence ? Ne s’est-il pas rendu – comment le dire délicatement – moins que… euh… utile… dans le domaine de la santé publique ? N’a-t-il pas un peu usé de notre hospitalité ? Tout au long de notre histoire, nous avons été une nation gentille et généreuse, après tout, patiente à l’excès avec toutes sortes de vauriens publics. Je suis sûr que vous êtes d’accord : des excuses et un retrait discret de la scène pourraient lui permettre de s’offrir quelques années de paix dans une retraite en mer ou dans le désert, avec ses petits-enfants sur ses genoux, pendant que les procureurs construisent leur dossier… et d’ici là, bien sûr, les protéines de pointe qui se développent dans le conus arteriosus de son cœur ratatiné – cadeau de son propre merveilleux projet scientifique – auront fait leur travail et lui auront donné son billet pour le grand gain de fonction de Palookaville, là-haut.

Ou est-il plutôt en train de mendier la corde au bout du lampadaire (comme quelques milliers d’autres personnalités publiques dans le monde) ? Je veux dire… il a encore déplacé les poteaux d’objectif l’autre jour sur CNN avec la toujours aussi effrontée Kate Bolduan, en disant que ce n’était « pas une question de si mais de quand » la conscience le provoquerait, lui, le Dr Fauci, alias La Science, à déclarer non-vaccinés les gens déjà vaccinés, même les multi-vaccinés et ceux qui ont déjà été stimulés ! L’horreur ! J’ai calculé que la campagne Internet pour acheter la corde susmentionnée prendrait environ dix secondes, y compris l’ouverture de session.

On dirait que les Américains en ont assez de ces histoires de singes, de perdre leurs moyens de subsistance, leur avenir, leurs raisons de vivre. Et maintenant ce nain malin de sorcier du gouvernement veut s’en prendre à leurs enfants ? Ne joue pas à ça, mon pote. Et, au fait, Omicron n’est pas Dark Vador et le Dr Fauci n’est pas Obi-Wan Kenobi. Omicron est une itération informatique pirate du modèle informatique original « SARS CoV-2 » d’un agent pandémique effrayant conçu pour rendre les nations occidentales avancées complètement folles (littéralement) afin de les distraire de l’incompétence criminelle de leurs gestionnaires financiers. Et maintenant que le récit du virus se déroule, c’est l’heure du spectacle des folies financières terminales de l’époque.

Combien de temps les comptables ont-ils pu retenir la marée des défauts de paiement et des faillites ? Combien de millions de doigts faudrait-il trouver pour boucher tous les trous de cette digue ? Pendant de nombreuses années – probablement autant que Kate Bolduan a été renfrognée – les dommages se sont accumulés alors que les nations industrielles étaient aux prises avec les énigmes de la production de richesses face au déclin des ressources énergétiques primaires, et elles sont à court d’astuces. Tous ces tours de passe-passe avec la suppression des taux d’intérêt et les transactions sur les obligations, la manipulation des marchés d’actions avec des soumissionnaires fictifs, le jeu de cache-cache dans les véhicules d’investissement structurés et les entités à vocation spéciale, et le léchage des bottes avec les obligations adossées à des créances, les ETF à effet de levier, les swaps de défaut de crédit, les swaps de taux d’intérêt, les swaps de marchandises, les swaps de devises, les options binaires, les subprimes, les contrats à terme RBI de la Ligue nationale, les paris entre gentlemen et les paris annexes, et le simple fait de voler, ont permis aux nations avancées de respirer pendant quelques décennies avant que l’échafaudage puant de la folie ne gémisse et n’explose.

CBS-News rapporte ce matin que « la richesse des ménages a augmenté d’un étonnant 36 000 milliards de dollars ». C’est ce qu’affirme notre Réserve fédérale dans un document statistique de 205 pages. Oh, vraiment ? Savez-vous ce que c’est ? C’est de l’air. Quelque chose à travers lequel vous pouvez voir clair parce que la chose qui est censée être là n’est pas là, à savoir ce que l’argent est censé représenter. C’est le récit financier, cousin du récit du virus – rendre manifeste le non-manifeste… une histoire de fantômes autour du feu de camp de la civilisation. D’une minute à l’autre, l’air va s’échapper des salles familiales de ces hypothétiques millions de ménages soudainement riches et les personnes qui s’y trouvent vont suffoquer financièrement. Le New York Times en parlera comme de morts de la Covid-19, j’en suis sûr.

Le désormais célèbre géant chinois de l’immobilier Evergrande a manqué le paiement des coupons de ses obligations l’autre jour. Evergrande construit des tours d’appartements de soixante étages faites (principalement) de sable. D’une manière ou d’une autre, les détenteurs d’obligations, même en Chine, où l’achat d’immobilier a bénéficié de la ruée vers la nouveauté ces dernières années, commencent à sentir l’odeur de l’échec dans ce corpus de fraude gonflé. Je me demande qui, parmi les douze présidents des banques régionales de la Réserve fédérale américaine, a vendu à découvert ces obligations, et si la famille Biden est assise sur une partie de ce papier ? Hunter serait assez stupide pour en prendre des liasses en guise de paiement en espèces pour, disons …, des services rendus. La détresse d’Evergrande déclenche-t-elle une contagion financière en Chine, et se répand-elle dans le monde comme un nouveau coronavirus ?

Quoi qu’il en soit, il y a suffisamment d’air vicié qui s’échappe de la maison des horreurs financières surendettées de l’Amérique et l’Europe est un véritable Hindenburg de gaz inflammables qui n’attend qu’une simple étincelle d’électricité statique pour s’enflammer – même si elle intensifie la persécution épique de sa population non-vaccinée, à l’occasion de Noël, rien de moins. Quels génies !

Partout en Occident, les autorités sont soudainement en manque de légitimité, à tous les niveaux de chaque département et agence. Que se passe-t-il quand plus personne ne croit à leurs conneries ? Je vais vous dire ce qui se passe : Hillary Rodham Clinton donne un « Master Class in Resilience » sur YouTube. (Regardez la « bande-annonce«  ici) Pleurez avec la vieille fille alors qu’elle marine dans sa flaque spéciale de narcissisme. Elle vise à revenir dans l’arène, vous voyez, juste au moment où le président fantôme « Joe Biden » s’efface dans le bois, gémissant en s’évaporant comme un Jacob Marley enchaîné. Et c’est ainsi que HRC saisit l’opportunité, émergeant comme Rodan le reptile volant de son volcan fumant de sommeil politique. Elle veut partager avec vous le discours de victoire réconfortant qu’elle n’a pas réussi à prononcer en novembre 2016, lorsque la Russie l’a privée de son grand prix. Elle est aussi sincère et authentique qu’un pain de Velveeta. Le fait qu’elle monte sur scène comme ça signale la fin de quelque chose de grand. Attachez votre sapin de Noël. Les fêtes de fin d’année vont être mouvementées.

James Howard Kunstler

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

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