4ème dose pour les adultes, "vaccination" des 5-11 ans, 3 doses minimum pour tenir tête à Omicron... Et maintenant, la 3ème dose déjà à l'essai sur les tout-petits. La surenchère des pharmas a de quoi donner le vertige. Tout comme les profits engrangés.
« Après deux doses, les enfants âgés de 6 mois à 2 ans produisent une réponse immunitaire comparable aux personnes de 16 à 25 ans, mais pas les enfants âgés de 2 à 5 ans », précise un article du site Children’s Health Defense basé sur un communiqué des firmes paru le 17 décembre dernier*.
La 3e dose est administrée à raison de 3 microgrammes – soit un dixième de la dose pour adultes – après un minimum de… deux mois (!) suivant les deux premières injections.
« Optimisation » de la balance bénéfice-risque
Le même communiqué précise : « La décision d’évaluer une 3e dose de 3 microgrammes pour les enfants de 6 mois à 5 ans reflète l’engagement de la compagnie à sélectionner soigneusement le bon dosage, afin d’optimiser la balance bénéfice-risque. »
Une routine de 3 doses pour tous les âges
Dans un « conference call » avec des investisseurs et des analystes, Kathrin Jansen, cheffe de la recherche vaccinale chez Pfizer aurait indiqué que si la nouvelle stratégie fonctionne, « nous aurions une approche vaccinale cohérente de 3 doses pour tous les âges » nous apprend encore l’article de Children’s Health Defense, lui-même basé semble-t-il sur le New York Times.
4500 enfants de 6 mois à 12 ans participent aux essais cliniques
Les résultats des données récoltées devraient être transmises aux agences régulatrices durant le premier semestre 2022 et la demande d’autorisation d’utilisation urgente suivra.
Selon le communiqué de Pfizer, quelque 4.500 enfants âgés de 6 mois à 12 ans participent aux essais cliniques en cours, sur 90 sites répartis aux Etats-Unis et en Finlande, Pologne et Espagne.
Fuite en avant malgré les alertes rouges
La nouvelle intervient alors même qu’un rapport confidentiel de Pfizer mis à jour grâce à la justice américaine révèle une centaine de nouveaux types d’effets secondaires répertoriés ; que les réseaux sociaux débordent de témoignages sur les effets indésirables graves, parfois mortels, probablement liés aux injections géniques ; que l’inventeur de la technologie vaccinale à ARNm exhorte les parents à « se battre et protéger leurs enfants de la vaccination » ; et que presque 3000 décès suspects de bébés ont été répertoriés par la pharmacovigilance américaine (base de données VAERS).
93,5 millions de dollars par jour : les profits vertigineux de Pfizer, BioNTech et Moderna
Cerise sur le gâteau, la People’s Vaccine Alliance vient d’estimer que les profits combinés de Pfizer, BioNTech et Moderna atteignent désormais des sommets vertigineux : 65.000 dollars par minute, soit 93,5 millions de dollars par jour.
Toujours selon l’article de Children’s Health Defense :
« Dans son bilan du 3e trimestre, Pfizer prévoit un revenu de 36 milliards de dollars issus des vaccins pour 2021 (…) »
Les variants : nouvelle poule aux oeufs d’or ?
Lors d’un bilan des gains aux investisseurs, le directer général de Pfizer Albert Bourla leur a assuré qu’à mesure que la demande initiale pour les vaccins Covid diminue, « des profits significatifs pourraient être réalisés en fixant des prix plus élevés et en implementant une routine de doses de rappel pour les nouveaux variants du virus. »
Qui reprendra les commandes de la politique vaccinale ?
Enfin, durant la Barclays Global Health Conference, en mars, le CFO (chef des finances) de Pfizer, Frank D’Amelio, aurait affirmé que « la compagnie ne voit pas la vaccination comme un événement ponctuel, mais comme quelque chose qui va se poursuivre dans le futur proche. »
Plus que jamais la question se pose : qui arrêtera la folle fuite en avant des pharmas, qui semblent désormais aux commandes de la politique vaccinale de si nombreux gouvernements, Suisse et France comprises ?
*Traduction des extraits par l’éditrice
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