Le
8 mars en France est une grande journée. Une journée pendant laquelle,
non, on ne fête pas les femmes, on les plaint. Le 8 mars n'est pas une
journée de fête, non c'est une journée de combat. C'est une journée, où
la femme est élevée à l'essentiel : le clitoris. Une journée où la
protection idéologique est tellement forte, qu'il est non seulement
possible de manifester, mais c'est même un devoir. Nous vivons une
époque formidable !
Nous venons de voir que le 8 mars n'est pas du tout incompatible avec le culte du Covid et le monde restreint qui est le sien.
Exactement
comme avec les manifestations revendiquant les droits des Noirs, les
manifestations de quelques milliers de personnes pour les droits des
femmes ne provoquent strictement aucune réaction politico-médiatique,
aucune condamnation sur le mode du "Mais ils sont incosncients! On va tous mourir à cause d'eux!".
L'on
pourrait croire qu'il n'y a plus de couvre-feu, que tout est ouvert,
que la vie est normale et qu'il est donc possible, sans relancer le
mantra du danger sanitaire, d'aller manifester. On pourrait penser qu'il
n'y a, à Paris, au même moment, aucune pression politico-médiatique
pour le confinement :
Donc,
dans un schéma totalement schizophrénique, d'un côté l'on nous parle de
l'occupation des lits de réanimation, voire de leur saturation (nombre
de lits que le Gouvernement n'augmente d'ailleurs pas), d'un monde
morbide, d'une humanité risquant de périr sous l'effet du virus couronné
- et qui a par ailleurs déjà perdu beaucoup de son humanité ; d'un
autre côté, l'on nous présente positivement ces manifestations "pour les
droits des femmes". Comme si le but des manifestations, c'est-à-dire de
regroupement physique de personnes dans un espace public, pouvait
changer quelque chose sur le plan sanitaire. Si le problème est
sanitaire.
D'ailleurs,
ces personnes tellement progressistes auraient très bien pu organiser
une manif on-line, pour être parfaitement dans le mouvement. Mais, elles
comprennent très bien que la visibilité n'est que dans le réel. Alors,
ces manifestantes seraient donc idéologiquement protégées ? A moins que
le problème hospitalier n'ait strictement rien à voir avec le Covid :
"Mais les tensions du nombre de lits sont-elles bien imputables au Covid? Ce n'est pas l'avis de Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation de l'hôpital Lariboisière à Paris. Selon lui, la tension actuelle "réflète une situation d'insuffisance chronique de lits de médecine intensive/réanimation que l'on ressent déjà depuis plusieurs années. Tous les hivers, nous sommes quasimment dans la même situation de travail à flux tendu" dans la région."
Il
est vrai que maintenant l'on ne prend plus le temps, ni la peine, de
soigner : on masque, on enferme et on vaccine, on sanctionne, on menace,
on dresse des PV comme avant on rédigeait des ordonnances. C'est quand
même plus simple et plus rentable - pour certains.
Mais la femme doit être célébrée à sa juste valeur, en tout cas celle de cette époque :
Et la boucle est bouclée, pour "libérer" les femmes, les néoféministes les réduisent au clitoris,
le culte du plaisir ne laisse pas de choix, tout comme le rejet de
l'homme. Ainsi, même dans le plaisir, la solitude est de mise. Nous
vivons vraiment une époque formidable !
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