28 novembre 2021

La barbe, le Covid est de retour en France

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Et si on parlait plutôt de la Suède où toutes les mesures anti-covid ont été abolies fin septembre ?

Cela va faire bientôt deux ans que le Covid est apparu et nous disposons d’assez d’expériences pour pouvoir juger de la façon dont les autorités médicales de chaque pays ont traité le problème. A cet effet, je vais analyser les résultats à ce jour pour trois pays, le Danemark, la Suède et la France.

  • Le Danemark, parce que ce fut le pays qui prit la chose tres au sérieux dès le début de la pandémie et décida littéralement d’enfermer sa population complétement et immédiatement.
  • La Suède, parce ce que c’était le seul pays au monde, à ma connaissance et pour des raisons constitutionnelles, où les autorités médicales et non pas le système politique étaient responsables de la stratégie à suivre.
  • La France, parce que, ce fut le pays sans doute où les politiques furent le plus en charge, oscillant d’une attitude relâchée (le Président de la République allant au théâtre) à des mesures attentatoires aux libertés individuelles du style de passeports internes.

Les réactions de la presse et des media furent conformes à celles auxquelles l’on aurait pu s’attendre, tant aujourd’hui les journalistes semblent préférer la contrainte à la liberté.

  • Le Danemark fut considéré comme l’enfant chéri de la classe jacassière.
  • La Suède fut trainée dans la boue comme jamais tant les journalistes étaient persuadés en savoir plus que le Professeur Anders Tegnell qui a consacré sa vie à la lutte contre ce genre de maladie. La thèse que le Professeur Tegnell soutenait -et soutient encore-sûr était pour la Suède d’atteindre l’immunité collective le plus rapidement possible, tout en demandant à la population de suivre les recommandations de protection individuelle librement.
  • Quant à la France, la technocratie locale ayant enfin une tache à la hauteur de ses talents, s’empara de la crise pour la gérer selon des méthodes qui depuis toujours ont fait sa réputation, comme, par exemple de continuer à fermer des lits d’hôpitaux pendant une pandémie ou d’exclure des hôpitaux ceux qui avaient refusé de se faire vacciner, déclenchant de ce fait une pénurie de personnel, a la stupéfaction totale des technocrates.

Il est donc temps de vérifier comment ces trois approches ont fonctionné dans la réalité.

Voici comment je vais procéder.

Je vais m’intéresser uniquement aux nombres de morts « excessifs » dans chaque pays pour déterminer les moments ou il y aurait une hausse « anormale » de décès par rapport aux périodes similaires des années précédentes et je vais attribuer ces morts excessives au Covid.

Comment vais-je faire pour comparer des pays quand la taille des populations est tres différente ?

Facile. En période normale, la mortalité dans nos pays développés est tres stable. La moyenne annuelle des décès par semaine en France de 20014 à 2019 a été de 10300. Le même chiffre pour la Suède était de 1713 et pour le Danemark de 1030.

Toutes les semaines, ces trois pays rendent compte du nombre de décès chez eux avec quinze jours de retard. Je divise ce chiffre par la moyenne pour chaque pays et voilà le graphique qui apparait.

Deux remarques :

  1. Les courbes entre les trois pays sont extraordinairement similaires. Nous allons voir que cette similitude a disparue pendant la pandémie.
  2. La mort est un phénomène saisonnier. On meurt beaucoup plus en hiver qu’en été.

Commençons par comparer la Suède et le Danemark, mais cette fois depuis 2020.

Le confinement très dur imposé par le Danemark a un effet visible sur la première vague de la pandémie pendant laquelle le nombre de morts explose en Suède mais pas au Danemark. Le même phénomène, atténué se produit pour la deuxième vague. Mais la vague actuelle n’a AUCUN effet sur la Suède tandis que le nombre de morts au Danemark augmente sensiblement. Or, c’est exactement ce qu’avait prévu Anders Tegnell qui ne voyait pas l’intérêt de confiner des gens qui attraperaient immédiatement la maladie dès que le confinement cesserait. En termes simples, problème réglé en Suède mais loin d’être réglé au Danemark …

Venons-en à la France et à la Suède

A l’exception du printemps 2020, la France a constamment eu plus de morts (ajustés pour la différence de taille des populations) que la Suède (courbe bleue au-dessus de la courbe noire), et bien-sûr que le Danemark. Nous avons donc sans doute eu la classe dirigeante la plus nulle.  Le plus surprenant est que cette classe envisage de durcir les restrictions à nos libertés alors même que le nombre de morts en France semble baisser. Comprenne qui pourra …

Venons-en maintenant au coût de la politique française par rapport au cout de la politique suédoise et cette différence je vais la mesurer en comparant l’évolution de la dette par rapport au PIB dans les deux pays.

Pour ceux qui s’intéresseraient aux détails futiles comme l’influence de ce genre de politique sur l’activité économique, mentionnons à ce point que la production industrielle Suédoise est en hausse de 2 % depuis la fin 2019 , alors qu’en France , elle est en baisse d’un peu plus de 3 %. Eh bravo messieurs.

Pour les élites françaises, il semble bien que la règle soit : « Je (de)pense, donc je suis ». A chaque problème, une seule solution, l’accroissement des dépenses de l’état par l’alourdissement de la dette, ce qui amène inexorablement au déclassement de notre pays, la France ayant maintenant l’un des revenus par habitant les plus bas en Europe.

Conclusion sur les marchés financiers

Les lecteurs savent que je me juge non pas à la qualité de mes prévisions économiques ou financières mais à la réalité de ce qui se passe dans les marchés financiers et que j’aurais anticipé – ou pas.

Vendredi, les marchés européens ont plongée de 4 % à 5 % ce qui confirme le vieil adage boursier, les hausses prennent l’escalier, les baisses l’ascenseur …

Pourquoi cette panique soudaine ?

A mon avis, elle n’a rien à voir avec je ne sais quelle mutation de je ne sais quel virus, qui, après tout, ne parait pas très dangereux comme le montre abondamment l’exemple Suédois.

Mais les marchés ont sans doute raison d’avoir une trouille intense tant il semble probable que les Macron ou Johnson de ce monde vont sauter sur l’occasion pour foutre en l’air nos économies encore un peu plus.

Le danger vient non pas d’un mutant Sud-Africain mais des politiciens européens.

L’Europe est le continent où les gens sont le plus vaccinés et il apparait de plus en plus que les vaccinations seraient la principale cause des mutations du virus, ce qui amène nos politiciens à nous enfermer, ce qui semble rendre la maladie plus contagieuse sur le long-terme, la seule solution considérée par ces génies étant de nous vacciner de force avec des produits qui ne marchent pas.

Et ordre est donc donné aux Shadocks de continuer à pomper.

Le problème n’est pas le virus, mais le traitement du virus par de glorieux incompétents.

Il semble évident que nous sommes dans un monde dirigé par des pompiers pyromanes.

PS

Si le lecteur a trouvé ce papier intéressant, qu’il le fasse circuler.

Il aidera peut-être à nous débarrasser des principaux responsables des désastres qui nous ont frappé.

Charles Gave

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